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Blog - Page 186

  • Cusinez à la graisse de canard!!!

    Principes actifs et propriétés

    Il est à noter que les bienfaits reliés à la consommation d’aliments riches en acides gras monoinsaturés proviennent de données obtenues avec des aliments d’origine végétale comme l’huile d’olive ou le beurre d’arachide. Actuellement, il n’existe pas d’études portant sur l’effet d’aliments riches en acides gras monoinsaturés d’origine animale tel le canard. Le canard est une viande grasse; sa teneur en gras atteint 50 % de son contenu en énergie (calories), dont un tiers sont des acides gras monoinsaturés et un peu plus d’un tiers sont des acides gras saturés. Consommé avec modération, le canard peut très bien s’intégrer à une alimentation saine qui mise sur la variété et un plus grand apport en acides gras monoinsaturés.

    Les données ci-dessous proviennent donc d’études ayant évalué les effets des acides gras monoinsaturés en général, et non les effets spécifiques de la consommation de canard.

    Santé cardiovasculaire. La tendance actuelle est de favoriser la consommation d’aliments riches en gras monoinsaturés afin de prévenir les maladies cardiovasculaires. Une alimentation riche en ces gras améliorerait, en effet, le profil lipidique en diminuant les concentrations sanguines de cholestérol total et de triglycérides1. Lors d’une étude effectuée chez des hommes en santé, mais qui présentaient des antécédents familiaux de troubles cardiovasculaires, la substitution partielle des acides gras saturés par 13 % d’acides gras monoinsaturés a permis de réduire significativement les concentrations sanguines de cholestérol total et de cholestérol-LDL (mauvais cholestérol)2.

    Il est à souligner que certaines études ont démontré qu’un régime riche en acides gras monoinsaturés permettait d’obtenir des effets bénéfiques sur le profil de risque cardiovasculaire qui étaient comparables et parfois même supérieurs à ceux habituellement observés avec une alimentation beaucoup plus faible en matières grasses3,4. De plus, un régime riche en acides gras monoinsaturés pourrait être plus facile à suivre à long terme, comparativement à un régime très faible en matières grasses qui est souvent perçu comme étant trop restrictif.

    La consommation de gras monoinsaturés agit aussi sur d’autres facteurs de risque des maladies cardiovasculaires. Cela contribuerait, entre autres, à une diminution du stress oxydatif dans les lipides sanguins. Dans une étude d’intervention menée auprès de jeunes adultes5, il a été démontré qu’une alimentation riche en acides gras monoinsaturés réduisait l’oxydation du cholestérol-LDL (mauvais cholestérol). Une équipe de chercheurs a aussi noté cette résistance accrue à l’oxydation lors d’études effectuées in vitro6. La consommation de ces gras permet aussi de diminuer l’agrégation plaquettaire qui est associée au risque de thrombose7.

    Canard, dinde ou poulet?

    Environ 50 % des calories de la viande de canard rôti sans la peau proviennent des gras. Ce qui est bien plus élevé que les 16 % et 33 % habituellement retrouvés dans la dinde et le poulet. Toutefois, le canard peut être consommé avec modération dans le cadre d’une alimentation santé puisque qu’il fournit de précieux gras monoinsaturés.

    Diabète. Les acides gras monoinsaturés pourraient diminuer la résistance à l’insuline qui est associée à plusieurs maladies comme l’obésité, le diabète de type 2 ou le syndrome métabolique (syndrome X). Une étude d’intervention a démontré une amélioration de 8 % de la sensibilité à l’insuline chez des sujets en santé qui consommaient 37 % de leur énergie sous forme de lipides, dont plus de la moitié provenait des gras monoinsaturés8. Une autre étude effectuée chez des patients souffrant de diabète de type 2 a démontré une amélioration de la glycémie à jeun dans le cadre d’un régime riche en acides gras monoinsaturés9. À la lumière de ces résultats, il serait intéressant de vérifier si la consommation de chair de canard modifie de façon positive certains facteurs de risque du diabète en comparaison avec d’autres viandes.

    Nutriments les plus importants

    Voir la signification des symboles de classification des sources des nutriments

     Phosphore. Le canard est une excellente source de phosphore Le phosphore constitue le deuxième minéral le plus abondant de l’organisme après le calcium. Il joue un rôle essentiel dans la formation et le maintien de la santé des os et des dents. De plus, il participe, entre autres, à la croissance et à la régénérescence des tissus et aide à maintenir à la normale le pH du sang. Il est l’un des constituants des membranes cellulaires.

     Fer. Le canard est une excellente source de fer pour l’homme et une bonne source de fer pour la femme, car leurs besoins respectifs en ce minéral sont différents. Chaque cellule du corps contient du fer. Ce minéral est essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang. Il joue aussi un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, hormones et neurotransmetteurs.

     Zinc. Le canard est une excellente source de zinc pour la femme, mais seulement une bonne source de zinc pour l’homme, étant donné leurs besoins différents. Le zinc participe notamment aux réactions immunitaires, à la fabrication du matériel génétique, à la perception du goût, à la cicatrisation des plaies et au développement du fœtus. Le zinc interagit également avec les hormones sexuelles et thyroïdiennes. Dans le pancréas, il participe à la synthèse (fabrication), à la mise en réserve et à la libération de l’insuline.

