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  • Les leçons de grammaire du coronavirus

    Le/la Covid? Réouvrir ou rouvrir?

    Lorsqu’un mot entre dans la langue, il arrive que les règles régissant son usage ne soient pas fixées du premier coup.

    Le Covid-19 a apporté son lot de nouveaux mots (lundimanche, apérue, coronabdos, voire encore corona-boomeurs, whatsappéros ou coronapéro), mais aussi de nouveaux débats linguistiques. (N'importe quoi!)

    Exit le match "pain au chocolat vs chocolatine", (NON, ya pas débat: c'est chocolatine, un point c'est tout: pourquoi? parce que l'on peut faire du pain au chocolat, AVEC DE LA PÂTE A PAIN,

    et que les chocolatines sont réalisées avec DE LA PÂTE FEUILLETÉE. CQFD)

    et place à des questionnements davantage en rapport avec les nouvelles réalités auxquelles sont désormais confrontés les francophones.

    Doit-on dire "le" ou "la" Covid-19?

    "Rouvrir" ou "ré-ouvrir": que faut-il dire et écrire? Et sinon, faut-il dire "quatorzaine" ou "quarantaine"? Sur les réseaux sociaux, les internautes échangent des arguments en faveur de l’une ou de l’autre réponse à ces questions, sans jamais réussir à se mettre d’accord.

    Le ou la Covid-19?

    Dans le cas du mot covid-19, le débat porte sur le genre du mot. Doit-on dire la Covid-19, puisqu’il s’agit d’une maladie; ou le Covid-19, puisque c’est un virus? Quand l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a proposé ce terme le 11 février dernier, elle n’a pas précisé son genre (car en anglais la question ne se pose pas).

    Aussi, à partir de la mi-mars, et malgré l’utilisation du féminin sur le site français de l’OMS, les journalistes de France ont spontanément pris l’habitude de l’employer avec des articles masculins (le, un, ce, etc.).

    La règle voulant qu’en français, le genre de l’acronyme soit déterminé par le genre du premier mot (co- vient de "corona", vi- de "virus" et d- de l’anglais disease qui veut dire "maladie"; 19 indique l’année de l’apparition du virus), et que le genre du mot corona soit masculin en français.

    Puis les internautes leur ont emboîté le pas. C’est ainsi que l’usage du masculin s’est installé dans les pratiques des Français, comme le montre ce graphique réalisé à partir des requêtes sur Google au cours des 90 derniers jours en France. La séquence "la covid" est quasiment inexistante en face de la séquence "le covid":

    Outre-Atlantique en revanche, très tôt, une note a circulé encourageant l’usage du féminin ("la covid"), laquelle a été suivie quasi immédiatement d’une notice de l’Office québécois de la langue française (OQLF), le grand organisme qui régule la langue au Québec. Si bien qu’aujourd’hui les deux variantes sont en concurrence dans la Belle Province.

    Les Québécois garderont-ils les deux genres, ou basculeront-ils du côté du féminin? Difficile de répondre à cette question pour le moment, il faudra encore être patient pour voir si l’une des deux formes prend le dessus sur l’autre.

    Dans l’Hexagone, France Terme, qui publie les résultats de la Commission d’enrichissement de la langue française chargée de nommer en français les réalités nouvelles et les innovations scientifiques et techniques, n’a pas encore proposé de recommandations (alors qu’elle a établi une liste de termes alternatifs aux anglicismes liés au Covid-19 qui commençaient à gagner du terrain).

    Quant à l’Académie française, elle vient de rendre son verdict, en optant pour l’usage du féminin, suivant en cela l’OMS et l’OQLF. Mais c’est sans doute déjà trop tard…

    Des écoles qui rouvrent ou ré-ouvrent?

    Le couple rouvrir/ré-ouvrir a également fait l’objet de pas mal de débats sur les réseaux sociaux.

    L’argument invoqué par les opposants à la variante ré-ouvrir est que cette forme est peu plaisante à l’oreille (les linguistes diraient qu’elle n’est pas euphonique), en raison du fait qu’elle comporte deux voyelles contiguës (ce qu’on appelle techniquement un hiatus).

    Les Français n'ont qu'à articuler (et parler lentement sans mitrailler), au lieu de zézéter et de taratater.

     

    Pourtant la plupart des dictionnaires commerciaux et libres la mentionnent dans leurs nomenclatures, comme le rappelle le linguiste belge Michel Francard. On trouve ré-ouverture dans les pages du Larousse (mais il est absent du Robert), dans le TFLi (mais pas dans le Littré).

