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OCCITANIE - Page 73

  • TDAH

    Une étude iranienne vient d’évaluer les effets du safran chez des enfants souffrant de Trouble de déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH).

    De plus en plus d’enfants souffrent de trouble de déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH). Les personnes atteintes de TDAH ont des difficultés à contrôler leur comportement et/ou à rester concentrées. Le traitement le plus donné est la Ritaline® ou méthylphénidate. Efficace sur les symptômes du TDAH, ce médicament provoque également des effets secondaires. Les plus connus: un ralentissement de la croissance de l’enfant, réversible à l'arrêt du traitement et la perte d’appétit. Mais il pourrait en avoir de plus graves: problèmes cardiaques, troubles psychotiques…

    Par ailleurs chez environ 30% des enfants le méthylphénidate n’a pas d’effets sur les symptômes de l’hyperactivité. Si le magnésium semble efficace chez certains enfants TDAH, la recherche d’alternatives efficaces et sûres à la Ritaline® est toujours en cours.

    L’étude

    Des chercheurs de l’hôpital psychiatrique Roozbeh de Téhéran ont conduit un essai clinique randomisé en double aveugle pour comparer les effets d’un extrait de safran (Crocus sativus) avec ceux du méthylphénidate chez des patients atteints de TDAH (âgés entre 6 et 17 ans).

     Les scientifiques n’ont pas choisi le safran au hasard: cette épice est massivement cultivée en Iran et utilisée en médecine traditionnelle depuis longtemps. Cette équipe de recherche étudie par ailleurs ses effets antidépresseurs et psychotropes depuis le début des années 2000.

     Pendant 6 semaines, 27 enfants ont pris du méthylphénidate (à des doses comprises entre 0,3 et 1 mg/kg de poids/ jour et 27 autres ont reçu 20 à 30 mg d’extrait de safran (titré en crocine) à la place (selon leur poids).

     

    Résultats: les symptômes des enfants des deux groupes, mesurés à l’aide se sont améliorés de manière similaire. Les effets secondaires étant, eux aussi, du même ordre.

     Pour Shahin Akhondzadeh et son équipe, le safran a montré " une efficacité similaire à celle du méthylphénidate, même si des études sur un plus grand nombre de patients et sur une durée plus longue sont encore nécessaires pour confirmer ces résultats ".

    En pratique

    Il existe des alternatives à la Ritaline® pour traiter l’hyperactivité. Celle des suppléments de magnésium donne des résultats encourageants, sans effet secondaire néfaste. Le magnésium semble efficace contre tous les symptômes de l’hyperactivité: agitation, problèmes d’attention et difficultés scolaires.

     Le safran s’avère prometteur lui aussi, quoique moins bon marché, surtout en France.

    Source

    Sara Baziar, Ali Aqamolaei, Ebrahim Khadem, Seyyed Hosein Mortazavi, Sina Naderi, Erfan Sahebolzamani, Amirhosein Mortezaei, Shakiba Jalilevand, Mohammad-Reza Mohammadi, Mahsa Shahmirzadi, Shahin Akhondzadeh: Crocus sativus L. Versus Methylphenidate in Treatment of Children with Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder: A Randomized, Double-Blind Pilot Study.Journal of Child and Adolescent Psychopharmacology Vol. 29, No. 3

  • Pâte pommes caramel

    Vieille recette familiale, enfant, je l'appelais: la coulante au caramel

    Pour 1 pot

    2 pommes; 100 g d'eau; 200 g de sucre

    Lavez, pelez et épépinez les pommes, puis les couper en cubes.

    Les mettre à cuire, dans une casserole à fond épais, avec 100 g d’eau jusqu’à obtenir une purée. Avec un mixeur plongeant, mixer le tout pour obtenir une compote lisse.

    Dans une autre casserole, réaliser un caramel à sec: mettre 1/3 du sucre et laisser fondre. Ajouter le 2e tiers, le laisser fondre puis terminer par le tiers restant.

    Laissez le sucre fondre complètement, à feu modéré, sans remuer. Le caramel doit être blond. L'ajouter alors à la compote de pommes. Mélangez.

