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  • Carottes aux épices

    Recette minceur, pour accompagner un rôti farci, par exemple

    Nombre de personnes: 1

    Calories: 250

    40 g de boulgour ou de grosse semoule, 120 g de carottes bio; 25 g d’oignon

    1 pincée de cumin et de cannelle

    1 feuille de laurier, 1 clou de girofle

    75 g de chair de tomate;  1 c. à café de sauce tomate, 1/4 de gousse d’ail

    1 cm de racine de gingembre

    1 pincée de curcuma, 15 cl de crème bouillon

     3 brins de coriandre; le jus et le zeste d’un demi citron vert

    Rincez le boulgour et le faire cuire dans 2,5 fois son volume d’eau salée bouillante pendant 7 mn puis laisser gonfler hors du feu couvert pendant 5 mn. Si vous utilisez de la grosse semoule, faites chauffer 1 verre de bouillon et le verser sur la semoule et réserver au chaud.

    Nettoyez les carottes (garder la peau si elles sont bio), les couper en petits morceaux et cuire à l’eau bouillante salée pendant 25 mn.

    Faites chauffer un wok ou dans une poêle à sec, les épices puis, ajoutez une cuillère à café d'huile pour cuire les oignons émincés + l’ail écrasé + le gingembre râpé + la chair de tomate.

    Faites chauffer pendant 2 mn. Ajoutez les carottes égouttées, la moitié de la coriandre ciselée, mélanger et cuire à feu vif pendant 3 mn, puis à feu moyen pendant 5 mn.

    Ajoutez le curcuma + le jus de citron + la sauce tomate; Poursuivre la cuisson à feu doux pendant 5 mn, goûter et ajouter sel et poivre si besoin.

    Servir avec la coriandre fraîche ciselée

  • Les sucres

    Glucose: il est naturellement présent dans l’organisme, il entre dans la composition du saccharose et des amidons (amylopectine, amylose: ce sont des sucres sous forme de longues chaines de glucose). L’industrie agroalimentaire le récupère d'ailleurs par hydrolyse enzymatique de l’amidon. Pris isolément, il élève fortement la glycémie et peut conduire à une résistance à l'insuline.

    Saccharose: molécule composée de glucose et de fructose, c’est le sucre le plus utilisé par l’industrie agroalimentaire, surtout pour la confection de confiseries, boissons, confitures et pâtisseries. C’est le référent pour comparer le pouvoir sucrant des différents sucres. Son index glycémique est modéré du fait de la présence de fructose (qui elle-même peut poser problème, voir ci-dessous).

    Dextrose: il s’agit d’une molécule de glucose purifié et cristallisé, issue de l’hydrolyse complète de l’amidon.

    Fructose: sucre naturel qui se trouve en abondance dans les fruits et le miel, il a un index glycémique plus bas que le saccharose mais un pouvoir sucrant supérieur à celui-ci. Les industriels l'obtiennent aussi (avec du glucose en proportions variables) à partir de sources comme le maïs, par acidification enzymatique et l'ajoutent aux sodas et autres aliments ultra-transformés. Le fructose est métabolisé par le foie et peut conduire à un "foie gras".Lactose: c’est un sucre naturellement présent dans le lait et les produits laitiers. Mais les industriels peuvent également récupérer ce sucre en procédant à diverses manipulations du lactosérum. Il est métabolisé en galactose et glucose, mais après l'âge de 3-5 ans, la majorité des êtres humains ne peuvent plus assurer cette transformation correctement (ce qu'on appelle intolérance au lactose).

    Galactose: issu de l’hydrolyse du lactose, un sucre présent dans les produits laitiers, on peut aussi le trouver en petite quantité dans certaines plantes comme les légumineuses.

    Maltose: appelé aussi sucre de malt, il est composé de plusieurs molécules de glucose. Il est issu de l’hydrolyse de l’amidon du maïs ou de l’orge.

    Maltodextrine: c’est une molécule soluble composée de maltose et de dextrine. Il est utilisé par les industriels comme additif et s’apparente au dextrose. Il sert surtout à épaissir les produits laitiers.

    Dextrine: chimiquement c’est une longue chaîne de dextrose, issue de la fermentation du saccharose par des bactéries.

    Caramel: provenant de la cuisson du sucre, il est souvent utilisé comme colorant ou arôme (E150).

