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gastronomie - Page 34

  • Deux d'un coup!

    Choux blanc au vin blanc

    Pour 4:

    ½ ou ¾ de choux blanc, 350 g de carottes, 3 gousses ail, ¼ l de vin blanc sec

    50 g de graisse de canard ou 3 cuillers à soupe huile olive, 1 pincée de cannelle (ou deux clous de girofle), 1 feuille de laurier, sel et poivre.

    Coupez le chou, retirez les côtes dures, le laver et le couper en lanières.

    Lavez les carottes, pelez ou grattez-les, coupez les en tronçons de 10 cm partagés en deux.

    Ecrasez les gousses d'ail dans la cocotte et faites-les revenir avec l'huile ou la graisse. Ajoutez le chou et les carottes et laisse cuire en remuant dans les 5 minutes.

    Arrosez un verre d'eau, ajoutez la cannelle et la feuille de laurier. Salez.

    Portez à ébullition et laissez cuire à feu doux une dizaine de minutes puis ajoutez le vin blanc et laissez cuire encore 20 minutes environ à feu doux.

    Lorsque les légumes sont cuits, retirez la feuille de laurier et servez aussitôt.

    Si vous avez un reste de choux de Bruxelles vous pouvez les incorporer dans cette recette, on appelle cela: cuisiner les restes!

    Si vous voulez que la sauce soit plus consistante, vous pouvez rajouter avant de mettre l'eau une cuillère à soupe et demie de farine.

    La même recette mais en plat plus complet

    En plus des ingrédients ci-dessus, ajoutez des “coustellous“ (mais chez moi, on disait “abracadix“) et pour les estrangers d'Occitanie on dit des" travers de porc" et un gros oignon jaune. Pour le coup, pas d'huile d'olive mais obligatoirement de la graisse de canard que diététiquement elle est aussi bonne que l'huile d'olive.

    Rajoutez des petits oignons blancs et des pommes de terre.

    Estouffade à l'abracadix

    Pour 4:

    ½ ou ¾ de choux blanc, 350 g de carottes, 3 gousses ail, ¼ l de vin blanc sec

    50 g de graisse de canard, 1 ou plus de clou de girofle, 1 feuille de laurier et du thym, sel et poivre.

    250 g d'oignons blancs, et 1 gros jaune, 600 g d'abracadix, 1 kg de pommes de terre et trois verres d'eau supplémentaires.

    Faites sauter dans la graisse de canard l'abracadix et pelez et coupez en cubes le gros oignon jaune que vous rajoutez 3 minutes après; faites bien rissoler à bien brun, n'oubliez pas les gousses d'ail écrasées, saupoudrez de farine, ajoutez de l'eau, le chou blanc et les carottes, laurier, thym, clous de girofles, sel et poivre.

    Faites cuire 15 minutes, ajoutez les pommes de terres coupées en cubes, faites cuire encore 15 minutes et versez le vin blanc, laissez mijoter encore 20 minutes en surveillant que cela ne brûle pas par faute de liquide. Rectifiez l'assaisonnement.

    Servez saupoudré de persil haché.

    Après une soupe épaisse, cela tient bien au corps pour pas cher.

     

  • Juste pour dire….

     La météo ne cesse de nous dire que nous battons en ce moment les températures de novembre depuis 1955....

     

    Et après 1955?

     

    Viens février 1956…. je m'en souviens encore!!! je n'avais pourtant que 6 ans.

     

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    Alors, cramponnez-vous!

     

     

  • A Toulouse, les personnes handicapées mentales font de la musique brésilienne

    Devenus artistes, des personnes handicapées mentales changent le regard du public sur la maladie.

    "Pourquoi pas nous" est un groupe de batucada, un genre de musique basé sur les percussions traditionnelles brésiliennes. Cette formation rassemble 25 enfants, adolescents et adultes handicapés mentaux se produisent aujourd'hui en professionnels. De nombreux instruments sont nécessaires à ce genre de musique. Le groupe est né de la collaboration entre le centre hospitalier Muret (31) et l'association "Samba Résille".

    Le nom de ce projet est directement lié à des personnes handicapés mentales hébergés à l'hôpital. "Samba résille" et l'équipe hospitalière collabore depuis 11 ans à travers différentes activités mais aussi de manière matériel : prêt de locaux etc. Des échanges festifs ont aussi lieu avec les familles et les bénévoles de l'association.

    Le groupe a tout de suite rencontré le succès, la perception du handicap mental a alors changé pour tout le monde, spectateurs, personnel medico-social et musiciens. D'apprentissage, le groupe est passé à la création. Composition de morceaux, costumes… Aujourd'hui leur maturité artistique nécessite un accompagnement approfondie pour qu'il puisse vivre cette aventure en milieu ordinaire et devenir un groupe autonome.

    Ce projet est Laurier 2015 de la catégorie "aide aux personnes vulnérables" de la Fondation de France.

