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Actualité - Page 92

  • Les Gj donnent de l'argent aux SDF

     

    La photo que les merdias ne vous montreront pas...

    Pour eux, les Gj, c'est la peste brune, une bonne fois pour toute!

    Falsificateurs!!!

  • Mangez du riz français!

    Le riz rond, c'est pour les desserts et le risotto

    Le riz long, pour la blanquette et autres salades

    Inutile d'acheter du riz venant d'ailleurs…. on ne sait pas comment il est produit, d'une part et, d'autres part, vous ferez augmenter la production du riz Camarguais (qui, à cause des importations d'autres pays ne vont pas tarder à faire faillite) et aux riziéristes de par chez nous! vous avez vu le boulot que ça demande? vous n'en feriez jamais autant…

    On s'en fout des autres paysans d'autres pays! Protégeons les nôtres!

    D'ailleurs, autrefois, on n'avait que ce riz Camarguais en France… berkkk les riz parfumés qui empestent la cuisine! Non mais, du riz qui pue dans notre blanquette nationale….

    Surtout, pas de sachet cuisson, le pire du pire!

     

    Protectionnisme européen: le riz va-t-il devenir un produit de luxe?

    L’Union européenne, en taxant le riz en provenance d’Asie, risque fort de faire grimper les prix, au détriment du consommateur européen.

    Le protectionnisme est une politique économique qui vise à protéger les producteurs, au sein d’un même État, pays ou groupe de pays, afin qu’ils ne subissent pas la concurrence des producteurs et importateurs étrangers. À cette fin, plusieurs mesures peuvent être prises, mais la plus commune est de freiner l’importation du ou des produit(s) visé(s) par des normes contraignantes, des frais douaniers, des démarches plus longues ou difficiles ou toute autre chose pouvant décourager les producteurs et importateurs visés. Cette mesure est souvent invoquée afin de protéger l’agriculture bio, mais aussi l’ensemble de l’agriculture, dans certains cas.

    En Europe, suite à une plainte de l’Italie et de l’Espagne, cette politique a été sollicitée auprès de l’Union européenne. La raison de la plainte? Les deux pays affirment fermement que l’importation du riz en provenance du Cambodge et de la Birmanie affecte dangereusement tous les agriculteurs européens.

    Cette affirmation se fonde sur les statistiques suivantes, recueillies récemment: l’importation des deux pays a augmenté de 89% sur les 5 dernières récoltes uniquement, encore bien plus sur les dernières années, ce qui a entraîné une diminution de 29 à 61% du marché du riz européen dans les différents pays de l’Union, rendant ainsi la vie difficile aux agriculteurs des différents pays producteurs européens.

    Il y a plusieurs producteurs de riz en Europe; les principaux sont l’Espagne, la France, le Portugal, la Roumanie, la Bulgarie, la Grèce et la Hongrie. Cependant, la production totale de tous ces pays ne permet pas de combler la consommation annuelle européenne. Par conséquent, l’importation est nécessaire afin de fournir une quantité suffisante sur le marché dans toute l’Europe. Mais l’Italie et l’Espagne affirment que ce riz importé menace le commerce européen, notamment par ses prix relativement plus bas.

    La décision de l’Union européenne par rapport à cette plainte est tombée en ce mois de janvier 2019. Sans plus attendre, l’Union européenne va imposer une taxe d’importation sur le riz en provenance du Cambodge et de la Birmanie. Cette taxe, appliquée pour les 3 prochaines années au moins, s’élève à 175 euros par tonne de riz pour cette première année, puis s’élèvera à 150 euros la deuxième année et 125 euros lors de la troisième.

    Si cette décision est prise pour protéger les agriculteurs européens, qu’en est-il des agriculteurs asiatiques et de nous, les consommateurs?

    Pourra-t-on encore se permettre d’acheter du riz?

    De plus en plus de pays sont soumis à cette taxe d’importation, notamment le Vietnam ou encore la Thaïlande, et ce durcissement en matière d’importation aura forcément des conséquences, bien sûr sur les pays exportateurs et les agriculteurs, mais aussi sur nous, consommateurs.

    En France, le riz est l’un des féculents les plus achetés et consommés: en moyenne, un français consomme 5,38 kg de riz par an, et 90% de la population en mange. Tout comme les pâtes ou les pommes de terre, il s’agit donc d’une des bases de notre alimentation, et celle-ci a déjà subi une augmentation des prix, entre 2008 et 2009, de près de 22% au total des deux années.

