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société - Page 21

  • Notre façon de manger définit notre personnalité

    Ce que nous mangeons semble être associé à notre personnalité. C'est du moins ce que nous révèle une curieuse expérience. Lors de cette étude, jusqu'à 10 modèles de personnalité ont été trouvés en fonction de ce que nous mangeons. Auquel vous identifiez-vous?

    Cette expérience a permis de découvrir différents modèles de personnalité, en fonction de la façon dont les individus se comportent lorsqu’ils mangent. S’ils savourent chaque aliment ou non, s’ils mangent à la hâte, s’ils choisissent soigneusement ce qu’ils vont manger, s’ils mélangent ou non divers ingrédients… Découvrez quel est votre modèle!

    L’expérience susmentionnée, réalisée par la compagnie Food-Ology, a tenté de répondre à la question de savoir si notre façon de manger définit notre personnalité. Cette entreprise californienne s’est chargée d’étudier le lien entre les habitudes alimentaires, les traits de personnalité et les tendances comportementales.

    La fondatrice de Food-Ology, Juliet A. Boghossian, experte en conduites alimentaires, a mené l’expérience. Elle a ainsi démontré qu’il existe certains modèles de personnalité qui présentent des caractéristiques spécifiques au moment de manger.

    “Il a été trouvé 10 types de personnalité ou de traits communs, qui impliquent une façon bien différente de manger.”

    Les personnes qui mangent et savourent

    Selon l’expérience, les personnes qui mangent sans se presser, qui savourent et mâchent correctement tous les aliments sont des personne sûres d’elles-mêmes, qui savent apprécier la vie. Ce calme au moment de manger se refléterait également dans leur vie à travers des comportements de maîtrise et de sécurité personnelle.

    Les personnes qui mangent à la hâte

    Celles qui engloutissent à toute vitesse leur repas, sans mâcher, sont des personnes habituées à faire de nombreuses choses à la fois. Dans leurs relations, ces personnes ont tendance à faire passer les intérêts des autres avant les leurs. D’autre part, elles ont besoin de leur espace propre.

    Elles sont nerveuses et quelque peu impulsives. Il s’agit d’individus compétiteurs dont la tête pense à la vitesse de la lumière.

    Les personnes qui trient les aliments

    Les personnes qui trient au préalable les aliments, que ce soit par couleur, taille ou origine, cherchent généralement l’ordre et la propreté. Elles aspirent à une vie tranquille. Au travail, elles sont très organisées, mais peu décisives face aux situations imprévues et stressantes.

    Les personnes qui aiment l’aventure

    Dans l’alimentation, les aventuriers sont les personnes qui osent essayer de nouveaux plats et ingrédients. Ce sont généralement des personnes extraverties qui aiment prendre des risques.

    Elles ne s’ennuient jamais et plaisent souvent à tout le monde. Par ailleurs, elles n’apprécient pas l’isolement et ont besoin d’avoir des personnes autour d’elles tout le temps.

    Les introvertis

    En revanche, selon l’expérience, les personnes les plus introverties dans leur vie sont celles qui ont tendance à manger toujours la même chose. Elles ne mélangent pas beaucoup les aliments ou les ingrédients. De plus, ce sont des personnes analytiques et soucieuses du détail.

    Les personnes qui aiment les mélanges

    Les personnes qui mélangent plusieurs ingrédients et aliments en même temps ont une personnalité forte, amicale et très responsable. C’est ce que révèle l’expérience. Toutefois, au travail, ils manquent un peu de sens pratique au moment de hiérarchiser les tâches.

    La personnalité insouciante

     

    Les personnes ayant une personnalité plus ‘insouciante” sont celles qui mangent la bouche ouverte et font beaucoup de bruit en mâchant. Elles ne soucient guère de ce que les autres pensent d’elles.

    En ce sens, elles ont un profil plutôt franc et direct qui ne plaît pas forcément à tout le monde. Ce comportement insouciant se refléterait dans l’alimentation et d’autres domaines de leur vie.

