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cuisine - Page 143

  • En cuisine: Pourquoi il faut choisir une éponge en polyuréthane?

    Lu sur un blog de référence amgar-blog-processalimentaire.com

    Comparaison entre des éponges en polyuréthane et des éponges cellulosiques comme outil de nettoyage dans la cuisine d’un foyer domestique. Et comme l’on dit pour les résultats sportifs, ya pas photo, il vous faut donc dare-dare adopter l’éponge en polyuréthane!

    Résumé.

    Les éponges de cuisine sont connues pour héberger des bactéries entériques et sont censées jouer un rôle dans le transfert de la contamination (ou contamination croisée) lors de la préparation des aliments. Cette étude a comparé la réduction de désinfectants, chlore et ammonium quaternaire, et de la charge bactérienne sur des éponges en polyuréthane et en cellulose utilisées dans des foyers domestiques. Le taux de chlore n’a pas été réduit après 30 minutes d’utilisation dans les éponges en polyuréthane, mais les éponges cellulosiques avaient un taux de chlore réduit de 24%. Les éponges en polyuréthane ont toujours eu moins de bactéries totales, de coliformes et de Escherichia coli que les éponges cellulosiques. Ce fut aussi le cas pour ces deux types d’éponges contenant un antimicrobien. Une comparaison d’évaluation des risques a indiqué que cette différence a entraîné une diminution du risque d’infection par près de 90% si E. coli pathogènes était présent dans les éponges en polyuréthane par rapport à des éponges cellulosiques. Dans l’ensemble, l’utilisation des éponges en polyuréthane utilisées dans cette étude présente plusieurs avantages par rapport à l’utilisation d’éponges cellulosiques dans la réduction de l’exposition aux bactéries entériques dans la cuisine.

    En conclusion, les auteurs notent:

    Des éponges cellulosique ont après 30 minutes d’utilisation un taux de chlore réduit de 24%, mais une telle réduction se s’est pas produite avec des éponges en polyuréthane. Ce devrait se traduire par une désinfection plus efficace avec l’utilisation d’éponges en polyuréthane qu’avec l’utilisation d’éponges cellulosiques.

    Le nombre total de bactéries et de E. coli étaient plus faibles avec l’utilisation régulière d’éponges en polyuréthane qu’avec l’utilisation régulière d’éponges cellulosiques.

    Le nombre total de bactéries et de E. coli étaient inférieures sur les éponges en polyuréthane contenant un antimicrobien que sur les éponges cellulosiques contenant un antimicrobien dans cette étude.

    L’utilisation d’éponges en polyuréthane pourrait réduire le risque d’infection par des pathogènes (causant des maladies) tels que E. coli jusqu’à près de 90%.

    Référence. Charles P. Gerba, Laura Y. Sifuentes, Akrum H. Tamimi. A Comparison of Urethane and Cellulose Spongesas Cleaning Tools in Household Kitchen. Food Protection Trends, vol. 37, no. 3, pp. 170-175, May 2017.

    Survie et le transfert de micro-organismes à partir d’éponges de cuisine sur des surfaces en acier inoxydable et en polyéthylène

    Prévalence des micro-organismes pathogènes et indicateurs dans la cuisine de foyers domestiques et corrélation avec des pratiques et conditions dangereuses de manipulation des aliments

    Nous l'avons vu ci-dessus, des éponges contaminées pourraient conduire à une contamination croisée dans les cuisines, car elles peuvent transférer des micro-organismes sur des surfaces où les micro-organismes peuvent survivre pendant des heures ou des jours et contaminer les aliments. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer le transfert et la survie des bactéries à partir d’éponges de cuisine sur des surfaces en acier inoxydable AISI 316 et du polyéthylène.