    Quand on y pense bien, ce n’est pas étonnant, sachant qu’existent dans la langue de nombreux verbes commençant par le préfixe ré- (et non r-) suivi d’une voyelle: ré-approvisionner, ré-entendre, ré-écouter, etc.

    En jetant un coup d’œil aux pratiques des twittos en France (Twitter permet de ne chercher que dans les tweets envoyés pendant les neuf derniers jours), on peut voir que même si l’utilisation de rouvrir est majoritaire, celle de ré-ouvrir est loin d’être nulle:

    La variante ré-ouvrir reste toutefois fort stigmatisée, ce qui explique sans doute pourquoi elle est moins employée (trois fois moins, proportionnellement) que sa concurrente rouvrir.

    Les internautes ont en effet tendance à l’associer à une mauvaise maîtrise de la langue française, qui serait le propre "- des jeunes qui ne savent plus parler".

    Que diraient pourtant ces censeurs s’ils savaient qu’on trouve cette forme déjà au début XVIIe siècle, puis régulièrement sous la plume d’écrivains aussi célèbres que Céline ou Stendhal, et tout récemment dans le discours de notre premier ministre Édouard Philippe ou dans les tweets du ministre de l’Éducation, Jean‑Michel Blanquer? (incompétent et inculte!)

    Quarantaine ou quatorzaine?

    Un autre néologisme qui irrite pas mal d’internautes, le terme quatorzaine, qui tend à remplacer depuis quelques semaines le classique quarantaine. Sémantiquement, le mot quarantaine est une sorte de terme générique pouvant évoquer une durée variable, alors que quatorzaine est beaucoup plus précis, ce qui explique son succès dans le contexte que l’on vit actuellement, comme l’explique notre collègue Myriam Bergeron Maguire. Beaucoup ont argumenté que le mot n’est pas légitime car il ne figure pas dans les dictionnaires.

    Mais quand on y pense bien, est-ce là un motif valable pour le rejeter, sachant que tous les néologismes ont d’abord commencé par ne pas être dans "le" dictionnaire, par la force des choses? En sont témoin les mots déconfinement et re-confinement, qui ont connu une notoriété soudaine plus ou moins au même moment dans les médias, mais qui ne figurent ni dans le Robert, ni dans le Larousse (le premier vient tout juste d’apparaître dans le Wiktionnaire.

    Comment les mots entrent dans la langue?

    Lorsqu’un mot nouveau entre dans la langue, il arrive que les règles régissant son usage (masculin ou féminin, formes de pluriel, dérivations, etc.) ne soient pas fixées du premier coup, et que des variantes concurrentes circulent. C’est ensuite l’usage – des internautes, des journalistes, des écrivains mais aussi des simples locuteurs – qui permet de faire pencher la balance en faveur de l’une ou de l’autre variante. En bout de chaîne, ce sont les dictionnaires qui entérinent l’issue de ces débats.

    Si l’une des deux variantes prend clairement le dessus, l’autre est soit abandonnée (elle sort alors de l’usage, et n’est pas reprise par les dictionnaires), soit considérée comme "marquée" (régionale, archaïque, technique ou autre). Ce sera sans doute le cas du genre féminin de covid, qui devrait être accompagné de l’étiquette " régional " dans les dictionnaires fabriqués en France.

    Signalons toutefois que ce genre de question n’est jamais réglé rapidement: le processus peut prendre du temps, et les usages coexister pendant des siècles (voir notamment le couple rouvrir/ré-ouvrir).

    Enfin, les chances de voir apparaître de nouveaux mots dans la nomenclature des dictionnaires dépendent de leur vitalité, sur le long terme. Les processus de déconfinement et de re-confinement seront-ils des réalités avec lesquelles il faudra apprendre à vivre dans les années à venir? Pendant combien de temps mettra-t-on encore les gens en quatorzaine? Les réponses à ces questions seront cruciales pour les lexicologues en charge des prochaines éditions de dictionnaires.

    Mathieu Avanzi

    Maître de conférences en linguistique française, Sorbonne Université

    licence Creative Commons.

