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cuisine - Page 20

  • Eliminez les plastiques alimentaires et les conservateurs

    Des conservateurs alimentaires répandus pourraient nuire au système immunitaire

    Au cours des dernières décennies, l’utilisation d’additifs et produits de conservation a connu un véritable boom dans l’industrie alimentaire. Aujourd’hui, des milliers d’aliments transformés sont stabilisés grâce à des conservateurs et améliorés via des exhausteurs de goût. Des données récentes recueillies à grande échelle ont toutefois montré que certains de ces produits, en plus de leurs effets nocifs précédemment connus peuvent également, impacter négativement le système immunitaire. Alors que la modification des réglementations alimentaires se montre extrêmement lente, les chercheurs tirent un véritable signal d’alarme sur le danger de ces substances.

    Un conservateur alimentaire utilisé pour prolonger la durée de conservation d’environ 1250 aliments transformés répandus peut nuire au système immunitaire, selon une nouvelle étude de l’Environmental Working Group (EWG).

    Les chercheurs de l’EWG ont utilisé les données de l’Agence de protection de l’environnement sur la toxicité (ToxCast), pour évaluer les risques pour la santé des produits chimiques les plus couramment ajoutés aux aliments, ainsi que les produits chimiques permanents connus sous le nom de PFAS, qui peuvent migrer vers les aliments à partir de l’emballage.

    L’analyse des données ToxCast par l’EWG a montré que le conservateur tert-butylhydroquinone, ou TBHQ, s’est avéré nocif pour le système immunitaire à la fois dans les tests sur animaux et dans les tests non animaux, connus sous le nom de tests de toxicologie in vitro à haut débit. Cette découverte est particulièrement préoccupante pendant la pandémie de coronavirus.

    “La pandémie a attiré l’attention du public et des scientifiques sur les facteurs environnementaux qui peuvent avoir un impact sur le système immunitaire. Avant la pandémie, les produits chimiques susceptibles de nuire à la défense du système immunitaire contre les infections ou le cancer ne recevaient pas suffisamment d’attention de la part des agences de santé publique. Pour protéger les populations, cela doit changer“ déclare Olga Naidenko, auteur principale de la nouvelle étude.

    TBHQ et PFAS : des produits particulièrement pointés du doigt

    Le TBHQ est un conservateur omniprésent dans les aliments transformés. Il est utilisé dans les aliments depuis de nombreuses décennies et ne sert à rien d’autre que d’augmenter la durée de conservation d’un produit. En utilisant de nouveaux résultats de tests non animaux de ToxCast, l’EWG a découvert que le TBHQ affectait les protéines des cellules immunitaires à des doses similaires à celles qui causent des dommages dans les études traditionnelles. Des études antérieures ont montré que le TBHQ pourrait influencer le bon fonctionnement des vaccins contre la grippe et pourrait être lié à une augmentation des allergies alimentaires.

    À l’aide de ToxCast, l’EWG a analysé toutes les études accessibles au public qui montrent comment les PFAS migrent vers les aliments à partir des matériaux d’emballage ou des équipements de transformation. Il s’agit de la première compilation connue de recherches disponibles sur la migration des PFAS des emballages vers les aliments. En 2017, des tests à l’échelle nationale ont montré que de nombreuses chaînes de restauration rapide utilisaient des emballages alimentaires, des sacs et des boîtes enduits de produits chimiques hautement fluorés.

    Des études épidémiologiques humaines montrent que le PFAS supprime la fonction immunitaire et diminue l’efficacité des vaccins. Des recherches récemment publiées ont également trouvé un lien entre des niveaux élevés de PFAS dans le sang et la gravité de la COVID. Étonnamment, pour la plupart des PFAS, les résultats de ToxCast ne correspondaient pas aux données de tests sur les animaux et les humains précédents. Cela illustre les limites de cette nouvelle méthode de test chimique. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre comment les PFAS nuisent au système immunitaire.

    La nécessité de mettre à jour les réglementations

     

    L’approche de la Food and Drug Administration en matière de réglementation des additifs alimentaires ne tient pas compte des dernières données scientifiques sur les méfaits pour la santé des additifs qui peuvent être légalement ajoutés aux aliments transformés fabriqués aux États-Unis.

