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Blog - Page 214

  • Spécial pour mon ami Yoshi

    Un article d'un sommelier français

     

    La démonstration Vinexpo

     En 2015, une formation à la dégustation du saké était proposée à Vinexpo. Était-ce une provocation dans ce salon du vin ? Non, parce que le vin et le saké ne sont pas concurrents. Une formation à la dégustation des sodas ou de la bière aurait été beaucoup plus provocatrice. On lit ici et là que le saké est un vin de riz. Rien n’est plus faux. Le riz est une céréale, quand le raisin est un fruit. Le raisin fermente de lui-même, quand le riz doit être étuvé pour pouvoir fermenter. Dans sa méthode de fabrication, le saké s’apparente plutôt à la bière, issue de la fermentation céréalière. Le saké est donc plutôt une bière de riz.

    Devant nous, six verres à vin. À la tribune, six maîtres saké, venus présenter leurs produits. Plus deux Français, parlant japonais, pour traduire en anglais leurs propos. Des serveurs nous présentent les bouteilles avant chaque dégustation. Les étiquettes sont belles. J’ignore si elles sont faites pour cela, mais la calligraphie nippone est, en elle-même, esthétique. La dégustation se poursuit pendant deux heures, où nous avons à la fois un enseignement théorique sur le saké et un apprentissage de la manipulation du goût du saké.

     

    C’est là que surgit le premier hiatus culturel. Nous dégustons le saké dans des verres à vin, alors que normalement il se déguste dans des coupes en porcelaine. Est-ce que procéder ainsi nuit à ses qualités organoleptiques ? Je l’ignore. Surtout, nous dégustons le saké comme du vin. Sa robe, ses arômes de nez et de bouche. Nous appliquons à un produit étranger à notre culture les normes culturelles qui nous sont propres. Est-ce la meilleure façon de comprendre le saké ?

     

    Le mur du saké

     

    L’un des sakés qui nous sont proposés n’est pas filtré. Ce trouble de la boisson illustre bien le mur culturel auquel nous sommes confrontés. Dans le saké nous recherchons les plaisirs du vin, car ces codes nous sont connus, étant ceux de notre culture et de notre environnement familial. Nous plaquons notre identité culturelle sur une boisson qui n’est ni inférieure ni supérieure au vin, mais qui est autre. Il faut boire le saké pour du saké, non pour du vin qui serait fait avec du riz. Plus nous dégustons, plus nous sentons que quelque chose nous échappe. Entre le saké et nous, se dresse un mur culturel. Il y a un monde de civilisation que nous ne pouvons pas réellement connaître. Nous abordons le saké avec nos mots et nos schémas mentaux. Bien sûr, nous pouvons nous en dépouiller, nous pouvons faire l’effort de nous glisser dans les vêtements japonais pour appréhender de l’intérieur, et donc de façon réelle, la spécificité de cette boisson. Mais c’est d’une part loin d’être facile, et d’autre part il y faut beaucoup de temps. Appréhender cette autre culture suppose une désassimilation de la nôtre pour intégrer la culture de l’autre. Les sakés alignés dans leur verre présentent des caractéristiques différentes que nous pouvons percevoir et distinguer. Celui-ci est plus clair, celui-là plus sombre. Dewazakur sent les fleurs, il me rappelle la douce senteur des cerisiers épanouis dans les parcs printaniers. Dasai 23 est poli à 23%. C’est unique et très fin. Dans chaque verre, je sais que se glisse la saveur umami, “savoureux”, cette saveur que les Japonais distinguent en plus de nos acide, sucré, salé et amer. Cet umami qui se retrouve souvent dans la cuisine nippone, notamment le tofu, ainsi que les sushis. Je sais que l’umami existe, il est le fruit du glutamate, donc je peux le percevoir. Comment reconnaître une saveur dont on ignore l’existence ? Encore, et toujours, ce mur de l’altérité culturelle.