    Versez la pâte à tartiner encore chaude jusqu’en haut du pot.

    Elle se conserve une semaine au réfrigérateur.

  • Les atouts santé de l'oignon

    L’oignon qui renferme des vitamines et des sels minéraux est surtout l’une des meilleures sources en sélénium (antioxydant important luttant entre autres contre le vieillissement) de notre alimentation. Tout comme le brocoli et l’ail, l’oignon a la capacité d’accumuler le sélénium provenant du sol, ce qui mène à la formation de composés contenant du sélénium[1]. Même s’il est difficile de quantifier leurs bienfaits, ces substances pourraient contribuer à l’effet protecteur de l’oignon contre le cancer.

    Pour la prévention de certains cancers

    Une étude chinoise [2] qui a impliqué 1 103 sujets (de 40 à 99 ans) pendant 15 ans, s’est attelée à suivre les niveaux sériques de sélénium. L’analyse des causes des décès des 516 personnes mortes durant cette période a démontré une association inverse significative entre les niveaux sériques de sélénium au début de l’étude et le risque de mortalité par carcinome des cellules squameuses œsophagiennes et de cancer gastrique du cardia. Les niveaux de sélénium de cette population chinoise étant faibles, les auteurs de l’étude sont actuellement en train d’évaluer la possibilité de les supplémenter en sélénium.

    Une action sur les stades les plus avancés d’un cancer de l’œsophage

    Une étude de 2003[3] conclue que le sélénium pourrait ralentir la progression du cancer de l’œsophage.

    Les résultats des travaux ont indiqué que les sujets qui avaient les niveaux de sélénium les plus élevés avaient également moins de risque d’avoir un développement anormal de tissu (dysplasie) ou un nombre anormal de chromosomes (aneuploïdie) que ceux ayant de faibles niveaux de ce minéral essentiel. Des niveaux sériques élevés de sélénium étaient également associés à une diminution d’autres marqueurs du développement de cancer.

    Le sélénium semblait plutôt avoir une influence sur les stades les plus avancés du développement du cancer que sur la progression d’un cancer débutant.

    Une diminution de la charge virale VIH

    Un essai en double aveugle[4], contrôlé contre placebo et randomisé, a regardé les effets d’une supplémentation quotidienne avec du sélénium (200 mcg) ou un placebo chez 262 personnes séropositives au VIH. Conclusion : Des niveaux plus élevés de sélénium sanguin annoncent une diminution de la charge virale VIH qui, à son tour, annonce une augmentation du nombre de lymphocytes CD4 (les cellules du système immunitaire attaquées par le virus).

    Perturbe les maladies cardio-vasculaires

    Les chercheurs en ont conclu qu’une disponibilité non limitée de sélénium contrarie la formation postprandiale de formes athérogènes du cholestérol LDL (laid le “mauvais“ cholestérol) et apporte une explication rationnelle aux résultats d’études épidémiologiques montrant une corrélation inverse entre la consommation de sélénium et l’incidence de maladies chroniques et dégénératives.

    Le sélénium, un minéral essentiel, est un élément essentiel de la protection contre les radicaux libres générés par l’exposition au soleil. Avec quatre atomes dans la molécule de glutathion peroxydase, le sélénium est un élément indispensable à l’efficacité de cette enzyme antioxydante.

    Le sélénium renforce également les réponses immunitaires à médiation cellulaire par différents processus, incluant la stimulation du fonctionnement des récepteurs d’interleukines, en rendant les cellules plus résistantes au stress oxydant et à travers une augmentation de la production des eïcosanoïdes[6].

    Les effets de la quercétine de l’oignon

    La quercétine est un flavonoïde qui joue un rôle de puissant antioxydant, on la retrouve en grande majorité dans les végétaux, notamment l'oignon. Les chercheurs ont remarqué que la quercétine avait permis d'atténuer les dommages du foie. [7]

     

    La quercétine aurait également un effet sur la prévention de l’ostéoporose. De plus l’oignon contient une bonne teneur en silice qui permet de faciliter la fixation du calcium dans les os.