    L’année dernière, le GTE a publié le Food Additives State of the Science ; une liste des additifs connus pour augmenter le risque de cancer, nuire au système nerveux et perturber l’équilibre hormonal de l’organisme.

    Les produits chimiques liés à des dommages pour la santé peuvent être légalement ajoutés aux aliments emballés car la FDA permet souvent aux fabricants de produits alimentaires de déterminer quels produits chimiques sont sûrs. Des additifs -comme le TBHQ- ont été approuvés par la FDA il y a des décennies, et l’agence ne considère pas les apports récents de la science pour réévaluer la sécurité des produits chimiques alimentaires.

    Les aliments transformés peuvent être préparés sans ces ingrédients potentiellement nocifs, les acheteurs doivent donc lire attentivement les étiquettes. Le TBHQ est souvent, mais pas toujours, inscrit sur l’étiquette des ingrédients. Il sera répertorié s’il a été ajouté au produit lors de la fabrication. Mais il peut également être utilisé dans les emballages alimentaires, notamment les emballages plastiques, auquel cas il peut migrer vers les aliments.

    La base de données Food Scores de l’EWG aide les consommateurs à trouver des produits fabriqués avec des alternatives plus saines. L’EWG recommande que les tests d’immunotoxicité soient prioritaires pour les produits chimiques dans les aliments et les matériaux en contact avec les aliments afin de protéger la santé publique de leurs effets néfastes potentiels sur le système immunitaire. L’EWG appelle également la FDA à combler le vide réglementaire qui permet aux additifs alimentaires potentiellement dangereux de rester sur le marché.

    Sources: IJERPH

  • Il va revenir, le temps des cerises...

    Clafoutis aux cerises

    Préchauffer le four à 180°.

    Pour 6 personnes

    500 g de cerises non dénoyautées

    50 g de sucre, 4 œufs; 125 g de farine; 1 cuillère à soupe d'huile de pépins de raisin (il faut toujours acheter son huile dans une bouteille de verre!)

    25 cl de lait tiède, 1 pincée de sel, 10 g de beurre

    Sucre glace

    Dans un saladier en verre, mélangez le sucre et les œufs. Ajoutez la farine en pluie, en mélangeant bien avec une cuillère en bois ou au fouet inox. Ajouter l’huile et mélangez à nouveau.

    Délayez le mélange avec le lait tiède. Ajoutez une pincée de sel.

    Beurrer généreusement un grand plat allant au four. Lavez les cerises, puis les sécher délicatement et les déposer dans le plat. Versez doucement, par-dessus, la préparation.

    Placer le plat au four et faire cuire pendant 30 à 40 minutes.

    Se mange plutôt tiède.

  • Poule en daube

    Plat en gelée froid, à préparer la veille

    Je vous conseille de faire cuire dans une cocotte-minute sinon, la cuisson sera très longue (pas loin de 3 heures) tandis qu'en cocotte-minute, elle dure de 40 à 50 minutes, selon l'ancienneté de la poule.

    Pour  6 (cocotte-minute de 8 litres au moins, en inox; débarrassez-vous de la cocotte en alu, elle est toxique)

    1 poule de 2 kg environ coupée en morceaux,

    1 pied de veau fendu en deux (c'est pour le moelleux; sachez que la gélatine contient tous les acides aminés essentiels, ce qui est rare… certains sont anti-rides!), c'est le pied de veau qui va gélatiner le plat.

    250 g de cansalade (poitrine salée, SURTOUT, non fumée), 2 carottes, 1 oignon jaune, 1 branche de céleri, 1 verre de vin blanc sec, 1 verre à liqueur d'Armagnac (ou de cognac si vous êtes nordiste) bouquet garni, sel et poivre. 1 cuillère de graisse de canard.

    Coupez la cansalade en cubes, le pied de veau en deux parties, et les oignons en cubes. Faites bien roussir dans la graisse de canard, ajoutez les morceaux de la poule et faites roussir aussi. Mouillez du vin blanc, ajouter les carottes en rondelles, le bouquet garni.

