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Actualité - Page 127

  • Petite réflexion personnelle....

    Dans le vaccin de la grippe il y a toujours 3 souches plus une ou deux secondaires...

    Cette année, il y a Brisbane et Hong-Kong... Brisbane c'est un virus grippal un peu dangereux.

    Mais, le Hong-kong, alors là!!!! je tremble pour vous (perso, cela fait 20 ans que je me fais vacciner...)

    Figurez-vous qu'en 1968, (j'avais 18 ans entre parenthèses), il y a eu, en France, plus de 50.000 morts... c'était le Hong Kong...

    Il faut savoir qu'avant que les crétins anti-virus ne foutent la trouille à toute la population, la grippe faisait, il y a environ 5 ou 6 ans dans les 3000 à 4000 décès, surtout des personnes âgées et DES BÉBÉS...

    Il y a trois ans, elle a fait 10.000 morts l'année suivante, 11 000 (l'année où les épidémios s'étaient trompés sur le virus qui allait frapper), et l'an passé, vous l'avez entendu, 14 000 morts dont 75% des décédés étaient âgés mais n'AVAIENT PAS FAIT LE VACCIN!

    Les autres décès... pas que des bébés, croyez moi, des tas de jeunes!...

    ceux qui croient qu'ils sont increvables comme croient tous les jeunes (je suis passée par là, moi aussi).

    Bon, chacun voit midi à sa porte... je voulais juste vous avertir...

    Ensuite, si vous suivez des tas de cortège funéraires... c'est votre problème.

     

     

  • Une étude révèle que trois quarts du miel

    Une étude révèle que trois quarts du miel produit contiennent de l'insecticide

    Des chercheurs de l’Université de Neufchâtel, en Suisse, ont publié une étude ce vendredi 6 octobre dans la revue Science. Celle-ci révèle que trois quarts du miel produit contiennent des insecticides néonicotinoïdes.

    Il s’agit d’un insecticide utilisé depuis les années 1990, surtout dans les cultures céréalières (blé, maïs, colza), qui est l’une des causes principales de la surmortalité des abeilles constatée dans les ruches depuis une vingtaine d’années. Il attaque le système nerveux des insectes, entraînant la paralysie et la mort.

    Si la présence de ce produit neurotoxique ne présente aucun risque pour les humains, elle démontre cependant que la contamination des sources de nourriture des insectes pollinisateurs est partout: "Ils permettent de mettre en lumière la nature mondiale de la menace qui pèse sur les abeilles" explique Christopher Connolly, chercheur à l’université de Dundee en Écosse.

    Les chercheurs sont parvenus à ce résultat après avoir réuni 198 échantillons de miel, entre 2015 et 2016, provenant du monde entier (Alaska, Madagascar, Europe, Asie, Australie). Des échantillons que les visiteurs du jardin botanique de Neufchâtel leur ont ramenés. 30% de ces échantillons contiennent un des cinq insecticides néonicotinoïdes retenus au préalable par les chercheurs. 45% en contiennent entre deux et quatre alors 10% en contiennent quatre sur cinq.

    Voilà des chiffres qui ne font pas qu’appuyer ce que les apiculteurs affirmaient déjà en constatant la surmortalité dans les ruches. De 1995 à 2015, la production française de miel a baissé de moitié tandis que l’importation a été multipliée par quatre. En effet, les Français consomment toujours autant de miel qu’avant selon l’Unaf (Union nationale de l’apiculture française).

    De plus, les gros producteurs et les petits sont tout autant exposés comme l’explique Alexandre Aebi, l’un des chercheurs de l’étude: " Je suis moi-même apiculteur amateur et mon miel a été testé dans cette étude: il est contaminé par des traces de trois molécules."

    En France, l’utilisation du pesticide tueur d’abeilles sera interdite à partir du 1er septembre 2018, même si des dérogations seront possibles, au cas par cas, jusqu'en juillet 2020.

     

  • La citrouille, bonne pour la santé

    Riche en caroténoïdes, la citrouille est bonne pour les yeux et la prostate et contribue à diminuer le risque de cancer.