    Les personnes qui planifient

    L’expérience a également révélé que les personnalités dont la tendance est de tout planifier, coupent et préparent minutieusement leurs aliments avant de commencer à manger. Ce sont aussi des personnes qui “vivent davantage dans le futur” que dans le présent. Elles ont du mal à se concentrer sur le moment présent et profiter.

    Les “pinailleurs” curieux

    Les mangeurs pointilleux sont ceux qui ont besoin de tout savoir sur ce qu’ils vont manger. Il s’agit de personnes très curieuses. Cependant, malgré cette curiosité, elles grandissent dans leur zone de confort et prennent très peu de risques.

    Les personnes qui mangent toujours la même chose

    Les personnes qui mangent généralement toujours la même chose, un aliment après l’autre, sans mélanger, ont souvent une personnalité analytique, méthodique et avec le sens du détail. Elles peuvent, dans certains cas, friser la rigidité mentale.

    Notre façon de manger nous définit

    En réalité, notre personnalité se reflète dans la plupart de nos actions quotidiennes, y compris la façon de manger. Bien sûr, notre humeur change tous les jours et nous ne mangeons par toujours de la même manière.

    Néanmoins, comme le révèle l’étude, il existerait certains traits de la personnalité qui nous prédisposent, la majeure partie du temps, à agir d’une façon ou d’une autre. C’est le cas lorsque nous mangeons.

    Vous êtes-vous reconnu dans un modèle? Vous êtes-vous déjà demandé si votre façon de manger révélait votre façon d’être?

  • Les figues et une recette

    Une bonne figue est une figue charnue et ferme. Lorsque vous en achetez (ou en cueillez), elle doit être parfumée et mûre à point car après récolte, elle ne mûrit plus.

    La figue est meilleure juste après cueillette ou achat, car elle est alors très fraîche et n’a pas eu le temps de se dessécher. Mais elle peut néanmoins se conserver 4 jours à l’air libre.

    La figue est sensible au réfrigérateur, si vous souhaitez l’y conserver quand même, enveloppez-la dans un torchon pour éviter qu’elle absorbe les odeurs des autres aliments, et sortez-la 30 minutes avant consommation pour retrouver les arômes neutralisés par le froid. Vous pouvez la conserver environ 8 jours au réfrigérateur, moyennant ces quelques précautions.

    Comment la cuisiner?

    Crue ou cuite, la figue peut se consommer de différentes manières pour mieux vous surprendre.

    Avant de déguster ce fruit rempli de saveurs, vous pouvez le rincer et le sécher (pour éviter que sa peau, très poreuse, ne se gorge d’eau et se déchire). Ou si vous ne voulez pas le laver, vous pouvez l’essuyer à l’aide d’un torchon propre.

    La figue est très simple à préparer : pas besoin de l’éplucher. Mais si besoin, il suffit d’une petite coupe au niveau du pédoncule, là où la peau est légèrement plus épaisse.

    Vous pouvez éventuellement l’émincer en fines tranches à l’aide d’un couteau bien aiguisé (si ce n’est pas le cas et que le fruit est très mûr, il risque de s’écraser lors de la découpe).

    Vous pouvez également farcir le fruit en l’incisant d’abord en croix en partant du pédoncule, puis en écartant les coins et en mettant la garniture au milieu. Fromage, glace, pâte d’amande, noix… laissez libre court à vos envies.

    Au four, la cuisson prend environ 20 minutes pour la figue entière, mais elle peut aussi être fendue en deux ou quatre ou encore en morceaux.

    À la poêle, il faut environ 5 minutes pour la faire revenir, en morceaux ou ouverte en deux.

    Et pour réaliser une confiture de figues, il faut compter entre 40 et 60 minutes de cuisson dans un confiturier.

    Avec quoi l’associer?

    La figue se marie avec beaucoup de plats et de saveurs différentes, crue comme cuite.

    La figue crue se consomme par exemple :

    Dans un fromage blanc ou un yaourt

    Dans une salade de fruits

    En entrée (salade d’endive, de noix avec du fromage)

    Avec un tartare de saumon - recette plus bas

    La figue cuite peut aussi:

    Être rôtie avec du miel

    Accompagner un magret

    Relever un rôti de porc

    Il existe plein d’autres associations encore, faites jouer votre imagination et votre gourmandise.