     

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  • Ceux qui veulent le parleront quand même, leur patois!

    Je dois dire que perso, je ne parle pas occitan. J'en connais presque rien... j'ai surtout des expressions toulousaines qui viennent de l'occitan.

     

    Le Sénat a rejeté, mardi soir, le projet de loi visant à ratifier la charte européenne des langues régionales. "La question n’est pas de savoir si l’on est pour ou contre les langues régionales, mais si la ratification de la charte est le meilleur moyen d’aider la diversité linguistique sans porter atteinte à notre modèle républicain. À cette question, je réponds non", a justifié Bruno Retailleau, sénateur Les Républicains de Vendée. En signant la charte européenne des langues régionales, les États ont l’obligation de reconnaître les langues régionales et minoritaires en tant qu’expression de la richesse culturelle. La France l’a signée en 1999 et sa ratification était l’une des promesses de campagne de François Hollande.

     

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  • Toulouse: Cinq façons de découvrir le cimetière Terre-Cabade

    aobélisque.jpgLes obélisques à l'entrée du plus grand cimetière toulousain : Terre Cabade. - B. Colin / 20 Minutes

    Insolites, parfois grandiloquentes, les tombes du permettent de plonger dans l'histoire de la Ville rose...

     

     

    Pour se mettre dans le bain de la Toussaint, il est possible de faire une incursion dans le passé lors d'une visite au cimetière de Terre-Cabade.

    Ce site de plus de trente hectares, où les secteurs portent des noms de quartiers toulousains, accueille près de "300.000 inscrits", dont certains ont donné leur patronyme aux rues de la ville.

     Dans les pas d'Isabelle Bâlon, guide conférencière à l'Office de Tourisme, une visite d'outre-tombe.

    La gloire et les illustres

    Vestrepain, Labeda, Ancely, Feuga... ses noms familiers, on les croise au détour des allées du cimetière. La plus ancienne tombe est pourtant celle d'un illustre inconnu : Savanac. Mort en 1840, son corps a été ramené au cimetière en 1844, lors de son ouverture.

    Plus célèbre, le nom de Castelbajac est présent sur un tombeau. Il héberge Léontine de Villeneuve, celle que Chateaubriand appela dans ses mémoires l'Occitanienne.

    Dans la partie plus récente, celle du cimetière Salonique, on trouve en bordure de l'allée principale l'imposant tombe de la famille Baudis.

    Ne cherchez pas celui du plus connu des chanteurs toulousains. Les cendres de Claude Nougaro ont été dispersées dans la Garonne.

    Au cœur de la petite histoire

    Sa plaque passe inaperçue, accrochée à la tombe de ses bienfaiteurs. Pourtant le nom de Cécile Combettes fit la une des journaux pendant plusieurs semaines. Le corps de cette brocheuse de 15 ans fut retrouvé mutilé en 1847 près du couvent de Saint-Aubin. Le frère Léotade fut accusé et envoyé au bagne alors qu'il était innocent. Le vrai coupable était un autre frère.

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     L'histoire de la charcutière Paloubart est aussi émouvante. Cette femme a perdu son fils lors de la première guerre mondiale. Pour lui offrir un mausolée, elle a travaillé jusqu'à son dernier souffle.

    Détour en terre insolite

    A proximité de la longue plate-bande de troènes, qui matérialisent les tombes des noyés de la grande inondation de 1875, il n'est pas rare d'y croiser des chats. Une association a eu la bonne idée de les installer là où personne ne viendra les déranger.

    Un site assez éloigné du tombeau le plus couru : celui d'Hélène Soustade, appelé Saint-Hélèna sans jamais avoir été canonisée. "Cette institutrice est une gloire locale, invoquée pour la réussite aux examens", raconte Isabelle Bâlon. Son tombeau est couvert d'ex-voto et de plaques de remerciements.

    Oui, mais non! Voici un de mes articles

    "Elle a vu le carré de fleurs, l'énorme bric-à-brac de piété chrétienne avec d'innommables feuilles de papiers, de rubans blancs, d'ex-voto accrochés à des poteaux en batailles dont on n'aperçoit pas la rouille ni la couleur, tant ils sont recouverts de ces modestes preuves, bouleversantes lorsque l'on y songe, de demandes de protection adressées à la Sainte de Toulouse (non reconnue par Rome).  Héléna qui attendit en vain le retour de son promis, parti en 1870 à la guerre et jamais revenu pour la marier. Elle erra de longues années dans le cimetière, n'osant voir la tombe de l'homme aimé, espérant que la famille l'avait enterré sans savoir qu'il avait une promise.