     Alors que va-t-il se passer maintenant? Va-t-on à nouveau se retrouver avec des prix plus hauts encore qu’ils ne le sont déjà? Il est fort probable que cela se produise, puisque les cultivateurs hors de l’Europe devront compenser les pertes par des prix d’importation plus hauts, du moins s’ils ne veulent pas pâtir de cette décision.

    Par conséquent, le riz pourra-t-il toujours être considéré comme un produit que tout le monde pourra retrouver dans sa cuisine ou non? Déjà aujourd’hui, pour certaines marques ou pour le riz bio, les prix sont assez élevés et peuvent atteindre jusqu’à plus de 5 euros le kilo, alors que des marques premier prix ou importées peuvent parfois être trouvées à 1 euro du kilo, voire moins.

    Ce dernier cas ne se présentera plus avec l’application des frais de douane, et ce n’est pas pour rien: les prix en magasins sont plus élevés que le prix de l’achat avant import, ce qui veut signifie que si l’importateur augmente ses prix, les magasins font de même!

    Bien sûr, il n’est pas possible d’estimer l’ampleur exacte de cette nouvelle mesure économique, car elle est encore trop récente, mais on peut noter que la taxe s’élève à 17,5% du prix de vente d’un riz à 1 euros/kg, alors imaginez le pourcentage sur les revenus de ces importateurs.

    Si la statistique date, il faut savoir que la moyenne du prix par tonne de riz en 2014, selon la douane française, était de 330 euros. En retirant les 175 euros de taxes il ne reste que 155 euros par tonne pour les exportateurs, soit une baisse de revenus de plus de 50%.

    Une fois que les agriculteurs auront déduit les salaires, produits, outils, etc. auront-ils encore un quelconque bénéfice? Probablement pas. Pour cette raison ils devront probablement augmenter les prix de vente pour l’exportation, ce qui entraînera une hausse des prix plus ou moins conséquente pour nous aussi.

    L’Union européenne va-t-elle revoir sa décision et prendre en compte les cultivateurs de l’Asie du Sud et, surtout, les consommateurs? Ou va-t-elle conserver sa mesure, quitte à laisser le prix du riz exploser et devenir un produit de luxe? Les prochains mois nous le dirons très probablement.

    Et si …

    Et si cette mesure avait été prise en Amérique, serait-elle soutenue et bien vue comme ici en Europe par beaucoup, ou serait-elle plutôt contestée, critiquée et condamnée, comme souvent pour ce pays? Bien sûr, la réponse est dans la question…

    Par ailleurs, le ministère du Commerce a tout de même critiqué cette mesure en affirmant qu’elle était "une arme destinée à tuer les agriculteurs cambodgiens", car ceux qui vivent de ces importations risquent de voir leur bénéfice grandement diminuer et se retrouver ainsi en position de précarité. Il a donc invité l’Union européenne à revoir sa décision "sur base des règles de commerces internationales et de la bonne coopération traditionnelle entre les pays concernés".

    Théophile Gacogne

     

  • Les magouilles de macrouille

    Toulouse: l’aéroport privatisé revendu par les Chinois

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

    En avril 2015, l’aéroport de Toulouse est privatisé et revendu en grande partie à un consortium chinois sorti un peu de nulle part. À l’époque, nous sommes en 2014, c’est le ministre de l’Économie qui intervient sur ce sujet directement, un ministre de l’Économie qui n’est autre… qu’Emmanuel Macron, devenu entre-temps président de la République.

    Or, à peine 3 ans après, les Chinois qui avaient acheté l’aéroport cherchent à le revendre presque 200 millions d’euros plus cher que ce qu’ils l’ont payé, tout en ayant soigneusement pompé, semble-t-il, la trésorerie de la structure distribuée sous forme de plantureux dividendes.

    Une bonne affaire donc, mais pas pour le " con-tribuable".

    On fait taire les débats avec le chantage à l’emploi

    Evidemment, si nous voulons vendre des Airbus à la Chine et faire travailler les "Françaises zet les Français, toutes zet tous", il faut bien vendre nos bijoux de famille à vil prix, c’est le prix à payer pour vendre nos avions…

    Sauf que c’est un marché de dupes, et que les Chinois achèteront, dans les années qui viennent, de moins en moins d’Airbus pour la simple et bonne raison qu’ils vont être en mesure de produire leur propre appareil en grande série d’ici quelques années. La Chine n’a pas vocation, et c’est une évidence, à continuer à nous acheter des avions alors qu’elle est le plus gros marché pour l’aérien!

    Comprendre rapidement ce dossier et les doutes de la Cour des comptes

    Avril 2015, l’État vend 49,99% du capital de la société de gestion de l’aéroport de Toulouse à Casil Europe, holding française créée par le groupe d’État chinois associé à un fonds d’investissement de Hong Kong.