    Méthodologie: Vingt-quatre éponges ont été recueillies auprès de cuisines industrielles dans l’État de Rio Grande do Sul (Brésil) et divisées de façon aseptique en deux parties égales. Une partie a été soumise au dénombrement des micro-organismes hétérotrophes, des coliformes fécaux, des staphylocoques coagulase positive et la recherche de Salmonella enterica. Les autres autre parties ont frottées des surfaces en acier inoxydable AISI 316 (12 éponges) ou du polyéthylène (12 éponges). Le transfert et la survie des micro-organismes ont été quantifiés par écouvillonnage suivi d’un dénombrement sur milieu gélosé.

    Résultats: Toutes les éponges étaient contaminées par des micro-organismes hétérotrophes (moyenne de 6,8 log ufc par éponge) et 83,3% par des coliformes fécaux (moyenne de 5 log ufc par éponge). Aucune des éponges n’ont été contaminée par Salmonella enterica et/ou Staphylococcus coagulase positive. Le transfert moyen de micro-organismes varie entre 3,3 et 5,5 log ufc/cm2 pour l’acier inoxydable et de 3,5 à 5,6 log ufc/cm2 pour le polyéthylène. Bien que le taux de survie diminue avec le temps, plus de 1 log ufc/cm2 de micro-organismes hétérotrophes ont survécu après 24 heures sur les deux surfaces.

    Conclusions: Les éponges utilisées dans la restauration commerciale ont été fortement contaminées et peuvent transférer de grandes quantités de micro-organismes sur les surfaces en acier inoxydable AISI 316 et en polyéthylène.

    Source Eliandra Mirlei Rossi, Diane Scapin, Eduardo César Tondo. Survival and transfer of microorganisms from kitchen sponges to surfaces of stainless steel and polyethylene. The Journal of Infection in Developing Countries 2013; 7(3):229-234. L’article est disponible intégralement et gratuitement.

    Dans leur conclusion, les auteurs notent que " Bien que la quantité de micro-organismes transférés aux surfaces reste élevée, il y a une réduction du nombre de micro-organismes au cours du temps, et la réduction était plus élevée dans les quatre premières heures d’exposition à température ambiante. Malgré cela, des micro-organismes viables se trouvaient toujours après 24 heures d’exposition. Il est recommandé que les éponges soient désinfectées tous les jours, car ils peuvent transférer des micro-organismes aux surfaces et augmenter le risque de contamination croisée dans les cuisines. "

    Il faut aussi penser à une fréquence adaptée de changement des éponges ou " trouver " une méthode de désinfection.

    NB: Le polyéthylène est le matériau de référence des planches à découper mais ce n’est pas, loin s’en faut, le plus facile à nettoyer. Voir les Planches à découper contenant du triclosan ou le miroir aux alouettes, Les planches à découper en plastique, pas fantastiques! et Et le vainqueur est … la planche à découper en bois!

    Ces notes sont sur le blog de mon site: www.tradi-cuisine.com

    Prévalence des micro-organismes pathogènes et indicateurs dans la cuisine de foyers domestiques et corrélation avec des pratiques et conditions dangereuses de manipulation des aliments

    Malgré les efforts d’éducation, les consommateurs ont souvent des comportements dangereux dans la manipulation et le stockage des aliments. On sait peu de choses sur la façon dont ces pratiques dangereuses contribuent à la contamination par des pathogènes d’origine alimentaire dans une cuisine familiale. En outre, seul un nombre limité d’études ont examiné le rôle de la cuisine en tant que réservoir de pathogènes.

    Le but de cette étude était de caractériser la contamination microbienne et les pathogènes d’origine alimentaire retrouvés dans la cuisine des foyers et de déterminer si la contamination était significativement associée à des conditions malsaines ou insalubres observées en cuisine. Des prélèvements par écouvillonnage ont été réalisés sur des surfaces entrant en contact avec les aliments et des surfaces de préparation des aliments dans des foyers domestiques (n = 100) à Philadelphie, Pennsylvanie.