     Cuivre. Le canard est une excellente source de cuivre. En tant que constituant de plusieurs enzymes, le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène (protéine servant à la structure et à la réparation des tissus) dans l’organisme. Plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres.

     Sélénium. Le canard est une excellente source de sélénium. Ce minéral travaille avec l’une des principales enzymes antioxydantes, prévenant ainsi la formation de radicaux libres dans l’organisme. Il contribue aussi à convertir les hormones thyroïdiennes en leur forme active.

     Vitamine B2. Le canard est une excellente source de vitamine B2. La vitamine B2 est aussi connue sous le nom de riboflavine. Elle joue un rôle dans le métabolisme de l’énergie de toutes les cellules. De plus, elle contribue à la croissance et à la réparation des tissus, à la production d’hormones et à la formation des globules rouges.

     Vitamine B3. Le canard est une excellente source de vitamine B3. Appelée aussi niacine, la vitamine B3 participe à de nombreuses réactions métaboliques et contribue particulièrement à la production d'énergie à partir des glucides, des lipides, des protéines et de l'alcool que nous ingérons. Elle participe aussi au processus de formation de l’ADN, permettant une croissance et un développement normaux.

     Acide pantothénique. Le canard est une excellente source d’acide pantothénique. Aussi appelée vitamine B5, l’acide pantothénique fait partie d’un coenzyme clé nous permettant d’utiliser de façon adéquate l’énergie présente dans les aliments que nous consommons. Il participe aussi à plusieurs étapes de la synthèse des hormones stéroïdiennes, des neurotransmetteurs et de l’hémoglobine.

     Vitamine B1. Le canard est une bonne source de vitamine B1. Appelée aussi thiamine, la vitamine B1 fait partie d'une coenzyme nécessaire à la production d'énergie à partir des glucides que nous ingérons. Elle participe aussi à la transmission de l'influx nerveux et favorise une croissance normale.

     Vitamine B6. Le canard est une bonne source de vitamine B6. La vitamine B6, aussi appelée pyridoxine, fait partie de coenzymes qui participent au métabolisme des protéines et des acides gras ainsi qu’à la synthèse (fabrication) des neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux). Elle contribue également à la fabrication des globules rouges et leur permet de transporter davantage d’oxygène. La pyridoxine est aussi nécessaire à la transformation du glycogène en glucose et elle contribue au bon fonctionnement du système immunitaire. Cette vitamine joue enfin un rôle dans la formation de certaines composantes des cellules nerveuses et dans la modulation de récepteurs hormonaux.

     Vitamine B12. Le canard est une bonne source de vitamine B12. Cette vitamine travaille de concert avec l’acide folique (vitamine B9) pour la fabrication des globules rouges dans le sang. Elle travaille aussi à l’entretien des cellules nerveuses et des cellules fabriquant le tissu osseux.

     Vitamine E. Le gras de canard est une bonne source de vitamine E. Antioxydant majeur, la vitamine E protège la membrane qui entoure les cellules du corps, en particulier les globules rouges et les globules blancs (cellules du système immunitaire).

    Section Profil santé
    Recherche
    : Sonia Pomerleau, Dt.P., M.Sc., Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), Université Laval
    Rédaction
    : Lucie Fillion, Dt.P. M.Sc., nutritionniste
    Révision scientifique
    : Sophie Desroches, Dt.P., M.Sc., candidate au doctorat, Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), Université Laval
    Collaboration
     : Louise Corneau, Dt.P., M.Sc., nutritionniste, Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), Université Laval et Hélène Gagnon, étudiante en nutrition, Université Laval
    (décembre 2005)

    Il y a 11 ans, nous étions ma fille et moi à un repas des malades de l'AFM.... Grandes et immenses tables.... Mets bien de chez nous: confit de canard pommes de terre "sarladaise", etc...

    En entrée, salade au chèvre chaud

    Je me suis trouvée assise à côté d'un couple, grand-parents d'un petit garçon myopathe qui habitaient la région parisienne et étaient venus pour le téléthon. C'était à Carmaux.

    La dame était très heureuse en regardant sa belle cuisse de confit et me dit: "et bien, c'est un vrai repas gastronomique!

    J'ai ri: "mais non, c'est habituel chez nous!

    "Ha bon?!! vous mangez comme cela, du confit dans ces repas?

    "Oui, tout le temps. D'ailleurs, vous allez en cafétéria, il y a souvent des cuisses confites en plat du jour, surtout en hiver... (vous savez que le téléthon a lieu en décembre).

    La dame était effarée; pour enfoncer le clou, je rajoute: "on a souvent aussi du foie gras... de canard, bien sûr! sur les salades genre "quercynoise ou autres" ou carrément en assiette, des tranches belles comme ça" (geste à la parole).

    "A Paris, le confit, le foie gras, c'est pour les fêtes... mais c'est très cher!

    "Oui, ais-je dit, je m'en doute... il faut très longtemps pour que le canard arrive tout seul sur ses pattes et qu'on lui fasse hara-kiri dans une charcuterie!".

    Rires général de tous les présents!

     

     

  • Faites des "Josyanette" !

    Bon, là, je me vante!

    Dans la série: C'est mieux quand c'est fait maison...