    La citrouille, le potiron, le potimarron, sont des cucurbitacées classées dans la grande famille des courges. Les courges contiennent différentes molécules bénéfiques à la santé: alcaloïdes, flavonoïdes, acides linoléique, oléique, palmitique. La citrouille possède des propriétés anti-diabétiques, anti-cancéreuses et anti-inflammatoires. D’abord cultivée en Amérique, la courge s’est répandue en Europe, en Asie. On consomme généralement ses graines et sa chair.

    Les graines de courge sont riches en protéines. Elles contiennent aussi des quantités intéressantes d’acides gras essentiels (acide linoléique) et de vitamine E, connue pour ses propriétés anti-oxydantes. Le fruit contient des carotènes, vitamines et minéraux.

    Voici quelques propriétés médicales de la courge appuyées par différentes recherches. Cependant de nombreuses études ont été faites sur des animaux ou in vitro, les preuves cliniques chez l’homme manquent un peu…

    Ses graines sont bonnes pour la prostate...

    ... Mais il ne faut pas en attendre des miracles, car les preuves restent minces. On les utilise traditionnellement pour soulager les troubles liés à l’hypertrophie bénigne de la prostate et un essai clinique en double aveugle contre placebo sur 53 hommes a montré qu'une association d'extraits de graines de citrouille et de palmier nain améliore significativement les problèmes urinaires (1). Dans un deuxième essai, des scientifiques américains ont testé l’efficacité d’un extrait de graines de citrouille, de palmier nain et d’ortie sur le même problème mais ne sont pas parvenus à des résultats concluants (2). Une troisième étude, de pharmacovigilance cette fois, menée sur 2245 personnes suggère qu'un extrait de graines de citrouille réduirait de 41% les symptômes de l’hypertrophie de la prostate sans effets indésirables (3). Les substances contenues dans les graines de citrouille agiraient sur la miction mais pas sur le volume de la prostate même si une étude menée sur des rats en 2006 a mis en évidence un effet bénéfique sur cet organe.

    Les caroténoïdes des fruits de courge ont aussi été associés à la prévention du cancer de la prostate (4). De plus, la cucurmosine, une protéine isolée dans le fruit de la courge musquée Cucurbita moschata a montré qu’elle était toxique vis-à-vis de certaines lignées de cellules cancéreuses (5).

    1- Carbin BE: “Treatment of benign prostatic hyperplasia with phytosterols”. Br J Urol 1990, 66(6): 639-641.

     2- Marks LS: “Effects of a saw palmetto herbal blend in men with symptomatic benign prostatic hyperplasia“. J Urol 2000 May;163(5):1451-6.

     3- Friederich M: ”Prosta Fink Forte capsules in the treatment of benign prostatic hyperplasia. Multicentric surveillance study in 2245 patients.” Forsch Komplementarmed Klass

     4- Yadav M, Jain S, Tomar R, Prasad GB, Yadav H. "Medicinal and biological potential of pumpkin: an updated review." Nutr Res Rev. 2010 Dec;23(2):184-90. doi: 10.1017/S0954422410000107.

     5- Zhang B, Huang H, Xie J, Xu C, Chen M, Wang C, Yang A, Yin Q. "Cucurmosin induces apoptosis of BxPC-3 human pancreatic cancer cells via inactivation of the EGFR signaling pathway." Oncol Rep. 2012 Mar;27(3):891-7. doi: 10.3892/or.2011.1573

    Elle diminue le risque de cancer

    La citrouille est presque aussi riche que la carotte en caroténoïdes, des substances antioxydantes qui aident à lutter contre le cancer, les maladies cardiovasculaires ou les coups de soleil. Plusieurs études épidémiologiques ont établi un lien entre consommation de légumes riches en caroténoïdes et diminution du risque de cancer, notamment celui de la prostate, du sein et du côlon. Par ailleurs, la cryptoxanthine et l’alpha-carotène, deux autres caroténoïdes, sont capables, in vitro, d’inhiber la prolifération de cellules cancéreuses (1). De ce point de vue, les caroténoïdes alimentaires semblent supérieurs à ceux que l'on peut prendre sous la forme de suppléments (2).

    Des régimes riches en courge ont été associés à un risque réduit de cancer de l’estomac, du sein, du poumon et du côlon-rectum (3).

    1- Nishino H: “Carotenoids in cancer chemoprevention”. Cancer Metastasis Rev. 2002;21(3-4):257-64.

     2- Krinsky NI: “Carotenoid actions and their relation to health and disease.” Mol Aspects Med 2005 December;26(6):459-516.