    Le goût de l’autre

    Le goût du saké, c’est le goût de l’autre. On peut l’aimer, mais on ne peut pas le comprendre. Nous autres, Européens, même avec le temps, même avec l’aide de l’éternité, nous ne pourrons pas pénétrer pleinement dans le goût du saké et en apprécier totalement toute la plénitude. Et nos amis japonais, comment peuvent-ils comprendre le vin ? Si nous nous heurtons avec tant d’insistance contre ce mur culturel, sur cette altérité indépassable qui se dresse entre nous et les autres, comment les autres peuvent-ils nous percevoir et nous comprendre ? Comment être certain que ce Chablis ou ce Pomerol est compris, au sens plénier, prendre avec, de la même façon par le palais français et le palais nippon ? L’alimentation de terroir approfondit les distinctions culturelles et les dissociations de civilisation. Elle ne bâtit pas des murs, mais elle révèle les réalités existantes. Ce n’est pas parce que l’on se rend compte que l’on ne pourra jamais comprendre pleinement l’autre que l’on va le rejeter ou s’en défier. Au contraire. C’est parce que l’autre est différent qu’il est attirant, et donc que l’on est amené à aller vers lui. C’est parce que le saké n’est pas du vin que l’on cherche à en boire et à mieux le connaître, même si l’on sait que l’on ne pourra jamais complètement surmonter le mur culturel. Ce qui attire dans l’autre, c’est son altérité. Si l’autre était similaire à nous-mêmes, il n’aurait aucun intérêt et nous nous détacherions de lui. C’est pour cela que l’alimentation de terroir a l’avenir devant elle ; cette alimentation qui a la saveur de la terre qui l’a produite et de la culture qui l’a fait naître.

    La saveur culturelle

    C’est tout l’inverse de l’alimentation de série qui fabrique des goûts stéréotypés et unifiés. Des goûts, généralement sucrés, qui peuvent être appréciés partout dans le monde, à Tokyo comme dans le Lubéron. Mais si je peux ne pas aimer la saveur du saké, en revanche je ne peux pas être indifférent à la charge culturelle qu’il diffuse. Dans ce verre de Dasai, il y a plus que du saké et de l’umami. Il y a le mont Fuji et l’insularité, les rizières et les maisons de bois de Kyoto, et Shusaku Endo et sa littérature. C’est la sixième saveur, la saveur culturelle. La plus belle, la plus profonde, la plus recherchée et la plus dense. L’alimentation de terroir est l’unique à transmettre cette saveur de la culture. Et plus l’autre est autre, plus il est différent, plus la saveur culturelle est grande. Il peut même arriver que nous soyons incapables de reconnaître le savoureux et l’amertume, tant le culturel a pris le pas sur toutes les autres saveurs. N’est-ce pas dans cette sensation gustative, fruit tant de l’imagination que du savoir, que nous aimons nous nimber et nous ensevelir ? Dans cet intense plaisir culturel de l’autre en tant qu’autre, dans ce qu’il a de plus haut et de plus grand, de plus profond et de plus dense ? Cette saveur culturelle que l’on peut rechercher des années avant de la percevoir. C’est la sixième saveur qui, pour nous Européens est si présente dans le saké. Et c’est aussi, sûrement, celle-ci que les Japonais recherchent dans nos vins. Cette saveur culturelle qui se manifeste dans nos paysages et nos monuments historiques, et qui contribue, par leur présence et leur histoire, à donner toute la grandeur et la richesse du terroir français.

     Non, déguster un saké n’est pas complètement un échec, si nous sommes capables d’y percevoir non pas la plénitude de l’umami, mais la dilatation de la culture.

    www.contrepoint.org

  • Faites passer sur tous les réseaux sociaux. Merci!

    Bonjour

    Depuis plusieurs semaines il est impossible d'avoir un transport Mobibus sur l'agglomération toulousaine, puisqu'il faut appeler très précisément et très exactement 7 jours avant. Ce qui n'était pas le cas il y a plus d'un an.

    Donc, que cela nous plaise ou pas, j'ai été obligée de me plier aux diktats des uns et des autres; Ce matin du 24/06, à 9 h 15, après 20 m“ environ d'attente, j'ai demandé un transport pour le mercredi 1er juillet à 19h pour aller au restaurant, chose que nous n'avons pu faire ma fille et moi depuis presque un an!