    Deux phases sont prévues pour cette privatisation. D’abord une vente de 49,9% des parts, puis 10,01% supplémentaires deux ans plus tard.

    Ces 60% appartiennent à l’État. Le reste, soit 40% des parts, est détenu par la région, le département, la métropole de Toulouse et la CCI, qui tempêtent fortement devant la gouvernance douteuse des Chinois qui pillent la trésorerie de la société de gestion de l’aéroport de Toulouse. Ils font donc pression sur l’État pour qu’il ne vende pas les 10% restant et qui empêchent du coup la CASIL d’avoir la majorité absolue.

    Début 2018, l’État officialise son refus, du coup, les Chinois prennent la décision de mettre en vente les parts qu’ils détiennent de l’aéroport en confiant un mandat de vente à la banque d’affaires Lazard. On reste entre amis et beau linge.

    Comme quoi, on pouvait prendre les raccourcis et ne pas vendre nos aéroports à des Chinois qui ne nous ont pas plus acheté d’avions, pillent nos technologies, copient, espionnent, produisent leurs propres appareils et vident la trésorerie des entreprises qui se portent bien à la vente…

    Une procédure de revente très rapide

    D’après le site L’Écho touristique, "la procédure est très courte. Les marques d’intérêt doivent être déposées pour le 6 février prochain. Parmi les intéressés, Vinci Airports, qui vient de débourser 3,2 milliards d’euros pour mettre la main sur 50% de l’aéroport de Gatwick, la Banque populaire occitane et la Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées adossées aux fonds de Natixis, le fonds français Ardian associé au groupe de BTP espagnol Ferrovial, Eiffage ou encore l’Australien Macquarie"!

    Cela est une procédure très rapide, car il n’y a que quelques jours laissés aux acquéreurs potentiels pour racheter les parts, ce qui, dans ce genre d’affaires, est très rare, car en quelques jours, vous n’avez pas du tout le temps ni les moyens matériels par exemple de….vérifier les comptes.

    Et de préciser que… "à la revente Casil se serait fixé un objectif de prix de 500 M€ alors qu’il avait acheté les 49,9% pour 308 M€".

    Comme quoi, si le profit est aussi important en aussi peu de temps c’est que la mise à prix avait été particulièrement mal réalisée.

    Pourtant, la Cour des comptes l’avait bien dit…

    Dans son rapport en novembre dernier, la Cour des comptes avait critiqué ce rachat et la situation de l’aéroport de Toulouse en disant: " un acquéreur dont le profil soulève des inquiétudes "quant à" son manque d’expérience en matière de gestion aéroportuaire", "son manque de transparence financière" et ses "liens avec la puissance publique chinoise".

    Plus grave, le rapport soulignait la situation "ambiguë et instable d’une entreprise dont le capital est majoritairement public, mais dont le contrôle appartient à l’actionnaire privé par l’effet du pacte d’actionnaires qu’il a conclu avec l’État".

    En clair, les Chinois ne détenaient que 49,9% des parts, et étaient donc minoritaires, mais le contrôle des décisions leur appartenait pleinement, car un pacte d’actionnaires, c’est-à-dire un accord, avait été conclu entre l’État et la Casil, abandonnant tout pouvoir à cette dernière. Absurde évidemment, et totalement contraire aux intérêts nationaux et de ceux des… "con-tribuables" de notre pays.

    Les privatisations sont l’organisation "légale" du pillage de notre pays!

    Il se passe la même chose dans tous les pays du monde.

    Les profits sont privatisés.

    Les pertes, socialisées.

    On vend aux copains, ce qui est très rentable, et on garde dans la sphère publique ce qui coûte cher et dont personne ne veut.

    La Russie a été pillée par les oligarques que Poutine s’est chargé de mettre en prison en nettoyant les écuries d’Augias de son prédécesseur Boris Eltsine.

    Les privatisations des autoroutes ont privé notre pays d’une manne récurrente, et chaque augmentation de tarif vient désormais augmenter les dividendes d’actionnaires privés.

    Ce patrimoine est un bien commun qui ne doit en aucun cas être bradé à vil prix.

    Pourtant, le gouvernement s’apprête à recommencer en vendant tout ce qui pourra l’être.

    À l’arrivée, comme la Grèce, nous aurons tout cédé, mais la dette aura continué à grimper, inexorablement.

    Miette à miette, petit à petit, nous démantelons notre pays.

    Quand nous aurons vendu notre dernier actif, nous nous rendrons compte qu’il ne nous reste plus que du… passif !

