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nutrition - Page 25

  • Zaï, zaï, zai….

    Quelles sont les différentes variétés d’ail?

    Il y a longtemps, l’ail était classé par la teinte de son enveloppe (blanche ou rose), aujourd’hui on distingue les différents types d’ail par leur période de plantation:

    • Les variétés automnales

    Ce type d’ail a une enveloppe blanche et parfois une sous-enveloppe blanc nacré. Il est planté à l’automne puis récolté en été. Il peut être conservé jusqu’en décembre.

    On retrouve principalement la Messidrôme, la Thermidrôme et la Germidour. Ce sont des ails avec de gros bulbes mais peu abondants.

    • Les variétés alternatives

    Ces variétés peuvent être plantées en automne comme au printemps. Elles ont une enveloppe rosée qui protège de petites gousses brillantes de couleur ivoire.

    Il s’agit principalement la Fructidor et la Printanor. Elles sont le plus souvent récoltées en été et peuvent se garder jusqu’en avril.

    Les Gaulois passent pour avoir été de grands consommateurs d’ail, et au Moyen Age, on peut lire dans le "Livre des Métiers" que règnent en France "aulx, oignons, et toute autre manière d’aigrum" (ainsi désignait-on cresson et raifort).

    L’ail a toujours figuré parmi les légumes-condiments les plus populaires en France: il fait partie des "provisions condimentaires" de base pour la cuisine, non seulement dans le Midi, son terroir de prédilection, mais aussi dans toutes les autres régions de notre pays.

    La production de l’ail est surtout localisée dans le Sud-Ouest (Gers, Tarn, Tarn-et-Garonne) et le Sud-Est (Vaucluse et Bouches-du-Rhône).

    La récolte se fait en juin et juillet.

    La commercialisation s’effectue de juin à décembre pour les variétés plantées en automne (ail "blanc" et ail "violet"), et d’août en avril pour les variétés dites "roses", qui se conservent plus longtemps.

    Comment choisir l’ail, le conserver et le cuisiner pour conserver ou optimiser ses vertus?

    Pour choisir un bon ail, il faut le saisir par la tête!

    Cette dernière doit être bien bombée, et ses gousses doivent être fermes sous la pression des doigts.

    Si vous remarquez des petits germes vert dépassant des gousses, l’ail n’est plus frais.

    Comment le conserver?

    Pour pouvoir conserver le plus longtemps possible l’ail (entre 6 mois et 1 an), il faut le mettre au sec, à l’abri de la lumière et à température ambiante.

    Si vous optez pour de l’ail nouveau, il est préférable de le conserver dans le bac à légumes de votre réfrigérateur pendant quelques jours.

    Cru, cuit ou confit, l’ail est un condiment qui peut se manger à toutes les sauces!

    Avant de le cuisiner, il est préférable de retirer sa peau. Mais comment faire pour ne pas que cela colle aux doigts et que l’odeur persiste sur les mains ensuite?

    Quelques astuces pour faciliter cette étape:

    • 1ère astuce: prendre la gousse, puis à l’aide du poing, donner un léger coup sur la gousse. La peau sera plus facile à retirer par la suite.
    • 2ème astuce: mettre la gousse d’ail dans un pot vide (confiture, moutarde …) ou un shaker, puis secouer jusqu’au moment où la peau est partie! Le temps varie en fonction de la grosseur de la gousse et du nombre de gousses.
    • 3ème astuce: prendre un saladier d’eau froide, et laisser tremper les gousses dedans pendant 5 min environ. La peau sera plus souple et donc plus facile à retirer.

    Plus rapidement, passez les gousses sous le robinet: une fois vos doigts mouillés, la peau est plus facile à retirer

    Pour retirer l’odeur de l’ail sur les doigts, il suffit de frotter les doigts sur de l’inox mouillé.

    Il y a différentes manières de cuisiner l’ail, en fonction des préparations:

    • En chemise: c’est la cuisson la plus simple, elle se marie très bien avec tous les plats au four (rôtis, poulets grillés …), on conserve la tunique des gousses et on met dans le plat! L’ail sera fondant avec un goût plus doux.
    • A la poêle: il suffit de couper l’ail en petits morceaux ou de le hacher, puis de le faire revenir à feu vif jusqu’à obtenir une légère coloration. Ce type de cuisson est parfait pour les poêlées de légumes, les pâtes, les ragoûts…

    Vous pouvez également frotter l’ail sur du pain, dans le fond d’un plat pour parfumer légèrement vos préparations (comme dans la tartiflette ou un gratin de pomme de terre, par exemple). L’ail est également parfait pour rajouter un arôme aux vinaigrettes, sauces, soupes ou encore salades. Avec le persil et l’huile d’olive il permet de faire une persillade qui donnera un accent méditerranéen à vos fruits de mer cuits.