    Ethyl-maltol: c’est un composant de l’industrie agroalimentaire utilisé comme exhausteur de goût et arôme synthétique (E637).

    Jus de fruits concentré: sirop obtenu suite à la réduction de l’eau dans le jus, c’est un produit riche en fructose, glucose ou saccharose en fonction du fruit.

    Mélasse: produit généré par le raffinage du sucre de canne ou de betterave. Seule la mélasse issue de la canne est propre à la consommation humaine. C’est un sirop épais et visqueux qui peut être utilisé en cuisine pour remplacer le sucre simple, il est essentiellement composé de saccharose.

    Miel: ce sucre naturel qu’on ne présente plus, est riche en fructose et a un pouvoir sucrant souvent plus élevé que le saccharose.

    Muscovado: c’est un sucre naturel de canne roux non raffiné, purifié, filtré puis caramélisé composé de saccharose.

    Sirop d’agave: c’est un sucre issu de l’extraction de la sève de l’agave, la plante qui sert à fabriquer la téquila. Il a un goût relativement neutre comparé à celui du miel. C’est un édulcorant naturel avec un pouvoir sucrant plus élevé que le sucre blanc, avec une forte teneur en fructose.

    Sirop d’érable: sucre issu de la sève de l’érable à sucre qui a été bouillie. Il est riche en saccharose.

    Sirop de bouleau: il est issu à partir de la sève du bouleau mais il est moins sucré que son cousin le sirop d’érable et a un goût particulier qui s’apparente au caramel épicé, il est composé de fructose et de glucose.

    Sirop de glucose-fructose: c'est un sirop de glucose qui contient une proportion de fructose, c'est un produit essentiellement utilisé par les industriels.

    Sirop de maïs: issu de la fécule de maïs, avant transformation il est essentiellement composé de glucose. Il est utilisé principalement en confiserie, mais on peut le retrouver dans les boissons, les fruits en conserve, les crèmes glacées... l’industrie agroalimentaire utilise une version de ce sirop qui est riche en fructose, surtout pour les boissons gazeuses.

    Sirop de malt: c’est un sirop confectionné à partir de graines d’orge germées, séchées, grillées puis moulues qui vont ensuite être fermentées. Ce produit est une sorte de mélasse sucrée composé de maltose, destinée à certaines recettes, mais elle permet également la confection d’alcools tels que la bière ou le whisky.

    Sirop de riz: issu de la fermentation du riz brun et d’orge entier, composé de maltose. Il est souvent utilisé par les industriels pour les barres énergétiques destinées aux sportifs.

    Sirop de sorgho: c’est un sirop issu des tiges du sorgho commun, une céréale d’origine africaine. La tige va être pressée, puis chauffée; ensuite en évaporant l’eau, on va obtenir un sirop couleur or. On retrouve essentiellement de l'amidon.

    Sucre brut: il se présente sous forme de cristaux bruns et secs, il est issu du jus de la canne à sucre non raffiné et évaporé.

    Sucre de canne / cassonnade / sucre brun: c’est un sucre roux brut issu de la canne à sucre non raffinée.

    Sucre de coco: il provient de la sève de la fleur de cocotier et ressemble au sucre roux, mais avec un index glycémique plus bas.

    Sucre de dattes: issu de la déshydratation et le broyage des dattes, il ressemble au sucre roux, les bénéfices nutritionnels de ce fruit en plus. Il contient essentiellement du fructose et du glucose.

    Sucre de raisin: suite aux vendanges, le jus de raisin restant subit une évaporation afin d’obtenir un concentré liquide des sucres du raisin contenant du glucose.

    Sucre Demerara: extrait du sucre de canne qui provient de Guyane, il est granulé, humide et enrobé de mélasse onctueuse.

    Sucre glace: cristaux de sucre blanc moulus en poudre très fine.

    Sucre inverti: mélange de sirop de glucose et de sirop de fructose à concentration égale qui affiche un pouvoir sucrant légèrement supérieur au fructose. Il est très utilisé par l’industrie pour la biscuiterie grâce un fort potentiel technologique (liant, texture, couleur, goût).

    Golden syrup: sucre inverti (glucose et fructose) obtenu à partir de la mélasse lors de la fabrication du sucre de canne. Il est utilisé en cuisine pour son fort pouvoir sucrant et le fait qu'il ne dessèche pas.

