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  • La honte!

    Mon cassoulet: (c'est un mélange de Toulousain et de Castelnaudary) vu que je suis née à Toulouse et ma mère à Bram (d'où la viande de filet de porc) et pas d'agneau. Heu... chez nous, on était très pauvre, donc l'agneau....

    Non pas de perdrix rouge (comme à Carcassonne, ville de naissance de ma grand-mère maternelle: suis pas chasseuse comme mon grand-père)

    Mes amis disent: dans ton cassoulet, il y a plus de viande que de haricots... (presque vrai).

     

    J'ai vu hier sur TF1 un reportage sur le cassoulet. Rien à dire sur la recette. Chacun la sienne et il faudrait me payer cher pour connaître la mienne.

    Mais là où je proteste, c'est sur les haricots

     

    NON MESSIEURS LES AGRICULTEURS

    les lingots n'existaient pas autrefois dans le Lauragais

     

    N'en déplaise aux agriculteurs du coin qui veulent le remettre au goût du jour (ils ont raison) mais là où ils ont tort c'est de faire croire que le lingot EST le haricot du Lauragais

    JE PERSISTE ET SIGNE: LE HARICOT DU CASSOULET EST LE HARICOT COCO BLANC on dit aussi: haricot coco de Pamiers

    point barre!

    Ce sont les frères Spanghero qui ont décidé de mettre des lingots dans leurs boîtes de cassoulet car le coco traditionnel se défait à la longue cuisson et cela rendait le produit peu sexy!

     

    C'est en se défaisant (et avec le moelleux des couennes) que le bouillon devient un peu épais: ET DONC, INUTILE DE METTRE DE LA CHAPELURE POUR FAIRE GRATINER.

    Voir la photo ci dessus: pas de chapelure, pas de tomate (sauf un peu de purée  et les rondelles rouges aperçues sont des carottes!

     

    Comme déjà indiqué dans tous mes articles de la catégorie "cassoulet" de ce blog que j'ai fait pour lui rendre hommage.

     

    LE VRAI DE VRAI CASSOULET EST RÉALISÉ PAR LES  CUISINIÈRES-MENAGERES DU LAURAGAIS

     

    Celles qui savent les recettes d'autrefois de la cuisine mitonnée des familles et

    surtout pas les TOQUES DE LA TOQUE TOULOUSAINE

     

  • Risotto de coquillettes à la cansalade

    Comme j'adore les pâtes, un jour, je me suis demandé si...

    pour 3 ou 4: 1 sachet de coquillettes.

    150 g de cansalade en lardons; (pour en avoir toujours sous la main, j'achète environ 400 g de poitrine salée et je demande à mon boucher de me le trancher épais. Je n'ai plus qu'à le couper en lardons et à congeler en petites quantités (dans des tasses ou mugs ou bol). Cela se décongèle vite car le gras évite aux lardons de se coller entre eux).

    1 boîte ou un sachet de petits pois à décongeler

    60 cl de bouillon de volaille ou fait maison à faire chauffer à part dans une casserole

    4 cuillères à soupe de crème fraîche épaisse.

    1 oignon en cubes

    Du sel et du poivre pour l’assaisonnement.

    Du fromage râpé (optionnel).

    Dans une marmite, commencez par couper votre oignon en cubes. Mettre les lardons de cansalade en premier à cuire pour qu'ils dégraissent. Ajoutez enfin les cubes d'oignons. Parfois, la cansalade ne rend pas assez de graisse: si vous ne voulez pas brûler le tout, ajoutez un peu de graisse de canard (il est scientifiquement prouvé que la graisse de canard a les mêmes propriétés thérapeutiques que l'huile d'olive, d'où le french paradox (heu, avec un peu de pinard, quand même) comme disent les amerloques- pour l'article, cherchez avec la boîte outil Recherche).

    Incorporez les coquillettes dans votre marmite et mélangez-les pendant une minute. Versez deux louches de votre bouillon au même niveau que les coquillettes: lorsque le bouillon est absorbé, recommencez l'opération et laissez mijoter pendant 10 minutes.

    Avant de servir, ajoutez du persil haché et du fromage râpé.

    Servez très chaud et immédiatement car les pâtes refroidissent vite. Moins les coquillettes car ce sont de petites pâtes mais, bon....

    Vous pouvez aussi rajouter des champignons bien rissolés.

    On utilise du bouillon maison, bien sûr: comment faire un bon bouillon de gélatine: pour l'article, cherchez avec la boîte outil Recherche).

  • Dôme de pommes de terre à la cansalade

    Plat complet bourratif pour les grosses faims

    Économique

    Pour 6 portions

    1,8 à 2 kg de pommes de terre Binjte ou BF15, 50 cl de crème fraîche liquide

    400 g de lardons de cansalade

    deux ou trois œufs, 2 gros oignons jaunes ou on dit aussi oignon paille

    50 g de graisse de canard soit une très, très grosse cuillère à soupe, sel, poivre moulu

    150 de fromage râpé

    ciboulette ou persil haché

    Dans un sautoir (fond plat); la sauteuse, c'est apparemment la même chose mais le fond est bombé… le fond plat assure meilleure conduction de la chaleur quand les aliments sont importants à cuir.

    Pelez et coupez en gros cubes les oignons et les pommes de terre

    Si nécessaire, découpez votre poitrine salée en lardons

    Faites brunir les oignons dans de la graisse de canard ou d'oie et ajoutez les lardons de cansalade (non fumée bien sûr!)