    Mouillez d'eau ou de bouillon maison jusqu'à hauteur de la viande. Si vous avez l'habitude de la cocotte-minute vous savez que les liquides ne diminuent pas contrairement à la cuisson à feu).

    Portez la cocotte à ébullition et dès que la soupape commence à tourner un peu, éteignez le feu sans retirer la soupape et laissez ainsi de 50 à 55 minutes. Vous pouvez couvrir votre coccotte avec un tissu lourd et épais (c'est un peu comme si vous faisiez une marmite norvégienne -cuisson dans un trou couvert de braises dans le jardin).

    Après ce temps, retirez les morceaux de volailles et mettre dans un grand plat creux en verre ou en terre, pensez à retirer la peau de la poule, ce sera déjà fait!

    Filtrez le jus de cuisson à travers une passoire fine et  recouvrez le plat qui doit prendre en gelée.

    Le lendemain, servir avec de la moutarde, cornichons, etc…

    ASTUCE: en réduisant les temps de cuisson, vous pouvez préparer ainsi du poulet, du lapin et autres volailles: perdrix etc.

    Perso, j'aime bien une mayo très piquante, avec beaucoup d'ail ou des câpres.

  • Tous mes trucs pour la mayonnaise

    La classique salade de riz

    Pour 6 personnes

    200 g de riz; 3 œufs; 250 g de tomates cerises

    1 poivron; 1 oignon rouge, 1 boîte de 150 g de thon égoutté

    1 boîte de 115 g de cœur de palmier, rincés et égouttés

    1 boîte de 140 g de maïs en grains, rincés et égouttés

    Mayonnaise maison ou vinaigrette avec de l'huile de noix et vinaigre maison

     3 cuillères à soupe   de persil frais haché

    Montez la mayonnaise: avec une fourchette inox et un bol ou petit saladier en verre (n'utilisez pas des robots, le tournoiement ultra-rapide donne un goût effroyable à la mayonnaise; n'achetez pas des mayonnaises industrielles, pleines de produits chimiques).

    Mettre le jaune d'œuf dans un bol avec une cuillère à café bien pleine de moutarde. Battez longuement les deux ingrédients ensemble au moins 3 minutes sans poser la fourchette puis, ajoutez votre huile goutte à goutte tout en continuant de battre; quand l'huile s'est bien amalgamée goutte par goutte, vous pouvez accentuer le filet d'huile.

    Quand vous avez suffisamment de mayonnaise, SURTOUT, ne cessez pas de battre votre sauce pendant 3 à 4 minutes: c'est là le secret d'une mayonnaise épaisse et… indestructible!

    Si vous avez réalisé trop de mayonnaise, conservez au réfrigérateur mais avant cela, ajoutez quelques gouttes de vinaigre et remuer doucement.

    ATTENTION: votre reste de mayonnaise doit être utilisé dans les DEUX JOURS grand maximum si vous ne voulez pas avoir des problèmes intestinaux.

    Je fais des mayonnaises maison depuis l'âge de 10 ans et je n'en ai raté, je vous le jure, que deux dans ma vie… étant avec des amis, je discutais sans trop faire attention…

    Pour rattraper la mayonnaise tournée, dans un autre saladier, mettre une cuillère de moutarde et un jaune d'œuf; tournez très longtemps (il ne faut jamais se précipiter) et versez votre mayonnaise tournée, très petitement, en battant bien et régulièrement l'ensemble.

     

    Commencez par faire cuire le riz comme indiqué sur le paquet puis le réserver au frais. Faites cuire les œufs dans une grande casserole d'eau, 10 - 12 minutes pour qu'ils soient durs. Plongez-les aussitôt dans de l'eau très froide. Écrasez la coquille contre l'évier et pelez aussitôt.

    Déposer le riz dans un grand saladier. Ajoutez les tomates coupées en deux, le poivron épépiné et coupé en dès, l'oignon rouge finement ciselé, le thon, les cœurs de palmier, le maïs et le persil. Mélanger à votre guise avec la mayonnaise.

    Ajouter ensuite les œufs coupés en 4 pour décorer.

