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cuisine - Page 99

  • Qu'est-ce qu'on mange aujourd'hui? du plastique

    Si la pollution de l’environnement par le plastique est maintenant bien étudiée, celle de l'humain via les aliments est moins connue. Deux études récentes montrent que nous ingérons tous des particules de plastique via l'alimentation.

    D’une production de 30 millions de tonnes de plastique en 1970, on est passé à 322 millions de tonnes en 2015. Or ce matériau, dérivé du pétrole, est très mal recyclé. Il s'accumule ainsi dangereusement dans l'environnement. Et si la pollution de la nature par le plastique est bien étudiée et connue, chez l'homme, en revanche, les effets de cette pollution restent peu évalués même si de multiples études toxicologiques indiquent un risque pour la santé humaine quand des particules de plastique sont ingérées.

    Selon une petite étude de l'université de Vienne, dévoilée lors de la rencontre européenne annuelle des gastro-entérologues fin octobre 2018, il y a de fortes chances pour que les selles de chacun d'entre nous contiennent des microparticules de plastique. Le Dr Philipp  Schwabl et son équipe ont en effet analysé les selles de 8 volontaires habitant chacun un pays différent de l'Union européenne, et âgés entre 33 et 65 ans. Résultat: chaque échantillon de selles contenait des microparticules de plastiques, avec environ 20 particules par 85 g.

    Plus de 95% des particules retrouvées provenaient de plastiques utilisés dans les emballages des aliments: du polypropylène (issu des bouchons de bouteille par exemple), du polyéthylène téréphtalate (PET) utilisé dans les bouteilles de boisson, du polystyrène contenu dans les ustensiles et les gobelets en plastique et du polyéthylène des sacs en plastique...

    Le Dr Schwabl a trouvé ces résultats proprement "ahurissants". "Je crois qu'essayer de réduire l'utilisation du plastique et des aliments emballés dans du plastique pourrait être bénéfique pour la nature et pour nous", a-t-il déclaré.

    Cependant, selon le Dr Schwabl comme d'autres experts, il est trop tôt pour dire si ces particules de plastique pourraient nuire à la santé humaine.

    Une autre étude, américaine cette fois, publiée en avril 2018 a recherché la présence de particules de plastique dans 159 échantillons d'eau du robinet, 12 marques de bière et 12 marques de sel marin. Les scientifiques ont trouvé des microparticules de plastique dans 81% des échantillons d'eau analysés (entre 0 et 61 particules par litre). De même des microparticules ont été retrouvées dans toutes les marques de bières et de sel marin analysées, à raison de 4 particules par litre de bière en moyenne et de 212 particules par kilo de sel en moyenne. Pour les chercheurs, si on se base sur la consommation alimentaire officielle de la population, chaque personne ingérerait en moyenne 5800 microparticules de plastique par an issues de ces trois sources alimentaires seulement, provenant essentiellement de l'eau du robinet.

    Chacun, à son niveau, peut agir pour réduire les déchets plastiques.

    Réduire la production d'emballages plastiques est une nécessité pour notre environnement mais aussi pour notre santé. Dans la mesure où ce que nous ingérons provient en grande partie de l'environnement, et que ce dernier est pollué, notre alimentation en vient à contenir aussi du plastique.

    Le plastique reste une matière mal recyclée, même dans les pays développés disposant d'infrastructures de recyclage bien établis. Ainsi, l'Europe a recyclé 26% des plastiques jetables en 2012, contre 8,8 % au cours de la même année pour les Etats-Unis. La seule solution viable pour l'environnement comme pour les êtres vivants reste d'en produire moins. Et tout le monde peut participer à cette réduction.

     

  • Panais: la blanche racine….

    Il fut un temps où on l'appelait carotte blanche...

    La fraîcheur du panais se vérifie par son aspect: il est préférable de choisir un panais de taille moyenne, ferme, et plutôt lisse et brillant.

    Les panais peuvent se conserver au réfrigérateur pendant 1 semaine. Vous pouvez également les envelopper d’un linge humide pour préserver plus longtemps sa fermeté.

    Pour votre santé?

    Le panais est un légume peu calorique et riche en eau. Environ la moitié des glucides présents sont des fibres (environ 4,7g pour 100 g). Les fibres, notamment les insolubles très présentes dans le panais, aident à prévenir la constipation en augmentant le volume des selles.

    Ce légume renferme de nombreuses vitamines et minéraux. Avec une teneur moyenne de 500 mg de potassium pour 100 g, le panais participe à couvrir les besoins journaliers en ce minéral indispensable au bon fonctionnement de l’organisme, notamment au maintien d’une tension artérielle normale.

     Source de magnésium, il participe au développement osseux, à la synthèse des protéines, mais également à une meilleure assimilation des graisses et des sucres par la présence de manganèse. 