    Source et graphiques

  • Quand les remèdes naturels surpassent les produits pharmaceutiques

    Le miel est utilisé comme remède depuis des milliers d’années; il peut se montrer très efficace pour soigner le rhume, la toux en particulier, sans provoquer le moindre effet indésirable (seules quelques légères nausées ont parfois été signalées dans les études considérées). Il est notamment recommandé pour soulager la toux aiguë chez les enfants, pour qui les sirops antitussifs sont finalement peu efficaces, voire contre-indiqués chez les nourrissons. Le miel est bien souvent cité comme " remède de grand-mère" à l’approche de l’hiver. Consommé seul ou pour sucrer une infusion, il soulage efficacement les gorges irritées. Dans le cadre d’une étude clinique sur les infections des voies respiratoires supérieures, des chercheurs ont pu confirmer ces propriétés bienfaisantes. Mieux: pour soigner ces maladies, le miel s’avère être plus efficace que les traitements médicamenteux traditionnels.

    Facilement accessible et bon marché, notamment par rapport aux antibiotiques, le miel pourrait ainsi être un excellent moyen de contribuer aux efforts visant à ralentir l’antibio-résistance. Les auteurs de l’étude soulignent néanmoins que d’autres essais contrôlés par placebo sont nécessaires avant de l’envisager. En outre, il existe plusieurs types de miels, il pourrait donc être intéressant de comparer leur action respective face à l’infection.

    L’antibio-résistance est un problème majeur, mondial, tant pour la santé humaine que la santé animale. Préserver l’efficacité des antibiotiques est aujourd’hui un réel défi. Si l’on ne réduit pas la consommation de ces médicaments, l’antibio-résistance pourrait devenir d’ici 2050 l’une des principales causes de mortalité dans le monde. Aujourd’hui, elle serait déjà responsable de près de 700’000 décès par an à l’échelle mondiale ; en France, elle est à l’origine de plus de 5500 décès par an.

    Les résultats de cette étude viennent d’être publiés dans la revue BMJ Evidence-based Medicine. Ses auteurs, trois chercheurs de l’Université d’Oxford, dressent le bilan de 14 essais cliniques, dont l’objectif était de tester l’efficacité de différents traitements pour soigner les infections des voies respiratoires supérieures (IVRS). Leur conclusion est assez surprenante.

    Une solution potentielle à l’antibio-résistance

    Le sujet de leur étude a été motivé par un constat inquiétant: aujourd’hui, les bactéries responsables d’infections chez l’Homme sont de plus en plus robustes. En effet, la prescription et la consommation abusive d’antibiotiques, que l’on observe depuis plusieurs années, leur a permis de développer au fil du temps une résistance à chacun de ces produits. Des bactéries " hautement résistantes " sont ainsi apparues dans les années 2000 et ne cessent de proliférer. Le phénomène est classé parmi les dix principaux risques auxquels la Grande-Bretagne est confrontée.

    Un comble lorsque l’on sait que dans bien des cas, ces antibiotiques sont tout bonnement inutiles. En effet, si l’infection est d’origine virale et non bactérienne, ces médicaments n’ont aucun effet. Dans le cas des IVRS, ce comportement inapproprié est très répandu. Pourtant, on sait que la grande majorité de ces infections sont causées par des virus. Mais, face aux demandes insistantes, certains médecins soucieux de préserver les relations avec leurs patients finissent par céder malgré les recommandations.

    C’est la raison pour laquelle les scientifiques cherchent aujourd’hui des remèdes alternatifs pour soulager les voies respiratoires. Dans ce contexte, les chercheurs britanniques ont analysé les résultats de plusieurs essais cliniques destinés à tester l’efficacité de divers traitements contre les IVRS. Quatorze essais cliniques, incluant plus de 1700 patients, ont été passés au crible.

     

    Les malades souffraient d’infections aiguës telles que la toux, le rhume et d’autres maladies de type grippal ; en revanche, bronchites et autres infections des voies inférieures étaient exclues du protocole. La plupart des remèdes conventionnels ont été testés: divers médicaments en vente libre (sans ordonnance) contre le rhume et la congestion nasale, des antibiotiques, mais aussi du miel.

    Plus précisément, parmi les 14 études, neuf utilisaient du miel pur, deux utilisaient du sirop Grintuss (un sirop antitussif contenant du miel et des complexes végétaux) et une utilisait du sirop Honitus (un autre sirop à base de miel et de plantes). Les deux autres études ont testé l’efficacité du miel combiné avec du café et du lait. Par ailleurs, neuf des études concernées étaient exclusivement pédiatriques.