    Les prélèvements ont été analysés pour les coliformes, les coliformes fécaux, Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Salmonella, Campylobacter et Listeria. Des coliformes fécaux ont été retrouvés chez 44% des foyers (le plus souvent dans l’évier de la cuisine, les éponges et les torchons) et E. coli a été retrouvé chez 15% des foyers (principalement dans l’évier de la cuisine).

    Près de la moitié (45%) des maisons ont été testées positifs pour un pathogène d’origine alimentaire et 12% présentaient des pathogènes multiples dans leur cuisine. S. aureus a été isolé dans 39% des maisons, le plus souvent sur des plans de travail et la poignée de la porte du réfrigérateur. Listeria spp., dont L. monocytogenes et L. innocua, étaient présents dans 15% des foyers, le plus souvent dans des prélèvements du tiroir à viande du réfrigérateur. C. jejuni a été isolé chez 3% des foyers. La contamination par Listeria était significativement associée à des températures plus élevées du réfrigérateur.

    La contamination des surfaces par des coliformes fécaux et S. aureus a été significativement associée à un manque de matériel de nettoyage: du savon pour la vaisselle et des serviettes en papier ou en tissu dans la cuisine, et tout type de serviette dans la salle de bain la plus proche. La contamination d’une éponge ou d’un torchon avec des coliformes fécaux ou S. aureus était prédictive des autres surfaces de la cuisine ayant la même contamination, ce qui indique que les éponges et les torchons sont à la fois des réservoirs et des vecteurs pour les bactéries dans la cuisine.

    Référence. Patricia A. Borrusso and Jennifer J. Quinlan. Prevalence of Pathogens and Indicator Organisms in Home Kitchens and Correlation with Unsafe Food Handling Practices and Conditions. Journal of Food Protection: April 2017, Vol. 80, No. 4, pp. 590-597.

    Pour nettoyer votre éponge, rien de vaut un nettoyage avec un savon ménager suivi rinçage à l’eau du robinet; ne pas oublier de changer votre éponge quand son état le justifie …

    Cela étant, une autre méthode, qui obtient un résultat similaire, est le lavage à l’aide d’un lave-vaisselle suivi d’un cycle de séchage. On peut aussi passer deux minutes au micro-ondes. Rappelons ici que ces protocoles concernent des éponges en bon état!

    Perso, je laisse tremper l'éponge dans du bicarbonate de soude ou du gel Javel… je n'utilise, depuis toujours, que des éponges naturelles.

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  • Boudu! ils nous gavent de saletés…

    Je viens de regarder sur canalsat à la demande un reportage sur le beurre. Mauvaise surprise: les produits laitiers ne sont pas du tout simplement réalisé avec du lait et de la crème fraîche! “Ils“ y rajoutent des tas de trucs immondes. En petites quantités…. mais c'est tellement de la salop…. qu'une contrôleur des services vétérinaires disait: nous ne pouvons contrôler qu'à postériori: c'est-à-dire que dans les usines françaises… pas à l'usine de départ; à l'étranger!

    Car une société vendait du “beurre bien frais“ (sic) aux industriels français qui fabriquent des gâteaux “pur beurre“ en France mais ce beurre ne contenait que 34% de beurre… le reste, c'était des tas de choses innommables!

    Elle disait: vous vous souvenez du scandale de la viande de cheval vendue en tant que bœuf? et bien, quand cela va éclater, ce scandale sanitaire sera plus grand!".

    Les journalistes ont terminé le reportage en disant d'acheter du beurre artisanal, AOP, fait en France à la ferme; plus cher de 35% mais au moins, la mention AOP nous protège.

    Et vous, si vous faisiez votre beurre vous-même?

    Beurre maison

    Préparation: 20 min environ; sans cuisson

    Ingrédients

    50 cl de crème fraiche liquide, à fouetter

    1 cuillère a café de sel (ou plus pour un beurre plus salé)

    Battre la crème au batteur électrique pendant 20 min. ou jusqu'à ce qu'il soit ferme. Ajouter votre sel. Un petit lait surnage.