    Les vertus santé de l'ail

    Antibactérien, antifongique, anti-rhume, anti-cancer, l'ail a tout bon.

    Vertus antibactériennes

    L’ail est traditionnellement utilisé depuis l’Antiquité pour lutter contre les infections. En 1858, Louis Pasteur démontre expérimentalement cette action antibactérienne sur les bactéries gram positives, les salmonelles et la bactérie Escherichia coli. Cette propriété est due à la présence dans l’ail d’un composé nommé allicine.

     

     

     

     

     

  • Soignez-vous très bien avec des H.E.

    Maladie de Lyme, H.E. anti-infectieuses

    Trois huiles essentielles auraient une activité remarquable contre la bactérie Borrelia burgdorferi  responsable de la maladie de Lyme.

    Et si des huiles essentielles pouvaient aider à traiter la maladie de Lyme? Dans un article paru dans Frontiers in Medicine, des chercheurs de l’université Johns Hopkins (Baltimore) ont obtenu des résultats très encourageants avec certaines huiles essentielles.

    La maladie de Lyme

    La maladie de Lyme, ou borréliose de Lyme, est la maladie à transmission vectorielle la plus courante en France avec environ 29000 cas par an, selon l’agence Santé publique France. C’est une morsure de tique qui transmet la bactérie Borrelia burgdorferi. Alors que la majorité des patients peuvent être soignés avec un traitement antibiotique lors de la phase aiguë de Lyme, 10 à 20% d’entre eux continuent à souffrir de symptômes chroniques comme: fatigue, douleurs musculaires et articulaires. Une fois la maladie installée, elle peut se propager à différents organes: cœur, articulations, système nerveux. Il est plus facile de guérir de la maladie aux stades précoces que lorsqu’elle a commencé à progresser en phase chronique : les antibiotiques sont alors souvent en échec.

    Dans cet article, les chercheurs ont évalué l’activité de 34 huiles essentielles contre B. burgdorferi en phase stationnaire de culture. Les huiles essentielles sont des liquides volatiles et concentrés extraits de plantes. Des études ont montré que certaines avaient des propriétés antimicrobiennes.

    Toutes les huiles essentielles n’étaient pas efficaces mais cinq d’entre elles se distinguaient car elles étaient plus efficaces que la daptomycine, un médicament pourtant connu pour son activité contre B. burgdorferi.: l’origan, la cannelle, le clou de girofle, la citronnelle et la menthe. Les huiles d’origan et de cannelle éradiquaient complètement B. burgdorferi en phase stationnaire de croissance avec seulement 0,05 %de concentration. Les chercheurs ont travaillé avec des bactéries en phase stationnaire pour modéliser les bactéries persistantes dans l’organisme.

    3 huiles essentielles prometteuses

    Les trois huiles les plus actives (origan, cannelle et clou de girofle) avaient une activité remarquable contre B. burgdorferi même à faible concentration (0,125%). Le carvacrol était la molécule qui semblait la plus active dans l’huile d’origan; il était efficace contre les bactéries en phase stationnaire de croissance. Le carvacrol pourrait détruire les membranes microbiennes. L’huile d’origan réduisait la taille des colonies de micro-organismes agrégées en biofilms. Les symptômes chroniques pourraient s'expliquer par le fait que des bactéries ne sont pas détruites par les antibiotiques et persistent dans l’organisme. De manière générale, les antibiotiques sont peu actifs contre les bactéries lorsqu'elles forment des biofilms, des écosystèmes microbiens organisés qui peuvent adhérer aux tissus. Or ici certaines huiles essentielles avaient une très bonne activité contre les biofilms.

    Des essais in vivo et cliniques chez l'homme sont nécessaires pour confirmer ces résultats. Mais de nombreux patients utilisent déjà les huiles essentielles de manière empirique. Dans son livre Lyme les solutions naturelles, Judith Albertat explique ainsi qu'elle a pu améliorer son état général avec plusieurs huiles essentielles "dynamisées, dispersées, diluées". Le Dr Richard Horowitz, auteur de Soigner Lyme et les maladies chroniques inexpliquées, fait lui aussi appel, pour soigner ses patients, à des huiles essentielles, en plus des traitements classiques. Il existe des contre-indications et des précautions d'emploi avec les huiles essentielles.

