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société - Page 16

  • Veau sauté basquaise

     

    RAPPEL: toutes les recettes posées ici, sont des recettes que je réalise, bien sûr!

    Préchauffez le four à 180°C.

    Pour 4 personnes

    1kg d'épaule de veau; 800g de pommes de terre

    1 poivron rouge; 1 poivron vert, 2 grosses tomates

    2 gousses d’ail,  1 botte d'oignons nouveaux

    2 pincées de piment d'Espelette, Huile d'olive

    1 bouquet de thym; 2 feuilles de laurier; 60cl de jus de veau

    Faites chauffer une casserole d’eau et déposez les pommes de terre. Faites-les cuire pendant 30 - 35 minutes jusqu’à ce qu’elles deviennent fondantes. Réservez.

     Coupez finement les oignons nouveaux et réservez les queues. Coupez ensuite en dés les poivrons rouge et vert, tout en retirant bien les pépins.

    Dans une casserole d’eau bouillante, faites cuire les tomates furtivement (à peine quelques secondes), puis plongez directement dans l’eau glacé. Vous pouvez alors les épluchez et les épépiner à leur tour. Coupez alors les tomates en quatre.

    Hachez ensuite les gousses d’ail pour les réduire en purée.

    Occupez-vous ensuite de l’épaule de veau en la coupant en petits morceaux. Faites-la revenir avec l’huile d’olive pendant 5 minutes.

    Dans une cocotte, faites sauter les oignons nouveaux avec de l’huile d’olive. Incorporez alors les poivrons et l’ail. Versez un filet d’huile d’olive. Assaisonnez encore avec le thym et la feuille de laurier. Quand les légumes deviennent fondants, ajoutez l’épaule de veau. Salez et poivrez.

    Ajoutez le piment d’Espelette. Remuez. Couvrez la cocotte. Faites cuire pendant 1h30.

    Quand la cocotte a fini de cuire, ajoutez les pommes de terre et les tomates, ainsi que les queues d’oignons nouveaux que vous avez coupés.

  • Manger plus sainement pourrait augmenter la durée de vie de plus de 10 ans

    Que ton alimentation soit ta première médecine“, préconisait Hippocrate. Pour la première fois, des chercheurs norvégiens ont quantifié l’impact réel de différents changements alimentaires sur l’espérance de vie. Au final, augmenter sa consommation en légumineuses, céréales complètes, fruits et légumes, et réduire celle en viande rouge, œufs et produits sucrés, a un impact positif sur la durée de vie, quel que soit l’âge. Mais l’avantage serait moins important si le changement est opéré plus tard dans la vie.

    D’après l’équipe de recherche, de l’université de Bergen (Norvège), notre régime occidental moyen (ou ordinaire) se compose d’une quantité trop importante en viandes, féculents raffinés, produits laitiers et sucrés. Dans l’étude, publiée dans la revue PLoS Medicine, les chercheurs montrent qu’un " régime optimal " — riche en légumineuses, céréales complètes, noix, fruits et légumes, et pauvre en viande rouge et viandes transformées — peut augmenter de plus de dix années la durée de vie d’un individu nord-américain de 20 ans (13 ans pour un homme et 10,7 ans pour une femme, en moyenne) par rapport au régime de base.

    D’après les auteurs, l’allongement estimé de la durée de vie est surtout dû à une réduction du risque de maladie cardiaque, de diabète et de cancer. Dans le cadre de cette nouvelle étude, les chercheurs ont utilisé les méta-analyses existantes et la base de données du Global Burden of Diseases (programme mondial de recherche épidémiologique en santé publique) pour construire un modèle permettant d’estimer l’effet d’une série de changements alimentaires sur l’espérance de vie, et ce instantanément. Le modèle est disponible sous la forme d’un outil en ligne accessible au public.