    Sucre turbiné / turbinado: sucre de canne semi-raffiné avec des cristaux plus ou moins colorés.

     

  • Petits piments (piquillos) à la morue

    Pour 4 personnes

    400g de morue; 1 boîte de piments

    1 gousse d’ail, 1 pincée de piment d’Espelette

    1 citron; 1 bouquet garni

    2 cuillères à soupe de crème fraîche, Sel et poivre

    Comment faire dessaler la morue? Mettre cette dernière dans un panier à trous et la plonger toute la nuit dans un saladier plein d'eau afin que le sel s'évacue… si vous pouvez changer l'eau deux ou trois fois. Sortez le poisson par le haut (le sel se dépose) si vous devez faire attention au sel, laissez tremper la morrue quelques heures dans du lait; retirez et épongez bien.

    Portez à ébullition une casserole d’eau et versez le jus d’un demi-citron. Ajoutez alors la morue découpée. Laissez cuire pendant 10 minutes  à feu moyen.

    Quand la cuisson est terminée, retirez la morue en faisant attention à ne pas se brûler, délicatement. Egouttez-la, puis retirez délicatement toutes les arêtes.

    Mélangez la morue et la crème fraîche ensemble. Ajoutez l’ail haché. Ciselez le bouquet garni et ajoutez. Salez et poivrez.

    Lavez les piments et égouttez-les. Poursuivez en les garnissant de mélange à la morue.

    Posez-les dans un plat et vous pouvez arroser les piments d’un filet d’huile d’olive.

    Faire cuire dans de l'huile d'olive jusqu'à tendreté des piments

    Astuces: Servez avec une purée de pommes de terre et de préférence, préparée maison.

    Vous pouvez aussi utiliser des poivrons

  • Rappel hygiène et sécurité des aliments crus

    Recommandations pour prévenir les infections à E. coli responsables du SHU

    Les E. coli responsables du SHU sont présentes dans les intestins de nombreux animaux ruminants (vaches, veaux, chèvres, moutons, daims, etc.) et sont éliminées par les excréments qui peuvent alors contaminer l’environnement (eaux, fumiers, sols) et les aliments. Ces bactéries supportent bien le froid (survie dans un réfrigérateur ou congélateur), mais sont détruites par la cuisson.

    La transmission de la bactérie peut être évitée par des gestes simples, en particulier chez les enfants de moins de 16 ans et les personnes âgées :

    • le lavage des mains doit être systématique avant la préparation des repas ;
    • les viandes, et surtout la viande hachée de bœuf, mais aussi les préparations à base de viande hachée, doivent être bien cuites à cœur (et non pas rosées à cœur);
    • le lait cru, les fromages à base de lait cru et les produits laitiers fabriqués à partir de lait cru ne doivent pas être consommés par les enfants de moins de 5 ans ; préférer les fromages à pâte pressée cuite (type Emmental, Comté, gruyère, Beaufort), les fromages fondus à tartiner et les fromages au lait pasteurisé ;
    • les préparations à base de farine (pizza/pâte à cookies/gâteau/à tarte...) ne doivent pas être consommées crues ou peu cuites ;
    • les légumes, la salade, les fruits et les herbes aromatiques, en particulier ceux qui vont être consommés crus doivent être soigneusement lavés avant consommation, après épluchage le cas échéant ;
    • les aliments crus doivent être conservés séparément des aliments cuits ou prêts à être consommés ;
    • les plats cuisinés et les restes alimentaires doivent être rapidement mis au réfrigérateur et suffisamment réchauffés et consommés rapidement ;
    • les ustensiles de cuisine (surtout lorsqu’ils ont été en contact préalablement avec des aliments crus), ainsi que les plans de travail, doivent être soigneusement lavés ;
    • les enfants ne doivent pas boire d’eau non traitée (eau de puits, torrent, etc.) et éviter d’en avaler lors de baignades (lac, étang, etc.) ;
    • enfin, il faut éviter le contact des très jeunes enfants (moins de 5 ans) avec les vaches, veaux, moutons, chèvres, daims, etc., et leur environnement; en cas de contact avec ces animaux le lavage des mains doit être systématique

    Source : Santé Publique France.