    Sources :

     [1] Arnault I, Auger J. Seleno-compounds in garlic and onion. J Chromatogr A 2006 April 21;1112(1-2):23-30.

     [2] Am J Clin Nutr 2004: 79 ; 80-5

     [3] J Natl Cancer Inst. 2003 May 21; 95(10): 750-7

     [4] Archives of Internal Medicine, 2007, 167 : 148-154

    [5] Nutrition, metabolism and cardiovascular diseases, published on-line ahead of print, doi: 10.1016/j.numecd.2006.05.002

     [6] Burke K.E. et al., The effect of topical and oral L-selenomethionine on pigmentation and skin cancer induced by ultraviolets radiation, Nutr. Cancer, 1992, 17:123-37.

     [7] Wu L, Zhang Q, Mo W, Feng J, Li S, Li J, Liu T, Xu S, Wang W, Lu X, Yu Q, Chen K, Xia Y, Lu J, Xu L, Zhou Y, Fan X, Guo C. Quercetin prevents hepatic fibrosis by inhibiting hepatic stellate cell activation and reducing autophagy via the TGF-β1/Smads and PI3K/Akt pathways. Sci Rep. 2017 Aug 24;7(1):92

  • Nouvelle cuisine

    Quand je dis nouvelle cuisine, je parle des nouvelles recettes que l'on voit fleurir un peu partout et qui sont l'aménagement des recettes traditionnelles d'autrefois... quelques unes mérites d'être adoptées, surtout quand elles sont allégées, chose que la cuisine tradi ne permet pas...

    J'ai réussi à perdre 20 kg depuis le 13 février jusqu'à aujourd'hui mais, adieu mes bons petits plats mijotés.... je reprends l'alimentation habituelle dès novembre, en espérant ne pas  trop reprendre!  :-)

    Gâteaux aux myrtilles sans cuisson

    Pour 500 g fromage crémeux, type Philadelphia

    50 g de beurre fondu, 200 g de biscuits

    3 c. à soupe de confiture de myrtilles

    30 cl de crème liquide entière 30% MG

    150 g de myrtilles

    Émiettez les biscuits finement puis ajoutez le beurre fondu. Mélangez puis étalez au fond d'un moule à manqué. Réservez au frais pendant le reste de la préparation.

    Battre le fromage frais pour le détendre et ajoutez la confiture de myrtilles.

    Montez la crème liquide en chantilly bien ferme. L'incorporer délicatement à l'aide d'une maryse dans la préparation précédente.

    Versez ce mélange sur les biscuits et bien lisser. Cachez quelques myrtilles puis laissez prendre au frais au moins 4 heures (toute une nuit dans l'idéal).

    Avant de déguster, déposez des myrtilles fraîches par-dessus pour décorer

     

     

  • Crème dessert choco-banane

    Pour 2

    100 g de chocolat pâtissier, 2 c. à soupe de lait

    15 cl de crème liquide; 2 bananes

    Dans une casserole, faites chauffer les carrés de chocolat avec la crème liquide.

    Ecrasez-les (ou passez-les au mixer). Coupez les bananes en rondelles et ajoutez au mélange.

    Ajoutez le lait. Une fois votre crème réalisée, laissez tiédir.

    Versez dans les ramequins et laissez refroidir avant de réserver au réfrigérateur pendant 3 heures.

    Au moment de servir, déposez des rondelles de bananes et des copeaux de chocolat.

  • Conseils aux touristes de la Ville Rose (et du département)

    Toulouse a ses petites spécificités...

    Expressions, habitudes du quotidien, mode de vie, gastronomie… Voici les choses que l'on voit ou entend à Toulouse et (quasiment) nulle part ailleurs, boudu!

    Quelle image se fait-on de Toulouse lorsque l’on ne connait que très peu la ville? On pense à la Ville rose (mais on ne sait pas pourquoi), au Capitole, à Claude Nougaro, au rugby, au cassoulet, (un peu) au TéFéCé…

    Et après? Ça donne quoi lorsque l’on y met les pieds? Lorsqu’on s’y installe pour de bon?