    ….. et pour m'entendre dire que bien que j'ai pris soin d'avoir respecté ce foutu délai de 7 jours, nous étions placées en liste d'attente….

    Dans ce cas, on fait comment pour réserver au restaurant? Nous sommes deux personnes de la même famille, titulaires toutes les deux de la carte invalidité à 80% et nous avons autant de droits que ceux qui prennent le Mobibus pour aller travailler et qui, semblent-t-il, ont la priorité…. de quel droit? je paie des cotisations de S.S. depuis 52 ans dont 33  au RSI et j'estime que j'ai autant de droits que ceux qui vont chez les patrons.

     Je tiens à vous informer que j'ai décidé de porter plainte contre qui de droit, à la fois au tribunal administratif pour la territorialité et la société qui a obtenu le marché, si notre transport n'est pas réalisé dans de bonnes conditions et si le service ne revient pas à la normale comme il y a un an.

    Je possède de nombreux courriers et e-mail de personnes diverses à qui j'avais demandé de se pencher sur notre problème, (le nôtre et toutes les personnes handicapées de la région toulousaine) dans la même situation que nous.

    J'ai donc suffisamment de preuves pour ester en justice. Sans parler des médias nationaux et locaux qui se feront une joie d'en parler dans leur 20H ou dans leurs colonnes. J'ai un petit peu l'habitude de passer dans les médias grâce à ma profession, croyez-moi. Il faut bien que cela soit la faute à quelqu'un puisque vous vous en foutez tous: la seule chose que je peux vous dire: j'ai été ce que vous êtes (en excellente santé durant 55 ans) et vous serez ce que je suis (car la roue tourne pour tout le monde!)….

    J'espère que vous saurez prendre en compte ce qui précède afin que mes futures prises d'action dans les médias n'éclaboussent trop les uns et les autres: il n'y a que comme cela que nous pouvons faire avancer les choses? Alors, je vais à l'esclandre… c'est tout à fait à la mode! D'ailleurs, pour commencer, j'en parle sur mes réseaux sociaux.

    Pas de salutations à ceux qui ne font pas leur travail ou n'ont pas de cœur: halte à hypocrisie!

    Courriel adressé à plusieurs -soit-disant- responsables

     

    J'aimerais que tous ceux qui lisent cette note la fassent passer dans tous les réseaux sociaux et je les en remercie par avance.

    Fin mars 2015, le mari de ma cousine est décédé... comme les sociétés de crémation étaient surchargées à cause des décès de la grippe, crémation et enterrement se sont faits en 5 jours au lieu de 2 à 3...

    Nous avons appelé que 5 jours avant et le transport a été refusé.... il n'y avait pas ce foutu délai de 7 jours! j'ai eu beau insister... rien n'y fit... est-ce normal?

    Pouvais-je dire à ma cousine qu'elle devait laisser  le corps de son mariau frigo 2 jours de plus? d'autant qu'il est décédé d'un cancer et elle a eu bien des mois de souffrance à gérer.... pour lui et pour leurs enfants et pour elle;

    J'ai connu ce cousin pendant qu'il était soldat durant la guerre de l'époque (dont le politiquement  correct interdit la référence), c'était en 1958, j'avais 8 ans,  jour horrifique à ma mémoire d'un enterrement ... bizarre boucle du destin.

    Un combattant pour la France.... belle récompense de donner ses fils à la France si, plus tard, elle s'en tape! que la guerre ait été injuste ou pas... (toutes les guerres sont injustes!)

    Mais, apparemment, l'injustice est une affaire récurrente; il y a des fonctionnaires qui prennent 400 000 € euros de taxi d'un côté, 70 000 de l'autre... Il y a, également, des ministres qui se promènent avec leurs gosses en avion gouvernemental pour assister à un match de foot...

    Ils remboursent? la belle affaire....

    la morale n'est pas et ne sera jamais sauve!

    et pour occuper le petit peuple saigné à blanc par les impôts, les taxes et les charges, faut lui donner des jeux (olympiques) faute de lui donner du pain!

    La morale ne sera jamais sauve! quels que soient les pans du drapeau tricolore qu'ils entourent leurs explications éhontées, médiocres et vaniteuses....