     3- Yadav M, Jain S, Tomar R, Prasad GB, Yadav H. "Medicinal and biological potential of pumpkin: an updated review." Nutr Res Rev. 2010 Dec;23(2):184-90. doi: 10.1017/S0954422410000107.

    Elle protège les yeux du vieillissement

    La citrouille contient beaucoup de lutéine et de zéaxanthine, deux pigments caroténoïdes pour lesquels la rétine a une grande affinité: elle les utilise comme filtre contre la lumière bleue du rayonnement solaire, toxique pour les cellules rétiniennes. En 2001, une équipe des chercheurs de Floride a montré que les personnes ayant les taux les plus élevés de ces deux pigments dans leur rétine avaient un risque de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) diminué de 82%. Plusieurs études ont par ailleurs conclu qu’en consommant plus de lutéine et de zéaxanthine, soit par une alimentation riche en produits qui en contiennent, soit par une supplémentation, on augmente les taux rétiniens des deux pigments. La relation entre consommation de lutéine et zéaxanthine et risque de DMLA devra faire l’objet d’une étude clinique pour être confirmée.

    Bone RA: “Macular pigment in donor eyes with and without AMD: a case-control study.” Invest Ophthalmol Vis Sci. 2001 Jan;42(1):235-40.

    Elle augmente peu la glycémie

    La courge possède un index glycémique bas. Une méta-analyse a mis en évidence que des extraits de citrouille pouvaient contribuer à diminuer la glycémie chez l’animal et l’homme (1). Ces résultats confirment ceux obtenus en 2002 par une étude épidémiologique japonaise sur des personnes prédiabétiques et diabétiques. Les effets bénéfiques de la citrouille sont attribués aux caroténoïdes et à certains polysaccharides de la citrouille. Une étude récente suggère que ces substances pourraient prévenir la destruction des cellules qui synthétisent l’insuline et même les régénérer! (2)

    La courge de Siam aurait un effet hypoglycémiant chez des lapins, mais aussi chez des patients diabétiques. Des polysaccharides de la courge joueraient  un rôle hypoglycémiant: ces polysaccharides augmenteraient les niveaux d’insuline et réduiraient le taux de glucose dans le sang (3).

    1- Caili F: “A review on pharmacological activities and utilization technologies of pumpkin.” Plant Foods Hum Nutr 2006 June;61(2):73-80.

     2- Tao X, Journal of the Science of Food and Agriculture, 2007.

     3- Yadav M, Jain S, Tomar R, Prasad GB, Yadav H. "Medicinal and biological potential of pumpkin: an updated review." Nutr Res Rev. 2010 Dec;23(2):184-90. doi: 10.1017/S0954422410000107.

    Elle favorise le système immunitaire et pulmonaire

    Des chercheurs américains ont passé en revue les études menées sur ce bêta-carotène. Leur conclusion: outre ses effets antioxydants, le bêta-carotène d'origine alimentaire favorise le fonctionnement de certaines cellules du système immunitaire en améliorant les échanges et l’activité de certaines cellules immunitaires. Il pourrait également avoir un effet bénéfique sur la fonction pulmonaire mais les fumeurs, s'ils peuvent consommer de la citrouille riche en bêta-carotène, devraient éviter les compléments de bêta-carotène qui peuvent augmentent leur risque de cancer.

    Bendich A., From 1989 to 2001: what have we learned about the "biological actions of beta-carotene"? J Nutr. 2004 Jan;134(1):225S-230S.

    Elle possède des propriétés antimicrobiennes

    D'après une revue de 2010, l’huile de pépins de courge inhibe de nombreuses bactéries: Acinetobacter baumanii, Enterococcus faecalis, Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, Pseudomonas aeruginosa, Salmonella typhi, Seratia marcescens ou encore le staphylocoque doré.

    De plus trois protéines de courges, appelées MAP2, MAP4 et MAP11, ralentissent la croissance des cellules de levures, MAP11 étant la plus efficace. Une autre protéine, appelée Pr-1, a des propriétés antifongiques.

     

    L'huile de pépin de courge, c'est ici

    http://www.biotine-sep.com/macerat/index.html

  • Des traces de glyphosate trouvées dans des produits de consommation courante

    Des traces de glyphosate trouvées dans des produits de consommation courante

    Sur 30 produits de consommation courante analysés, 16 contenaient des traces de cet herbicide controversé.