    Dès que je me sens un peu enrhumée ou fiévreuse voici mon ordonnance

    Pour le rhume: deux ampoules toutes les deux heures de granions de zinc et l'huile ci-après

    Pour syndrome grippal: dans 30 cc d'huile d'olive: une quinzaine de gouttes des H.E. suivante:

    origan, cannelle, clou de girofle, thym rouge. Parce que le mélange est un peu difficile au goût, je double l'HE de cannelle ou bien je rajoute HE de citron qui est aussi antibactérienne.

    Vous trouverez des H.E. excellentes et BIO sur mon site

     

     

  • Santé

    Les 2 huiles essentielles qui tiennent les moustiques à distance

    Elles sont efficaces et sans danger: les huiles essentielles pourraient présenter une alternative aux répulsifs chimiques pour se protéger des piqûres de moustiques. C’est ce que montrent deux chercheuses thaïlandaises dans la revue Acta Tropica.

    Pour éviter les piqûres de moustiques et surtout les maladies qu’ils transmettent (dengue, paludisme, filariose), il est important de se protéger par des répulsifs, vêtements, moustiquaires. Actuellement, le DEET (N,N-diéthyl-3-méthylbenzamide) semble le plus efficace. On le trouve dans des aérosols, prays, lotions, crèmes. Mais les effets toxiques des produits chimiques pour la peau et le système nerveux soulèvent des interrogations, notamment pour leur utilisation chez les enfants. C'est pourquoi il serait intéressant de disposer d'alternatives naturelles. Des études ont déjà été conduites sur les huiles essentielles.

    L’objectif de cette nouvelle étude était de tester l’activité répulsive des huiles essentielles d’ylang ylang et de citronnelle pour lutter contre deux espèces de moustiques: Aedes aegypti (vecteur de la dengue) et Culex quinquefasciatus (vecteur de la filariose). L'huile essentielle de citronnelle est déjà très utilisée.

    L’activité répulsive des deux huiles essentielles a été comparée à celle de deux répulsifs chimiques. Trois huiles végétales (huile de coco, huile de soja et huile d’olive) ont été utilisées pour diluer les huiles essentielles, qui ont ensuite été appliquées sur l’avant-bras de volontaires.

    L’huile de coco est un ingrédient utilisé en cosmétique et dans la cuisine. Elle est aussi utilisée dans la médecine traditionnelle pour traiter différents problèmes de santé comme des allergies, de l’asthme, des infections de la peau.

    Toutes les préparations végétales montraient une meilleure activité répulsive que le répulsif chimique IR3535 (éthyl butylacétylaminoprpionate à 12,5 %) mais elles étaient moins efficaces que le DEET à 20 %. Les répulsifs végétaux étaient moins efficaces contre A. aegypti que C. quinquefasciatus.

    L’ylang ylang dans l’huile de coco avait une activité répulsive excellente avec 98,9 % de protection contre les piqûres de A. aegypti pendant 88,7 min en moyenne. La citronnelle dans l’huile d’olive montrait aussi une excellente activité avec 98,8 % de protection contre C. Quinquefasciatus pendant environ 170 min.

    Les huiles essentielles diluées dans les huiles végétales sont donc efficaces mais nécessitent des applications régulières, au bout de quelques heures. De plus, ces traitements naturels présentent l’avantage de ne pas provoquer d’irritation ou de dermatite.

    Soonwera M, Phasomkusolsil S. Efficacy of Thai herbal essential oils as green repellent against mosquito vectors. Acta Trop. 2014 Nov 28. pii: S0001-706X(14)00379-9. doi: 10.1016/j.actatropica.2014.11.010.

     

    Où trouver des huiles essentielles bio? ici

     

     

     

  • Des produits de base à ne jamais acheter au supermarché

    Ci-dessus: tout pour faire la béchamel

    Voici 5 catégories de produits à ne jamais acheter au supermarché car ils sont trop souvent sources d'épaississants, d'émulsifiants, d'arômes, et autres agents cosmétiques et économiques (ACE).

    Les vinaigrettes prêtes à l'emploi

    La mode de l’allégé a eu raison de la totalité des vinaigrettes vendues dans le commerce : une partie de l’huile a ainsi été remplacée par de l’eau. Problème: cela laisse la place à pléthore d’additifs et d’épaississants afin qu'elles conservent leur consistance. Vous avez donc tout intérêt à préparer vous-même vos vinaigrettes d'autant que c’est très rapide et demande peu d’ingrédients (huile d’olive et/ou colza, vinaigre et moutarde pour une vinaigrette classique).

