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  • Gratin de pommes de terre et brie

    Si vous aimez l'ail, pensez à en utiliser dans le mélange laiteux. Vous pouvez aussi oindre le plat à l'aide d'une gousse d'ail écrasée et pelée, bien sûr.

    Préchauffer le four à 150°.

    Pour 4 personnes

    600 g de pommes de terre; 100 g de brie

    30 cl de lait,  20 cl de crème liquide

    Sel, poivre et persil haché

    Pelez, lavez et coupez les pommes de terre en très fines rondelles. Les ranger dans un plat à gratin préalablement beurré.

    Coupez le brie en tranches. Versez le lait et la crème dans une casserole, ajoutez les tranches de brie. Faites fondre doucement en remuant à l'aide d'une cuillère en bois. Assaisonner. Versez la préparation sur les pommes de terre.

    Enfournez et faites cuire environ 50 minutes. Enfin, saupoudrez de persil haché au moment de servir.

  • Bon à savoir!

    Quelques points à méditer :

    un commentaire

    En France, il y a un sérieux problème avec les dentistes, les médecins généralistes, les médecins spécialisés etc qui refusent de consulter de nouveaux clients-patients en dévoyant le code de la santé publique, notamment en ses articles R.4127-211 R.4127-232 L. 1110-3 alinéa 7…

    Autres repères: l’article L 110-3 du code de la santé publique (qui renvoie à l’article 225-1 du code pénal).

    Le coronavirus a de plus servi les intérêts des professionnels les moins soucieux de la santé de clients-patients. Autant de pratiques qui actent un refus de soins et des discriminations manifestes. Devant ces graves aberrations de Santé publique, il est urgent politiquement et judiciairement de s’emparer de cette situation.

    Moralité: ne vous inscrivez jamais sur cette plate-forme

     

    Source:

    Perso: mon médecin de famille part en retraite. J'appelle un de ses confrères qui accepte ma clientèle (j'ai droit au déplacement à domicile)

    Après un an environ, j'appelle pour qu'il vienne à domicile, rendez-vous pris au secrétariat. J'attends. Il ne vient pas. Je rappelle. Il va passer mais en fait, il ne vient pas. J'appelle, je rapelle, je re-re-rappelle… Il n'est jamais venu et je n'ai jamais eu d'explication.

    Je cherche un autre médecin qui se déplace. Je téléphone à 14 médecins, avant d'en trouver un. C'est le seul médecin à 50 km à la ronde qui se déplace…. il est asphyxié de rendez-vous mais il ne montre pas sa fatigue… quel courage! mais, surtout, quel humanisme!

  • Ces aliments rois de la politique

    Des dîners en ville en pleine pandémie aux banquets républicains, l’alimentation entretient un lien étroit avec la politique.

    La table est un espace de pouvoir qui sert à mobiliser des réseaux, afficher sa puissance et porter un discours politique à travers ce que l’on mange et ce que l’on boit.

    Pour le célèbre gastronome Anthelme Brillat-Savarin

    “Les repas sont devenus un moyen de gouvernement, et le sort des peuples s’est décidé dans un banquet. Ceci n’est ni un paradoxe, ni même une nouveauté, mais une simple observation des faits. Qu’on ouvre tous les historiens, depuis Hérodote jusqu’à nos jours, et on verra que, sans même en excepter les conspirations, il ne s’est jamais passé un grand événement qui n’ai été conçu, préparé et ordonné dans les festins".

    Dès lors, au fil des siècles et des régimes politiques, des aliments et des plats ont été revêtus d’un sens politique fort dont les évolutions s’inscrivent tout à la fois dans les transformations de la gastronomie française et de l’histoire politique de la France.

    Afficher son pouvoir

    La profusion des mets est considérée pendant des siècles comme un signe évident de puissance. Sur les tables royales au Moyen-Âge, l’abondance et la prodigalité permettent au roi de montrer qu’il est le premier des seigneurs. La profusion de nourriture impose une hiérarchie. Mais, la rareté des aliments servis participe aussi du prestige de la table pour les différents pouvoirs, notamment à travers l’emploi d’épices en nombre (girofle, cannelle, muscade).

    Il s’agit d’avoir ce que les autres n’ont pas. Lorsque Louis XIV réclame des petits pois en primeurs cultivés dans le potager du roi à Versailles, il montre ainsi qu’il peut tout contrôler, même la nature. Pendant longtemps, le luxe fut une caractéristique majeure des tables des politiques.