    J'ai mis au point ce petit dessert de lait gélifié…

    Il vous faut des pots de yaourt, si vous n'avez pas, des verres, des petits flacons de verre provenant d'oignons doux, de moutarde industrielle (mon pauvre, t'a pas compris qu'il faut toi-même faire ta moutarde?); des bols grands, moyens ou petits mais, siouplé, en céramique, en grès, en verre!!! pas de plastique:

    www.tradi-cuisine.com

    c'est mon site contre les poisons en cuisine

     

    Pour 1 litre de lait: soit du frais entier de la ferme soit du lait entier frais, soit du lait entier pasteurisé ENTIER

    5 feuilles de gélatines

    Si vous vous mettez à genoux pour l'exiger, rajoutez du sucre en poudre.

    Quand je fais au chocolat, une tablette de chocolat noir à dessert et 10 cl de crème fraiche liquide (pour le faire fondre)

    Trop faignant? chocolat en poudre

    Quand je fais au café, une tasse à petit déjeuner de vrai café fort (siouplé, pas de café lyophilisé… c'est chimique!).

    Quaud je fais à la vanille, de la vraie vanille en dosette liquide

    Quand je veux du croquant, quelques chouchous, des amandes, noisettes, noix de cajou sans sel, bien sûr!

    Quand je veux du fruité: des myrtilles fraiches ou autres fruits (à couper en brunoise)

    Quand je veux aller très vite: des fruits rouges surgelés

    Mettre à fondre les feuilles de gélatine dans de l'eau froide

    Si chocolat à cuisiner: je le place en morceaux dans une grande casserole en inox, je rajoute de la crème fraîche et j'attends que cela fonde en remuant au fouet, feu moyen à petit.

    Je rajoute mon litre de lait et je fais chauffer; quand le lait est assez chaud mais pas bouillant, ajoutez les feuilles de gélatine.

    Bien évidemment, si vous avez du lait frais de ferme, on fait bouillir le lait AVANT: laissez le lait monter et au moment où il va sortir de la casserole, retirez-là 15 secondes du feu, puis remontez le lait et arrêtez le feu. (autrefois, quand on n'avait que du lait frais et pas pasteurisé, on procédait ainsi, donc deux “bouillage“).

    Tournez bien au fouet pour bien mélanger la gélatine. Pas la peine de battre, on fait du lait gélifié, pas de la chantilly! inutile également de faire bouillir le lait entier pasteurisé, sinon vous aller devoir attendre très longtemps avant de passer les pots au réfrigérateur pour la prise de gélatine.

    On peut aussi mettre au congélo, si l'on veut déguster trois heures après. Si vous laissez vos pots trop longtemps, c'est une glace à la gélatine que vous aurez! donc, surveillez.

    Voilà, c'est tout. Remplissez vos pots ou verres et attendre qu'ils soient bien refroidis pour mettre au frigo au moins une nuit.

    Si vous voulez refroidir vite, rajoutez des fruits surgelés et passez au frigo au moins une heure.

    Pour les arômes, on les mélange dans la casserole sur le feu: miel, cannelle, choco en poudre, vanille liquide fraiche ou gousse, noix de coco.

    Soit vous glissez les fruits secs ou noix coupés en brunoise AVANT: elles vont tomber au fond du pot.

    Soit, vous attendez que le lait gélifie et vous saupoudrez au moment où vous dégustez. Vous pouvez saupoudrez de vermicelle de déco…. attention aux colorants! voir sur le paquet.

    Chez moi, ces pots ne font pas de vieux os dans le frigo; ne dépassez pas cinq ou six jours après la fabrication… en tout état de cause, la date limite de consommation, c'est toujours…. avant les autres!

    Chez nous, cela remplace le pop corn des salles de cinéma! J'en remplis de gros bols qu'on déguste en regardant un film d'horreur ou de science-fiction.

     

  • Boudu! ils nous gavent de saletés…

    Je viens de regarder sur canalsat à la demande un reportage sur le beurre. Mauvaise surprise: les produits laitiers ne sont pas du tout simplement réalisé avec du lait et de la crème fraîche! “Ils“ y rajoutent des tas de trucs immondes. En petites quantités…. mais c'est tellement de la salop…. qu'une contrôleur des services vétérinaires disait: nous ne pouvons contrôler qu'à postériori: c'est-à-dire que dans les usines françaises… pas à l'usine de départ; à l'étranger!

    Car une société vendait du “beurre bien frais“ (sic) aux industriels français qui fabriquent des gâteaux “pur beurre“ en France mais ce beurre ne contenait que 34% de beurre… le reste, c'était des tas de choses innommables!

    Elle disait: vous vous souvenez du scandale de la viande de cheval vendue en tant que bœuf? et bien, quand cela va éclater, ce scandale sanitaire sera plus grand!".

    Les journalistes ont terminé le reportage en disant d'acheter du beurre artisanal, AOP, fait en France à la ferme; plus cher de 35% mais au moins, la mention AOP nous protège.

    Et vous, si vous faisiez votre beurre vous-même?

    Beurre maison

    Préparation: 20 min environ; sans cuisson

    Ingrédients

    50 cl de crème fraiche liquide, à fouetter

    1 cuillère a café de sel (ou plus pour un beurre plus salé)

    Battre la crème au batteur électrique pendant 20 min. ou jusqu'à ce qu'il soit ferme. Ajouter votre sel. Un petit lait surnage.