    Les crèmes allégées

    On pourrait penser que la crème fraîche est un produit simple, que l'on peut acheter les yeux fermés. Erreur! Même dans la crème, on trouve des additifs. La seule crème fraîche que l'on peut acheter sans se poser de questions est la crème entière épaisse. En revanche, c'est du côté des crèmes allégées (ou légères) que l'on retrouve le plus d'ACE, destinés à stabiliser, homogénéiser et donner de la texture.

    En pratique

    Pour les crèmes liquides ouvrez l'œil et lisez les étiquettes.

    Pour la crème fouettée, il n’existe aucune marque correcte au supermarché : elles renferment trop de sucre et d’ACE,  mais des recettes simples de chantilly maison existent.

    Les crèmes végétales

    Avec le développement du végétalisme, de nouveaux produits ont fait leur apparition : les crèmes végétales. Présentées comme saines (végétal oblige), elles entrent pourtant presque toutes dans la catégorie des aliments ultra-transformés avec leur longue liste d’ACE (additifs, matière grasse et sucre ajoutés, épaississants, émulsifiants, arômes). À éviter donc.

    En pratique

    Dirigez-vous vers des alternatives réellement saines : les crèmes à base de coco (non allégées), les yaourts Sojade (magasin bio), les purées d’oléagineux (mélangées avec du lait de soja et de l’huile), le tofu soyeux ou encore la crème épaisse de soja lacto-fermentée de la marque Sojami.

    Les béchamels

    Une autre sauce pose problème au supermarché: la béchamel. On trouve des ACE dans les béchamels toutes faites alors que c'est une recette simple qui ne vaut pas la peine de s'encombrer d'additifs et qui, réalisée à la maison vous reviendra moins cher.

    En pratique

    Faire une béchamel, c’est tout simple : du beurre, de la farine et du lait.

    Le bouillon cube

    Très utilisé pour donner du goût aux soupes, sauces, risottos et ragoût, le bouillon est un incontournable de la cuisine. Mais qui aujourd'hui prend encore le temps de faire son propre bouillon, alors qu’existe la "magie" des bouillons cube du supermarché. Une "magie" qui doit tout aux additifs: un agglomérat de sel, glutamate (un exhausteur de goût potentiellement toxique), sucres, arômes, graisses transformées… la liste est longue. Au total, moins de 10% des ingrédients contenus dans les bouillons cubes sont peu transformés. Et les bouillons bio sont également concernés. Il est conseillé donc de les rayer définitivement de votre liste de courses.

    Quelques astuces:

    • Récupérez le bouillon du pot-au-feu, celui des légumes du couscous, de la ratatouille, du poulet rôti ou encore des lentilles au lard pour le verser dans des bacs à glaçons et les congeler. Vous n'aurez plus qu'à utiliser un ou deux glaçons ensuite dans vos préparations.
    • Hachez des herbes (persil, coriandre, menthe, ciboulette…), de l'ail, de l'oignon et ajoutez-y de l'huile et/ou des épices. Versez ces préparations dans des bacs à glaçons pour vous en servir plus tard pour cuire du riz, ou de la viande par exemple.

    Manger sainement, c'est manger des aliments vrais, peu transformés, principalement des végétaux, et les plus variés possible. Faites appel pour cela à des aliments bruts.

     

  • SEP: Importance de la vitamine D

    Les faibles niveaux de vitamine D associés aux maladies auto-immunes

    Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Tel-Aviv et parue dans Autoimmunity Reviews  suggère que l’obésité et le manque de vitamine D jouent un rôle important dans le déclenchement et la progression des maladies auto-immunes comme la SEP. Dans les dernières décennies, les maladies auto-immunes ont connu une augmentation très importante dans les pays occidentaux. L’implication de facteurs environnementaux pourrait expliquer cette hausse. "De nombreux facteurs sont associés au risque de maladies auto-immunes -les infections, le tabagisme, les pesticides, le manque de vitamines. Mais depuis quelques années, l’obésité est également pointée du doigt " dit le Pr Yehuda Shoenfeld.

    Plusieurs maladies auto-immunes sont associées à de faibles niveaux de vitamine D. Le Pr Shoenfeld a mené une étude sur des souris atteintes de sclérose en plaques et nourries avec un régime méditerranéen riche en acides gras insaturés. Il a constaté que la carence en vitamine D était une conséquence de l’obésité et qu’une fois corrigée, la paralysie et la détérioration des reins associées à la pathologie étaient améliorées. Le pronostic et la survie des souris étaient aussi améliorés.