    Déposez sur une passoire pendant environ 10 min pour dégager le petit lait.

    Versez dans des moules et conservez au réfrigérateur.

    Ne se conserve pas trop longtemps… donc, faites en petites quantités très souvent.

     

  • Micro-ondes: vrai ou faux

    L'usage du micro-ondes s'accompagne de nombreuses rumeurs et idées reçues. Lisez cet article pour savoir si elles sont fondées.

    Cuits au micro-ondes, les aliments perdent leurs qualités nutritionnelles

    VRAI et FAUX

    Tous les aliments chauffés perdent une partie de leurs qualités, surtout quand ils sont bouillis parce que les vitamines passent dans l’eau de cuisson. Les hautes températures peuvent dénaturer graisses et protéines. Globalement, la cuisson au micro-ondes ne détruit pas plus de vitamines que la cuisson à l’eau – sauf peut-être pour la vitamine C. Les pertes sont surtout importantes lorsque les légumes sont placés dans de l’eau. Les autres composés nutritionnels sont assez bien préservés comme le montrent des essais faits sur les flavonoïdes de l’oignon et les polyphénols de l’huile d’olive vierge. L'avantage du micro-ondes tient aussi à la brièveté de la cuisson; or plus la cuisson est courte, moins il y a de risque de destruction des nutriments. 

    A noter que le lait maternel conserve intacts ses anticorps si la température ne dépasse pas 60 °C.

    Khatoon N : Nutritional quality of microwave-cooked and pressure-cooked legumes. Int J Food Sci Nutr. 2004 Sep;55(6):441-8.

    Les protéines cuites au micro-ondes sont "dénaturées"

    FAUX

    Cette rumeur fait référence à l'isomérisation potentielle des acides aminés, constituants des protéines. Ces acides aminés (sauf la glycine) peuvent exister sous deux configurations : en L- ou en D-, qu'on appelle énantiomères ou stéréoisomères, l'une étant le miroir de l'autre. L'organisme utilise essentiellement les acides aminés en L-, mais la cuisson peut, dans certaines conditions, conduire à l'isomérisation d'acides aminés sous leur forme en D-. Une étude ancienne (1) avait trouvé plus d'acides aminés en D- avec une cuisson au micro-ondes, mais des travaux plus récents (2) n'ont pas trouvé de différences avec d'autres méthodes de cuisson.

    Lubec G, Wolf C, Bartosch B. Aminoacid isomerisation and microwave exposure. Lancet. 1989 Dec 9;2(8676):1392-3.

    Lassen A. (1995) Nutritional effects of microwave cooking, Nutrition & Food Science, Vol. 95 Issue: 4, pp.8-10.

    La cuisson au four à micro-ondes entraîne l'apparition de sous-produits toxiques

    FAUX

    "Il n'a jamais été mis en évidence de transformation biochimique des constituants des aliments par ce type de cuisson " affirme le Pr Maurice Rabache (Cnam, Paris). Par rapport aux rats qui reçoivent des aliments cuits conventionnellement, ceux nourris avec des aliments cuits au micro-ondes se développent normalement, sans lésions particulières. Mais comme la plupart des modes de cuisson, celui au micro-ondes génère des produits de glycation avancés (AGE) qui peuvent aggraver certaines maladies (diabète).

    Jonker D : Human diets cooked by microwave or conventionally: comparative sub-chronic (13-wk) toxicity study in rats. Food Chem Toxicol. 1995 Apr;33(4):245-56.

    Les aliments cuits au four à micro-ondes sont cancérogènes

    FAUX

    Précuire une viande au micro-ondes avant de la poêler permet de diminuer significativement la quantité de composés cancérogènes (lire entretien). La cuisson au micro-ondes (température modérée, puissance moyenne) préserve aussi les enzymes qui donnent naissance aux composés protecteurs des crucifères et qui sont détruits par les cuissons conventionnelles. Mais les enzymes de l’ail, elles, disparaissent.