    Petit tour d’horizon des choses que l’on voit ou entend à Toulouse et (quasiment) nulle part ailleurs.

    #1. Chocolatine, poche, ratchou…?!

    Méfiance à l’heure du petit-déjeuner… Tout le monde le sait, absolument tout le monde. Mais un mauvais réflexe est tellement vite arrivé…

    Alors, lorsque l’on rentre dans une boulangerie et que l’on demande un pain au chocolat ou pire, un petit pain au chocolat, la catastrophe n’est pas jamais bien loin.

    "Quoi? Vous voulez quoi?!"

    "Un pain au ch… Euh, une chocolatine! " et l’ambiance redevient cordiale… Mais c’était moins une.

    A deux doigts de déclencher un conflit interrégional… pour un pain au chocolat.

    Mieux vaut faire tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant d’aller faire des courses également. Tout est une histoire de réflexe, encore une fois. Une plaquette de beurre, du dentifrice et trois patates, ça rentre dans un sac? A Toulouse, non. Par contre, ça rentre dans une poche. Deuxième conflit interrégional évité!

    Et lorsque le soir on vous demande de payer la première tournée et que vous n’avez plus un rond, on vous balance que vous êtes un ratchou! Et là, c’est le pompon… Bref, toujours réfléchir avant de l’ouvrir, boudu!

    #2. Une histoire de politesse

    Prendre le bus à Toulouse, c’est un peu comme affronter le boss final de la politesse. Celui qui te prend par surprise, mais qui te laisse quand même plusieurs choix. On monte dans le bus, le trajet avance, les arrêts passent et la fin du voyage approche (trop?) rapidement.

    Le bouton rouge est activé, le moment de descendre n’est plus très loin. Le stress monte, une goutte de sueur apparait sur le front… Le moment fatidique est là.

    Un passager descend: "Au revoir, merci!",

    un second lui emboîte le pas: "Au revoir, merci!", puis un groupe d’amis, en chœur: "Au revoir, merciii!".

    Une politesse remarquable et "suspecte" lorsqu’elle est étrangère à l’oreille. Que doit-on faire? Ne rien dire et prendre le risque de passer pour "un gars de la capitale" ou s’adapter et se faire trahir par son absence d’accent? Dans le doute, on murmure un discret "merci, bonne journée", mais c’est loin d’être convaincant. Passable, on fera mieux au prochain trajet.

    Actu Toulouse

  • Il y a le ciel, le soleil et la mer…

    De nombreuses études ont recensé les micro-organismes présents sur les plages du monde entier. Dans les zones tempérées, le sable des plages (bordées d'eau douce ou d'eau de mer) contient des quantités significatives de plusieurs agents pathogènes, en particulier d'origine fécale. Selon une étude, la concentration en bactéries provenant des excréments est 2 à 38 fois plus élevée dans le sable que dans l'eau, selon les sites.

    Par exemple, une étude portant sur 53 plages californiennes a identifié, entre autres :

        des entérocoques dans 94 % des échantillons ;

        des Escherichia coli (E.coli, 68 %) ;

        des salmonelles (15 %) ;

        des Staphylococcus aureus (14 %) dont certains résistant à la méticilline (3 %) (une autre étude portant sur trois plages de Californie du sud a identifié ces germes dans 53 % et 2,7 % des échantillons de sable, respectivement) ;

        des Campylobacter jejuni (13 %).

    D'autres travaux ont  enrichis cette liste avec d'autres bactéries (Vibrio sp., Pseudomonas aeruginosa, Shigella sp. par exemple), mais également des virus (entérovirus, norovirus, adénovirus, poliovirus, virus de l'hépatite A, papillomavirus des verrues plantaires), des protozoaires (Giardia sp., Cryptosporidium sp.), des larves et des œufs de nématodes (Ascaris sp., Toxocara sp.), des levures et des champignons (par exemple Aspergillus sp., Chrysosporium sp., Fusarium sp., Candida sp., mais aussi Trichophyton sp. et Microsporum sp., les agents des teignes).