    Une nouvelle étude parue en septembre 2017 dans la revue Neurology confirme qu’un déficit en vitamine D augmente le risque de sclérose en plaques. Les chercheurs ont examiné l’association entre les niveaux de vitamine D chez 800 000 Finlandaises enceintes et le risque de souffrir de sclérose en plaques plus tard. Les femmes ont été classées en trois groupes : déficit ou insuffisance en vitamine D et niveau en vitamine D suffisant, correspondant respectivement à des concentrations en 25-hydroxyvitamine D < 30 nmol/L, comprises entre 30 et 50 nmol et > 50 nmol/L.

    Les résultats montrent que les femmes qui présentent un déficit en vitamine D ont un risque 43% plus élevé d’être atteintes de sclérose en plaques que celles aux taux suffisants et 27% plus élevé que les femmes avec des niveaux insuffisants en vitamine D. Une augmentation de 50 nmol/L de la concentration en 25-hydroxy-vitamine D diminue de 39% le risque de sclérose en plaques.

    " Nos résultats suggèrent que corriger le déficit en vitamine D pourraient diminuer le risque de développer une sclérose en plaques plus tard " disent les auteurs. "Il est difficile de faire des recommandations sur le moment le plus adéquat pour une supplémentation". Le mieux est de maintenir un niveau optimal en vitamine D sur le long terme compte tenu des multiples effets bénéfiques pour la santé.

    La vitamine D diminue le risque de rechutes

    Une étude de 2012 montre que la vitamine D pourrait aider les personnes atteintes de la forme récurrente-rémittente de la maladie. Dans cette étude, plus de 150 patients ont pris de la vitamine D3 (en moyenne 3.010 UI par jour) conjointement au traitement immunomodulateur (acétate de glatiramère, interféron béta 1a ou interféron béta 1b). Le taux de vitamine D dans le sang des participants a été multiplié en moyenne par deux pour atteindre plus de 40 ng/mL, une valeur considérée comme normale.

    Les chercheurs ont alors constaté que les personnes dont le taux de vitamine D avait bien augmenté avaient moins de risque de rechute. Chaque augmentation de 4 ng/mL du taux de vitamine D dans le sang diminue le risque de rechute de 13,7 %, une différence très significative. Toutefois le bénéfice ne semble pas s'accentuer au-delà de 40 ng/mL.

    Les chercheurs concluent que ces données confirment de précédentes études qui sont arrivées à la même conclusion et tout ceci sans aucun effet secondaire.

    Les fortes doses bénéfiques

    D’après une étude pilote parue dans la revue Neurology en décembre 2015 (5), une complémentation avec de fortes doses de vitamine D peut aider à contrôler la réponse immunitaire. Pour cette étude, 40 patients atteints par la forme récurrente-rémittente de la maladie ont reçu soit 10400 UI soit 800 UI de vitamine D chaque jour pendant six mois. Des tests sanguins au début de l’étude, à trois et six mois, ont mesuré les niveaux de vitamine D et la réponse des lymphocytes T qui jouent un rôle dans la SEP. Les effets secondaires de la vitamine D étaient mineurs et étaient similaires dans les deux groupes.

    Les personnes qui ont pris les fortes doses ont eu une réduction du pourcentage de lymphocytes T inflammatoires, liés à la sévérité de la SEP, en particulier les cellules IL-17+CD4+ et CD161+CD4+. Les personnes avec les doses faibles n’avaient pas de changement notable dans les pourcentages de lymphocytes T.

    " Ces résultats sont très intéressants, car la vitamine D a le potentiel pour être un traitement peu coûteux, sûr et pratique pour les personnes atteintes de SEP ", a expliqué l’auteur de l'étude, Peter Calabresi, professeur de neurologie à Johns Hopkins (Baltimore). " Nous espérons que ces changements dans les réponses inflammatoires des cellules T se traduisent par une réduction de la gravité de la maladie. "

    Par ailleurs, une revue parue en avril 2018 dans le JAMA (Journal of American Medical Association) affirme que la vitamine D est le seul complément alimentaire ayant fourni des preuves évidentes contre la SEP. Cette étude a analysé les données existantes sur l'effet de différentes vitamines et compléments chez les personnes atteintes de SEP. Si certaines vitamines ont des effets modestes sur la fatigue (vitamines A et B1), d'autres sur la force musculaire et la coordination (vitamine B7), la seule qui montre de vrais effets sur les rechutes et le nombre de lésions est la vitamine D.  Pour les auteurs, c'est le seul complément que l'on peut recommander et plébisciter pour l'instant, en cas de SEP.