    Rien ne semble plus en mesure d’arrêter le pillage de notre pays.

    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous!

    Charles SANNAT

    " Insolentiae " signifie " impertinence " en latin

     Pour m’écrire charles@insolentiae.com

    "À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes" (JFK)

    www.insolentiae.com

     

  • Conservation

    D'après l'Anses

    Œufs, fruits, légumes, huiles, confitures... Qu'est-ce qui va au placard? Qu'est-ce qui va au réfrigérateur?

    "Les œufs, ça va au frigo", "la confiture aussi". Vraiment? le vrai du faux quant aux idées reçues sur la conservation des aliments.

    D'après l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire), chaque année en France, un tiers des toxi-infections alimentaires déclarées surviennent à la maison. Parmi les causes possibles, la mauvaise conservation des aliments. En plus de garantir la sécurité alimentaire, bien conserver les produits permet de préserver les qualités nutritionnelles et les saveurs de ce que l'on mange. Alors, où ranger les fruits et légumes? Comment conserver le fromage? Que faut-il faire pour bien protéger le chocolat?

     

    Les bonnes pratiques.

    Les œufs doivent être conservés au frigo

    VRAI ET FAUX. Dans les magasins, les œufs sont stockés à température ambiante. Alors, où faut-il les ranger à la maison? "L'œuf peut se conserver à l'extérieur, son contenu étant stérile. Mais la porte du frigo, l'endroit le plus 'chaud' du réfrigérateur, est un endroit pratique pour ranger les œufs...

    C'est aussi une précaution supplémentaire: on n'est jamais à l'abri d'un œuf fêlé, porteur d'une contamination. Au frigo, on évite le développement bactérien de l'œuf abîmé", explique Laurent Laloux, directeur du laboratoire Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) de sécurité des aliments à Maisons-Alfort. Car la réfrigération ralentit le développement des micro-organismes. Et de rappeler que "si l'œuf est stérile à l'intérieur, la contamination peut provenir de la coquille lorsqu'on la casse".

    Il est donc inutile de laver les œufs avant de les ranger. D'après l'Anses, cela peut fragiliser la surface de la coquille, et donc encourager la pénétration de micro-organismes. Pour la durée de conservation, il faut simplement examiner l'inscription sur la coquille ou la boîte: les œufs sont à consommer de préférence avant la date indiquée, qui correspond à 28 jours après le jour de ponte. 

    Les fruits et légumes se rangent dans le bac à légumes du frigo?

    FAUX. Pour les fruits et légumes, on cherche surtout à "conserver les qualités nutritionnelles et organoleptiques. Il n'y a pas de problématique sanitaire, sauf pour les fruits et légumes préparés, qui doivent être conservés au réfrigérateur", souligne Laurent Laloux. D'une manière générale, "le frais limite la déshydratation et l'altération de l'enveloppe extérieure. Certains fruits et légumes sont plus fragiles que d'autres".

    C'est en effet du cas par cas. "Les fruits d'origine tropicale ne doivent pas être conservés au froid. Cela engendre des problèmes de texture, de brunissement, et une perte de qualité aromatique", explique Catherine Renard, directrice de l'unité de recherche Sécurité et qualité des produits d'origine végétale à l'Inra (Institut national de recherche agronomique) Avignon.

    "Au froid, la tomate perd également son arôme. Si vous mettez des pommes de terre au frigo, l'amidon se convertit en sucre. La patate est donc plus sucrée, et elle a moins de texture", souligne encore la scientifique. 

    Frigo ou placard? Les conseils pour savoir où ranger ses aliments

    Le frigo est recommandé pour les produits qui ont "une évolution rapide", comme la salade, pour conserver une bonne texture.

    "Les courges, les pommes, les oranges, se conservent par exemple longtemps à l'extérieur. Les raisins aussi. Les poires mûrissent vite quand elle sont sorties du froid: on peut donc les stocker au frigo, et en sortir deux ou trois de manière échelonnée", précise Catherine Renard.

    Pour plus d'informations, Interfel (Interprofession des fruits et légumes frais) propose des fiches pour "choisir et conserver" pour chaque produit.

     Dans la corbeille à fruits, il vaut mieux ne pas les entasser, mais laisser un peu d'espace. "Certains fruits, comme les bananes ou les pommes, produisent de l'éthylène, qui active la maturation des autres fruits. Il y a un effet auto-accélérateur", explique encore Catherine Renard. Dans le bac à légumes du frigo, n'oubliez pas d'enlever les éventuels sachets en plastique, qui provoquent condensation et humidité. 