    Les mets les plus recherchés, les plus rares, les plus prisés se devaient d’y figurer. Au Moyen-Âge, paons, hérons, cygnes ou marsouins sont présentés comme des mets d’exception, véritables spectacles, lors des banquets princiers comme ceux donnés au milieu du XVe siècle à la cour de Bourgogne par Philippe le Bon puis Charles le Téméraire pour éblouir leurs invités.

    Toutes les institutions politiques assoient leur prestige sur des repas d’apparat. Dans la France du XVIIIe siècle, les corps de ville donnent des banquets où sont présentés les plats à la mode du temps comme des poulardes aux huîtres, des tourtes de pigeons garnies de truffes et de champignons ou des pâtés chauds de bécasses.

    Ils affichent ainsi leur pouvoir et le prestige de la cité. Au moment de la Révolution, ces fastes culinaires suscitent néanmoins des critiques. Les caricatures de Louis XVI le présentent ainsi comme un affameur du peuple contraint de lui fournir les nourritures les plus précieuses (vins de Bordeaux, Champagne, pâtés de canards d’Amiens, etc.).

    Le Ci devant Grand Couvert de Gargantua Moderne en Famille vers 1791. parismuseescollections.paris.fr, CC BY

    Se distinguer

    Les aliments ont une dimension symbolique forte dans une société d’ordres marquée par les hiérarchies. La consommation de gibiers à plumes représente ainsi un trait distinctif des tables des élites politiques de l’Ancien Régime. Les perdrix, les grives ou les cailles sont placées au sommet d’une hiérarchie des aliments fondée, dans une perspective religieuse, sur la proximité avec le ciel. Dictée par un principe d’incorporation et d’élévation spirituelle, leur consommation, comme celle des fruits, est jugée plus raffinée que celle des nourritures qui poussent dans la terre (légumes, tubercules).

    Mais ces oiseaux renvoient aussi aux privilèges nobiliaires et à l’exercice de droits seigneuriaux à travers la chasse, synonyme de pouvoir, qui différencie la noblesse du peuple.

    Cette valorisation gastronomique lorsqu’elle est associée au goût de l’interdit, comme, à la fin du XXe siècle, dans le cas de François Mitterrand et des ortolans (petits oiseaux interdits de chasse, engraissés, puis rôtis qu’il fallait manger en entier), devient l’illustration d’un pouvoir politique hors du droit commun.

    Entretenir ses réseaux d’influence

    Le choix des aliments par et pour les hommes de pouvoir intervient aussi dans l’entretien des réseaux d’influence. Durant l’Ancien Régime, il est ainsi d’usage pour les villes de province d’honorer la famille royale, le contrôleur général des finances, les ministres ou les intendants par des présents en début d’année ou lors de visites officielles.

    Pour les villes, ces dons auxquels sont consacrées parfois des sommes importantes, sont un moyen de s’assurer la protection et la bienveillance des puissants. Chacune offre alors des aliments jugés emblématiques de la gastronomie locale et dignes d’être envoyés à de grands personnages : Périgueux offre ainsi des pâtés de perdrix aux truffes, Bayonne des jambons, Amiens des pâtés de canards, Montélimar des nougats blancs, Reims des vins de Champagne, etc.

    Sous l’Ancien Régime, la ville de Bayonne envoyait ses emblématiques jambons aux puissants pour s’assurer leur protection. Gaizka Iroz/AFP

    La table peut également servir à montrer la cohésion politique de la nation comme lors du célèbre banquet des maires de France dans les jardins des Tuileries à l’occasion de l’Exposition universelle de 1900 en pleine période troublée de l’affaire de Dreyfus et de contestations de la République. Les plats servis aux 22 000 convives symbolisent une démarche fédératrice en rassemblant les plats emblématiques de la grande cuisine française de l’époque (darnes de saumon glacées parisiennes, filet de bœuf en Bellevue) et les aliments qui font la réputation des régions françaises (canetons de Rouen, poulardes de Bresse).

    Cuisine et communication politique

    L’alimentation sert de point d’appui à un discours politique ; elle peut être porteuse d’un message ou bien support de critiques comme contre Louis XVI.