    Verkerk R Glucosinolates and myrosinase activity in red cabbage (Brassica oleracea L. var. Capitata f. rubra DC.) after various microwave treatments. J Agric Food Chem. 2004 Dec 1;52(24):7318-23.

    Il tue systématiquement les bactéries

    FAUX

    La distribution irrégulière de la température dans le produit chauffé ne permet pas toujours d'inactiver certaines bactéries. Ainsi, les salmonelles survivent dans des œufs pochés au micro-ondes. Lorsqu’ils ne sont pas chauffés assez longtemps, des morceaux de poulet contiennent encore des bactéries du type Escherichia coli.

    Apostolou I : The effect of short-time microwave exposures on Escherichia coli O157:H7 inoculated onto chicken meat portions and whole chickens. Int J Food Microbiol. 2005 May 1;101(1):105-10.

    On ne devrait pas chauffer des récipients en plastique au four à micro-ondes

    VRAI

    Certains composants des plastiques peuvent migrer dans l'aliment chauffé. C'est le cas des adipates, qui jouent le rôle de plastifiants dans de nombreux emballages; des phtalates et de la benzophénone, ajoutés aux encres d'impression; des filtres UV incorporés dans les emballages transparents; du bisphénol A (BPA), présent dans les polycarbonates (plastiques durs, biberons…). Même si les taux de migration sont faibles, ils alourdissent la charge qui pèse sur l’organisme. " Les fabricants disent que leurs plastiques sont conçus pour le micro-ondes, mais quand vous les chauffez, ils laissent fuir du bisphénol A " insiste le Pr Frederick vom Saal (université du Missouri). Ses travaux chez le rat montrant que le BPA se comporte comme une hormone ont conduit en mai 2006 la ville de San Francisco à en interdire la présence dans les plastiques.

    Nerin C : Determination of potential migrants in polycarbonate containers used for microwave ovens by high-performance liquid chromatography with ultraviolet and fluorescence detection. J Agric Food Chem. 2003 Sep 10;51(19):5647-53.

    La cuisson au micro-ondes nous expose à un rayonnement toxique

    FAUX

    Selon l'Organisation mondiale de la santé, un micro-ondes en bon état, utilisé correctement, est sans danger. Il faut simplement s'assurer régulièrement que l'appareil qu'on utilise n'est pas endommagé, que la porte se ferme correctement, que les joints sont propres et en bon état. Un appareil dégradé ne doit pas être utilisé.

    Cuisson au four conventionnel et au micro-ondes : ce qui change

    Un four à micro-ondes utilise des ondes d’une fréquence de 2,5 gigahertz environ. Ces ondes sont absorbées par l’eau, les graisses, les sucres et converties en mouvement atomique, c’est-à-dire en chaleur. Mais elles ne sont pas absorbées par les plastiques, le verre, la céramique. Dans un four conventionnel, la chaleur migre de l’extérieur vers l’intérieur de l’aliment alors que dans un micro-ondes, les ondes pénètrent l’aliment et excitent les molécules d’eau et de graisses : la chaleur est présente à peu près partout au même moment. Les zones froides correspondent aux endroits où les ondes n’ont pas pénétré; les zones brûlantes aux régions d’interférence. Pour éviter cela, les fours sont équipés d’un plateau tournant. Dans un four conventionnel, des croûtes appétissantes se forment parce que l’air intérieur est brûlant et débarrassé de toute humidité. Dans un micro-ondes, c’est impossible parce que l’air reste à température ambiante.

    CONCLUSION: je n'ai pas de micro-ondes. Et je n'en veux pas

  • Très important à savoir: dangers des médicaments!!!!!!

    Fraudes en Inde qui fabrique NOS MEDICAMENTS

    Faites passer!