     Il est également une excellente source de vitamines du groupe B telles que la vitamine B9 qui participe notamment au bon fonctionnement des systèmes nerveux et sanguin et qui est indispensable aux femmes souhaitant tomber enceintes.

    Source d’antioxydants, ce légume jouerait un rôle dans la prévention du cancer. En effet, il contient des molécules telles que l’apigénine ou les polyacétylènes (principalement le falcarinol) qui contribueraient à réduire le risque de cancer. L’apigénine aiderait ainsi à réduire l’activité d’enzymes responsables de la maladie. La présence de manganèse joue également un rôle dans la neutralisation des radicaux libres (l’excès de radicaux libres menant à un stress oxydant, donc à des dommages sur l’ADN des cellules, ce qui favorise le cancer).

    Par ailleurs les légumes blancs sont soupçonnés d’être protecteurs contre le cancer de l’estomac.

    Références

    Nikolić NC,Lazić MM,Karabegović IT, Stojanović GS, Todorović ZB. A characterization of content, composition and scavenging capacity of phenolic compounds in parsnip roots of various weight. Nat Prod Commun. 2014; 9(6): 811-4.

    Yan X, Qi M, Li P, Zhan Y, Shao H. Apigenin in cancer therapy: anti-cancer effects and mechanisms of action. Cell Biosci. 2017;7:50. Published 2017 Oct 5. doi:10.1186/s13578-017-0179-x

    En cuisine?

    Pas compliqué: Le panais se prépare de la même manière que la carotte ou la pomme de terre. Il doit être rincé et brossé à l’eau claire pour éliminer tout résidu. L’épluchage n’est pas obligatoire si la peau n’a pas été traitée s'il vient de votre potager. J'en ai pas encore trouvé en bio mais je ne vais pas dans les magasins spécialisés en bio.

    Attention: c’est un légume sensible à l’oxydation comme le céleri-rave, il est donc préférable de le citronner afin d’éviter son noircissement quant vous le pelez.

    Il  peut se consommer -aussi bien- cuit que cru: râpé dans une salade, en purée, sous forme de soupe, grillé au four, en pot-au-feu, en poêlée…Par exemple, des pommes de terre et des panais en purée, auxquels on ajoute des oignons fondus et que l'on fait gratiner au four. Perso, j'en rajoute parfois dans une sorte de rata de légumes: avec des pommes de terre, du panais et de la crème fraîche liquide. On peut le gratiner avec fromage râpé et de la chapelure.

    Son temps de cuisson est plus rapide que celui de la pomme de terre ou la carotte mais variable selon sa taille. Il peut donc être préférable de le cuire en tranches ou en bâtonnets.

    J'en utilise quelques fois, dans mon pot-au-feu.

  • Roulés de poulet

    Pour 4:

    4 escalopes de poulet, 40cl de crème fraiche

    40g de beurre ou graisse d'oie, de canard

    4 tranches de cansalade plate (poitrine de porc salée), 1 bouquet de basilic frais

    1 tomate, 1 gousse d'ail, sel et poivre

    Ciselez les feuilles de basilic, coupez la tomate en dés,

    Salez, poivrez les escalopes sur les 2 faces

    Disposez au centre une tranche de cansalade, un peu de basilic ciselé

    Roulez les escalopes sur elles même et le maintenir avec des piques en bois

    Dans une poêle faire fondre le gras et l'ail haché et mettre les escalopes à dorer pendant environ 15 mn à feu bas et en retournant régulièrement

    Mélangez le reste du basilic avec la crème fraîche et les dés de tomates

    Ajoutez dans la poêle et poursuivre la cuisson 5mn à feu doux

    C'est bon avec des pâtes ou du riz cuit à l'eau et blanc.

    Achetez du riz de Camargue: vous soutenez les produits Français et, au moins, vous n'empesterez pas votre cuisine avec les riz orientaux, trop forts, qui gâchent le goûteux de votre préparation.

    N'achetez JAMAIS du riz en sachet à cuire: horreur vous dis-je et malheur à vous et à votre santé: les produits chimiques du plastique enrobent votre riz!

  • Nous, les Français....

    Les Français en excellente santé malgré leurs habitudes épicuriennes

    Les Français ont peu adapté leur mode de vie aux prescriptions sanitaires battues et rebattues dans les médias et dans le prêt-à-penser officiel. Et pourtant, ils s’en sortent très bien !

    Par Éric Verhaeghe.

    La Commission Européenne vient de publier Health at a Glance, le rapport sur l’état de santé des Européens en 2018 (en anglais, en attendant les rapports par pays en mai 2019). Le document témoigne de la persistance d’une authentique bonne santé des Français, malgré des modes de vie en décalage avec les recommandations officielles. La France bat toujours des records en matière de part de PIB consacrée à la santé.

