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Blog - Page 186

  • Attention à la proreté en cuisine

    Malgré les efforts d’éducation, les consommateurs ont souvent des comportements dangereux dans la manipulation et le stockage des aliments. On sait peu de choses sur la façon dont ces pratiques dangereuses contribuent à la contamination par des pathogènes d’origine alimentaire dans une cuisine familiale. En outre, seul un nombre limité d’études ont examiné le rôle de la cuisine en tant que réservoir de pathogènes. Le but de cette étude était de caractériser la contamination microbienne et les pathogènes d’origine alimentaire retrouvés dans la cuisine des foyers et de déterminer si la contamination était significativement associée à des conditions malsaines ou insalubres observées en cuisine. Des prélèvements par écouvillonnage ont été réalisés sur des surfaces entrant en contact avec les aliments et des surfaces de préparation des aliments dans des foyers domestiques (n = 100) à Philadelphie, Pennsylvanie. Les prélèvements ont été analysés pour les coliformes, les coliformes fécaux, Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Salmonella, Campylobacter et Listeria. Des coliformes fécaux ont été retrouvés chez 44% des foyers (le plus souvent dans l’évier de la cuisine, les éponges et les torchons) et E. coli a été retrouvé chez 15% des foyers (principalement dans l’évier de la cuisine). Près de la moitié (45%) des maisons ont été testées positifs pour un pathogène d’origine alimentaire et 12% présentaient des pathogènes multiples dans leur cuisine. S. aureus a été isolé dans 39% des maisons, le plus souvent sur des plans de travail et la poignée de la porte du réfrigérateur. Listeria spp., dont L. monocytogenes et L. innocua, étaient présents dans 15% des foyers, le plus souvent dans des prélèvements du tiroir à viande du réfrigérateur. C. jejuni a été isolé chez 3% des foyers. La contamination par Listeria était significativement associée à des températures plus élevées du réfrigérateur. La contamination des surfaces par des coliformes fécaux et S. aureus a été significativement associée à un manque de matériel de nettoyage: du savon pour la vaisselle et des serviettes en papier ou en tissu dans la cuisine, et tout type de serviette dans la salle de bain la plus proche. La contamination d’une éponge ou d’un torchon avec des coliformes fécaux ou S. aureus était prédictive des autres surfaces de la cuisine ayant la même contamination, ce qui indique que les éponges et les torchons sont à la fois des réservoirs et des vecteurs pour les bactéries dans la cuisine.

    Référence. Patricia A. Borrusso and Jennifer J. Quinlan. Prevalence of Pathogens and Indicator Organisms in Home Kitchens and Correlation with Unsafe Food Handling Practices and Conditions. Journal of Food Protection: April 2017, Vol. 80, No. 4, pp. 590-597.

  • Pub perso!

     

     

     http://insoliteetdejante.hautetfort.com/archive/2017/03/05/pub-perso-5917848.html

     

     

  • Allez soutenir Fillon? oui, c'est bien expliqué ici

     

    http://demaincestaujourdhui.hautetfort.com/archive/2017/03/04/si-vous-etes-a-paris-voila-pourquoi-vous-devez-etre-au-troca-5917486.html

  • Les crêpes: toute l'année, mon chéri... trop bon!

    ATTENTION: notre tradition toulousaine

    Pour avoir de l'argent toute l'année, il faut faire sauter la première crèpe de l'année avec une pièce d'or. Mais, si vous n'en avez pas, prenez tous les billets que vous avez dans le porte-monnaie et faites IMPÉRATIVEMENT sauter cette crêpe!

    Tous les gens de la maison peuvent faire sauter leur crêpe de chance avec les billets.

    Recette de base de la pâte de chez nous

    Pour environ 24 crêpes de 18 cm de diamètre

    300 g de farine; 1/2 cuillerée à café de sel; 1 cuillerée à soupe de sucre en poudre

    2 ou 3 œufs; 50 cl de lait entier; 1 cuillerée à soupe d’huile

    Facultatif (au choix ou en mélange) :

    1 cuillerée à soupe d’eau de fleur d’oranger; 1 cuillerée à soupe d’eau-de-vie au choix (rhum, cognac, armagnac); mais comme le bonheur est dans le pré, on prend de l'Armagnac

    Pour la cuisson, il vaut mieux graisser la poêle, même si elle est anti-adhérente. (ce qui veut dire que vous ne m'écoutez pas: l'anti-adhérente des poêle, c'est cancérigène à la longe. Si vous ne pouvez pas vous faciliter cette facilité d'action, CHANGEZ DE POÊLE TOUS LES ANS!).