    Suspension des AMM de 11 spécialités génériques et rappel des lots correspondants

    Les autorisations de mise sur le marché (AMM) de 11 spécialités génériques commercialisées en France sont suspendues par l'ANSM, sur recommandation de l'EMA (Agence européenne du médicament). Il s'agit :

    de 8 spécialités dont le principe actif est l'antihistaminique H1 hydroxyzine en comprimé pelliculé sécable à 25 mg, des marques ARROW, BIOGARAN, CRISTERS, EG LABO, MYLAN, SANDOZ, ZENTIVA et TEVA SANTE ;

    de 3 spécialités associant les antihypertenseurs périndopril et indapamide en comprimé, de la marque ZYDUS FRANCE.

    Pour l'ensemble de ces spécialités, les lots actuellement sur le marché font l'objet d'un rappel en pharmacie, chez les grossistes répartiteurs et dans les établissements de santé (pour les spécialités d'hydroxyzine uniquement).

    S'agissant d'une mesure de précaution, ce rappel ne s'applique pas aux patients.

    Les essais de bioéquivalence de ces spécialités génériques ont tous été réalisés sur les 2 sites indiens du centre de recherche Micro Therapeutic Research (MTR) Labs. où des manquements aux bonnes pratiques cliniques ont été mis en évidence par les autorités de santé autrichiennes et néerlandaises. Et pendant ce temps-là, les français font les cons avec des élections qui vous encore plus enfoncer la FRANCE !!!

    Sur l'ensemble de l'Union européenne, plus d'une centaine de spécialités génériques est concernée par cette recommandation.

    Les spécialités référentes (ATARAX et BIPRETERAX) et des spécialités génériques d'autres marques (pour l'association périndopril/indapamide) restant disponibles, l'ANSM écarte le risque de rupture de stock.

    Des manquements aux bonnes pratiques cliniques ont été mis en évidence au sein des sites indiens du centre de recherche Micro Therapeutic Research Labs qui réalise des essais de bioéquivalence (illustration).

    Des manquements aux bonnes pratiques cliniques ont été mis en évidence au sein des sites indiens du centre de recherche Micro Therapeutic Research Labs qui réalise des essais de bioéquivalence (illustration).

    Suspension des AMM de 11 spécialités

    L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) suspend les autorisations de mise sur le marché (AMM) de 11 spécialités génériques commercialisées en France :

    8 spécialités d'hydroxyzine 25 mg comprimé pelliculé sécable commercialisées par les laboratoires ARROW, BIOGARAN, CRISTERS, EG LABO, MYLAN, SANDOZ, SANOFI AVENTIS FRANCE (ZENTIVA) et TEVA SANTE (c'est-à-dire l'ensemble des spécialités génériques d'hydroxyzine 25 mg actuellement disponibles en France) ;

    3 spécialités de périndopril/indapamide comprimé de la marque ZYDUS FRANCE.

    Des manquements aux bonnes pratiques cliniques

    La décision française suit la recommandation du CHMP (Comité des médicaments à usage humain) émise en mars 2017 auprès des Etats membres de l'Union européenne.

    Pour les 11 spécialités françaises comme pour une centaine d'autres spécialités génériques commercialisées dans l'Union européenne (liste des spécialités concernées sur l'ensemble du territoire européen), la fiabilité des résultats de biodisponibilité est remise en cause.

    Les essais de bioéquivalence ont été réalisés sur les deux sites indiens (Chennai et Coimbatore) du centre de recherche Micro Therapeutic Research (MTR) Labs.

    En février 2016, au cours d'une inspection de ces sites, les autorités autrichiennes et néerlandaises ont mis en évidence des manquements aux Bonnes Pratiques Cliniques.

    Il s'agissait d'irrégularités dans des documents associés à des études de bioéquivalence réalisées sur une période comprise entre juin 2012 et juin 2016 ainsi que dans le système de gestion des données.