    On vous la sert en confiture avec du fois gras: PAS D'ACCORD!

     

     

     

     

    Pour consommer la figue, il est préférable de la peler au voisinage de la queue. En effet, dans cette zone du fruit, la peau est assez épaisse. Et surtout, il peut s'y trouver des traces du "latex" présent dans les feuilles et les rameaux de la plante. Ce suc d'apparence laiteuse renferme des enzymes (des lipases, et surtout des protéases, capables notamment de faire cailler les protéines du lait). Son contact avec les lèvres ou la muqueuse de la bouche pourrait provoquer des irritations.

     

     

    Tartare de saumon aux figues

    Ingrédients pour 4 personnes :

    500 g de filets de saumon, 2 figues noires bien mûres

    2 citrons jaunes et 1 citron vert, pas grave s'ils ne sont pas bio: l'épaisseur de la peau les protège suffisamment des pesticides

    1 échalote et 1 gousse d’ail

     2 c. à s. d’huile d’olive de qualité ou de noisette

    Quelques branches d’aneth

    Presser les deux citrons jaunes, et prélever le zeste du citron vert. J'ai dis le zeste et pas le ziste qui est la peau avec du blanc et sera donc, amer.

    Hachez finement l’échalote et l’ail puis ciseler l’aneth, réservez.

    Coupez le filet de saumon en dés. Lavez et pelez les figues, puis les couper en dés (avec un couteau bien aiguisé pour éviter d’écraser la pulpe du fruit).

    Dans un plat, mélangez tous les ingrédients préalablement préparés avec l’huile d’olive.

    Réserver le tout au réfrigérateur minimum 2 h en mélangeant de temps en temps.

    Avant de servir bien mélanger à nouveau la préparation puis dresser les assiettes.

    Arrosez le tartare avec le jus de citron vert puis, dégustez.

    Ce plat peut s’associer avec un gratin de légumes, une salade verte ou des pommes de terre cuites au four ou écrasées à la fourchette avec beurre AOP ou crème fraîche épaisse.

     

  • L’ingrédient secret qui donne si bon goût au chocolat:

    des microbes fermenteurs !

    Auteur: Caitlin Clark

    Ph.D. Candidate in Food Science, Colorado State University

    The Conversation France - CC BY ND

    En pépites dans un biscuit, fondu dans une boisson chaude et sucrée ou moulé sous la forme d’un lapin de Pâques, le chocolat est l’un des aliments les plus consommés au monde.

    Pourtant, peu de gens savent, même les plus grands amateurs, que le chocolat a quelque chose en commun avec le kimchi et le kombucha : ses saveurs sont le résultat d’une fermentation. Ce goût si familier et tant apprécié vient de minuscules micro-organismes qui aident à transformer les ingrédients bruts du chocolat en ce produit final riche et complexe.

    Dans des laboratoires du Pérou jusqu’à la Belgique, en passant par la Côte d’Ivoire, des scientifiques autoproclamés chocolatiers, comme moi, s’efforcent de comprendre comment la fermentation modifie la saveur du chocolat.

    Parfois, nous créons des procédés de fermentation artificiels en laboratoire. D’autres fois, nous prenons des échantillons de fèves de cacao provenant de véritables fermentations « naturelles ». Souvent, nous transformons nos lots expérimentaux en chocolat et demandons à quelques heureux volontaires d’y goûter et de nous dire quelles saveurs ils détectent.

    Après des décennies de tests comme celui-ci, les chercheurs ont résolu de nombreux mystères concernant la fermentation du cacao, notamment les micro-organismes qui y participent et la façon dont cette étape influence la saveur et la qualité du chocolat.

    De la cabosse à la barre

    L’aliment que vous connaissez sous le nom de chocolat commence sa vie sous la forme de graines de cosses de fruits en forme de ballon de football qui poussent directement sur le tronc de l’arbre Theobroma cacao. Cela ressemble à quelque chose que le Dr Seuss, un auteur pour enfants, aurait conçu. Mais il y a déjà 3 900 ans, les Olmèques d’Amérique centrale avaient compris que la transformation de ces gousses géantes en une friandise comestible, comporte plusieurs étapes.