    "Certains fruits et légumes ne bougent pas beaucoup, comme les carottes ou les oranges. L'autre extrême, c'est l'épinard, qui peut perdre en 7 à 10 jours presque la totalité de ses vitamines C et B9. Tous les autres fruits et légumes sont entre les deux, cela dépend de leur activité métabolique. La perte de vitamines est plus importante pour les légumes-feuilles, qui sont en pleine vie quand on les récolte", souligne Catherine Renard.

    On ne doit pas recongeler un produit qui a déjà été congelé

    VRAI ET FAUX. On connaît tous cette recommandation. Mais pourquoi ne doit-on pas recongeler un produit qui a déjà été congelé? Laurent Laloux nous explique ce qui se passe dans le congélo: "La congélation est un moyen de conservation qui ne tue pas les bactéries, mais qui limite leur développement. Quand on congèle une cellule, le volume augmente, l'eau à l'intérieur prend plus de place, et éclate la membrane. Quand on décongèle, la cellule perd son intégrité. Le contenu se libère, ce qui encourage le développement des bactéries. Le terrain est donc plus favorable que pour un produit non congelé."

    Par précaution, il vaut donc mieux éviter de recongeler. Ceci dit, Laurent Laloux nuance, en précisant que ça dépend du produit: "Si un produit est travaillé en cuisson, les bactéries sont détruites. Si on le recongèle rapidement, après l'avoir fait refroidir de manière protégée, il n'y a aucun risque."

    La confiture se range au frigo

    VRAI ET FAUX. Où conserver la confiture? "Si c'est une confiture avec plus de 60% de sucre, elle supporte bien l'extérieur. La confiture "classique" a une teneur en sucre telle que les micro-organismes ne peuvent pas se développer. Mais si c'est une confiture "allégée" ou peu sucrée, elle doit se conserver au frigo", affirme Catherine Renard.

    Les bouteilles d'huile, c'est au placard

    VRAI. L'huile, comme le beurre et les graisses en général, n'est pas propice au développement des bactéries. En revanche, l'huile peut s'oxyder à cause de l'air et de la lumière, ce qui peut engendrer un goût rance et une altération des qualités nutritionnelles, une dégradation des oméga-3 par exemple.

    "Quand la bouteille n'est pas opaque, il convient de la conserver dans un placard, à l'abri de la lumière", explique Laurent Laloux, de l'Anses. Et bien sûr, n'oubliez pas de bien refermer le bouchon.

    On peut dépasser la date limite sans risque pour la santé

    VRAI. Dépasser la DLUO (Date limite d'utilisation optimale) n'est pas dangereux. Toutefois, les qualités physiques, gustatives ou nutritives du produit peuvent être altérées. Comme le rappelle le ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, la DLUO est affichée avec la formule "à consommer de préférence avant...". Après cette date, le produit (pâtes, riz, boissons...) est toujours consommable mais peut avoir perdu des qualités de goût, de texture...

    La DLC (Date limite de consommation) concerne les denrées périssables (yaourts, viande, poisson...), qui peuvent présenter des risques pour la santé. C'est une date à ne pas dépasser, fixée par la loi ou le producteur, et indiquée par la formule "à consommer jusqu'au...". 

    Le fromage, c'est à température ambiante, sous cloche

    VRAI ET FAUX. Le fromage est un aliment que les bactéries adorent. Mais un fromage tout juste sorti du frigo n'est pas des plus agréables. "Il faut concilier les problématiques sanitaires et organoleptiques. Il ne faut certainement pas laisser le fromage dehors pendant deux semaines. Mais on peut le conserver au frigo, bien emballé, le sortir avant le repas, le mettre sous cloche et le laisser quelques heures monter à température ambiante", souligne Laurent Laloux.

    Il faut aussi faire la différence entre des fromages très divers. "Un chaource ou un comté n'auront pas la même tenue. Quand ils sont frais, les fromages sont plus sensibles", précise Laurent Laloux.

    Idée: quand le temps le permet, mettre le fromage sur la fenêtre!

    La viande va dans la partie la plus froide du frigo?

    VRAI. Mais pourquoi la viande est-elle si sensible? D'abord, chaque aliment a des caractéristiques physico-chimiques différentes (quantité d'eau, présence de sucre etc.), qui font que les micro-organismes s'y sentiront à l'aise pour se développer, ou pas. "Les fruits et légumes, par exemple, on une protection naturelle, on va les laver, les éplucher pour enlever la couche superficielle en contact avec l'environnement. Au contraire, la viande est directement issue de la transformation, c'est un produit brut et fragile, un support idéal pour le développement bactérien", avertit Laurent Laloux. On conserve donc la viande dans la partie la plus froide du frigo, entre 0 et 4°C. A moins de 4°C, la croissance des micro-organismes est considérablement ralentie.