    Malgré une vraie prise de distance avec les recommandations sanitaires officielles, les Français affichent une insolente bonne santé. On ne pouvait apporter meilleure démonstration pour rappeler que le mode de vie s’embarrasse parfois peu des recommandations sanitaires.

    L’épicurisme français mis en évidence par la Commission Européenne

    La lecture de l’étude permet de découvrir que les Français ont en réalité peu adapté leur mode de vie aux prescriptions sanitaires battues et rebattues dans les médias et dans le prêt-à-penser officiel. Ainsi, les Français demeurent les champions de la consommation d’alcool en Europe, avec près de 12 litres par an.

    On le voit, si les Français boivent moins que les Lituaniens, ils consomment plus d’alcool que les Irlandais, les Allemands, les Belges ou les Britanniques…Sur ce point, par rapport à 2006, les Irlandais ou les Estoniens ont beaucoup plus réduit leur consommation que les Français. On pourrait presque ici parler d’une résistance d’un modèle français aux politiques publiques dés incitant à boire de l’alcool.

    En matière de consommation de cannabis, les jeunes Français battent des records européens. En revanche, en matière de toxicomanie, la consommation française, en baisse, est un peu supérieure à la moyenne européenne. 20% des Européens fument chaque jour, contre 22% de Français. Sur ce dernier point, les politiques publiques ont marqué des points.

    Insolente excellente santé des Français malgré tout

    Malgré ces mauvais chiffres, la France continue à afficher des chiffres insolents témoignant de la bonne santé de ses habitants. Non seulement les chiffres de l’espérance de vie restent dans les meilleurs de l’Union, avec une première place pour l’espérance de vie à 65 ans, mais tous les autres indicateurs sanitaires sont au beau fixe. C’est à peine si le nombre de cancers en France se rapproche un peu de la moyenne européenne (tout en étant meilleurs, plaçant la France dans le peloton de tête).

    Pour 100.000 habitants, la France est le pays où l’on meurt le moins de maladie. Elle est particulièrement épargnée par les maladies circulatoires et les maladies respiratoires. Ces particularités sont particulièrement étonnantes si l’on s’attarde sur la consommation d’alcool et si l’on retient que la tabagie reste un phénomène important.

    De quoi remettre en cause l’alarmisme habituel du pays sur son propre état de santé, et l’alarmisme des campagnes publiques sur les dangers sanitaires qui nous guettent.

     

  • Comment mangez-vous au restaurant?

    La dernière fois que vous êtes allé au restaurant, vous avez commandé un plat nutritionnellement peu recommandable? Eh bien, ne vous en faites guère: c’est probablement la faute du menu!

    D’après une étude de l’université Cornell publiée dans International Journal of Hospitality Management, la présentation de la carte du restaurant inciterait souvent les clients à faire de mauvais choix.

    Si à la maison il est possible de maîtriser la composition d’un repas du début à la fin, ce n’est pas le cas au restaurant. Même avec de la bonne volonté, il arrive que dans ces circonstances on ne fasse pas les meilleurs choix nutritionnels.

    Deux chercheurs se sont intéressés à la façon dont la présentation de la carte des restaurants pouvait influencer le choix des clients. Ils ont analysé 217 menus et les choix de 300 personnes. Ils ont ainsi pu montrer que deux facteurs semblaient jouer un rôle non négligeable dans le choix: la mise en page de la carte et la description du goût supposé des plats.

    Les chercheurs ont tout d’abord constaté qu'un plat attire davantage l’attention s’il est écrit en gras, s'il est surligné ou s'il est encadré; il serait alors plus souvent commandé. Pas de chance : d’après Brian Wansink, auteur principal de l’étude: "Dans la plupart des cas, ce sont les plats les moins sains du menu".

     

    Les scientifiques constatent également que les plats décrits de manière alambiquée se vendent mieux car ils laissent supposer qu’ils ont meilleur goût. Les auteurs citent ainsi une étude dans laquelle les noms des plats avaient été changés pour qu’ils soient plus descriptifs. Un filet de poisson était devenu un "Succulent filet de poisson italien" et un plat de riz accompagné de haricots rouges des "Haricots rouges et riz Cajun", sans que la recette soit changée. Les chercheurs ont observé qu'avec des noms compliqués, les plats étaient demandés plus souvent avec une augmentation de 28% du nombre de commandes. Les participants estimaient aussi qu’ils avaient meilleur goût et ils étaient prêts à payer 12% de plus.