    Déposez sur une passoire pendant environ 10 min pour dégager le petit lait.

    Versez dans des moules et conservez au réfrigérateur.

    Ne se conserve pas trop longtemps… donc, faites en petites quantités très souvent.

     

  • Micro-ondes: vrai ou faux

    L'usage du micro-ondes s'accompagne de nombreuses rumeurs et idées reçues. Lisez cet article pour savoir si elles sont fondées.

    Cuits au micro-ondes, les aliments perdent leurs qualités nutritionnelles

    VRAI et FAUX

    Tous les aliments chauffés perdent une partie de leurs qualités, surtout quand ils sont bouillis parce que les vitamines passent dans l’eau de cuisson. Les hautes températures peuvent dénaturer graisses et protéines. Globalement, la cuisson au micro-ondes ne détruit pas plus de vitamines que la cuisson à l’eau – sauf peut-être pour la vitamine C. Les pertes sont surtout importantes lorsque les légumes sont placés dans de l’eau. Les autres composés nutritionnels sont assez bien préservés comme le montrent des essais faits sur les flavonoïdes de l’oignon et les polyphénols de l’huile d’olive vierge. L'avantage du micro-ondes tient aussi à la brièveté de la cuisson; or plus la cuisson est courte, moins il y a de risque de destruction des nutriments. 

    A noter que le lait maternel conserve intacts ses anticorps si la température ne dépasse pas 60 °C.

    Khatoon N : Nutritional quality of microwave-cooked and pressure-cooked legumes. Int J Food Sci Nutr. 2004 Sep;55(6):441-8.

    Les protéines cuites au micro-ondes sont "dénaturées"

    FAUX

    Cette rumeur fait référence à l'isomérisation potentielle des acides aminés, constituants des protéines. Ces acides aminés (sauf la glycine) peuvent exister sous deux configurations : en L- ou en D-, qu'on appelle énantiomères ou stéréoisomères, l'une étant le miroir de l'autre. L'organisme utilise essentiellement les acides aminés en L-, mais la cuisson peut, dans certaines conditions, conduire à l'isomérisation d'acides aminés sous leur forme en D-. Une étude ancienne (1) avait trouvé plus d'acides aminés en D- avec une cuisson au micro-ondes, mais des travaux plus récents (2) n'ont pas trouvé de différences avec d'autres méthodes de cuisson.

    Lubec G, Wolf C, Bartosch B. Aminoacid isomerisation and microwave exposure. Lancet. 1989 Dec 9;2(8676):1392-3.

    Lassen A. (1995) Nutritional effects of microwave cooking, Nutrition & Food Science, Vol. 95 Issue: 4, pp.8-10.

    La cuisson au four à micro-ondes entraîne l'apparition de sous-produits toxiques

    FAUX

    "Il n'a jamais été mis en évidence de transformation biochimique des constituants des aliments par ce type de cuisson " affirme le Pr Maurice Rabache (Cnam, Paris). Par rapport aux rats qui reçoivent des aliments cuits conventionnellement, ceux nourris avec des aliments cuits au micro-ondes se développent normalement, sans lésions particulières. Mais comme la plupart des modes de cuisson, celui au micro-ondes génère des produits de glycation avancés (AGE) qui peuvent aggraver certaines maladies (diabète).

    Jonker D : Human diets cooked by microwave or conventionally: comparative sub-chronic (13-wk) toxicity study in rats. Food Chem Toxicol. 1995 Apr;33(4):245-56.

    Les aliments cuits au four à micro-ondes sont cancérogènes

    FAUX

    Précuire une viande au micro-ondes avant de la poêler permet de diminuer significativement la quantité de composés cancérogènes (lire entretien). La cuisson au micro-ondes (température modérée, puissance moyenne) préserve aussi les enzymes qui donnent naissance aux composés protecteurs des crucifères et qui sont détruits par les cuissons conventionnelles. Mais les enzymes de l’ail, elles, disparaissent.

    Verkerk R Glucosinolates and myrosinase activity in red cabbage (Brassica oleracea L. var. Capitata f. rubra DC.) after various microwave treatments. J Agric Food Chem. 2004 Dec 1;52(24):7318-23.

    Il tue systématiquement les bactéries

    FAUX

    La distribution irrégulière de la température dans le produit chauffé ne permet pas toujours d'inactiver certaines bactéries. Ainsi, les salmonelles survivent dans des œufs pochés au micro-ondes. Lorsqu’ils ne sont pas chauffés assez longtemps, des morceaux de poulet contiennent encore des bactéries du type Escherichia coli.

    Apostolou I : The effect of short-time microwave exposures on Escherichia coli O157:H7 inoculated onto chicken meat portions and whole chickens. Int J Food Microbiol. 2005 May 1;101(1):105-10.

    On ne devrait pas chauffer des récipients en plastique au four à micro-ondes

    VRAI

    Certains composants des plastiques peuvent migrer dans l'aliment chauffé. C'est le cas des adipates, qui jouent le rôle de plastifiants dans de nombreux emballages; des phtalates et de la benzophénone, ajoutés aux encres d'impression; des filtres UV incorporés dans les emballages transparents; du bisphénol A (BPA), présent dans les polycarbonates (plastiques durs, biberons…). Même si les taux de migration sont faibles, ils alourdissent la charge qui pèse sur l’organisme. " Les fabricants disent que leurs plastiques sont conçus pour le micro-ondes, mais quand vous les chauffez, ils laissent fuir du bisphénol A " insiste le Pr Frederick vom Saal (université du Missouri). Ses travaux chez le rat montrant que le BPA se comporte comme une hormone ont conduit en mai 2006 la ville de San Francisco à en interdire la présence dans les plastiques.