    Un jus de fruit ouvert doit être consommé rapidement?

    VRAI. "Un jus vendu à température ambiante a été traité pour être conservé longtemps, avant ouverture. Un jus vendu au rayon frais a subi un traitement moins important, sa durée de vie est moins longue", explique Catherine Renard. Tant que le bouchon est bien fermé, il faut suivre les recommandations de l'étiquette. Une fois que la bouteille est ouverte, elle se conservera quelques jours au réfrigérateur (en évitant de la laisser traîner des heures dehors). 

    Les jus "maison" se conservent vraiment peu de temps. En plus des effets microbiologiques, "les jus aux agrumes peuvent se déphaser rapidement, des goûts amers peuvent apparaître. Pour les fruits comme la pomme, la poire ou la pêche, les jus peuvent brunir", souligne Catherine Renard. Sirotez donc vite votre boisson "minute".

    Les pâtes, le riz et les farines vont dans des bocaux en verre.

    VRAI ET FAUX. "Les aliments secs se conservent à température ambiante sans problème. En outre, les pâtes et le riz vont être cuits, donc stérilisés. Les bocaux pour les produits secs, c'est juste pour le côté pratique ou esthétique", explique Laurent Laloux. Cependant, "il faut juste éviter l'humidité, qui peut provoquer l'apparition de moisissures".

    En bref, des emballages bien fermés dans un placard à l'abri de l'humidité, c'est suffisant. Cependant, si vous êtes victimes de petites bêtes indélicates comme les mites alimentaires, mieux vaut préférer les bocaux.

     

  • Toulouse: un groupe d’enquête spécialisé dans les violences

    et exactions commises pendant les manifestations des "Gilets jaunes"

    L’homme condamné lundi à Toulouse à un an de prison ferme pour avoir ébloui avec un laser l’hélicoptère de la gendarmerie, c’est eux. Celui qui écopé mardi de 9 mois de prison ferme pour s’être promené avec un masque à gaz, un "Taser " et une matraque, c’est encore eux.

    A trois jours de l’acte 11, la police dévoile qu’un groupe d’enquête "gilets jaunes" est opérationnel depuis début janvier dans la Ville rose". Il est dédié aux investigations sur les exactions, les violences aux personnes et les dégradations durant les manifestations dites des "gilets jaunes", indique la porte-parole de la Direction départementale de la Sécurité publique (DDSP31).

    Cette unité, placée sous l’autorité du procureur de la République, est composée d’enquêteurs de la Sûreté départementale, dont certains spécialisés en cybercriminalité. Autrement dit, vous ne les verrez pas sur le terrain samedi. Ils resteront dans la salle qui leur est réservée du commissariat pour analyser les images et surveiller les réseaux sociaux". Leur travail est d’identifier et de présenter à la justice les individus qui organisent ou incitent aux violences et ceux qui les commettent", précise encore la DDSP31. […]

    20 minutes

     

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    Ne vous méprenez pas: je suis pour les gilets jaunes, pas pour la casse!

     

  • re-patati, patata

    il y a déjà une note sur les pommes de terre dans mon blog

    Des préparations plus légères que les recettes traditionnelles qui peuvent aller direct sur vos hanches!

    La pomme de terre a une position privilégiée entre légume et féculent

    Comme tout féculent, elle est une bonne source d’énergie et de glucides complexes et a donc des propriétés rassasiantes.

    Comme tout légume, elle apporte à l’organisme des fibres, des vitamines et minéraux indispensables à son bon fonctionnement. L’intérêt nutritionnel de la pomme de terre est donc multiple.

    - sa richesse en glucides complexes (19 %) qui lui confèrent sa qualité de féculent et son grand pouvoir rassasiant,

     - sa pauvreté en lipides,

     - sa richesse en fibres (ralentissent la digestion des glucides et favorisant la sensation de satiété),

     - sa richesse en potassium (la totalité des besoins sont couverts par une portion de 200 g de pommes de terre), en vitamine C (c’est un des légumes qui en est le mieux pourvu !), en fer et en vitamine B1 (vitamine qui participe à la transformation des glucides en énergie).

    La pomme de terre a, entre autres intérêts, une très grande variété de préparations et de modes de cuisson. Ainsi, elle peut être cuisinée à la vapeur, en robe des champs, en purée, en gratin, en frites, en chips, mais elle peut aussi servir de base à la préparation de plats complets tels que le hachis Parmentier ou la brandade de morue.