  • Tartinade

    Mousse de saumon

    Pour 6 personnes

    200 g de saumon fumé, 75 g de fromage frais

    1 cuillère à soupe de crème, le jus d'1/2 citron

    Sel, poivre; 1 cuillère à soupe de ciboulette

    Coupez le saumon fumé en morceaux. Dans un mixeur, déposez le saumon, le fromage frais, la crème fraîche, et le jus d'un demi-citron. Assaisonnez et mixez jusqu'à ce que le tout soit homogène. Réservez au frais.

    Vous pouvez déposer la mousse dans une poche à douille équipée d'une douille cannelée et pocher sur les tranches de pain.

    Sinon tartiner le pain de mousse à l'aide d'une cuiller. Décorer éventuellement avec de la ciboulette.

    Vous pouvez remplir un demi-avocat pour une entrée gourmande.

    Je vous conseille d'acheter  UNIQUEMENT des avocats du Pérou ou d'Israël; en effet, si vos avocats ne sont pas très mûrs, ils muriront tranquille dans la corbeille de fruits sans avoir des traces noires, contrairement à des avocats d'autres provenance.

  • Les blettes sont là

    Cardons ou blettes

    Ne jetez pas les tiges de blettes à carde

    Ne vous contentez pas de manger les feuilles: cuites à la vapeur comme des épinards et arrosées de crème fraîche et d'arômates.

    Les tiges sont aussi précieuses sur le plan nutritif: elles sont riches en glutamine, elles peuvent améliorer votre système immunitaire. Et aussi, en tant que légume-feuille vert, elles contiennent une bonne dose de fer et de fibre.

    Pour rôtir les tiges de bettes à carde: chauffez le four à 170°, rincez les tiges et les éponger soigneusement.

    Graissez le fond d’un plat de cuisson avec une ou deux cuillerées d’huile d’olive, alignez les tiges dans le plat en une seule couche, aspergez-les d’huile d’olive et parsemez de sel.

    Faites cuire une vingtaine de minutes, jusqu’à ce que les tiges soient tendres et commencent à brunir.

    Ou encore: coupez-les tiges en gros tronçons et cuire avec une sauce tomate aux lardons de cansalade 15 mn à feu moyen ou faites une béchamel molle et mettre au four avec une poignée de fromage râpé, saupoudré de chapelure et une demi-heure au four à 180°

    Mettez les cœurs à cuire en cocotte minute avec de la crème fraiche, sel, poivre, épices et cuire 10 mn après rotation de la soupape (qui doit chuinter et pas tourner comme une folle).

  • Tarte à la crème d'orange

    Du soleil toute l'année!

    Pour 4 à 6 personnes

    1 rouleau de pâte brisée, 4 oranges non traitées (bio)

    1 citron non traité (bio), 100 g de beurre fondu

    100 g de sucre, 3 oeufs

    Préchauffer le four à 180°C (th.6).

    Etalez la pâte dans un moule beurré et saupoudré de sucre (chemiser un moule), puis  piquer le pâte avec une fourchette. La recouvrir avec le papier sulfurisé qui enveloppait la pâte et garnir avec des haricots secs. Mettre au four pendant 15 minutes pour réaliser une cuisson à blanc (pré-cuisson).

    Bien laver les oranges et le citron, même s'ils sont bio et les sécher. Si vous n'avez pas de fruit bio, faites une “potion“ épaisse avec deux gouttes d'eau dans une cuillère à soupe de bicarbonate de soude, gratez la peau avec un papier absorbant trempé dans le mélange indiqué. Rincez les fruits et séchez-les au papier.

    Prélevez leur zeste et éliminez la peau blanche à l’intérieur (ziste) si vous utilisez un économe, ou avec un couteau spécial (lame dentelée) puis coupez en très petits morceaux. Pressez les fruits et retirez les pépins du jus.

    Faites fondre le beurre, à feu doux, dans une petite casserole.

    Dans un petit saladier en verre, mélangez les œufs au fouet inox, le sucre, le beurre fondu, les zestes et les jus d’orange et de citron puis fouettez énergiquement.

    Sortez la pâte du four, retirez les haricots et le papier et versez la préparation sur le fond de tarte.

    Enfourner et laisser cuire 15 minutes, puis servir tiède ou froid.

    Astuce: Cette tarte peut être préparée avec uniquement des citrons des mandarine ou des pamplemousses roses.