    “Jusqu’à présent, les recherches ont montré les bénéfices pour la santé de privilégier des groupes d’aliments distincts ou des modes d’alimentation spécifiques, mais ont donné peu d’informations sur l’impact sanitaire d’autres changements de régime“, rapporte Lars Thore Fadnes, professeur à l’école de santé publique de l’université de Bergen et auteur principal de l’étude. “Notre méthodologie de modélisation a permis de combler cette lacune“.

    TOUT DEPEND DE L’AGE, DU SEXE ET DU GROUPE D’ALIMENTS CONSIDERE

    Au-delà d’un effet combiné d’une série de changements alimentaires sur la durée de vie, chaque groupe d’aliments possède sa propre influence sur cette dernière. Par exemple, augmenter uniquement sa ration de légumineuses (lentilles, fèves, soja, pois chiches, etc.) à 200 grammes par jour permettrait de gagner un peu plus de deux ans d’espérance de vie à l’âge de 20 ans. Diminuer sa consommation de viande rouge permettrait de gagner 1,6 an pour les femmes et 1,9 an pour les hommes, toujours à 20 ans. Le même résultat est trouvé pour la consommation de viande transformée.

    En revanche, plus les changements alimentaires s’initient à un âge avancé, moins l’espérance de vie gagnée est considérable. Ainsi, passer d’un régime ordinaire au régime optimal à l’âge de 60 ans pourrait augmenter l’espérance de vie de 8 ans pour les femmes et de 8,8 ans pour les hommes, et les personnes âgées de 80 ans pourraient tout de même gagner trois ans en moyenne.

    Changement alimentaire intermédiaire

    Hormis ce changement radical d’alimentation, l’équipe a également examiné un régime de “faisabilité“, à mi-chemin entre le régime typique et le régime optimal, certainement plus réaliste pour la majorité d’entre nous. Bonne nouvelle: ce régime montre aussi un bénéfice notable en augmentant l’espérance de vie d’environ six ans pour les femmes et sept ans pour les hommes (à 20 ans). En outre, opter pour ce régime permettrait un gain potentiel de 7% sur la longévité à tout âge: par exemple en consommant (par jour) 100 grammes de légumineuses, 137 grammes de céréales complètes, et en abaissant sa consommation de viande rouge à 50 grammes.

    Augmentation attendue de l’espérance de vie pour différents groupes d’aliments et avec des changements de régime initiés à partir de différents âges entre 20 et 80 ans (graphique de gauche). Le graphique de droite présente des estimations similaires avec un régime intermédiaire plus réalisable. Les apports suivants ont été utilisés pour le régime optimal et le régime de l’approche réalisable (respectivement): 225 g et 137,5 g de céréales complètes (poids frais), 400 g et 325 g de légumes, 400 g et 300 g de fruits, 25 g et 12,5 g de noix, 200 g et 100 g de légumineuses, 200 g et 100 g de poisson, 25 g et 37. 5 g d’œufs, 200 g et 250 g de lait/laitages, 50 g et 100 g de céréales raffinées, 0 g et 50 g de viande rouge, 0 g et 25 g de viande transformée, 50 g et 62,5 g de viande blanche, 0 g et 250 g de boissons sucrées, et 25 g et 25 g d’huiles végétales ajoutées. © Lars T. Fadnes et al. 2022

    Des avancées et des lacunes

    Basée sur de nombreuses autres études, ces résultats et conclusions semblent solides et “le calculateur pourrait être un outil utile pour les cliniciens, les décideurs et les profanes pour comprendre l’impact des choix alimentaires sur la santé“, d’après les auteurs. Pourtant, l’étude comprend quelques limites et la qualité globale des preuves a été évaluée comme modérée avec le NutriGrade — un système de notation pour évaluer et juger la méta-preuve des essais contrôlés randomisés et des études de cohorte dans la recherche sur la nutrition.