    On comprends pourquoi dans certains pays qui mettent les femmes sous voiles intégraux, il y a de plus en plus de femmes atteintes de sep! Leurs foutus pères gâchent leur marchandise!

     

  • Paupiettes de dinde

    Recette légère pour ceux ou celles qui font attention à leur ligne (c'est la saison!)

    Pour 4 personnes: 4 petites escalopes de dinde de 100 g,

    4 fines tranches de jambon blanc (environ 25 g chacune),

    100 g de champignons de Paris frais ou en conserve,

    1 oignon jaune, 1/2 verre de vin blanc sec (50 ml environ),

    1 verre d'eau (100 à 150 ml), persil, sel et poivre.

    Lavez et épluchez les champignons, hachez les pieds avec la moitié de l'oignon. Si vous les avez pris en conserve, rincez-les abondamment; s'ils sont congelés, faites les dégeler en les sortant du plastique pour ne pas que les bisphénols du plastique passe sur les légumes.

    Faites revenir ce hachis 2 min dans une poêle en fonte, sans rien pour commencer ce qui va aider à rejeter l'eau puis, rajoutez un peu d'huile et fire 5 à 6 mn. Salez et poivrez.

    Sur chaque escalope, disposez une tranche de jambon puis la purée de champignons. Roulez le tout et ficelez avec de la corde à rôtir; sinon avec de la barde de lard ou de la toilette (ou crépinette) de porc qui se maintient à la poêle.

    Coupez grossièrement le reste de l'oignon et faites frire; Faites revenir les paupiettes dans la poêle en fonte (ou fer); si vous avez trop de matière grasse, épongez avec cuillère à sauce ou papier absorbant. Rajoutez le vin et l'eau. Salez et poivrez, laissez cuire 45 min à couvert.

    Ajoutez la tête des champignons, puis laissez mijoter encore 20 min.

    Servez immédiatement.

    Cette recette n'est pas très calorique, env. 145 calories pour 100 g;

     

     

     

  • Diététique et traitement médical

    Lorsqu’on suit un traitement médicamenteux, on pense aux effets secondaires de ces molécules mais -souvent- on ne pense pas le corps les absorbe.

    Quelques personnes savent que le jus de pamplemousse doit être évité pendant un traitement, ce n’est -toutefois- pas le seul aliment à avoir une mauvaise interaction avec les médicaments. En fonction du traitement que vous suivez, voici une liste d'aliments à éviter

    Le jus de pamplemousse

    Evitez la consommation de ce fruit -ainsi que son jus- lors de la prise de médicaments hypocholestérolémiants du type statines, d'anti-histaminiques, d'hypotenseurs, de pilule contraceptive, d'anti-acides, de sirops contre la toux ainsi que les traitements de la thyroïde.

    Les légumes à feuilles vertes

    Lors des traitements anticoagulants, il faut éviter la consommation d’aliments riches en vitamine K pour éviter l’effet inverse ainsi que des complications.

    Les aliments riches en tyramine

    Le chocolat, les fromages très affinés, les viandes fumées, séchées ou encore transformées, le soja fermenté et la bière pression sont des aliments à éviter, car riches en tyramine (un dérivé de l'acide aminé tyrosine qui agit en tant qu'agent libérateur de catécholamines) en cas de prise d'antidépresseurs de type inhibiteurs de la monoamine oxydase (ils peuvent alors augmenter de trop la pression artérielle), mais aussi avec les traitements pour limiter les symptômes de la maladie de Parkinson.

    L’alcool

    C’est bien connu, il faut éviter l’alcool lorsqu’on prend des médicaments, mais certains sont plus dangereux, notamment les antidépresseurs, les neuroleptiques ainsi que les antibiotiques.

    La caféine

    Le café, les sodas, et une forte consommation de thé sont à éviter lors de prise d'antibiotiques, surtout ceux qui sont utilisés contre les infections urinaires.

    Le lait

    Le lait limite l’absorption des antibiotiques de type tétracyclines à cause d'une forte teneur en ions calcium du lait et de l’antibiotique qui finissent en compétition dans l’organisme.

    En pratique:

    Il est recommandé de toujours demander au pharmacien les conseils adaptés à votre traitement.

    Sources:

    Agence Nationale de sécurité du médicament et des produits de la santé