    Nerin C : Determination of potential migrants in polycarbonate containers used for microwave ovens by high-performance liquid chromatography with ultraviolet and fluorescence detection. J Agric Food Chem. 2003 Sep 10;51(19):5647-53.

    La cuisson au micro-ondes nous expose à un rayonnement toxique

    FAUX

    Selon l'Organisation mondiale de la santé, un micro-ondes en bon état, utilisé correctement, est sans danger. Il faut simplement s'assurer régulièrement que l'appareil qu'on utilise n'est pas endommagé, que la porte se ferme correctement, que les joints sont propres et en bon état. Un appareil dégradé ne doit pas être utilisé.

    Cuisson au four conventionnel et au micro-ondes : ce qui change

    Un four à micro-ondes utilise des ondes d’une fréquence de 2,5 gigahertz environ. Ces ondes sont absorbées par l’eau, les graisses, les sucres et converties en mouvement atomique, c’est-à-dire en chaleur. Mais elles ne sont pas absorbées par les plastiques, le verre, la céramique. Dans un four conventionnel, la chaleur migre de l’extérieur vers l’intérieur de l’aliment alors que dans un micro-ondes, les ondes pénètrent l’aliment et excitent les molécules d’eau et de graisses : la chaleur est présente à peu près partout au même moment. Les zones froides correspondent aux endroits où les ondes n’ont pas pénétré; les zones brûlantes aux régions d’interférence. Pour éviter cela, les fours sont équipés d’un plateau tournant. Dans un four conventionnel, des croûtes appétissantes se forment parce que l’air intérieur est brûlant et débarrassé de toute humidité. Dans un micro-ondes, c’est impossible parce que l’air reste à température ambiante.

    CONCLUSION: je n'ai pas de micro-ondes. Et je n'en veux pas

  • Notre nouveau président? ADIEU LA FRANCE!

    Ne m'appelez plus jamais "France".

    La France elle m'a laissé tomber.

    Ne m'appelez plus jamais "France".

    C'est ma dernière volonté.

    J'étais un bateau gigantesque

    Capable de croiser mille ans.

    J'étais un géant, j'étais presque

    Presqu'aussi fort que l'océan.

    J'étais un bateau gigantesque.

    J'emportais des milliers d'amants.

    J'étais la France. Qu'est-ce qu'il en reste ?

    Un corps-mort pour des cormorans.

    Ne m'appelez plus jamais "France ".

    La France elle m'a laissé tomber.

    Ne m'appelez plus jamais "France".

    C'est ma dernière volonté.

    Michel Sardou

     

  • Moustique tigre : la lutte recommence en France

    La surveillance estivale du moustique tigre a été activée, lundi 1er mai, en France. 30 départements sont concernés. Toute personne atteinte d'une maladie transmise par ce moustique doit se signaler.

    La France a activé, lundi 1er mai, le dispositif de lutte contre Aedes Albopictus. Ce moustique originaire d'Asie, également appelé moustique tigre, s'est développé en métropole de manière continue depuis 2004. Il est désormais implanté dans 30 départements : l'intégralité du sud de la France, la Vendée, le Haut-Rhin, le Bas-Rhin et le Val-de-Marne.

    Le moustique tigre peut transmettre le virus de la dengue, du chikungunya, de zika ou de la fière jaune. Depuis 2010, des cas autochtones de dengue et de chikungunya ont été déclarés dans les régions Provence-Alpes-Côte-d’Azur et Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon. Hé, ho! on appelle ce coin: Occitanie, cher beauf!

    Particuliers, soyez vigilants

    Le dispositif de lutte a été mis en place en 2006 par le ministère de la Santé, en lien notamment avec les Agences régionales de santé (ARS) et les collectivités. Il est actualisé chaque année.

    À partir de ce lundi, l'activité du moustique Aedes Albopictus est surveillée dans ces zones pour tenter de ralentir sa progression géographique. Toute personne atteinte d'une maladie transmise par ce moustique doit faire l'objet d'un signalement qu'elle ait été contaminée hors-métropole ou localement.

    Si un cas est repéré, des mesures de démoustication seront mises en œuvre à proximité de son domicile. Il est aussi possible de signaler toute présence de ce moustique sur le portail du Centre national d'expertise sur les vecteurs (CNEV), sous la tutelle des ministères de la Santé et de l’Agriculture.

    Enfin, toutes les personnes qui vivent dans les 30 départements où ce moustique est implanté sont invitées à supprimer tous les objets dans lesquels l'eau stagne, ce qui permet la reproduction du moustique, comme les soucoupes d'eau sous les pots de fleurs.

    http://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/moustique-tigre-la-lutte-recommence-en-france_2170750.html

    J'AI INSTALLE DES MOUSTIQUAIRES: pas cher et facile à faire

    Les produits chimiques sont dangereux pour la santé. Ma fille ne supporte pas l'odeur de la citronnelle. J'ai dû installer des moustiquaires sur plusieurs fenêtres. En été, c'est bien commode car on peut laisser grand ouverte une fenêtre avec la lumière allumée et se faire un courant d'air… quand il y a de l'air….