    Chacune de ces préparations présente des particularités nutritionnelles détaillées ci-après.

    Cuite à la vapeur

    C’est le mode de cuisson le plus favorable à la conservation des qualités nutritionnelles de la pomme de terre.

    En effet, la cuisson vapeur permet d’éviter les déperditions de minéraux dans l’eau de cuisson et elle limite les pertes de vitamine C, qui est une vitamine sensible à la température (plus la cuisson est rapide, moins la vitamine C est détruite).

    Il est conseillé de conserver la peau (pomme de terre en robe des champs) pour la cuisson de la pomme de terre: en effet, l’épluchage ôte une partie des vitamines et minéraux (qui se situent juste en dessous de la peau) et favorise leur migration dans le milieu de cuisson.

    Cuite à l’eau

    Si vous optez pour ce mode de cuisson, il est conseillé de faire cuire la pomme de terre dans sa peau et dans un faible volume d’eau salée et froide.

    - le fait que l’eau soit salée et que le volume soit moindre permet de limiter la fuite des minéraux dans l’eau de cuisson.

    - le fait que l’eau soit froide permet une cuisson plus uniforme de la pomme de terre.

    De cette façon, la cuisson à l’eau a les mêmes avantages qu’une cuisson vapeur. Si les pommes de terre sont très grosses, piquez-les avec une branchette d'origan ou…une aiguille à tricoter, cela permet une cuisson plus rapide et évite qu'elle éclate.

    www.tradi-cuisine.com

    La purée

    Le fait d’écraser la pomme de terre augmente son index glycémique, c’est à dire élève la glycémie après digestion. Ainsi, une purée de pomme de terre se comporte moins comme un sucre lent qu’une pomme de terre vapeur en robe des champs.

    Concernant les valeurs nutritionnelles de la purée: elles vont avant tout dépendre de ce qui aura été ajouté à sa préparation. Ainsi, couramment, la purée est enrichie en lait, crème ou beurre et parfois en jaune d’œufs, autant d’ingrédients qui peuvent faire augmenter la valeur calorique et lipidique du plat.

    Dans le cadre d’un contrôle de votre poids: vous pouvez vous contenter d’ajouter du lait (écrémé ou demi-écrémé) ou même de la crème fraîche légère.

    Au four

    La cuisson prolongée et à haute température de la pomme de terre a plusieurs conséquences sur sa valeur nutritionnelle.

    - Elle assèche la pomme de terre, augmentant donc sa matière sèche et donc sa valeur calorique aux 100 g. Ainsi, 200 g de pommes de terre au four apporte 200 kcal contre 170 kcal pour une cuisson vapeur.

    - Elle augmente l’index glycémique de la pomme de terre qui se comporte donc un peu moins comme "un sucre lent".

    - Elle détruit une grande partie de la vitamine C de la pomme de terre, vitamine sensible aux fortes chaleurs prolongées.

    Le gratin dauphinois

    La recette traditionnelle du gratin dauphinois pour 4 personnes est:

    800 g de pommes de terre, ¼ litre de lait + ¼ de litre de crème fraîche liquide (sel, poivre, muscade…), mais il en existe plusieurs variantes plus ou moins riches (chapelure et fromage râpé).

    Il peut être un plat assez calorique s’il est préparé avec du lait entier et de la crème fraîche entière (une portion de 200 g apporte : 312 kcal et 14 g de lipides).

    Dans le cadre d’un contrôle de votre poids: il peut être préparé avec du lait écrémé et de la crème fraîche allégée (une portion de 200 g apporte alors: 225 kcal et seulement 3 g de lipides). Les atouts nutritionnels de cette recette sont un apport calcique et protéique intéressants apportés par le lait et la crème fraîche.

    Les frites

    Les pommes de terre frites à l’aide d’une friteuse traditionnelle absorbent l’huile de cuisson à hauteur de plus de 15 % (variable en fonction de la taille des frites et de la température du bain d’huile), ce qui multiplie par 3 à 4 sa valeur calorique.

    Ainsi, en moyenne, une portion de 200 g de frites apporte: 600 kcal et 30 g de lipides

    Par ailleurs, l’huile utilisée pour la friture est généralement une huile riche en acides gras saturés (Végétaline®, huile de palme…) qui n’est pas la plus conseillée dans le cadre de la prévention des maladies cardio-vasculaires.

    Dans le cadre d’un contrôle de votre poids: il y a des alternatives plus légères et équilibrées.