    Les nombreux banquets organisés sous la IIIe République au lendemain de la défaite de 1870 et de la perte de l’Alsace-Lorraine témoignent souvent d’un choix politique des mets.

    Saumons du Rhin ou écrevisses de la Meuse figurent, par exemple, au menu du banquet offert par la ville de Cahors à Léon Gambetta, président de la Chambre des députés le 28 mai 1881. La dénomination des plats sert à ancrer malgré tout les provinces perdues dans la gastronomie nationale.

    Avec la Ve République et la médiatisation des chefs étoilés, les liens entre la cuisine et la politique demeurent toujours très étroits. Suivant les évolutions de l’art culinaire, le luxe et l’abondance ne sont plus seulement les fondements de la distinction. La dimension politique s’exprime surtout dans les valeurs associées aux nourritures choisies. En 1975, à l’occasion de la remise de sa Légion d’honneur par Valérie Giscard d’Estaing, le chef Paul Bocuse crée une soupe aux truffes noires qu’il baptise "Soupe aux truffes VGE" en l’honneur du président.

    Cet épisode montre que l’alimentation des présidents de la République devient un objet politique. Ceux-ci savent alors s’en emparer pour façonner leur image, soit du côté du raffinement et de l’excellence française, soit, à l’inverse, en affichant l’image plus populaire d’un amateur de tête de veau comme Jacques Chirac, promoteur de la cuisine de terroir, expression politique de l’ancrage et de la proximité.

    Aliments et spécialités culinaires deviennent alors support d’une communication politique, plus ou moins maîtrisée, que l’on retrouve des campagnes électorales aux visites médiatiques au salon de l’agriculture.

  • Tartines de magret de canard, chèvre et oignons

    Ingrédients:

    1 magret de canard de chez nous (Sud-Ouest)

    Sel, poivre,2 oignons doux

    20 g de graisse de canard, 1 branche de thym frais

    1 filet de miel (facultatif) ou vinaigre maison, 1 pain aux céréales de 400 g

    1 bûche de chèvre coulante; 1 pincée de fleur de sel

    1 filet d’huile d’olive; 1 Cuillère à soupe de pignons de pins grillés

    Délestez le magret de sa graisse; c'est facile, tirez la graisse d'un côté, le magret de l'autre, aidez-vous éventuellement d'un couteau et coupez près de la graisse plutôt que de la viande; ce n'est pas grave d'avoir quelques cm de graisse.

    (vous ferez fondre la graisse du magret dans votre poêle en tôle noire, à feu doux et vous la verserez, une fois passée dans une passoire très fine, pour retirer les impuretées, dans un pot de verre avec couvercle pour avoir toujours de la graisse de canard à disposition (mais non, ne jetez pas la graisse!). Laissez fondre au maximum.

    Le dernière morceau de couenne qu'il reste, vous pouvez le découper avec des ciseaux de cuisine, en cubes grossiers, parsemez de sel (pas trop) et vous obtenez quelques fritons maison! Ne laissez pas brûler cette couenne.

    Dans une poêle chaude, faites fondre une goutte de graisse de canard et graissez bien la poêle partout et sur les côtés. Déposez le magret, salez et poivrez et colorer à feu moyen, puis retournez le magret et poursuivre la cuisson 2 minutes.

    Déposez dans un plat à four en verre ou en terre, salez, poivre et enfournez 6 minutes à 220°C.

    Enfin laissez reposer 5 minutes sous une feuille de papier alu, si vous insistez ou, au chaud, à l'entrée du four éteint.

    Épluchez les oignons et les émincer en très fines lamelles.

    Dans une poêle chaude, faites brunir les oignons dans 20 g de graisse de canard, salez, poivrez et ajoutez du thym mietté. Si vous le souhaitez, arrosez d'un filet de vinaigre maison

    Tailler le pain en belles tartines, les faire griller 5 minutes à 180° et garnir de la tombée d’oignons. Si vous aimez le sucré-salé, remplacez le vinaigre par du miel liquide.

    Tranchez le magret en lamelles, disposez sur la tartine, saupoudrez de fleur de sel, ajoutez les tranches de chèvre et un filet d’huile d’olive.

    Mettre brièvement au four en mode grill (2 minutes) pour saisir le chèvre, saupoudrez de thym frais et de pignons de pin grillés et servir avec une salade de saison.