    De plus, il existe de grandes différences individuelles ne permettant pas de tirer de conclusions sérieuses sur l’impact de la durée de vie en général. On ne connait pas non plus le temps nécessaire pour obtenir tous les effets, l’effet d’autres groupes d’aliments (notamment la viande blanche et les huiles), l’impact du développement futur des traitements médicaux, et enfin les changements probables de mode de vie.

    Source: PLoS Medicine

  • Covid 19: l’effet protecteur de la vitamine D se confirme

    Le virus de la covid 19 est responsable d’une infection d’évolution très différente selon les individus. Elle peut être quasi inapparente (asymptomatique ou paucisymptomatique), ou se manifester au contraire par des atteintes graves, notamment de l’appareil respiratoire, pouvant entraîner le décès. Les recherches sur les facteurs responsables de ces différences ont été très actives, car elles peuvent déboucher sur des stratégies ou mesures de protection ciblées. Ainsi, l’association de l’âge avancé ou de certaines comorbidités avec une incidence élevée de formes graves a permis d’orienter et de prioriser la mise en œuvre de certaines mesures, dont la vaccination.

    Très tôt, des observations ont indiqué qu’un déficit en vitamine D pouvait être une des circonstances associées à un risque accru de covid 19 et de forme grave (1). Ces observations ont été guidées par des travaux antérieurs ayant montré un effet protecteur de la vitamine D contre le syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA) qui peut être une complication, souvent mortelle, de certaines infections respiratoires (2). Une possible protection contre la grippe, la particulière sévérité de la covid 19 chez les personnes âgées ou obèses (deux conditions souvent associées à une hypovitaminose) et la prépondérance hivernale des infections (le manque d’exposition au soleil favorisant le déficit) avaient également orienté vers un possible rôle de la vitamine D dans la physiopathologie de la maladie.

    La vitamine D est connue pour son rôle dans le métabolisme du calcium (absorption intestinale, fixation osseuse). Mais elle a d’autres effets, antiviraux et anti-inflammatoires, médiés par son action sur l’enzyme de conversion de l’angiotensine de type 2 (ACE2) et la régulation qu’elle exerce sur la production de cytokines par les macrophages et les lymphocytes.

    Plusieurs travaux, dont ceux de C. Annweiler en France, ont attiré l’attention sur le lien entre niveau de vitamine D et évolution de la covid 19, indiquant un effet bénéfique potentiel de la vitamine sur le pronostic de l’infection chez les personnes âgées.

    Ces données ont conduit, dès 2020, l’Académie de médecine à recommander une supplémentation en vitamine D (800 à 1000 unités par jour) pour la prévention des formes graves de covid 19 chez les personnes de moins de 60 ans dès le diagnostic d’infection effectué (3). Pour les personnes de plus de 60 ans, elle a recommandé de doser immédiatement la 25(OH)D sérique en cas d’infection et d’administrer une dose de charge de 50 000 à 100 000 unités de vitamine en cas de carence. Dans son avis, l’Académie précisait que la vitamine D ne devait pas être considérée comme un traitement préventif ou curatif de l’infection, mais comme un adjuvant à ces traitements.

    En janvier 2021, de nombreux médecins et chercheurs ont suggéré qu’une supplémentation soit apportée tout au long de l’année aux personnes à risque d’hypovitaminose (personnes de 80 ans et plus, personnes vivant en EHPAD, dépendantes, fragiles ou obèses), et en période hivernale à l’ensemble de la population (4). Le dosage de la 25(OH)D, qui n’est pas un examen de routine, ne serait nécessaire que pour les personnes présentant une altération du métabolisme calcique.