    L'ONG Générations futures a fait analyser 30 produits de consommation courante. Elle publie ses résultats jeudi 14 septembre : sur 30 produits, 16 renferment contiennent des traces de l'herbicide.

    Le glyphosate est le principal actif du Roundup. Il s’agit d’un herbicide non sélectif, découvert en 1970 par un chimiste de Monsanto. C’est l’herbicide le plus utilisé dans le monde.

    Des membres de l’ONG ont acheté des produits dans deux supermarchés français : paquets de lentilles, de pois cassés, pâtes, biscottes, céréales pour le petit-déjeuner.

    Il y a surtout des traces de glyphosate dans les céréales (Muesli Alpen Swiss, Weetabix Original, Muesli Jordan Country crisp, Country store Kellogs, Granola flocons d'avoines grillés aux pommes Jordans, All Bran Fruit'n Fibre Kellogs) ainsi que dans les lentilles (Lentilles vertes Vivien Paille et Lentilles blondes Leader Price) et les pois chiches (Pois chiches St Eloi et Pois chiches Leader Price).

    Les taux relevés peuvent atteindre 2 microgrammes/kg d'aliment. L'ONG estime que cela pose à terme un risque pour l’organisme.

    L’Agence internationale de recherche sur le cancer, qui dépend de l’OMS, a classé le glyphosate « cancérogène probable » en 2015. La Californie lui a emboîté le pas en 2017, mais pas l’EFSA en Europe, ni l’EPA aux Etats-Unis, ni l’Autorité canadienne de régulation des pesticides, ni l’Agence de sécurité alimentaire du Japon, des positions contrastées qui reflètent des interprétations divergentes des données scientifiques.

    En juillet 2017, la Commission européenne a proposé le renouvellement pour 10 ans de la licence du glyphosate.

    Source : Générations futures

  • A l'automne, les marronniers…

    Dans les médias, un “marronnier“ est un sujet récurrent d'actualité: rentrée des classes, saison du ski, ponts du mois de Mai…. quand l'imagination est –souvent- en berne, les journaleux peuvent trouver dans un marronnier un article tout fait (il leur suffit de changer quelques dates ou terme de l'article balancé de l'an passé!).

    Donc, revoilà le marronnier du calendrier de la rentrée scolaire offert à mémé avec la photo du petit dernier…. ou des avant-nés!

    J'ai fais un long article sur ce sujet et, par le jeu de l'actualité de tous mes articles, il se retrouve sur cette page de mon blog.

    http://www.josyanejoyce.com/archives3/index.html

    Allez-y, c'est très utile. Vous saurez ainsi comment ne pas “retarder“ votre héritier(e) dans ses études… (vu la conjoncture, dans la stagnation, voire la régression de son QI).

     

    bebe_calendrier.jpg

     

     

     

     

  • IMPORTANT A SAVOIR: en cas d'attaque à l'acide

    L’attaque acide dont Marina Tijsen a été victime aurait été faite avec de l’acide chlorhydrique: "L’acide chlorhydrique a touché son visage et ses bras. Son œil gauche est également endommagé. Mais nous devons attendre lundi pour connaître à quel point ses blessures sont graves ". Source

    Que vous soyez victime ou témoin d’un accident ou d’une attaque à l’acide, voici les premiers gestes qui sauvent. A lire ou à relire, ces réflexes, une fois inscrits dans votre subconscient, peuvent vous servir à épargner bien des tracas de santé inutiles. Bonne lecture à tous. Source 1   Source 2   Source 3   Source 4                     

    Quels sont les risques majeurs d’une attaque à l’acide chlorhydrique pour la santé?

    Lors de projections de HCl (chlorure d’hydrogène = acide chlorhydrique), il y a une action caustique nécrosante qui peut endommager principalement la peau et les yeux. Mais le produit peut aussi irriter les voies respiratoires ou digestives.

    1. Corrosion cutanée / irritation cutanée: Très corrosif pour la peau. Provoque de graves brûlures avec séquelles possibles si un lavage n’est pas effectué rapidement dans les 3 ou 4 premières minutes.    
    2. Lésion oculaires graves / irritation oculaire : Corrosif pour les yeux. Lésions graves avec séquelles possibles si un lavage n’est pas effectué rapidement. Conjonctivite, érosion, voire perforation cornéenne, opacité cornéenne, cataracte, glaucome, risque de cécité définitive.