    D’abord, les travailleurs ouvrent le fruit aux couleurs vives et en extraient les graines et la pulpe. Les graines, désormais appelées « haricots », durcissent et s’égouttent pendant trois à dix jours avant de sécher au soleil. Les fèves sèches sont torréfiées, puis broyées avec du sucre et parfois du lait en poudre jusqu’à ce que le mélange soit si lisse que vous ne pouvez plus distinguer les particules sur votre langue. À ce stade, le chocolat est prêt à être façonné en barres, en copeaux ou en confiseries.

     

    C’est au cours de la phase de séchage que la fermentation se produit naturellement. L’arôme complexe du chocolat est dû à des centaines de composants, dont beaucoup sont générés pendant la fermentation, soit durant le processus d’amélioration des qualités d’un aliment par l’activité contrôlée de microbes. Elle permet aux graines de cacao amères, autrement insipides, de développer les riches saveurs associées au chocolat.

    Les micro-organismes au travail

    La fermentation du cacao est un processus en plusieurs étapes. Tout composé micro-organique produit en cours de route et qui transforme le goût des fèves modifiera également le goût final du chocolat.

    La première étape de la fermentation est peut-être familière aux brasseurs amateurs, car elle fait intervenir des levures, dont certaines sont les mêmes que celles qui font fermenter la bière et le vin. Tout comme la levure dans votre bière préférée, celle dans une fermentation de cacao produit de l’alcool en digérant la pulpe sucrée qui enrobe les fèves.

    Ce processus génère des molécules au goût fruité appelées esters et des alcools au goût floral. Ces composés s’imprègnent dans les fèves et sont ensuite présents dans le produit final.

    Au fur et à mesure que la pulpe se décompose, l’oxygène pénètre dans la masse en fermentation et la population de levures diminue, laissant place aux bactéries, qui aiment l’oxygène. Elles sont connues sous le nom de bactéries acétiques, car elles convertissent l’alcool généré par la levure en acide acétique.

    L’acide pénètre dans les haricots, provoquant des changements biochimiques. La plante en germination meurt. Les graisses s’agglomèrent. Certaines enzymes décomposent les protéines en peptides plus petits, qui deviennent très « chocolatés » lors de la torréfaction qui suit. D’autres enzymes décomposent les molécules de polyphénols antioxydants, pour lesquelles le chocolat est considéré comme un super aliment. Par conséquent, contrairement à leur réputation, la plupart des chocolats contiennent très peu de polyphénols, voire pas du tout.

    Toutes les réactions déclenchées par les bactéries de l’acide acétique ont un impact majeur sur la saveur. Ces acides favorisent la dégradation des molécules de polyphénols, fortement astringentes et d’un violet profond, en produits chimiques de couleur brune au goût plus doux, appelés quinones. C’est ici que les fèves de cacao passent d’un goût amer à un goût riche et de noix. Cette transformation du goût s’accompagne d’un changement de couleur, du rouge violet au brun, et c’est la raison pour laquelle le chocolat que vous connaissez est brun et non violet.

    Enfin, à mesure que l’acide s’évapore lentement et que les sucres sont épuisés, d’autres espèces – dont les champignons filamenteux et les bactéries Bacillus sporulées – prennent le relais.

    Aussi essentiels que soient les microbes dans le processus de fabrication du chocolat, certains organismes peuvent parfois ruiner une fermentation. La prolifération de la bactérie sporulée Bacillus est associée à des composés qui donnent un goût de rance et de fromage.

    Le terroir et ses microbes

    Le cacao est une fermentation sauvage : les agriculteurs s’appuient sur les microbes naturels présents dans l’environnement pour créer des saveurs uniques et locales. Cette pratique que l’on dit du « terroir » reflète les caractéristiques spécifiques d’un lieu. De la même manière que les raisins s’imprègnent du terroir régional, ces microbes sauvages, associés au processus particulier de chaque agriculteur, donnent aux haricots fermentés un goût du terroir.