    Résultat: la précieuse substance produite par les abeilles s’est avérée 36% plus efficace pour réduire le nombre de quintes de toux et aussi 44% plus efficace pour en diminuer la gravité. En outre, les patients traités avec du miel ont été rétablis plus rapidement: l’infection a duré en moyenne deux jours de moins qu’avec les autres traitements.

    Le miel semble donc doté de propriétés médicinales impressionnantes. Les chercheurs expliquent que ce pouvoir est dû au peroxyde d’hydrogène qu’il contient. Ce composé est en effet un très bon agent antibactérien; il est d’ailleurs couramment utilisé pour désinfecter les plaies cutanées superficielles. En outre, la consistance épaisse et visqueuse du miel est idéale pour tapisser le palais et la gorge, ce qui soulage rapidement les zones irritées.

    Source: BMJ Journals, Abuelgasim et al.

  • L'eau bue n'éclate pas

    Une nouvelle étude montre que boire davantage d’eau juste après manger augmenterait la satiété, tandis qu’une autre étude rapporte que les personnes obèses ou en surpoids ne boivent pas assez d’eau.

    Deux nouvelles études de bonne qualité viennent confirmer le lien déjà observé entre consommation d'eau et gestion du poids.

    Une satiété plus grande

    Une équipe de chercheurs de l’université de Wageningen (Pays-Bas) menée par Guido Camps a réussi pour la première fois la prouesse de mesurer simultanément pendant un repas ce qu’il se passe dans l’estomac, le cerveau, tout en recueillant le ressenti des participants.

    Pour cette expérience, les participants placés dans un IRM devaient boire un milk-shake, puis devaient boire un verre d’eau plus ou moins grand (50 mL ou 350 mL).

    Résultats: comparés à ceux ayant bu le petit verre d’eau (50 mL), les participants ayant bu le grand verre (350mL) avaient moins faim et se sentaient davantage “pleins”. L’IRM a révélé que le grand verre d'eau avait doublé le volume du contenu stomacal. De plus, l’IRM a également confirmé que ceux ayant bu un grand verre d’eau avait une activité cérébrale modifiée, notamment au niveau d’une zone appelée le gyrus temporal moyen.

    Cette étude démontre donc que boire de l'eau après manger permettrait de diminuer la sensation de faim tout en mettant en lumière les mécanismes sous-jacents (augmentation de la distension de l'estomac et activation de certaines zones cérébrales). On peut imaginer qu'être rassasié plus rapidement pourrait contribuer à manger un petit peu moins sur le long terme, et donc à perdre ou à maintenir son poids. C'est précisément ce que rapporte une nouvelle étude qui vient d'être publiée.

    Les obèses ne boiraient pas assez d’eau

    Chang et ses collègues de l'université du Michigan (Etats-Unis) ont analysé les données de 10 000 Américains issues d’une étude publique de grande envergure (NHANES). D’après leurs analyses, non seulement près du tiers des adultes ne sont pas suffisamment hydratés, mais ceux en surpoids ou obèses sont encore plus à risque. Effectivement, dans cette étude les obèses ingéraient moins d'eau (provenant des boissons ou des aliments) que les autres alors que pourtant ils ont des besoins en eau plus élevés.

    Les obèses qui ne boivent pas assez: cela dépend desquels...

     

    LIMONADE RAPIDE

    Ajoute un peu de citron liquide dans un grand verre d'eau pétillante fraîche.

    Si vous n'avez aucun problème de poids rajoutez quelques gouttes de sirop de citron ou du sucre en poudre.

     

     

  • Quiche sans pâte

    Je vous rappelle que toutes les recettes indiquées ici, je les ai réalisées un jour ou l'autre!

    Vous pouvez la réaliser aux poireaux ou asperges vertes ou blanches

    Ingrédients

    Préchauffer le four à 220 °C.

    1 botte d’asperges blanches; 3 œufs

    50 cl de lait; 125 g de farine, 100 g de gruyère râpé

    Sel, poivre; Ciboulette; Salade feuille de chêne

    Lavez les asperges et faites-les temper dans de l'eau bicarbonatée durat 10 mn; les peler et coupez l'extrémité. Faites-les cuire dans une casserole d'eau bouillante salée pendant 10 à 15 minutes environ (en fonction du calibre des asperges). Égouttez et réservez.