    Par conséquent, pour éviter de se faire influencer par la présentation de la carte et mieux manger au restaurant, la solution est de demander directement au serveur quels sont les plats les plus légers. Les restaurateurs pourraient aussi utiliser ces résultats pour aider leurs clients à choisir des plats plus sains mais aussi plus chers: il suffirait d’attirer leur attention sur ces plats par une mise en page appropriée et un nom bien choisi.

    Brian Wansink, Katie Love. Slim by design: Menu strategies for promoting high-margin, healthy foods. International Journal of Hospitality Management, 2014; 42: 137 DOI: 10.1016/j.ijhm.2014.06.006

     

    Non mais! vous avez lu les intitulés de plats dans les très grands restaurants? les toqués de la

  • Spaghettis toulousaine

    Pour 4 personnes:

    400 g de spaghettis, 2 oignons, 400 g chair à saucisse de Toulouse, la vraie, 4 grosses tomates bien mûres (ou une boîte de tomates pelées concassées, au naturel), 2 gousses d'ail, 2 oignons, un brin de thym, 1 feuille de laurier.

    Dans une sauteuse, faire revenir les oignons et l’ail dans une cuillère de graisse de canard. Lorsqu'ils sont roussis, ajouter la chair de la saucisse en l'émiettant à la fourchette en petits morceaux. Faites revenir à feu moyen. Ajouter les tomates concassées, thym, laurier, sel, poivre et laissez mijoter à feu doux au moins 40 min jusqu'à évaporation presque complète de l’eau.

     Faire cuire les spaghettis al'dente  dans de l'eau salée, passez et versez dans un saladier chaud; les servir avec la sauce toulousaine très chaude. Ajouter éventuellement du parmesan râpé ou du fromage râpé français.

    Vous pouvez arroser le plat avec de l'huile d'olive ou de noix.

    Plus les pâtes sont petites, plus vite elles refroidissent, pensez-y.

     

  • Protéines: les meilleures sources

    Les protéines sont des nutriments composés d’acides aminés dont certains sont dits " essentiels " car ils ne peuvent être synthétisés par l’organisme et doivent donc être apportés par l’alimentation. Les protéines sont indispensables à notre santé. Elles peuvent être d’origine animale ou végétale.

    Les protéines ont un rôle important dans:

    - la construction et l’entretien de nos os, muscles, peau, cheveux, ongles, poils et membranes cellulaires,

    - la synthèse et l’action de nos hormones et nos enzymes nécessaires à notre digestion et à notre métabolisme,

     - l'interconnexion de nos neurones,

    - le transport de substances comme le fer, l'hémoglobine, les triglycérides, le cholestérol, les phospholipides ou les médicaments,

    - le maintien de la pression oncotique, la coagulation, le système immunitaire…

    Remarque: le rôle énergétique des protéines est secondaire (1 g apporte 4 kcal).

    Où se trouvent les protéines alimentaires?

    Les aliments riches en protéines d'origine animale sont: les viandes, les poissons, les crustacés, les mollusques, les œufs, le lait et les produits laitiers (yaourt, fromage blanc, petit suisse, fromage…).

    Les aliments riches en protéines d'origine végétale sont: les céréales (quinoa, orge, blé, avoine, seigle…), les légumineuses (soja, lentilles, haricots secs, flageolet, pois chiche, pois cassés…).

    La qualité nutritionnelle des protéines dépend de leur valeur biologique qui est déterminée par leur teneur en acides aminés essentiels. Plus une protéine contient d'acides aminés essentiels, plus elle est considérée comme étant une protéine de haute valeur biologique (la protéine de l’œuf étant la protéine de référence car elle contient tous les acides aminés essentiels).

     Les protéines végétales sont souvent de moins bonne qualité nutritionnelle que les protéines animales car il leur manque souvent un ou plusieurs acides aminés essentiels. Cependant on peut rétablir l'équilibre en acides aminés, en les associant au cours du même repas. Cette complémentarité est utilisée depuis longtemps et forme la base du régime végétarien.

    Exemples de bonnes associations:

     - Semoule + pois chiche, vous voyez de quel plat il s'agit?

     - Soja + riz, pas courant, tout de même, par chez nous.

    - Maïs + haricot rouge, plutôt Amérique du sud. En salade, l'été, bonne idée!

     - Lentilles + riz. Pour utiliser des restes de lentilles ou de riz: vous mélangez le tout en plat chaud ou salade tiède.

    Un plat que me faisait ma tante d'origine espagnole. Il peut être la base d'une excellente soupe, plus ou moins épaisse. Avec ou sans croûtons, sautés à l'huile d'olive.

    C'est un bon accompagnement pour des viandes grillées, des volailles grillées ou du poisson blanc si vous y tenez. Froid, en salade, l'été.

    A noter l'intérêt du Quinoa dont les protéines apportent tous les acides aminés indispensables à l'organisme.