    Voyant des tombes abandonnées le plus souvent par la distance des gens et la difficulté à se transporter, elle se mit, bénévolement à nettoyer et entretenir les tombes anciennes et, lorsqu'elle mourut durant un hiver terrible du début du vingtième siècle, noir et glacial, son char noir aux tentures ourlées de fils d'argent, glissant sur les pierres romaines verglacées de l'empierrage des routes, fuit suivi d'un immense cortège de gens reconnaissants de son aimable aide bénévole envers les tombes de leurs proches. Ils priaient beaucoup et chantaient en latin en faisant attention de ne point glisser dans la boue de neige fondue; ils vinrent nombreux, malgré la froidure hivernale, tenant à accompagner cette femme douce et prévenante jusqu'à sa dernière demeure.

    Soudain, quatre colombes blanches se posèrent sur les pointes du catafalque et il y eu un trouée lumineuse qui éclaira d'une immense dorure, étincelante comme l'or fondu, et sembla glorifier le départ de cette femme modeste; des centaines de personnes suivaient le cortège funèbre et tous furent frappés pas cette image qui semblait relever du sacré de Dieu: les femmes se dirent, “c'est une sainte… elle exaucera mes vœux, j'irais souvent sur sa tombe“. Malgré la non-reconnaissance de l'église catholique, c'est la tombe la plus visitée de Toulouse. On continue de nos jours encore à y prier pour la protection de frères, père, mari ou enfants partis à la guerre, ou ailleurs en mer, pour qu'ils reviennent sains et saufs.

     Elle a des progrès à faire, la conférencière!

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     Les résidents mégalos

    Certains n'aiment pas passer inaperçus, même après qu'ils aient quitté le plancher des vaches. Et Terre-Cabade a son lot d'orgueilleux. Sur un obélisque on retrouve le CV d'un notable local. Mais ce n'est rien à côté du monument construit en mémoire de celui que l'on appela "le père de la houille blanche", l'ariégeois Aristide Bergès.

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    Il n'a rien à envier au fastueux mausolée de marbre noir des époux Ducis. Sans héritier, ils ont fait don à la ville de leurs deniers, à condition de ne pas oublier d'édifier leur dernière demeure comme il se doit.

    L'hommage aux Résistants

    Que ce soit le monument aux morts de Philippeville ou celui à la mémoire des deux grandes guerres où figurent plus de 6.900 noms de Toulousains morts au combat, le cimetière plonge le visiteur au cœur de cette partie tragique de l'histoire de la Ville rose.

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    Il permet aussi de rappeler les actes héroïques de certains, notamment ceux des résistants Forain François Verdier, assassiné par la Gestapo dans la forêt de Bouconne, Marcel Langer ou encore de Marie-Louise Dissart, à la tête du réseau Françoise qui permit aux aviateurs anglo-saxons de passer la frontière espagnole.

    Famille Baudis, Maires de Toulouse

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    Visite guidée

    Suivre une guide conférencière dans les allées de Terre Cabade durant 2h. C'est ce que propose l'office de Tourisme le 9 novembre à 15h00. Rendez-vous devant l'entrée principale, avenue du Cimetière. Tarif de 6 à 8 euros.

    Comme indiqué plus haut, n'écoutez pas son histoire de la Sainte Héléna. Je vous certifie que la mienne est seule exacte!

     

     

  • Tarte à la citrouille

    Pour 4 à 5 personnes

    Il vous faut une pâte brisée, 800 g de citrouille ou potiron, 4 gousses ail, ½ l de lait, 1 cuil soupe de farine ou fécule, 50 g de beurre, 50 g de gruyère râpé; 2 jaunes d'œufs, une lichette de noix muscade.

    Coupez le potiron en morceaux. (Astuce de mon site: www.tradi-cuisine.com) si vous avez de l'arthrose aux mains, passez le morceau de citrouille au four 3 m' à plus….et il sera très tendre à couper; demandez à votre vendeur de légume de le couper en deux si c'est un potimarron et mettre au four chaud)

    Mettre les morceaux à cuire dans une casserole avec du lait, les gousses d'ail épluchées et salez. Couvrir et laisser cuire, à couvert, jusqu'à ce que, en piquant à la fourchette, il s'écrase; continuez sans couvrir et laissez réduire le jus.

    Mettre le four à th. 6. Préparez la béchamel avec les ingrédients prévus; beurre, farine puis le lait versé peu à peu. Salez et saupoudrer de noix de muscade. Mélangez bien et laisser cuire à feu doux une dizaine de minutes. Ajoutez le râpé puis, hors du feu, incorporez les deux jaunes d'œufs sans cesser de remuer.

    Tapisser le moule, le beurrer et posez la pâte que vous piquez d'un fourchette pour éviter qu'elle ne gonfle, faite-la précuire 10 mn'; pendant ce temps incorporez la béchamel dans la purée de potiron et mélangez bien, goûtez pour voir si tout va bien.

    Déposez la purée sur la tarte précuite, parsemez de noisettes de beurre et laisser cuire et dorez une vingtaine de minutes au four puis servez assez chaud.