    Fouettez les œufs, le sel et le poivre. Incorporez la farine. Versez le lait et mélangez. Ajoutez le fromage râpé et remélangez

    Répartir les asperges bien à plat dans le fond du moule bien huilé. Versez la pâte dessus. Mettre au four et faites cuire 40 minutes.

    Sortir la tarte et la renverser sur un plat.

    Saupoudrez de ciboulette. Idéal avec une salade feuille de chêne.

    Servir aussitôt.

  • Salade complète de chez nous

    Pour 1 personne :

    1 poignée de salade frisée, 12 tranches de magret de canard fumé

    80 g de haricots verts; 2 petits champignons de Paris

    80 g de roquefort ; 2 cuillères à soupe de cerneaux de noix concassés

    1 cuillère à soupe de graisse de canard; 1 cuillère à soupe. d’huile de lin ou de noix ou de noisette; Sel et poivre

    Faites cuire les haricots verts à la vapeur 8 à 10 min.

    Coupez les champignons en tranches et les faire revenir à feu vif dans la graisse de canard. Ajoutez les haricots verts et faites sauter quelques minutes. Égouttez et laisser refroidir.

    Dressez la salade en plaçant la salade frisée au fond, puis le mélange haricots-champignons, le roquefort émietté, les tranches de magret et les noix.

    Salez, poivrez et arrosez avec une ou l'autre des huiles indiquées.

    Pour avoir un plat encore plus sustantif: ajoutez un œuf dur; ou 80 g de gésiers confit ou foie de volaille confites (à dégorger du gras dans la poêle)

    Vous pouvez aussi faire chauffer les noix dans une poêle sèche pour développer leur arôme.

  • Cannellonis au confit de canard

    Bien sûr, les épices peuvent ne pas être ajoutées à la recette si vous ne les aimez ou supportez pas.

    Pour 4 personnes

    20 cannellonis ronds; 1 morceau de Comté

    Sel, poivre

    2 cuisses de confit de canard, 3 champignons, 1 oignon jaune

    2 rondelles de gingembre, zeste de citron vert

    2 gousses d’ail, 1⁄2 c. à soupe de vinaigre

    4-5 pincées de piment d'Espelette, Quelques brins de ciboulette

    1 cuillère à soupe de graisse de canard

     Enlevez la peau puis effilochez les confits de canard. Prélevez la moitié du zeste du citron vert. Hachez très finement les zestes. Réservez.

    Hachez finement l’oignon, le gingembre, l’ail et les champignons.

    Dans une poêle en tôle noire, mettre une grosse cuillère de graisse de canard, faites dorer 4 à 5 min à feu vif les ingrédients ci-dessus.

    Versez une demi-cuillère à soupe de vinaigre, puis passez sur feu doux et continuez la cuisson 15 à 20 min en remuant de temps en temps.

    Mélangez la poêlée avec l’effiloché de confit de Ccanard, 4 ou 5 pincées de piment d'Espelette, les zestes hachés du citron, la ciboulette ciselée finement et 1 cuillère à soupe de poivre moulu.

    Préchauffez le four à 200 °C (th. 6/7) et remplissez les cannellonis à la main ou avec une poche sans douille; arrosez de bouillon maison ou de sauce tomate maison un peu sucrée

    Remplissez chaque pâte avec un peu de farce et disposez-les au fur et à mesure dans un plat à gratin. Râpez un peu de Comté par-dessus. Enfournez et laissez gratiner pendant 25minutes.

    BOUILLON MAISON

    Quand vous faites un pot-au-feu ou une blanquette ou du confit aux lentilles, il faut prévoir largement du bouillon que vous retirez et installez dans un pot en verre et au congélo une fois refroidi. A utiliser ensuite à convenance: j'aime en faire la base de mon tourin toulousain

    SAUCE TOMATE MAISON

    Perso, j'achète des tomates bio et je fais cuire, après avoir pelées, dans une casserole émaillées avec curcuma, oignons cuits dans la graisse de canard; feuille de laurier, branchette de thym et de romarin du jardin; je rajoute un ou deux morceaux de sucre et je laisse cuire durant 20 mn à feu doux.

    Vous cuisez les oignons découpés en cubes avec de la graisse de canard ou, si vous utilisez de la cansalade, cuire d'abord celle-ci afin qu'elle rende du jus et rajoutez les oignons en cubes… puis, ajoutez éventuellement, un peu de graisse de canard pour finir la cuisson.

    RAPPEL: on achète de la poitrine salée et on coupe sa cansalade en lardons soi-même; vous verrez la différence au goût!