    Quels sont les facteurs aggravant la brûlure chimique?

    – la nature du produit (pouvoir pénétrant et mode d’action)
    – la quantité de produit
    – la concentration du produit utilisé 
    – la durée du contact entre la peau et le produit chimique

    Quels sont les mécanismes d’action des brûlures chimiques?

    Les mécanismes d’action sont nombreux et variables selon l’agent causal. Les six prédominants sont :

    – l’oxydoréduction, le produit chimique entraîne une destruction cellulaire (1)
    – la dessication, processus de déshydratation
    – l’action calorique, la réaction exothermique provoque une brûlure thermique (2)
    – la saponification des graisses, lyse de la peau due à la lésion des éléments gras
    – la coagulation des protéines
    – la liquéfaction des protéines

    (1) Contrairement aux bases, les acides agissent par coagulation des capillaires freinant ainsi leur progression au sein des tissus. Les études expérimentales de Gruber en 1975 ont mis en évidence qu’après une brûlure par acide fort, lavée abondamment et immédiatement, l’action agressive dure 10 minutes.

    (2) Le lavage à l’eau, en raison de la forte réaction exothermique qui aggraverait les lésions tissulaires, pose parfois question. En fait, s’il est vrai qu’une réaction thermique est provoquée par le contact avec l’eau, il reste que le facteur fondamental conditionnant l’extension de la lésion est le temps de contact. Le lavage à l’eau, comme l’a montré Larry (à condition qu’il soit précoce, abondant de telle manière que l’eau absorbe les calories dégagées, et d’une durée de 30 minutes), reste donc un geste prioritaire.

    Attention, ne pas tenter de pratiquer de neutralisation (pas de base forte pour neutraliser un acide fort).

    Que faire en cas d’attaque à l’acide chlorhydrique?

    1. Réagir le plus rapidement possible

    Lors d’une attaque à l’acide, impossible de savoir quel acide a été utilisé : chlorhydrique, sulfurique, nitrique etc…Tout ce qui suit peut être appliqué quel que soit l’acide employé. N’hésitez donc pas à pratiquer ces gestes le plus vite possible, avant même de penser à contacter un service d’urgence.

    Ce sont vos premiers soins à vous seul (!!!) qui permettront aux services de secours d’assurer les meilleures chances de guérison au patient. Soyez actif dès les premiers instants !

    Pensez à déléguer si vous êtes plusieurs: une première équipe qui donne les premiers soins et une deuxième équipe pour contacter un service d’urgence et organiser la suite de la prise en charge.

    1. Enlever la source de brûlure

    D’abord, prenez soin de vous protéger personnellement pour ne pas vous exposer vous aussi à l’acide (linge épais ou gants pour protéger vos mains).

    La prise en charge en urgence consiste à protéger le patient du produit chimique en enlevant les contenants et en stoppant l’écoulement de l’agent causal. Les vêtements imbibés doivent être retirés rapidement. Prenez garde au produit pouvant subsister entre la peau et les vêtements, la montre, les chaussures.

    1. Lavage abondant à l’eau

    Un lavage abondant à l’eau (10 à 15°C, pendant au moins 30 min) est débuté le plus précocement possible dans le but d’éliminer le produit et de diminuer l’effet calorique.

    1. a) En cas de projection dans les yeux: Rincez abondamment en maintenant la paupière ouverte et en répétant l’opération plusieurs fois pendant 10 à 15 minutes pour éliminer le maximum de produit.

    Enlevez les lentilles de contact si la victime en porte et si elles peuvent être facilement enlevées. Consultez immédiatement un ophtalmologue ou rendez vous au service d’urgence de l’hôpital le plus proche de votre domicile.

    1. b) En cas de contact avec la peau: Rincez abondamment à l’eau courante si possible tiède. Consultez un médecin.
    2. c) En cas d’inhalation: Faites respirer de l’air frais à la victime. Aérez les locaux. Transportez éventuellement la victime à l’extérieur et maintenez-la au repos dans une position où elle peut confortablement respirer. Consultez un médecin ou appelez les services d’urgence.
    3. d) En cas d’ingestion : L’ingestion d’une solution concentrée de chlorure d’hydrogène est immédiatement suivie de douleurs buccales, rétro sternales et épigastriques. Les vomissements sont fréquents ; ils sont généralement sanglants. Si le sujet est conscient, il doit se rincer la bouche et les lèvres abondamment à l’eau fraîche.