    MENTEURS HYPOCRITES!

    et, pendant qu'ils font leurs petites affaires immondes, scélérates et indécentes....

    les "sans-dents" crèvent chaque jour d'avantage... je les ai au téléphone 5 jours par semaine et c'est épouvantable! Heureusement que la vie m'a rendu, dès mes 8 ans très forte... très, très forte.

     

    Signé: LA SANS-DENTS, Mme Josyane JOYCE,

    voyante toulousaine, payant des cotisations au RSI depuis 32 ans (cotise toujours)

    et cotisante à la sécurité sociale de 1964 à 1983.

    Faites-passer, merci!

     

  • Harengs saur et pommes de terre en robe des champs

     

    Plat complet, très nourrissant que nous faisions souvent dans mon enfance, à Toulouse…. oui, c'est assez bon et pas cher... mais, pour trouver des harengs saurs.... c'est un peu duraille....

    Dessalage: poser les harengs dans une passoire au dessus d'un saladier plein d'eau; les harengs doivent baigner dans l'eau (ou du lait cru); laissez 24 h; soulevez la passoire, le sel est au fond de l'eau; trempez dans du lait, le hareng saur devient moëleux

    Par personne: 2 filets de harengs en saumure; une poignée d'olives noires ou vertes; une poignée de câpres salés; trois pommes de terre, ½ poivron rouge, jaune ou vert; 1 carotte; ½ oignon, herbes de persil, de ciboulette et/ou de basilic, 1 verre huile d'olive au thym, un morceau de chorizo piquant ou des piquillos (facultatif)

    Quelques heures à quelques jours avant, découpez le poivron en lanières et mettre dans un petit plat rectangulaire; rincez les filets de harengs à l'eau courante, épongez et disposez sur les lanières poivrons, les carottes en rondelles; ajoutez l'oignon en rondelle, les câpres rincés, les olives dénoyautées et coupées en 3 ou 4; arrosez abondamment d'huile d'olive au thym, ON NE SALE PAS. Rajoutez toutes les épices que vous aimez: gingembre, coriandre, poivre…

    Préparez le plat complet: pelez et faites cuire les pommes de terre entières et/ou pelées, coupées en 4 en cocote vapeur ou dans un litre d'eau bouillante. ON NE SALE PAS, laissez cuire 20 mn à l'eau ou 4 mn après rotation soupape.

    Egouttez les  pommes de terre, versez dans un saladier ou votre assiette en recoupant en petits morceaux; rajoutez les filets que vous coupez soit au ciseau à poisson soit découpés en morceaux de 2cm sur la planche; versez le poivron, l'oignon en rondelles et tous les ingrédients de la marinade; arrosez suffisamment de l'huile de marinade pour bien enrober les pommes de terre. Goûtez et rectifiez l'assaisonnement.

    Saupoudrez d'herbes fraîches ciselées: ciboulette, estragon, basilic…. vous pouvez rajouter une petite boîte de thon à l'huile ou servir accompagné de petites seiches grillées à la plancha. Se consomme tiède ou froid.

     

  • Massacre à la tronçonneuse place Saint-Etienne

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    La ville de Toulouse a procédé hier à un élagage brutal de l'arbre tricentenaire, invoquant "des raisons de sécurité"

    C'est peut-être l'arbre le plus connu de Toulouse, l'un des plus vieux en tout cas. Planté en 1735, il aurait donc l'âge vénérable de 280 ans. Il se dressait devant la majestueuse cathédrale Saint-Étienne, un édifice millénaire qui vaut vraiment le coup d’œil, plusieurs époques donc beaucoup de mélanges architecturaux, et il y a même un orgue monumental accroché à une des parois.

    C'était un très bel arbre avec un enracinement imposant, une ombre fraîche et généreuse dont profitait une bande de jeunes collégiens. Une circonférence de 4,30 mètres à 1,40m de haut, mais la mesure est quelque peu faussée car la place a été réaménagée dans les années 90, et il semble que le niveau du sol ne soit plus le même qu’avant.