    L’étude israélienne qui vient d’être publiée s’est intéressée aux concentrations de 25(OH)D mesurées chez 253 personnes dans la période (14 à 730 jours) qui a précédé une infection par le SARS-CoV-2 (5). Un modèle mathématique intégrant les variations saisonnières a été utilisé pour évaluer la concentration au moment de l’infection. Les auteurs mettent en évidence une corrélation entre déficit en vitamine et sévérité de l’infection : l’incidence des formes graves était 14 fois plus élevée chez les personnes avec une concentration en 25(OH)D inférieure à 20 ng/mL que chez celles dépassant 40 ng/mL. L’étude montre que le déficit en vitamine pourrait bien être un facteur prédisposant à une infection grave, et non pas qu’il en est la conséquence, comme les constatations initiales (dosage de la vitamine chez des personnes déjà malades) l’ont fait évoquer. Les auteurs déclarent avoir mis en évidence, dans le cas de la covid 19, la capacité de la vitamine D à renforcer les défenses contre les virus affectant l’appareil respiratoire, une capacité qui vaut sans doute pour tous les variants du SARS-CoV-2. Ils précisent que l’apport en vitamine D ne peut pas se substituer à la vaccination mais recommandent à leur tour qu’une supplémentation soit mise en œuvre en population générale pendant toute la durée de l’épidémie.

    En France, une enquête effectuée dans les années 2010 a montré que, si les carences en vitamine D (concentration sérique de 25-hydroxyvitamine D, ou 25(OH)D, inférieure à 10 ng/mL) sont rares et concernent des populations vulnérables, l’insuffisance (concentration entre 20 et 30 ng/mL) et le déficit (concentration entre 10 et 20 ng/mL) étaient très répandus (6). En 2012, l’Académie de médecine avait recommandé « qu’il soit porté une plus grande attention au statut vitaminique D de la population en France » et préconisé une réévaluation des apports en vitamine D dans la population française, débouchant sur une supplémentation éventuelle par voie orale (7).

    Références

        Grant WB, Lahore H, McDonnell SL, Baggerly CA, French CB, Aliano JL, Bhattoa HP. Evidence that Vitamin D Supplementation Could Reduce Risk of Influenza and COVID-19 Infections and Deaths. Nutrients. 2020 Apr 2;12(4):988. doi: 10.3390/nu12040988. PMID: 32252338; PMCID: PMC7231123.

    1. Xu, J. Yang et coll. Vitamin D alleviates lipopolysaccharide induced acute lung injury via regulation of the renin angiotensin system. Molecular medicine reports vol. 16,5 (2017): 7432-7438.

        Vitamine D et Covid-19, Communiqué de l’Académie nationale de Médecine, 22 mai 2020

        Effet bénéfique de la vitamine D dans la Covid : quelles sont les données ? La Revue du Praticien, 7 janvier 2021

        A.A. Dror, N. Morozov et coll. Pre-infection 25-hydroxyvitamin D3 levels and association with severity of COVID-19 illness. PLoS ONE 17(2): e0263069

    1. Vernay, M. Sponga et coll. Statut en vitamine D de la population adulte en France : l’Étude nationale nutrition santé (ENNS, 2006-2007). Bull Epidemiol Hebd 2012;16-7:189-94

        Rapport de l’Académie nationale de médecine. Statut vitaminique, rôle extra osseux et besoins quotidiens en vitamine D. Bull Acad  Natle Med. 2012, 196, 1011.

    Auteur : Hugues TOLOU

     

    Source:

  • Une recette de poulet basquaise

    Pour 4 personnes

    - 1 poulet fermier

    - 6 tomates

    - 4 poivrons

    - 3 oignons

    - 3 gousses d'ail

    - 15 cl de vin blanc

    - De l'huile d'olive et un peu de graisse de canard (n'oubliez pas qu'il est prouvé que la graisse de canard à les mêmes propriétés thérapeutiques que l'huile d'olive. Hé oui!).

    Comment avoir toujours de la graisse de canard à disposition chez soi? cherchez avec l'outil du blog: 'recherche“

    - 1 bouquet garni et Sel et poivre

    Vérifiez que votre poulet ne contient encore quelques plumes, sinon, passez-le à la flamme du gaz. Videz le soigneusement et lavez -très rapidement- l'intérieur du volatile; retirez si nécessaire les tripes (à jeter) par contre avec le gésier, la tête, le croupion et les ailes, vous pouvez faire un bouillon de poulet au vermicelle.