    1 petit cube de lard gras frais piqué sur une fourchette (le vrai, le lard blanc).

    (ou 1/2 pomme de terre piquée elle aussi sur une fourchette face plate vers le bas et trempée dans un bol d’huile, ou une poupée de tissu, enroulée autour de la fourchette et attachée avec du fil ou un bout déchiré, trempé dans de l'huile de pépin de raisin au goût neutre).

    Sucre en poudre à volonté

    Dans une terrine, mélangez la farine, le sel et le sucre. Mélangez bien.

    Creusez en puits. Cassez-y les œufs battus en omelette, mélangez bien.

    Délayez peu à peu en incorporant le lait en mince filet (pour ne pas faire de grumeaux) jusqu’à ce que la pâte soit lisse et fluide.

    Quand elle est bien homogène, ajoutez l’huile. On peut aussi la préparer au robot (mais cela chauffe trop la préparation et dénature le goût). Laissez reposer 1 heure à température ambiante.

    Faites cuire les crêpes comme à l’accoutumée, dans une poêle parfaitement chaude et graissée selon la méthode choisie: versez une petite louchée de pâte dans la poêle, en inclinant aussitôt celle-ci dans tous les sens pour que la pâte puisse bien se répartir sur toute la surface.

    Laissez cuire 1 minute environ sur la première face (feu moyen) puis, dès que des cloques se forment, retournez-la à l’aide d’une spatule (ou faites-la sauter) et faites dorer 30 secondes à peine sur la deuxième face.

    Procédez ainsi jusqu’à épuisement de la pâte, sans oublier de graisser la poêle à chaque fois. Disposez-les au fur et à mesure sur un plat tenu au chaud, en poudrant chacune d’elles d’un léger voile de sucre en poudre. Servez tiède.

    La dernière crêpe est souvent un peu biscornue car il manque presque toujours quelques gouttes de pâte pour recouvrir complètement le fond de la poêle. Mais ce serait un crime de lèse-majesté que de ne pas la servir.

    Un gag? glissez du fil à coudre blanc assez long pour embêter, planqué dans la louchée de pâte avant de faire cuire normalement. Vous rajoutez le sucre normalement et vous piégez un gourmand.

     

     

  • Toute ma tristesse…

    pour les anciens combattants de la France qui ont servi avec honneur le drapeau Français

    pour leurs morts,

    pour leur famille

    pour leurs amis

    pour leurs alliés

    de les voir comparés aux génocidaires khmers rouges et aux assassins du communisme qui a fait plus de 130 millions de morts en 90 ans

     

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    JE DEMANDE QU'UNE PÉTITION SOIT MISE EN ROUTE POUR RETIRER LA NATIONALITÉ FRANÇAISE A MACRON qui ne mérite pas qu'on lui donne son prénom !

  • Anniversaire de La Marseillaise

    14 février 1879.

    La Chambre des députés adopte la Marseillaise comme hymne national français. Composé pour l’armée du Rhin en 1792 par l’officier Claude Rouget de Lisle, ce texte était déjà le chant qui symbolisait la France révolutionnaire mais n’avait jamais été officialisé. L’hymne, aux accents guerriers, suscitera ensuite quelques débats polémiques, notamment sur le passage du "sang impur [qui] abreuve nos sillons".

    Dans les années quatre-vingt, Serge Gainsbourg créera une version reggae de l’hymne et provoquera la colère des anciens combattants.

    “Entendez-vous dans nos campagnes, mugir ces féroces soldats,

    ils viennent jusque dans nos bras

    Egorger nos fils et nos compagnes.

    Aux armes Citoyens, Formez vos bataillons

    Marchons, marchons, qu'un sang impur, abreuve nos sillons!