    La demande du marché pour ces fèves fines et d’une grande qualité est en hausse. Les fabricants de chocolat gourmet à petite échelle sélectionnent à la main les fèves en fonction de leur terroir distinctif, afin de produire du chocolat avec une gamme impressionnante de nuances de goût.

     

    Si vous n’avez connu le chocolat que sous la forme d’une barre attrapée à la caisse de l’épicerie, vous n’avez pas idée de la gamme et de la complexité que peut présenter un chocolat de très grande qualité.

    Une barre de chocolat du domaine malgache d’Akesson peut rappeler les framboises et les abricots, tandis que les barres péruviennes du chocolatier canadien Qantu, fermentées à l’état sauvage, semblent avoir été trempées dans du sauvignon blanc. Pourtant, dans les deux cas, les barres ne contiennent rien d’autre que des fèves de cacao et du sucre.

    Voilà le pouvoir de la fermentation: changer, convertir, transformer. Elle prend l’ordinaire et le rend extraordinaire, grâce à la magie des microbes.

    La version originale de cet article a été publiée en anglais.

  • Salade de courgettes au poulet

    Pour 2 personnes

    2 filets de poulet, 2 petites courgettes

    2 cuillères à soupe d’huile d’olive

    1/2 cuilère à soupe  de vinaigre

    Sel poivre, 50 g de roquette, 1 cuilère à soupe  de pignons de pin ou vos miettes de fruits à coque

    (perso, pour l'apéritif, je n'achète que des fruits à coques grillés sans sel que je verse dans une boîte en fer… il reste toujours des miettes de noix de cajou, de cacahouette, de noisettes ou de noix, je les récupère et rajoute dans des pâtes ou des salades pour un croquant bien agréable, j'appele cela “ma croquerie“)

    Coupez les filets de poulet en aiguillettes. Faites chauffer un filet d’huile dans une poêle, et y saisir le poulet pendant 3 à 5 minutes de chaque côté, en le retournant une fois. Baissez le feu et laissez cuire le poulet. Le poulet sera prêt lorsque le milieu ne sera plus rose et que le jus sera clair. Laissez refroidir sur le comptoir.

    Pendant ce temps, lavez les courgettes -même si elles son bio- dans de l'eau bicarbonatée pour les courgettes conventionnelles et tailler des “tagliatelles” à l'aide d'un économe. Lavez et séchez la roquette.

    Si vous n'avez pas de moulin à salade, mettre (comme je faisais enfant) la salade dans un torchon impeccablement propre, tenir les 4 coins, et balancez le torchon de haut en bas pour faire tomber l'eau.

    Dans un saladier en verre, émulsionnez à la fourchette du sel, du poivre, le vinaigre et l’huile. Ajoutez les courgettes, le poulet, les pignons de pin (ou la “croquerie“ et la roquette. Mélangez, et servir rafaichi ½ heure au réfrigérateur si nécessaire.

     

  • Il fait trop chaud pour travailler...

    Et avant, comme c'était???

    Les canicules d’avant la canicule au cours du XXe siècle

     

    Canicule: quelques précédents météorologiques survenus au XXe siècle.

    Par Jo Moreau. Un article de Belgotopia

    Nous sommes abreuvés d’avertissements affolés devant l’épouvantable canicule qui nous attend la semaine prochaine, alimentée par notre inaction devant le thermostat climatique, pourtant dénoncée par notre future doctoresse honoris causa et ses suiveuses.

    Je me suis penché sur quelques précédents météorologiques survenus au XXe siècle, dont le début est caractérisé par une succession d’étés chauds et secs, et je vous en livre quelques exemples spectaculaires ici.

    An 1900

    Janvier est doux et printanier. Février connait un véritable ouragan sur toute la France, avec des vents atteignant 180 km/h.

    Le mois de juillet est le plus chaud à Paris depuis 1859. Longue période de fortes chaleurs avec des températures atteignant 40 degrés à Châteaudun. Paris manque d’eau.