    Coupez le poulet en morceaux, puis les tomates et les poivrons. Réservez.

    Hachez ensuite l’ail et l’oignon. Mettez-les dans une cocotte. Versez un filet d’huile d’olive ou de la graisse de canard. Laissez cuire le tout pendant 5 minutes.

    Remuez le mélange. Ajoutez les tomates et les poivrons. Mettez le couvercle pour faire transpirer les ingrédients. Laissez encore mijoter durant 20 minutes.

    A part, faites dorer le poulet avec l’huile d’olive avec le bouquet garni. Salez et poivrez. Puis incorporez dans la cocotte.

    Laissez cuire le tout pendant encore 35 minutes.

    Servez bien chaud.

  • Gâteau Basque

    Pour 6 personnes

    - 250g de farine

    - 140g de sucre en poudre

    - 120g de beurre

    - 1 œuf entier

    - 3 jaunes d'œufs

    - 1 cuillère à café de levure chimique


    - Un pot de confiture à la cerise

    - 1 zeste de citron

    - Un jaune d'oeuf

    -Une cuillère à café de lait

    Dans un saladier, mélangez la farine tamisée et la levure chimique, puis le sucre tout en mélangeant. Ajoutez le beurre ramolli, l’oeuf entier et les jaunes d’oeufs. Mélangez jusqu’à obtenir une pâte que vous pouvez pétrir.

     

    La pâte doit être homogène. Formez une boule. Laissez-la dans le saladier, couvrez d’un torchon et réservez au frais pendant 30 minutes.

    Passé ce délai, séparez la pâte pour obtenir deux boules distinctes de même taille.

    Aplatissez avec un rouleau à pâtisserie. Formez deux disques. Beurrez un plat à tarte et déposez l’une des pâtes.

    Tartinez généreusement de confiture sur la pâte dans le moule pour avoir une bonne matière. Recouvrez de la deuxième pâte en soudant les deux parties.

    Pour la dorure : dans un bol, mélangez le jaune d’oeuf et le lait. Badigeonnez toute la surface du gâteau et faites des traits avec une fourchette pour une touche décorative.

    Enfournez le gâteau basque et faites cuire à 150°C pendant 1 heure.

    Une croûte dorée doit se former.

    Laissez ensuite tiédir le gâteau

    Astuce: Vous pouvez mettre des cerises noires à l’intérieur du gâteau.

    Et/ou le servir avec un boule de glace ou de la crème anglaise.

     

  • Les bouteilles réutilisables en plastique menacent notre santé

    Voilà  pourquoi je vous dis de ne pas faire votre café dans une cafetière électrique avec des tuyaux plastiques!

    Des chercheurs de l’université de Copenhague ont découvert des milliers de composés chimiques dans l’eau des bouteilles en plastique réutilisables. Plusieurs de ces substances sont potentiellement nocives pour la santé humaine.

    Les bouteilles de sport en plastique réutilisables (ou gourdes) sont largement utilisées dans le monde, du fait de leurs qualités intrinsèques de souplesse et de résistance aux chocs. L’impact écologique fait partie également du choix des utilisateurs, préférant une bouteille réutilisable. Mais nous savons peu de choses sur la migration des produits chimiques composant les bouteilles, vers l’eau qu’elles contiennent malgré des découvertes récentes, que ce soit au niveau des emballages alimentaires, des cosmétiques ou même des biberons.

    Les emballages alimentaires sont rarement inertes. L’interaction entre le contenant et le contenu peut aboutir à des transferts de matières. Ces phénomènes sont susceptibles d’altérer la qualité de l’aliment, de détériorer les propriétés mécaniques de l’emballage et de causer des problèmes de santé. Trois types d’interactions sont possibles entre l’emballage et l’aliment : la perméation, l’adsorption et la migration.