    Voici comment j'ai procédé: j'habite une maisonnette neuve dont les cadres de fenêtres sont en plastique. Pas facile pour y visser quoi que ce soit. Mais, j'ai su instantanément comment procéder. Simple et pas cher

    J'ai acheté des voiles de moustiquaire chez Lidl (pour ne pas lui faire de la pub J

    J'ai payé trois francs six sous… me souviens plus.

    J'ai acheté du scratch auto-collant, recto-verso: cela, c'est plus cher mais reste abordable au regard de l'aide apporté… Le seul ennui, c'est que l'on n'utilise que la partie qui a des pics (mâle)… mais, pour la partie femelle, on met de côté… parfois, cela sert.

    Comme j'ai des vases de géranium pour égayer mes fenêtres –ou autres fleurs- j'ai acheté une barre de rideau ronde, en bois léger que j'ai fais couper à la largeur des fenêtres. Vous devez aussi acheter des pastilles scratch.

    Pour mes fenêtres sans pots de fleurs: on pose le côté mâle et collant sur l'embrasure externe de la fenêtre tout autour. Il n'y a plus qu'à poser le voile qui se maintient seul à travers les pics du scratch.

    Pour les fenêtres à pots de fleurs: il faut installer le stratch collant sur une bonne partie de l'embrasure externe mais laisser libre, de chaque côté une hauteur de 30 cm à plus.

    Vous installez le voile de moustiquaire et vous l'appliquez de manière à ce qu'il ait une bonne longueur en bas de la fenêtre.

    Collez une bande de scratch sur le bâton, enroulez le bas de la moustiquaire. En soulevant le morceau de barre de rideau, vous pouvez lever la moustiquaire pour fermer vos volets ou arroser votre pot de fleurs.

    Le voile de moustiquaire est, en principe plus large que la fenêtre; pour faire plus joli, découpez le voile en prévoyant de laisser 8 cm, à peu près.

    Le long de l'espace des 30 cm, vous collez des pastilles scratch ronde, adhérente sur le plastique. Il n'y a plus qu'appuyer sur le voile de moustiquaire pour bien clore celui-ci après avoir passé votre bras.

    Bien sûr, les 30 cm peuvent être plus grand, cela dépend du besoin d'aisance pour ouvrir et fermer l'espagnolette de votre fenêtre. Il faut alors mettre une peu plus de pastille scratch; il suffit de les installer tous les 12 à 15 cm, c'est suffisant.

    Je laisse mon installation en permanence, je ne retire pas l'hiver. Cela n'a pas bougé sur toutes les fenêtres sauf une: la plus exposée aux intempéries. Seules les pastilles ne collaient plus et je n'ai eu qu'à en mettre de neuves. Depuis, les été toulousains sont sacrément plus vivables!

     

  • BON A SAVOIR: retraités, réveillez-vous!!!

    17 millions de retraités sont politiquement transparents, syndicalement hors jeu, médiatiquement inoffensifs, largement négligés par une campagne présidentielle.

    Par Thierry Benne.

    Un article de l’Iref-Europe

    Savez-vous que le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) œuvre depuis plus de quinze ans sans jamais avoir admis parmi ses 40 membres un seul représentant " ès qualités " des 17 millions de retraités ?

    Savez-vous que parmi les 233 membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE), il n’y a pas un seul représentant des retraités ? Savez-vous que le Comité de Suivi des Retraites (CSR) ne compte parmi ses membres absolument aucun retraité ?

    Le mur de l’indifférence nationale

    Début 2016, quelques milliers d’intermittents du spectacle s’opposent par des grèves bien ciblées à toute réforme de leur régime dérogatoire, qui ne sera remis en cause qu’à la marge bien qu’il accroisse chaque année d’un milliard d’euros le déficit de l’assurance-chômage.

    Ces derniers temps, ils ne sont pas 300 milliers en Guyane à se faire entendre, mais ils contraignent Paris à envoyer d’urgence une délégation interministérielle, laquelle fait acte de repentance avant d’ajouter de nouvelles et coûteuses promesses à celles déjà nombreuses non tenues par le passé.

    De même voici quelques jours, il a suffi d’une poignée d’assureurs influents, relayés par quelques associations de titulaires de contrats d’assurance-vie, pour faire plier en une seule journée ceux des candidats qui voulaient augmenter encore la fiscalité sur l’assurance-vie sur les contrats déjà souscrits.

    Or, le sait-on, ils sont 17 millions à n’avoir depuis des lustres rien obtenu, alors que leur sort est largement aussi digne d’intérêt que celui de professions qui font porter les plus ordinaires de leurs revendications par la grève, le chantage ou les groupes de pression.

    17 millions de retraités (pensionnés directs + par réversion) politiquement transparents, syndicalement hors jeu, médiatiquement inoffensifs, largement négligés par une campagne présidentielle dont on ne sait encore si elle a atteint son étiage, tellement la médiocrité et les coups bas s’y étalent avec une morne complaisance.