     Ces révélations ont conduit l'EMA (Agence européenne du médicament) à engager, en décembre 2016, une procédure de réévaluation du rapport bénéfice/risque des spécialités pour lesquelles les études cliniques ont été menées sur les deux sites indiens de la société MTR. A l'issue de cette réévaluation, le CHMP a considéré que "les défaillances ôtaient toute validité scientifique aux études de bioéquivalence menées sur ces deux sites entre juin 2012 et juin 2016".

    Cette conclusion se traduit par une remise en cause des AMM attribuées à ces spécialités.

    Il revient à chaque Etat membre de prendre les mesures nationales de suspension des AMM des spécialités concernées.

    Ces suspensions d'AMM pourront être levées si des données alternatives permettant de démontrer la bioéquivalence des différentes spécialités concernées sont fournies.

    La France procède au rappel des lots concernés

    En France, la suspension des AMM des 11 spécialités en question s'accompagne d'un rappel des lots actuellement disponibles sur le marché (Cf. Encadrés 1 et 2).

    Cette mesure s'applique aux officines, au circuit de distribution pharmaceutique, ainsi qu'aux établissements de santé (pour les spécialités d'hydroxyzine uniquement).

    Encadré 1 - Liste des spécialités d'hydroxyzine faisant l'objet d'un rappel de lots

    HYDROXYZINE ARROW 25 mg comprimé pelliculé sécable, boîte de 30 (CIP 3400927899195)

    HYDROXYZINE BIOGARAN 25 mg comprimé pelliculé sécable, boîte de 30 (CIP 3400927898075)

    HYDROXYZINE CRISTERS 25 mg comprimé pelliculé sécable, boîte de 30 (CIP 3400930006238)

    HYDROXYZINE EG 25 mg comprimé pelliculé sécable, boîte de 30 (CIP 3400930006344)

    HYDROXYZINE MYLAN 25 mg comprimé pelliculé sécable, boîte de 30 (CIP 3400927895814)

    HYDROXYZINE SANDOZ 25 mg comprimé pelliculé sécable, boîte de 30 (CIP 3400927896873)

    HYDROXYZINE ZENTIVA 25 mg comprimé pelliculé sécable, boîte de 30 (CIP 3400927894633)

    HYDROXYZINE TEVA 25 mg comprimé pelliculé sécable, boîte de 30 (CIP 3400930006467)

    Encadré 2 - Liste des spécialités de périndopril/indapamide faisant l'objet

    d'un rappel de lots

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 2 mg/0,625 mg comprimé :

    boîte de 30 comprimés (CIP 3400930041093) : lot MS2308 (exp : 01/2018)

    boîte de 90 comprimés (CIP 3400930044629) : lot MS2308 (exp : 01/2018)

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg comprimé :

    boîte de 30 comprimés (CIP 3400930041123) : lot MS2307 (exp : 01/2018)

    boîte de 90 comprimés (CIP 3400930044650) : lot MS2307 (exp : 01/2018)

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 8 mg/2,5 mg comprimé :

    boîte de 30 comprimés (CIP 3400930041130) : lot M601518 (exp : 02/2018) et lot M602499 (exp : 04/2018)

    boîte de 90 comprimés (CIP 3400930044674) : lot M601519 (exp : 02/2018) et lot M602505 (exp : 04/2018)

    L'ANSM écarte un risque de rupture de stock

    L'ANSM souligne qu'il s'agit d'une mesure de précaution, et qu'aucun risque pour la santé humaine ni manque d'efficacité lié à cette défaillance n'a été mis en évidence à ce jour. C'est pourquoi le rappel de lots ne s'applique pas aux patients auxquels ces spécialités ont été délivrées.

    De même, l'ANSM se veut rassurante quant à une éventuelle déstabilisation du marché et écarte le risque de rupture de stock. Les spécialités référentes (ATARAX et BIPRETERAX) et des spécialités génériques d'autres marques (pour l'association périndopril/indapamide) restent disponibles.