    Une cicatrice béante était ouverte sur un de ses flancs (souvenir douloureux des travaux de voirie?), il était, de plus, attaqué en maints endroits par un vilain champignon, mais même s’il avait perdu de sa superbe, il demeurait digne dans l’adversité, et offrant aux regards des toulousains un très beau départ de branches comme l'indique la photo.

    Hier après-midi, l'émotion était palpable au pied de la cathédrale Saint-Etienne, alors que les jardiniers de la Ville s'attaquaient à l'arbre tricentenaire, grand pourvoyeur d'ombre. "C'est un scandale, il ne va rien en rester, ce sont les Racines du Ciel qu'on abat", lance Guillaume, jeune Toulousain lyrique et furieux. De nombreux passants semblent dévastés par la vision du puissant tronc quasiment décapité, dont deux grosses branches, survivantes au massacre, s'élèvent désormais vers l'azur comme les bras sectionnés d'un supplicié.

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    La mairie de Toulouse a expliqué hier qu'elle devait procéder "de toute urgence à cet "important élagage (…) les branches charpentières de ce micocoulier, déjà fragile d'un point de vue sanitaire, s'étant rompues dans la nuit de lundi 8 juin à mardi 9 juin à cause du vent.

    Les branches représentaient un risque majeur pour la sécurité du public".

    Marie-Pierre Chaumette, adjointe aux espaces verts, évoquait un rapport d'expertise exigeant l'abattage de l'arbre et le danger pour l'entrée du parking. Après l'abattage du micocoulier de Saint-Sernin, et celui du jardin du musée St Raymond, l'espèce serait-elle maudite à Toulouse?

     

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    Un autre très vieux micocoulier était planté dans les jardins de la Préfecture. Ce vieil arbre, infesté par un champignon a été abattu il y a maintenant plus de cinq ans (remplacé depuis par un jeune olivier).

    Adieux, donc, à nos frères arbres, nos micocouliers plus que centenaires qui, disparaissent un à un dans les flots de l'urbanisme moderne qui nous enlève notre urbanité.

    Si vous êtes en quête de vieux arbres dans Toulouse, visitez le Jardin Royal et le Jardin des Plantes, il y a de beaux spécimens, même si peu d’entre eux dépassent le siècle d’existence.

     

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    Tout ce qu'il en reste... mais, pour combien de temps?

     

     

     

     

  • La poule au pot

     
    http://www.thierry-desjardins.fr/2015/06/la-poule-du-president-au-mont-valerien/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+thierry-desjardins+%28Le+Blog+de+Thierry+Desjardins%29

  • Dans le dico du parler toulousain,

    Je viens de rajouter

    Rapetasser: raccommoder (rapetasser un trauco) - prononcer oun traoco;

    en fait, je ne suis pas sûre de bien écrire l'occitan car beaucoup de ces expressions me reviennent  en mémoire...; des expressions entendues, de ci, de là, dans mon enfance....

    Non, non: je ne sais pas du tout parler occitan, je ne connais que quelques expressions; comme vous le savez, l'Occitan diverge selon le coin d'où il provient....

    Autrefois, croyez-moi, on rapetassait tout: les draps, les chaussettes, les torchons (qui, d'ailleurs étaient faits avec de la récup' de draps fatigués...

     

    Pour mon certif', en 1964, j'ai dû réaliser un rapetassage d'un trou imaginaire dans un bout de tissu....  un trou assez grand, de 6 x 10 cm... et en fait, nous avons dû découper le tissu pour faire le trou et récupérer un bout d'un coin pour rapetasser ce trou; comme dit l'autre, faire et défaire.....

    Rapetasser, mon ami, ce n'est pas la même chose que le ravaudage où l'on arrange juste avec du fil, (ce qui n'est pas simple à savoir faire, il faut refaire la trame du tissu avec les fils à coudre): un rapetassage de  gros trou, croyez moi, c'est du boulot et pas une partie de rigolade non plus!

    d'autant que nous devions coudre à la main, bien sûr!

    quand on voit qu'on donne le bac à des gens qui ne savent pas écrire leur nom de famille!... on se tord de rire, nous, les sexagénaires!