    17 millions de retraités tous victimes du parfait désintérêt de la quasi-totalité des candidats, qui certes parlent à l’occasion des retraites, mais quasiment jamais des retraités et qui, jusqu’à présent, sont bien trop occupés à s’étriper dans de vaines querelles pour se soucier de ce que peuvent bien vouloir ceux qui représentent quand même un bon tiers du corps électoral.

    La garantie du maintien d’un juste pouvoir d’achat

    Pourtant, lorsqu’on prend la peine de les écouter, les retraités ne demandent pas la lune. Ils veulent simplement que, comme on le leur avait solennellement promis à plusieurs reprises, leur pouvoir d’achat soit préservé et qu’ils ne constatent plus au fil des ans l’érosion continue et angoissante de leurs retraites :

    en face d’indices officiels jamais audités et qui, à force d’avoir été manipulés et de ne couvrir qu’une partie sans cesse plus restreinte de leurs dépenses, ne signifient plus grand chose ;

    en face aussi de prélèvements fiscaux qui ont depuis longtemps dépassé le seuil du raisonnable, sans que les pensions, ni les indices n’en tiennent le moindre compte ;

    en face enfin de restes à charge en matière de santé qui ne cessent de croître (directement ou indirectement au travers des cotisations des mutuelles qui s’aggravent avec l’âge), comme au fur et à mesure des déremboursements dont la liste ne cesse de s’allonger.

     

    Or voici quelques jours, le sondage Ipsos Sopra Steria vient de confirmer qu’on est hélas encore bien loin du compte puisque 88% des retraités français s’y plaignent sur ces dix dernières années de la baisse continue de leur pouvoir d’achat.

    Les retraités veulent aussi que leur conjoint survivant ne soit plus en butte à des tracasseries sans fin lorsque sont opposées à ses demandes de réversion des conditions disparates, ubuesques et parfaitement injustes, alors que, le plus souvent, au regard des montants en cause le conjoint survivant n’aura presque que sa dignité à opposer à la misère.

    Ils trouvent scandaleux, alors qu’elles ne sont plus en état de travailler, que des veuves en soient réduites à une survie difficile, des sommes proprement ridicules de quelques centaines d’euros par mois leur étant versées dans le cadre de la réversion, malgré les cotisations payées, alors que de leur côté certains actifs dans la force de l’âge parviennent à cumuler, grâce à un assistanat particulièrement généreux, des allocations qui, mises bout à bout, passent facilement le millier d’euros par mois.

    Ils demandent notamment, qu’en dehors et par-delà les conditions du minimum vieillesse de l’allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA), on ne trouve plus dans nos campagnes de veuves d’agriculteurs qui, passées sous les radars de la protection sociale, s’éteignent doucement avec 300 euros par mois et même parfois moins.

    Il serait temps en effet que le bon sens corrige enfin notre étrange presbytie sociale nous incitant à nous précipiter au secours de toutes les misères accourues de la terre entière (un étranger retraité sans jamais avoir travaillé, ni cotisé en France peut – au titre de l’ASPA précitée et sous certaines conditions- percevoir individuellement environ 800€ par mois, et jusqu’à € 1 230 en couple), en oubliant toutes celles qui sont chez nous et dont nous nous détournons misérablement.

    Tout cela parce que nos retraités ne sont pas des agitateurs sociaux et qu’aucune de leurs associations, aucun mouvement ne dispose présentement ni des ressources nécessaires pour informer tous les ayants droit, ni du poids suffisant pour faire bouger les choses.

    Les sommes en cause sont probablement fort modestes, car les victimes de notre ingratitude ont appris depuis fort longtemps à se satisfaire de peu, mais leur pudeur, comme leur grande discrétion, ne peuvent en rien être un encouragement à continuer honteusement à ne rien faire.

    L’accès à une représentation officielle dans les institutions et les caisses de retraite

    En outre, à côté de ces réformes d’urgence, de solidarité et de dignité, il y a un double impératif de justice et de démocratie sociale que notre pays piétine depuis des décennies avec un bonne conscience consternante.

    Il s’agit tout simplement de la représentation officielle des retraités dans toutes les institutions ou les caisses de retraite les concernant. Ce n’est en effet certainement pas à la gloire de nos hommes et de nos penseurs politiques, de nos instituts d’études politiques, du Conseil d’Orientation des Retraites et des autres cercles d’influence qu’aucun d’eux ne se soit jamais soucié, sauf en matière d’impôts et de cotisations supplémentaires, d’accorder aux seniors la place qui leur revient dans la vie de la Nation.

    Notre monde politique tout entier peut être en effet particulièrement fier d’avoir, sans rien dire, sans rien faire, réussi à exclure fort discrètement 17 millions de retraités des débats et des choix qui les concernent. Ainsi, et sans prétendre du tout à la moindre exhaustivité :

    combien de gens savent que parmi les 233 membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE), pas un seul représentant des retraités ne siége ès qualités, alors qu’on a trouvé le moyen de réserver deux sièges à la protection des oiseaux ?

    combien de gens savent que le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) œuvre depuis plus de quinze ans sans jamais avoir ressenti la nécessité d’admettre parmi ses 40 membres un seul représentant " ès qualités " des 17 millions de retraités dont il " oriente " et indirectement commande pourtant le sort, sans jamais véritablement les consulter ?

    combien de gens savent que le Comité de Suivi des Retraites, (CSR) certes plus récemment mis en place, ne compte lui aussi parmi ses membres absolument aucun retraité, comme si les actifs étaient les mieux placés pour juger des retraites qu’ils ne touchent pas ?

    combien de gens se doutent qu’il n’y a pas le moindre ministère, pas le moindre secrétariat d’État pour s’occuper distinctement des retraités, alors qu’ils représentent un bon quart de la population du pays et que leurs pensions mobilisent près de 15% du PIB national ?