    Londres: on relève des cas d’insolation.

    Cette période sera suivie de violents orages.

    Plusieurs tornades en Belgique.

    En octobre, nouvel épisode de chaleur exceptionnelle à Paris. Le 26 octobre inondations en Angleterre. Violentes tempêtes en Angleterre les 20, 27, 29 décembre et grandes inondations le 31 décembre.

    An 1911

    L’été a été si sec en juillet et août qu’en Flandre, des centaines de personnes font la queue avec des seaux devant les fontaines publiques. En France, juillet août et septembre sont très chauds et les températures dépassent fréquemment 35°. On dénombra 40 000 morts dus à cette canicule, aussi bien des personnes âgées que des enfants en bas âge. Les premières vraies averses de pluie surviennent le 20 septembre.

    La canicule a également sévi en Angleterre.

    En septembre, violente tempête sur la côte belge.

    An 1921

    Après la sécheresse qui a commencé à l’automne 1920, le 1er janvier 1921 la vague de douceur se poursuit: 19,4° à Bordeaux, 16,5° à Châteauroux, et s’aggrave en février. Mars et avril sont toujours exceptionnellement secs et ensoleillés.

    Du 14 au 17 avril, il neige fréquemment sur presque toute la France – un orage déverse 20 cm de grêle sur le Languedoc dans la soirée du 14 avril.

    En juin, la sécheresse devient dramatique, aucune goutte de pluie n’est observée dans l’Oise, la Somme et le Languedoc-Roussillon; à Paris, c’est le mois de juin le plus sec depuis 1810, une vague de chaleur exceptionnelle se produit entre le 24 et le 28 juin; le 28 juin, un orage de grêle ravage les Deux-Sèvres avec des grêlons de 125 grammes.

    Un été caniculaire s’abat sur la Lorraine. Le déficit de pluie atteint des records. Les récoltes s’annoncent faibles; les prés, pâturages et parcs sont " grillés " comme les arbres qui " se laissent déplumer " par le vent brûlant.

    Juillet reste extrêmement sec, absolument sans pluie dans la Beauce, le pays de Caux et la Picardie; du 22 mai au 11 juillet, il ne tombe que 2 mm à Paris.

    Cette sécheresse concerne également les Pays-Bas et l’Angleterre (le débit de la Tamise est réduit au 1/10eme de la moyenne) – La sécheresse perdure en Angleterre. On y dénombre de nombreux décès dus à la chaleur. Record de chaleur depuis 40 ans.

    Aux USA, les températures élevées perdurent depuis août 1920, avec des températures mensuelles supérieures de 3,4° (F) supérieures à la moyenne. Le mois de mars vit une température supérieure à 10,8° (F)

    Le 13 juillet, on observe également une chaleur torride et un maximum de 44,8° aurait été mesuré à Bourg  (il s’agit de la valeur non officielle la plus élevée mesurée à l’ombre, en France). Le vent déclenche des incendies en Champagne et le village de Loisy-sur-Marne est totalement détruit.

    La vague de chaleur atteint son maximum les 28 et 29 juillet où l’on mesure des températures supérieures à 38° sur les trois quarts de la France (40 à 42° à Vesoul, Besançon, Albertville, Bourg en Bresse et Moulin)

    Le 29 juillet, véritable " sirocco " en Lorraine. Les fils téléphoniques sont distendus par la chaleur.

    En août, la grande sécheresse en Europe, combinée avec des températures élevées, est la cause d’une fonte rapide des glaciers alpins.

    Le déficit de pluie atteint des records. Début août, les mirabelles se font rares et comme la terre des jardins des maraîchers est brûlée, les légumes " ont pour ainsi dire disparu. Un pied de salade très dure se paie à des prix inconnus. On n’arrive presque plus à obtenir le bouquet nécessaire au pot-au-feu ", peut-on lire dans les comptes-rendus de l’époque. Les prés, pâturages et parcs sont " grillés " comme les arbres qui " se laissent déplumer " par le vent brûlant.