     

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  • Les surprises de l’étiquetage nutritionnel – Haro sur le cassoulet en boîte!!!!

    oui, bon j'y reviens!

    L'étiquetage nutritionnel à 5 couleurs du PNNS est fiable pour deux produits sur trois. Pour les autres... c'est carrément n'importe quoi.

    Jusqu’en janvier, l’étiquetage 5C et ses promoteurs tenaient la corde, mais début février, Marisol Touraine, la ministre de la santé a décidé de faire évaluer "en conditions réelles d'achat" divers systèmes d'étiquetages, "pour déterminer celui qui apparaîtra comme le mieux adapté à l'information des consommateurs".

    L'évaluation est menée par un "comité de pilotage", qui suivra un protocole mis en place par un "comité scientifique interdisciplinaire". Lequel comité scientifique se distingue par des conflits d’intérêt puisque 6 de ses 14 membres sont liés à l’industrie agroalimentaire.

    Pour éclairer le débat, voici en quelque sorte, ce que vaut réellement l’étiquetage nutritionnel 5C du PNNS: dirige-t-il au moins vers les bons produits?

    Pour faire court, l’étiquetage 5C signale correctement bons et mauvais produits dans deux cas sur trois, ce qui n’est pas mal du tout. Le problème, c’est que dans un cas sur trois, il se trompe, et que c’est parfois la catastrophe: des produits minables bien notés, ou des produits intéressants pour la santé très mal notés. Inquiétant pour le consommateur censé confier sa santé aux pastilles de couleur. Cela tient, comme nous l'expliquons dans notre document d'analyse, aux critères retenus par les Anglais et adaptés par l’équipe Hercberg. Ces critères sont incomplets, et plusieurs sont dépassés, ne reflétant pas les connaissances récentes.

    Cassoulet aux additifs

    Pour prendre un seul exemple, revenons au 24 février dernier, quand Marisol Touraine louait l’étiquetage nutritionnel à 5 couleurs par un tweet demeuré célèbre, qui a fait se gausser les réseaux sociaux:

    "Le cassoulet parfois plus équilibré que le poisson cuisiné? Contre-intuitif mais vrai. Avec la loi de santé, enfin des repères clairs!" tweete-t-elle alors.

    La ministre faisait référence à un document de Que Choisir, qui a appliqué l’étiquetage nutritionnel français à plusieurs plats en conserves, dont le "cassoulet mitonné" de W.-S. En utilisant ces critères, Que Choisir a décerné un feu vert (la meilleure note possible) à ce plat.

    Cassoulet en boîte? non mais, vous rigolez ou quoi???? c'est la pire bouffonnerie de malbouffe qui soit!

    Mais le cassoulet mitonné de W.-S. mérite-t-il vraiment un feu vert?

    Voici la composition de celui-ci:

    Sauce: eau, saindoux, concentré de tomate, farine de blé, sel, sucre, arômes.

    Haricots blancs précuits (33%).

     Charcuterie et viande (22%): saucisses fumées et saucisson (viande de porc, eau, viande de dinde, couenne de porc, maigre de tête de porc, farine de blé, gras de porc, fibres de pois, sel, protéines de soja, gélifiant: E407a, stabilisants: E450, E452, conservateurs: E250, E316, protéines de lait, épaule de porc préparée en salaison (eau, sel, stabilisants: E451, E452, conservateur: E250). et lalai et lalala!

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    Le Bon choix au supermarché (?????) au contraire, attribue une mauvaise note au cassoulet William Saurin, dont la composition est encombrée d’additifs en tous genres. Il y a plein d'autres exemples tout aussi éloquents!

    En conclusion, l’étiquetage nutritionnel 5C ne se trompe pas dans les deux tiers des cas, ce qui n'est pas mal, mais il ne peut pas prétendre renseigner correctement le consommateur sur les qualités d’un produit. Ce système mériterait d’être amélioré et nous tenons notre analyse complète à la disposition de ses concepteurs pour qu'elle en tire des pistes concrètes permettant au score d'être plus précis. Dans l’incertitude, chers consommateurs, il faudra continuer de lire les étiquettes!