    La migration des constituants du plastique (monomères résiduels, additifs, néoformés, etc.) en contact avec les aliments vers le produit conditionné, constitue un problème de sécurité alimentaire. Cette migration augmente avec la durée et la température de stockage. Elle a des conséquences organoleptiques ou toxicologiques, selon les composés se déplaçant vers l’aliment.

    Des perturbateurs endocriniens et des pesticides dans l’eau

    Les scientifiques ont testé trois types de bouteilles de sport en plastique, les plus couramment utilisées au Danemark. Il s’agissait d’une part de gourdes usagées (1 an) soit en plastique ordinaire soit en plastique biodégradable ; et d’une autre part de gourdes neuves en plastique biodégradable. L’expérience a été conçue pour être représentative de l’utilisation typique des consommateurs. Ces derniers boivent souvent de l’eau conservée dans les gourdes pendant plusieurs heures.

    Une étude de migration des produits chimiques provenant des gourdes neuves a été initialement réalisée. Puis toutes les bouteilles en plastique, ainsi que des bouteilles en verre (témoin), ont été lavées au lave-vaisselle, afin d’éliminer les impuretés et d’étudier la migration des produits chimiques du savon utilisé. Enfin, après un rinçage manuel supplémentaire à l’eau claire pour éliminer autant que possible le savon résiduel du lave-vaisselle, une autre étude de migration a été menée après 24 h.

    Le professeur de chimie analytique environnementale Jan H. Christensen, du département des sciences végétales et environnementales de l’Université de Copenhague, et sa collègue Selina Tisler, postdoctorante, ont détecté plus de 400 substances différentes dans le plastique des gourdes et plus de 3500 substances dérivées du savon pour lave-vaisselle.

    Jan. H. Christensen déclare dans un communiqué: “Nous avons été surpris par la grande quantité de substances chimiques que nous avons trouvées dans l’eau, après 24 heures, dans les bouteilles“.

    Une grande partie de ces substances n’ont jamais été signalées auparavant dans l’eau en bouteille et sont inconnues des chercheurs. Les composés détectés et liés au plastique comprennent des oligomères suspectés de provenir de la polycaprolactone (polyester biodégradable) et des amines aromatiques, pouvant avoir été introduits comme agents de glissement ou antioxydants, ainsi que comme photo initiateurs. Ceux-ci sont connus pour avoir des effets potentiellement nocifs sur la santé des organismes, en tant que perturbateurs endocriniens et substances cancérigènes.

    Un perturbateur endocrinien, selon l’Organisation mondiale de la santé (2002), est « une substance exogène ou un mélange qui altère la/les fonction(s) du système endocrinien et, par voie de conséquence, cause un effet délétère sur la santé d’un individu, sa descendance ou des sous-populations ». En d’autres termes, un perturbateur endocrinien est capable de dérégler le système hormonal d’un organisme, en mimant, bloquant ou modifiant l’action d’une hormone. “Ils peuvent interférer avec toutes les grandes fonctions des organismes vivants: croissance, reproduction, développement du fœtus, comportement, nutrition, métabolisme, système nerveux“, souligne également l’Anses.

    Autre point de l’étude à mettre en relief: dans les gourdes neuves, près de 500 substances différentes restaient dans l’eau après un rinçage supplémentaire. Plus de 100 de ces substances provenaient du plastique lui-même. L’étude montre ainsi l’importance d’envisager des étapes de nettoyage particulières pour les bouteilles en plastique. Comme l’explique T. Selina, “les substances les plus toxiques que nous avons identifiées sont en fait présentes une fois que la bouteille est passée dans le lave-vaisselle – probablement parce que le lavage use le plastique et augmente ainsi la lixiviation“.