    Au-delà des E.coli résistant à la méticilline, certains de ces micro-organismes étaient également résistant à divers anti-infectieux, dont des Enterococcus fæcium, Vibrio sp.  et Candida kruzei

    Ces études concordent pour signaler que les concentrations de ces pathogènes sont plus élevées dans la partie de la plage qui est battue par les vagues et, en particulier, la frange située au plus haut de cette zone. Les experts émettent l'hypothèse que cette frange est plus riche en matières organiques (algues par exemple) déposées par le ressac. Il s'agit aussi de l'endroit le plus fréquenté par les oiseaux marins, qui sont une source connue de contamination du sable. Il a été démontré que les micro-organismes, en particulier d'origine fécale, peuvent s'y multiplier et donc y rester de manière pérenne.

    À noter que cette partie de la plage est également celle préférée des enfants pour jouer et faire des châteaux de sable. Cela peut expliquer qu'ils soient les plus à risque d'infection (voir ci-dessous).

    Ces entretiens ont révélé une association positive entre les problèmes digestifs (nausées et vomissements, diarrhée, maux de ventre, suffisamment intenses pour perturber la vie quotidienne) et le fait d'avoir creusé le sable ou d'y avoir été enfoui. Pour les personnes qui avaient creusé, la probabilité de troubles digestifs était multipliée par 1,13 (IC95% [1,02 ; 1,25]) et celle de diarrhée par 1,20 (1,05-1,36). Pour celles qui y avaient été enterrées, ces risques étaient multipliés par 1,23 (1,05-1,43) et 1,24 (1,01-1,52) respectivement. Le risque d'autres types de problèmes de santé n'était pas augmenté.

    Il a été également noté des variations du risque digestif selon le littoral (sur l'un d'entre eux, le risque de diarrhée était doublé pour les personnes enterrées dans le sable) et un risque plus élevé sur les plages marines et chez les enfants de moins de 10 ans.

    En 2012, la même équipe a répété l'enquête, cette fois en prélevant des échantillons de sable des plages où étaient menés les entretiens

     Avec 2 plages (Rhode Island et Alabama), 4 999 entretiens et 144 échantillons, elle a confirmé les résultats de la première et révélé que l'augmentation de troubles digestifs et de diarrhée était associée à la concentration d'entérocoques dans le sable (mesurées par PCR et par mise en culture). L'augmentation du risque était particulièrement forte chez les enfants de moins de 5 ans: risque 9,5 fois plus élevé pour les troubles digestifs et 5,2 fois plus élevé pour les diarrhées (contre 5,5 fois et 4,3 fois pour les 55 ans et plus). De fait, les jeunes enfants sont plus fréquemment enterrés dans le sable que les sexagénaires…

    Les résultats de ces deux enquêtes rejoignent ceux de travaux plus anciens portant sur les risques digestifs après une baignade (contamination par l'eau,.

    Ces études sont intéressantes, mais n'ont porté que sur le risque aigu : 10 à 12 jours après l'exposition, une durée insuffisante pour certaines pathologies d'apparition progressive.

    Deux bactéries dangereuses : le bacille de Whitmore et Vibrio vulnificus (choléra)

    Sur certaines plages tempérées ou tropicales, des cas de deux infections bactériennes potentiellement graves et transmises par contact avec le sable ont été recensés.

    Les baigneurs doivent faire attention à ne pas entrer dans l'eau avec des blessures ouvertes, et les mangeurs de fruits de mer doivent faire cuire les coquillages.

    Vulnificus est parfois trouvé dans les coquillages en France et de rares cas d'infection sont régulièrement signalés (une vingtaine entre 1995 et 2017).

    Les risques sanitaires liés au sable sont considérablement plus importants sur les plages tropicales et subtropicales que sur celles des zones tempérées. Néanmoins, sur celles-là, une attention particulière doit être apportée aux jeunes enfants qui manipulent le sable pour creuser, faire des châteaux de sable ou s'enterrer, en particulier dans la zone battue par les vagues. Leur risque de troubles digestifs est significativement augmenté.

    Enfin, à la mer, avant de consommer des aliments avec les mains, il est préférable de se laver les mains si elles ont été en contact avec le sable.