    Mais rassurons-nous pour les Caisses de retraite, ce n’est pas pire mais pratiquement pareil. Extrêmement rares sont les Caisses de retraite – qu’elles œuvrent au plan géographique ou au plan professionnel – qui admettent à leur Conseil d’administration un ou deux, exceptionnellement trois, administrateurs retraités ; et on doit célébrer comme un événement sans précédent l’accession toute récente dans une caisse libérale d’une administratrice représentant les intérêts des conjoints bénéficiaires d’une pension de réversion.

    Pourtant, de par son titre, l’Assurance-Vieillesse se répartit normalement entre une assurance donnant lieu à cotisation de la part des actifs et une pension de vieillesse allouée aux retraités. Les cotisations des uns et les pensions des autres sont indissolublement liées ; il n’y a absolument aucune légitimité à quasiment exclure les retraités des caisses de retraite, alors que le bon sens et la justice commanderaient une parité de bon aloi entre les cotisants et les allocataires.

    Certes sans doute n’en sommes-nous pas encore là, mais l’attribution aux retraités d’une représentation d’un tiers – et non pas seulement de quelques sièges de figuration chichement accordés – dans tous les conseils d’administration où leur sort se décide et se joue n’aurait rien d’une injustice.

    De plus, cette mesure d’application simple et immédiate ne coûterait pratiquement rien et enverrait à tous les retraités, en dehors même de leurs options politiques, un signe fort et positif que l’État commence à reconnaître leur véritable existence et ne les considère plus, presque à regret et en oubliant leurs cotisations passées, comme les prédateurs exagérément voraces de quelque 15% du PIB national.

    Mais comme jusqu’à présent, il ne s’est trouvé aucun candidat assez avisé pour ne plus considérer les retraités comme des pestiférés de la représentation sociale, aucun candidat assez habile pour saisir l’avantage électoral et moral qu’il aurait à faire progresser leurs droits, tous leurs droits, aucun candidat assez courageux pour prendre à bras le corps l’intégralité de ce problème et convaincre l’électorat à la fois de sa capacité et de sa volonté de le résoudre, c’est à tous les retraités qu’il appartient désormais de faire valoir leurs justes prétentions par tout moyen.

    Or, même s’il n’est pas négligeable, le droit de vote n’est qu’un de ces moyens, affaibli qu’il est par son intermittence, alors que la nécessité de la constitution d’un collectif extra-partisan permanent regroupant et dépassant les représentations en place apparaît inéluctable. Il faut en effet :

    que l’État consacre officiellement la garantie du pouvoir d’achat des retraités, dans des conditions telles que ces derniers recouvrent un minimum de sérénité sur leur avenir financier, alors que l’âge et la maladie accroissent inévitablement leur dépendance

    que la République inscrive enfin dans les textes la légitimité et la dignité des retraités en leur donnant le droit de s’exprimer officiellement et d’influer sur les choix fondamentaux qui les concernent

    qu’elle reconnaisse la spécificité des seniors en créant un ministère ou à tout le moins un Secrétariat d’État spécifiquement dédié aux retraites et aux retraités et qui ne soit plus noyé dans l’immense " machin " du ministère des Affaires sociales et de la Sécurité sociale, qui depuis des décennies les ignore largement

    et qu’elle établisse dans son effort de solidarité la priorité de ceux qui tirent leurs pensions d’un effort contributif antérieur – fût- il insuffisant – sur ceux qui, sans avoir jamais rien versé, ont actuellement tous les droits, ou presque.

    Conclusion : une nécessaire prise de conscience

    La nation ne peut, sur ces questions, continuer à marcher la tête à l’envers, au seul prétexte qu’elle a toujours fait comme cela. On a vu en effet où nous a mené cette mesquine politique de gribouille, qui cumule le mépris et la discrimination en retranchant indûment les seniors de notre démocratie sociale.

    Pourquoi donc ces élites qui ne cessent de brandir à tout bout de champ l’anathème arrogant de l’exclusion ne se sont–elles pas aperçues qu’elles-mêmes se trouvaient en plein déni vis-à-vis des droits les plus élémentaires de ceux à qui elles doivent leur existence, tout autant que leur éducation et même bien souvent une partie de leur propre réussite ?

    Au-delà d’une pitoyable arrogance, elles ajoutent ainsi bien tristement l’ingratitude à la cécité et à l’injustice. Le droit à une pension et à une réversion décente, une juste représentation dans les institutions et caisses de retraite, une entité ministérielle justement dédiée au quart de la population du pays, le maintien loyal et sans chausse-trappes du pouvoir d’achat, voilà en quelques mots les revendications des retraités.

    On peut certes continuer à les ignorer et même – comme France Stratégie – vouloir rogner leurs droits au profit d’une jeunesse qui attend sans doute autre chose pour s’affirmer, mais un jour ou l’autre quand l’élastique aura fini de se tendre, il ne faudra pas se plaindre des effets dévastateurs de sa rupture.