    Ne donnez pas à boire. N’essayez pas de le faire vomir; il y a des risques de perforation de l’œsophage et de l’estomac. Prévoyez d’urgence un transport vers un centre hospitalier.   

     

    http://www.l-union-fait-la-force.info

    http://www.l-union-fait-la-force.info/modules/newbb/viewtopic.php?post_id=11356

     

  • Ma vie de courge.....

    Riche en caroténoïdes, la citrouille est bonne pour les yeux et la prostate et contribue à diminuer le risque de cancer.

    La citrouille, le potiron, le potimarron, sont des cucurbitacées classées dans la grande famille des courges. Les courges contiennent différentes molécules bénéfiques à la santé: alcaloïdes, flavonoïdes, acides linoléique, oléique, palmitique. La citrouille possède des propriétés anti-diabétiques, anti-cancéreuses et anti-inflammatoires. D’abord cultivée en Amérique, la courge s’est répandue en Europe, en Asie. On consomme généralement ses graines et sa chair.

    Les graines de courge sont riches en protéines. Elles contiennent aussi des quantités intéressantes d’acides gras essentiels (acide linoléique) et de vitamine E, connue pour ses propriétés antioxydantes. Le fruit contient des carotènes, vitamines et minéraux.

    Voici quelques propriétés médicales de la courge appuyées par différentes recherches. Cependant de nombreuses études ont été faites sur des animaux ou in vitro, les preuves cliniques chez l’homme manquent un peu…

    Ses graines sont bonnes pour la prostate...

    ... Mais il ne faut pas en attendre des miracles, car les preuves restent minces. On les utilise traditionnellement pour soulager les troubles liés à l’hypertrophie bénigne de la prostate et un essai clinique en double aveugle contre placebo sur 53 hommes a montré qu'une association d'extraits de graines de citrouille et de palmier nain améliore significativement les problèmes urinaires (1). Dans un deuxième essai, des scientifiques américains ont testé l’efficacité d’un extrait de graines de citrouille, de palmier nain et d’ortie sur le même problème mais ne sont pas parvenus à des résultats concluants (2). Une troisième étude, de pharmacovigilance cette fois, menée sur 2245 personnes suggère qu'un extrait de graines de citrouille réduirait de 41% les symptômes de l’hypertrophie de la prostate sans effets indésirables (3). Les substances contenues dans les graines de citrouille agiraient sur la miction mais pas sur le volume de la prostate même si une étude menée sur des rats en 2006 a mis en évidence un effet bénéfique sur cet organe.

    Les caroténoïdes des fruits de courge ont aussi été associés à la prévention du cancer de la prostate (4). De plus, la cucurmosine, une protéine isolée dans le fruit de la courge musquée Cucurbita moschata a montré qu’elle était toxique vis-à-vis de certaines lignées de cellules cancéreuses (5).

    Gélules et tisanes ici:

     

     

     

    1- Carbin BE: “Treatment of benign prostatic hyperplasia with phytosterols”. Br J Urol 1990, 66(6): 639-641.

     2- Marks LS: “Effects of a saw palmetto herbal blend in men with symptomatic benign prostatic hyperplasia“. J Urol 2000 May;163(5):1451-6.

     3- Friederich M: ”Prosta Fink Forte capsules in the treatment of benign prostatic hyperplasia. Multicentric surveillance study in 2245 patients.” Forsch Komplementarmed Klass

     4- Yadav M, Jain S, Tomar R, Prasad GB, Yadav H. "Medicinal and biological potential of pumpkin: an updated review." Nutr Res Rev. 2010 Dec;23(2):184-90. doi: 10.1017/S0954422410000107.

     5- Zhang B, Huang H, Xie J, Xu C, Chen M, Wang C, Yang A, Yin Q. "Cucurmosin induces apoptosis of BxPC-3 human pancreatic cancer cells via inactivation of the EGFR signaling pathway." Oncol Rep. 2012 Mar;27(3):891-7. doi: 10.3892/or.2011.1573