    Pour une portion de 200 g de frites "légères": pelez les pommes de terre et coupez-les en tronçons, mettez-les dans une boîte hermétique (en verre) avec une cuillère à café d’huile d’olive, du sel, du poivre et selon votre convenance paprika, fines herbes ou autres aromates. Agitez bien la boîte pour imprégner toutes les frites du mélange, puis les déposer sur une plaque de cuisson couverte de papier sulfurisé et laisser cuire 25 minutes en remuant régulièrement.

    Ce plat ne vous apportera que : 230 kcal et 5 g de lipides.

    Les chips

    Elles détiennent la palme de la valeur calorique la plus élevée, en effet, 100 g de chips apportent 550 kcal et 36 g de lipides

    Par ailleurs, la cuisson à très haute température et la découpe en fines lamelles contribuent à augmenter l’index glycémique de l’aliment.

    Attention, les "chips dites allégées" en graisses du commerce ne le sont en fait que très peu: elles apportent 25% de matières grasses au lieu de 35% et 450 kcal au lieu de 550 kcal. La différence est donc négligeable.

    Le hachis Parmentier

    Sa recette traditionnelle pour une personne comporte:

    120 g de viande hachée porc/veau ou bœuf; 200 g de pommes de terre à chair farineuse (type Bintje)

    30 g de fromage râpé (emmental), 1 cuillère à soupe de crème fraîche

    1 cuillère à café d’huile; poivre, sel, beurre, noix de muscade

    Ce plat est assez riche qui peut être consommé occasionnellement dans le cadre d’une alimentation équilibrée. On peut mettre du râpé et de la chapelure et gratiner au four.

    Cette recette peut être aisément allégée. Il suffit pour cela d’utiliser une viande hachée à 5 % de matières grasses, du fromage et de la crème fraîche allégée en matières grasses et de vous contenter d’une goutte d’huile essuyée au fond de la poêle pour la cuisson de la viande.

    Ainsi, une portion de ce hachis Parmentier léger représente : 385 kcal et seulement 9 g de lipides. Presque la moitié.

    La brandade de morue

    La brandade de morue parmentière traditionnelle est composée uniquement de morue (séchée et salée), de pommes de terre et d’huile d’olive. C’est la quantité d’huile d’olive qui peut considérablement augmenter la valeur calorique de ce plat, dans la mesure où certaines recettes préconisent jusqu’à 4 cuillères à soupe d’huile d’olive par personne! Ainsi, une part de cette recette peu apporter jusqu’à 800 kcal et 42 g de lipides. Ouf!

    Mais, si vous souhaiter ne pas prendre trop de poids, vous pouvez diminuer la quantité d’huile d’olive.

    Ainsi, une brandade de morue légère peut être préparée avec: 80 g de morue séchée salée (correspondent à peu près à 240 g de morue pochée), 200 g de pommes de terre et 1 cuillère à soupe d’huile (+ échalotes, ail…).

    Elle apporte ainsi 530 kcal et 10 g de lipides (NB : cette recette apporte l’équivalent de 2 portions moyennes de poisson et peut donc correspondre à la portion protéique du déjeuner + celle du dîner).

    Pour dessaler la morue: placez cette dernière dans une passoire ou passette à égoutter que vous posez au-dessus d'un saladier d'eau. La morue ne doit pas poser sur le fond du saladier mais baigner dans l'eau, bien sûr. Laissez au moins 24 heures, puis soulevez la passette avec la morue et la déposer dans un saladier en verre pour la travailler. (si vous passez cette eau sur la morue qui vient d'être dessalée, tout est à refaire!) Votre morue sera plus goûteuse si vous la dessalez avec du lait

    (astuces de mon site: www.tradi-cuisine.com)

    L’aligot

    C’est une préparation à base de pomme de terre en purée, de tomme de l'Aveyron fraîche et de crème fraîche épaisse. Une portion de ce plat apporte près de 700 kcal et 42 g de lipides: C’est donc, un plat très gras.

    Il est possible d’en faire une version plus light, en remplaçant la crème fraîche par un peu de lait (50 ml de lait ½ écrémé) et en utilisant une tomme allégée (90 g) et 250 g de pommes de terre. On a ainsi un plat apportant 430 kcal et 12 g de lipides.  L’aligot peut être considéré comme un plat complet dans la mesure où le fromage (allégé) est équivalent à une portion de viande.

    Tous les modes de préparation ci-dessus peuvent faire partie d’une alimentation équilibrée à condition que les cuissons en sauce ou en friture soient moins fréquentes au cours de la semaine que les cuissons sans matière grasse ou avec peu de matière grasse.

    Une recette que j'aime bien, la poêlée pomme de terre avec du céleri-rave. La recette est à retrouver avec la boîte à outils: Recherche