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Nouveaux conseils
La grenade (Punica granatum), originaire des zones méditerranéennes, se présente comme un fruit rond, de la grosseur d'une petite orange, et recouvert par une épaisse peau ferme et brillante, de couleur rouge sombre à maturité.
Quand on coupe la grenade en deux, on découvre une multitude de graines sombres, rangées dans des "loges" délimitées par des cloisons épaisses. Chacune de ces graines est entourée d'une épaisse couche moelleuse, d'un rose translucide. C'est cette pulpe qui constitue la partie comestible de la grenade (elle représente environ 55 % du poids total du fruit).
La saveur de la grenade, douce et légèrement acidulée, est la résultante d'un équilibre harmonieux entre deux de ses constituants: les glucides ou sucres, d'une part, et les acides organiques, d'autre part. On y trouve environ 14 g de glucides aux 100 g, constitués en proportions sensiblement égales par du fructose et du glucose. Et selon les variétés et le degré de maturation, entre 1 et 2 g d'acides organiques, essentiellement sous forme d'acide citrique, de saveur nettement acidulée (l'acide malique, de saveur moins acidulée, représente à peine 20 % du total des acides organiques).
La grenade fournit en moyenne 62 kcalories pour 100 g de partie comestible, ce qui la situe au niveau de la figue fraîche ou de la mangue. Cette énergie est fournie surtout par les glucides : les protéines ne dépassent pas en moyenne 1 g aux 100 g, et les lipides 0,4 g.
Les fibres atteignent 3,5 g aux 100 g, et sont constituées presque en totalité par les fibres insolubles formant le tégument des graines.
L'apport vitaminique de la grenade est dominé par la vitamine C, qui atteint 20 mg aux 100 g (une teneur très supérieure à celle de la plupart des fruits frais). Les vitamines du groupe B sont également bien représentées, en particulier la vitamine B3 (0,3 mg), la vitamine B5 (0,6 mg) et la vitamine B6 (0,2 mg). La provitamine A n'apparaît qu'en petite quantité (0,04 mg aux 100 g). Quant aux minéraux, assez abondants (700 mg aux 100 g), ils sont dominés par le potassium (250 mg). Phosphore, calcium et magnésium sont présents, de même que de nombreux oligo-éléments, parmi lesquels figurent à des taux non négligeables le fer, le zinc, le manganèse et le cuivre (respectivement 1 mg, 0,4 mg, 0,13 mg et 0,12 mg aux 100 g).
Les autorités alertent sur l'épidémie de rougeole, à Toulouse et en Occitanie
Alors qu'une épidémie de rougeole sévit en Europe, de nombreux cas ont été signalés à l'Agence régionale de santé d'Occitanie... qui alerte sur le risque de recrudescence. Détails.
Selon l'Agence régionale de santé, la recrudescence de la rougeole est renforcé par une "couverture vaccinale insuffisante".
Les autorités tirent la sonnette d’alarme. Alors que l’épidémie de rougeole sévit en France et en Europe (où 559 cas de rougeole ont été recensés depuis janvier, selon l’Organisation mondiale de la Santé), l’Occitanie n’est pas épargnée. L’Agence régionale de santé met ainsi en garde contre un risque de recrudescence de cette maladie contagieuse, risque qui pourrait être "renforcé en raison d’une couverture vaccinale insuffisante".
La majorité des cas survenus dans l’agglo toulousaine
De son côté, la mairie de Toulouse souligne que "la rougeole étant très contagieuse, on craint une recrudescence de la maladie au cours du printemps, notamment dans les régions où la couverture vaccinale à deux doses n’est pas bonne; c’est le cas en Occitanie où la majorité des cas sont survenus dans l’agglomération toulousaine chez des personnes non vaccinées".
Repérer les symptômes
La rougeole se caractérise par l’apparition de plaques rouges, souvent précédée d’un épisode de forte fièvre (jusqu’à 39-40°C) avec toux, d’une grande fatigue, de rhinite et de conjonctivite. Ces signes avant-coureurs durent environ trois à quatre jours avant l’éruption cutanée, rappelle l’Assurance maladie sur son site. Si elle est majoritairement bénigne, cette maladie, toutefois très contagieuse, peut entraîner des complications (environ 30 % des cas) chez les nourrissons, les adolescents ainsi que les femmes enceintes (pneumonies, encéphalites, etc.)
Comment le virus se propage-t-il ?
Le virus de la rougeole se propage très facilement par voie aérienne, en particulier lors de toux, d’éternuements, de mouchages ou par contact de mains qui n’ont pas été lavées. L’ARS estime même qu’il s’agit de la "plus contagieuse des maladies infectieuses", un malade pouvant contaminer 15 à 20 personnes à lui seul. L’ARS et la Ville de Toulouse rappellent, par ailleurs, qu’il n’existe pas de traitement contre la rougeole et que "seule la vaccination constitue une protection efficace".
Le vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole), s’il n’est pas obligatoire, est toutefois recommandé dès l’âge d’un an, mais aussi chez les adultes nés après 1980. Comme le rappelle la mairie sur son site :
Les personnes nées après 1980 doivent avoir reçu deux doses et certains professionnels (santé, travail au contact d’enfant) nés avant 1980, une dose s’ils n’ont pas eu la maladie.
http://actu.cotetoulouse.fr