    Ces travaux de recherches ont également fait ressortir une variété d’adoucissants (utilisés notamment pour rendre plus souple le plastique), d’antioxydants et d’agents de démoulage utilisés lors de la fabrication, ainsi que du diéthyltoluamide (DEET); Le DEET est connu pour être une substance active des sprays antimoustiques.

    La majorité des substances identifiées est supposée appartenir aux substances ajoutées non intentionnellement, selon les chercheurs, soit pendant le processus de production, soit pendant l’utilisation. Des substances peuvent avoir été converties à partir d’autres substances. Ce qui semble être le cas pour le DEET, pour lequel les chercheurs émettent l’hypothèse d’une formation à partir du plastifiant laurolactame, à mesure que cet adoucissant se dégrade.

    Des tests plus sensibles, une réglementation faible

    L’inquiétude concernant la présence de composés chimiques dans les aliments conditionnés sous plastique n’est pas nouvelle, mais elle s’amplifie ces dernières années en raison de l’amélioration de l’instrumentation analytique. Cette dernière fournit des limites de détection plus basses et donc la possibilité de détecter avec plus de sensibilité et de précision les molécules nocives pour la santé humaine.

    Jusqu’à ce jour, l’une des principales limites à ces analyses de substances ajoutées intentionnellement (lors du processus de fabrication) ou non (contamination, migration, perméation) est leur identification et leur prédictibilité. En effet, de nombreuses substances ne sont pas incluses dans les bases de données, et un nombre limité de normes analytiques sont disponibles. De plus, les informations sur les ingrédients utilisés pour fabriquer les matières plastiques sont incomplètes.

    Un nouvel outil tend à pallier ces lacunes: l’analyse de dépistage non ciblé (NTS), où une large gamme de composés peut être criblée. L’équipe a donc procédé à un dépistage non ciblé par chromatographie liquide — spectrométrie de masse à haute résolution (LC-HRMS) pour identifier ces composés.

    Les résultats de l’étude soulèvent l’interrogation quant à la réutilisation possible des gourdes, en particulier lorsqu’elles sont étiquetées « plastique biodégradable ». Les auteurs soulignent que la production de bouteilles en plastique biodégradable ne signifie pas que les bouteilles sont nécessairement constituées de composés naturels. Au lieu de cela, on peut supposer que les plastifiants migreront plus facilement dans l’eau potable des consommateurs, aux vues de la dégradation lente des bouteilles en plastique biodégradable pendant l’utilisation. Selon les chercheurs, les résultats reflètent un manque de connaissances et de réglementation.

    En attendant que les normes évoluent et que les entreprises prennent leurs responsabilités vis-à-vis de ces substances, il vaut mieux privilégier, comme le précise Jan H. Christensen, les “bouteilles en verre ou en acier inoxydable de qualité“.

    Source: Journal of Hazardous Materials

    ATTENTION: ne pas javelliser une bouteille inox; ne pas y passer un tampon métallique; le mieux est de la laisser tremper au vinaigre blanc quelques heures.

  • Comment savoir à qui votre maire a donné son parrainage?

    Une seule adresse :

    https://presidentielle2022.conseil-constitutionnel.fr

    Dans le cadre Recherche:

        Si vous tapez “Le Pen“ (par exemple…), vous aurez la liste de tous les maires, conseillers départementaux et régionaux, députés français et européens, qui ont apporté leur parrainage à Marine Le Pen

        Si vous taper “Tartempion“ , vous aurez la liste des candidats auxquels les maires, conseillers régionaux, etc. qui s’appellent Tartempion ont apporté leur parrainage.

    Vous pouvez également, en cochant la case adéquate effectuer votre recherche par commune, département ou mandat de l’élu.

    ***

    Actualisation des parrainages au 24 février :

    Mélenchon : 540 (+98)

    Zemmour : 415 (+65)

    Le Pen : 414 (+21)

    Dupond Aignan : 457 (+35)