    Au fait, réfléchissez: les ignorants de 25 ans d'aujourd'hui, seront les assistants à la personne que les 50-55 auront dans quelques années! bonjour l'angoisse pour les futurs retraité-es qui rigolent aujourd'hui! (y'a que les ponctionnaires qui rigolent...)

    Et oui! j'ai été ce que vous êtes, vous serez ce que je suis!

     

     

  • Encore des idiotes au gouvernement! je me tue à vous le dire!

    Les Italiens en ont avalé leur tartine de travers. En déclarant, lundi soir sur le plateau du Petit Journal, "[qu’] il faut arrêter de manger du Nutella "parce qu’il contient de l’huile de palme" qui a remplacé les arbres, et donc c’est des dégâts considérables", Ségolène Royal devait se douter que ses propos ne manqueraient pas de traverser les Alpes…

    Parce qu’en Italie, où se trouve le siège de Ferrero, l’entreprise qui a créé la célèbre pâte à tartiner, on ne plaisante pas avec le Nutella, véritable fierté nationale.

    "Ferrero utilise de l’huile de palme respectant le développement durable pour ses produits confectionnés à Villers-Ecalles [Haute-Normandie]", a réagi Ferrero, cité par La Stampa. La référence au site de production français est aussi un moyen de rappeler que l’entreprise joue un rôle dans l’économie de l’Hexagone.

    Pour le ministre italien de l’Environnement, ce sera "pain et Nutella" au dîner

    Sur Twitter, Michele Anzaldi, député Parti démocrate et membre de la commission Agriculture, a quant à lui exigé des excuses de la ministre française de l’Ecologie pour le "grave et vilain dérapage de la France sur l’excellence italienne".

    Il y a quelques pays qui n'ont que pour économie l'huile de palme. Si on ne leur achète plus de leur huile, ils mourront de faim et vont débarquer en France; mais, ce n'est pas grave… la gauchiasse à tout nos impôts qu'il lui faut!

    Voici l'article que j'avais lu quand tout le monde criait haro sur l'huile de palme et Nutella, il y a quelques mois. Je possède seulement le certificat d'études primaires et suis loin d'avoir fait l'ENA comme cette crétine décervelée par le dogme gauchiasse... moi, avant d'écrire n'importe quoi sur mes sites ou blogs, je fais des recherches!

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    Culture de l’huile de palme et économies locales: les enjeux

    Différents systèmes de culture existent pour l’huile de palme, de la grande exploitation de milliers d’hectares aux petits planteurs. Avec la généralisation de l’huile de palme durable, l’objectif de l’Alliance Française pour une Huile de Palme Durable est de favoriser le développement et la stabilité économique des petits producteurs.

    Des millions de personnes concernées

    Parce qu’elle n’est pas mécanisée au stade de la cueillette des fruits, la culture du palmier à huile fait vivre directement ou indirectement des millions de personnes dans les pays où elle est implantée : 590 000 personnes en Malaisie, 3 à 7 millions de personnes en Indonésie.

    Une source de revenus réguliers et stables

    Pour les petits planteurs, le bond de revenus engendré par le passage de cultures traditionnelles et celle du palmier à huile est spectaculaire. A Sumatra (Indonésie) par exemple, le revenu moyen annuel à l’hectare sur le cycle complet d’une plantation s’élève à 2 100 € pour le palmier à huile, soit dix fois plus que pour une rizière (200 € par hectare). Un homme gagne ainsi 36 € par jour pour le palmier à huile et seulement 1,7 € par jour pour le riz irrigué.

    L’émergence d’une classe moyenne rurale

    Parce qu’elle est une source de revenus très importante, la culture du palmier à huile a permis aux populations locales de sortir de la pauvreté  en l’espace d’une génération, leur donnant accès à des infrastructures modernes : réseaux routiers, réseaux sanitaires, écoles ou encore hôpitaux. En outre, la part des petits planteurs indépendants est très forte et en constante augmentation : 40% en Malaisie et en Indonésie, près de 80% en Thaïlande… On comprend mieux comment cette culture  a permis, partout où elle est présente, l’émergence d’une classe moyenne rurale qui transforme elle-même, progressivement, l’économie des pays concernés.

    http://www.huiledepalmedurable.org/limpact-de-lhuile-de-palm