  • ATTENTION A LA MELATONINE

    On aurait administré de la mélatonine à Donald Trump: faites très attention de ne pas en prendre (voir en fin d'article les effets indésirables).

    La mélatonine ou N-acétyl-5-méthoxytryptamine, souvent dénommée hormone du sommeil, est surtout connue comme étant l'hormone centrale de régulation des rythmes chronobiologiques en étant synthétisée surtout la nuit. Elle régule de nombreuses sécrétions hormonales, chez l'humain et les autres mammifères. Cette neuro-hormone est synthétisée à partir d'un neurotransmetteur, la sérotonine, qui dérive elle-même du tryptophane. Elle est sécrétée par la glande pinéale (dans le cerveau) en réponse à l'absence de lumière.

    La mélatonine semble avoir de multiples fonctions autres qu'hormonales, en particulier comme antioxydant. Elle jouerait un rôle particulier dans la protection de l'ADN nucléaire et dans l'ADN mitochondrial. Elle semble aussi jouer un rôle dans le système immunitaire.

    Elle régule la sécrétion de la plupart des hormones humaines (paracrines et endocrines). La mélatonine agit différemment selon son origine:  

     celle produite dans la glande pinéale et dans le tractus gastro-intestinal, agit comme une hormone endocrine car elle se diffuse dans le sang ;

        celle produite par la rétine agit comme une hormone paracrine.

    Des micro-organismes et diverses plantes produisent aussi de la mélatonine (dite phytomélatonine dans le cas des plantes)

    La mélatonine endogène produite par le système pinéal influe positivement sur le système immunitaire . Associée au calcium, la mélatonine peut également aider à la réponse immunitaire des lymphocytes T. Son utilisation médicale pour augmenter la réponse est cependant soumise à controverse puisqu'elle favoriserait également les maladies auto-immunes.

    La mélatonine peut supprimer la libido en inhibant la sécrétion de la LH (luteinizing hormone) et de FSH (follicle stimulating hormone) à partir de la glande antéhypophyse, notamment chez les mammifères qui ont une période d'allaitement quand la durée des jours est longue. La reproduction des espèces qui allaitent quand le jour est long est diminuée par la mélatonine et stimulée quand le jour est court. La mélatonine augmenterait la libido (chez les rats mâles) par un antagonisme des récepteurs de la sérotonine de type 5-HT(2A).

    Où la trouver?

    Les noix et les noisettes sont des sources importantes de mélatonine bio-disponible, c'est-à-dire facilement absorbable par l'organisme.

    La mélatonine est également présente chez une grande variété d'autres végétaux comestibles (maïs, tomates, pommes de terre, oignon, ail, ananas, banane, riz, avoine, orge, gingembre, taro, etc.) mais généralement en quantités nettement inférieures. Par ailleurs, la teneur en mélatonine de certains aliments serait encore très mal connue.

    La consommation de noix entraîne une multiplication par trois des taux sanguins de mélatonine chez les rats. En raison de la multitude de composés bénéfiques que contiennent les noix, leur consommation serait nettement préférable à la prise de suppléments de mélatonine.

    Effets indésirables signalés

    (en lien avec le programme français de nutrivigilance qui a reçu 90 cas d'effets indésirables avant 2018), qui évoquent des risques “en particulier des femmes enceintes et allaitantes, des enfants et des adolescents, des personnes souffrant de maladies inflammatoires, auto-immunes, d’épilepsie, d’asthme, de troubles de l’humeur, du comportement ou de la personnalité, ainsi que des personnes suivant un traitement médicamenteux.

    La consommation est également déconseillée pour les personnes devant réaliser une activité nécessitant une vigilance soutenue chez lesquelles une somnolence pourrait poser un problème de sécurité“.

    La mélatonine affecte l’horloge biologique mais aussi l'humeur, l'immunité, la température corporelle et la motricité intestinale et agit parfois comme vasodilatateur, vasoconstricteur et/ou comme pro-inflammatoire pouvant dans certains contextes ou en interagissant avec d’autres substances induire des effets indésirables généraux (“céphalées, vertiges, somnolence, cauchemars, irritabilité“) voire des troubles neurologiques (“tremblements, migraines“) et gastro-entérologiques (“nausées, vomissements, douleurs abdominales“).

    L'Agence recommande aux personnes en bonne santé de limiter ces compléments alimentaires et de les signaler à leur médecin.