    Octobre est le plus chaud et le plus sec depuis 1757. Une vague de chaleur exceptionnelle se produit du 1er au 20 octobre. Au cours de la première semaine, les températures dépassent partout les 30° -le 5 octobre, on atteint même 36° dans les Basses Pyrénées.

    Le 4 novembre 1921 voit enfin le retour de la pluie, mettant fin à la sécheresse mais le beau temps dominera pratiquement jusqu’à Noël.

    Après qu’un véritable ouragan ait balayé les Flandres et toute la Belgique dans la journée du 7 novembre, de l’air glacial envahit tout le pays entre le 11 et le 14 novembre

    Du 4 au 7 décembre, les gelées restent très fortes. Les 28 et 29 décembre, sont à l’inverse très doux, les températures dépassent 15° sur presque tout le pays.

    L’année 1921 aura été la plus chaude et la plus sèche à Paris depuis le début des observations météo (1851); au total, il ne tombe que 270 mm d’eau contre 625 mm en moyenne. L’insolation fut également très élevée avec 2314 h de soleil contre 1650 h en moyenne.

    An 1934

    USA: pratiquement l’ensemble du pays subit une sécheresse sévère. En juin, on relève des températures supérieures à 100°F (38°C)dans 48 États. Le Texas, l’Oklahoma et le Kansas sont l’objet d’une véritable  catastrophe, qui provoque l’exode majoritairement définitif de 3 millions d’habitants vers des cieux plus cléments.

    Chine: vague de chaleur inhabituelle. Dans certains endroits, on relève des températures de 40 à 45° entraînant de nombreux décès. Les récoltes sont ruinées.

    Japon: 4000 morts dans un typhon apocalyptique.

    France: vague de chaleur torride et sécheresse au printemps et en été. Mi-avril, la température atteint près de 30°. Mi-septembre, 36° à Clermont-Ferrand. En décembre, la température moyenne est supérieure de 5° à la normale.

    Australie: sécheresse catastrophique, la majorité des forêts sont détruites.

    Afrique du Sud: sécheresse sur tout le pays. Mort d’environ 10 millions de moutons.

    Belgique: tornade dans la région du Centre. Plusieurs maisons détruites à Binche, où un train déraille, soufflé par les rafales.

    Je vous épargne les années ultérieures, dont plusieurs ne furent pas tristes non plus!

    Article initialement publié en juin 2019.

     

    Source:

  • Aïe

    Durant le confinement, les contrôles ont également pu jouer des tours aux délinquants distraits. Près de Toulouse, un individu a ainsi été contrôlé par la police pour non-respect du couvre-feu, début janvier. Ayant oublié sa carte d’identité chez lui, il a dû y retourner en compagnie des agents, qui ont finalement découvert dans son appartement 6 kilos d'herbe et un demi-kilo de cocaïne, selon La Dépêche du Midi.

    Ce n’est pas la première que des malfaiteurs se montrent étourdis au point de laisser noms et prénoms sur les lieux de leur forfait.

    En mars dernier, un cambrioleur avait ainsi oublié sa carte d’identité dans un hôtel d’Albi, après y avoir dérobé de la petite monnaie et des pots de confitures, rapportait La Dépêche du Midi. Pris au dépourvu, il s’était finalement rendu de lui-même au commissariat, avant d’écoper de huit mois de prison ferme.

     

  • Roulés à la saucisse de Toulouse

    1 pâte feuilletée, 3 ou 4 chipolatas (saucisse fine de Toulouse, en morceaux d'une bonne dizaine de cm)

    Un peu de graisse de canard

    4 C A S de moutarde maison, bien sûr

    Préchauffer le four à 180°C.

    Faites cuire les chipolatas dans la graisse de canard dans une poêle en tôle noire très chaude durant 8-10 mn.

    Retirez sur un plat avec un papier absorbant.

    Étalez la moutarde sur la pâte feuilletée.

    Découpez des bandes de pâtes longues pour enrouler les saucisses puis découpez des petits rouleaux de saucisses de trois cm.

    Déposez sur une plaque huilée et enfournez 15 à 20 minutes. Servir tiède ou froid.

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