    Ajoutez les pommes de terre, lavées et essorées et faites rissoler durant 30 à 35 mn en remuant souvent sur feu moyen. Salez, poivrez, goûtez pour rectifier l'assaisonnement et aussi pour vérifier que les pommes de terre soient cuites.

    5 minutes avant la fin de la cuisson, battez les œufs en omelette et versez sur le mélange; remuez pour que les œufs cuisent bien. Éteindre le feu.

    Ajoutez aussitôt le fromage râpé et mélangez bien. Versez dans un plat creux et faites un dôme.

    Saupoudrez de persil où ciboulette et consommez bien chaud.

     

  • Les arènes de Toulouse, la corrida

    Il y a eu des arènes à Toulouse. Et des corridas. Les arènes toulousaines étaient de propriété privée. Les propriétaires n'eurent pas les moyens de les entretenir.

    On laissa mourir la tradition toulousaine.

    Je me souviens d'avoir vu de mes yeux enfantins les arènes lorsque le bus passait à proximité. Leur dernière utilisation fut un match gala des Harlem Globe Troters...

    Sur leur démolition on a construit le Lycée des Arènes. Les jeunes qui s'y pressent savent-ils seulement cela?

    J'avoue que j'aurais aimé assister au moins à une féria... n'en déplaisent aux crétin-es anticorridas. Ce sont les mêmes qui dégustent une entrecôte le dimanche ou un poulet fermier ou du foie gras de chez nous, lors de leurs fêtes familiales...

    Ceux qui ne mangent pas de viande, de volaille, de poisson, d’œufs, ne sont pas bienvenus chez moi!

    Ces abruti-es privent les vers de terre d'un bon repas lorsqu'ils vont claquer et c'est pas gentil, ça!

    La pauvre maman ver de terre ne pourra pas nourrir convenablement ses petits vermisseaux. Méchant-es va!

     

    À cause d’un ministre qui a eu la mauvaise idée d’assister à une corrida, nous avons eu droit à des débats passionnés sur toutes les chaînes de télévision de France et de Navarre.

    De "beaux parleurs" se sont montrés "horrifié " par les tortures infligées à ce noble animal qu’est le taureau de combat.

    Je ne suis pas un fan de la corrida mais le taureau affronte l’homme, il se défend, attaque et succombe certes mais, quelquefois, c’est lui qui encorne le matador.

    J’ai assisté quelquefois à des corridas et il est vrai que le spectacle de ces picadors à cheval, brisant l’échine du taureau avec leur lance, est loin d’être plaisant, notamment quand le cheval est lui-même éventré.

    Mais le reste du spectacle, ce ballet entre le toréador et le taureau, ces passes virevoltantes, à quelques centimètres des cornes puissantes et dangereuses, c’est envoûtant!

    Cet homme à genoux, offrant sa poitrine devant les naseaux fumants de l’animal coléreux, et on le comprend, cela atteint le sublime!

    Et puis arrive l’instant de la mise à mort et c’est à ce moment que le sublime peut devenir "écœurant".

    Ou le matador, du premier coup de son épée sacrifie l’animal, qui succombe aussitôt, avec, mais il s’agit là, sans doute, de mon imagination, un regard reconnaissant vers celui qui l’a vaincu, et que lui n’a pu vaincre.

    Ou, celui que l’on ne peut plus appeler un " matador ", martyrise et torture son noble adversaire sans parvenir à le sublimer dans la mort et l’on assiste à ce spectacle révoltant de ce combattant qui ne paraît pas comprendre qu’on le fasse souffrir autant, après qu’il se soit battu avec fougue et dignité sous un soleil brûlant.

    Voilà pour la corrida!

    Or, je n’ai pas entendu un seul de ces "beaux parleurs", ces défenseurs des animaux, réclamer l’interdiction de l’Aïd el-Kébir parce qu’on égorgeait vivants des millions de moutons de par le monde!

    Ces moutons ne peuvent ni se défendre, ni attaquer. Ils subissent leur massacre en silence, dans l’ombre.

    Les moutons doivent être égorgés "avec dextérité" par le sacrificateur. (Selon la législation française) mais c’est bien loin d’être le cas partout dans le monde musulman où l’on assiste à des tueries sanguinaires, dans la fête et la joie, quand le couteau tranche la gorge de l’animal sans défense.

    N’est-ce pas également "avec dextérité" que le toréador doit mettre à mort le taureau? Avec, en plus, le respect dû à un adversaire qui lui a opposé une brillante résistance?

    A-t-on assisté une seule fois à l’attaque d’un sacrificateur par un mouton?

    Il faut un courage certain pour se placer debout face à un taureau de 600 kilos qui pénètre dans l’arène et fonce sur son adversaire.

    Est-ce que le sacrificateur du mouton aurait ce courage d’affronter un taureau?

    Il aurait fallu aussi un certain courage pour oser s’opposer publiquement à ces rites religieux qui imposent leur bestialité, leur violence et leur goût pour le sang répandu, dans ses lois et même dans ses "fêtes"!

    Il ne s’agit pas de criminaliser uniquement cette religion, bon nombre d’entre nous, quelle que soit leur religion, et même s’ils n’en ont pas, font preuve d’autant de sauvagerie.

    Ce courage, pas l’un d’entre vous, messieurs les "beaux-parleurs", ne l’avez présenté.

    On ne peut que s’en désoler!

    Il est vrai que vous préféreriez tous affronter un mouton bêlant qu’un taureau de combat!

    Manuel Gomez

    https://ripostelaique.com/les-militants-anti-corridas-sont-bien-silencieux-quand-il-sagit-de-laid-el-kebir.html