     

  • Pour les idiot-es qui mangent et vivent végan…

    Vous ne voulez pas faire souffrir les animaux en ne consommant rien de ce qu'ils donnent mais, savez-vous que votre salade à hurlé de douleur lorsque on la coupée?… Toutes les plantes de la nature et, par conséquent du potager, ont mal!

    Lorsqu'ils sont agressés par des insectes, certains arbres avertissent leurs congénères situés à proximité par des moyens subtils pas encore tous élucidés. En réaction à ces messages, les arbres contactés secrètent dans leurs feuilles ou dans leurs racines des substances toxiques destinées à mettre hors d'état de nuire leurs agresseurs. Certains émettent même des messages chimiques pour attirer des insectes prédateurs de leurs agresseurs.

    Peut-on dire alors que les plantes ressentent la douleur? OUI!

    Les stupéfiantes capacités des plantes

    Elles détectent des longueurs d'ondes invisibles à nos yeux et d'une intensité imperceptible.  

    Elles ont un sens du toucher très sensible. Elles sont notamment sensibles aux caresses.

    Elles détectent la moindre inclinaison des branches.

    Les racines captent des centaines de signaux chimiques

    Elles modifient constamment leur forme et leur composition chimique.

    Elles émettent des composés depuis le feuillage et des signaux chimiques depuis les racines.

    Elles convoquent les insectes prédateurs de leurs agresseurs.

    Elles ont un comportement social. Elles savent reconnaître les plantes de leur espèce siégeant à proximité.

    C'est la fixité des plantes qui est la cause de l'extrême complexité des végétaux. Ils sont obligés de trouver des réponses métaboliques aux dangers qui les menacent. C'est pourquoi elles ont davantage de gènes que les animaux.

    Les arbres ne poussent pas seulement. ils se meuvent en s'adaptant à leur environnement. Le tronc s'allonge et se ramasse pour corriger sa posture se servant de la pression qui règne en leur sein comme d'un moteur.

    Les arbres possèdent des capteurs de courbure qui leur permettent de pousser droit, et pas seulement des cellules qui contiennent des grains d'amidon qui se déplacent en fonction de la gravité et qui les informent de leur inclinaison (fait découvert en 1990).

    Les feuilles de tabac ingérées par les chenilles émettent des trichromes (sucre), un piège. Après ingestion, les chenilles émettent une odeur attirant la punaise et des fourmis qui remontent la piste odorante laissée par leurs déjections.

    Le tremble mémorise la pression à laquelle il est soumis.

    Le tabac génère également plus de 950 composés au rôle inconnu.

    Des plants de maïs ont le sens de l'ouie. Leurs racines s'inclinent vers un son d'une fréquence de 200Hz.

    On peut parler de neurobiologie végétale et de langage végétal.

    Darwin 1880, la puissance du mouvement chez les plantes:

    "C'est à peine une exagération de dire que la pointe de la radicelle ayant le pouvoir de diriger les mouvements des parties adjacentes agit comme le cerveau des animaux inférieurs."

    Six raisons de chercher le cerveau des plantes dans leurs racines:

    1 Les racines sont toutes interconnectées. Elles forment un réseau où circulent sans cesse information et nutriments.

    2 Elles intègrent les nombreux signaux reçus.

    3 Elles ont un pic d'activité électricité aux extrémités.

    4 Elles échangent des signaux électriques et chimiques.

    5 Elles adaptent leur croissance. Si la pointe de la racine est coupée, la croissance est uniforme.

    6 Elles sont très riches en capteurs de toute sorte. Elles distinguent le haut du bas, fuient la lumière et réagissent à certains sons.

    Une réponse nous est donnée par le grand Léonard de Vinci (1452-1519).

    "La nature a ordonné que les êtres vivants doués de mouvements connaissent la douleur pour préserver leurs membres que le mouvement pourrait entamer ou blessé. Les êtres vivants privés de mouvement ne risquent pas de heurter d'objets susceptibles de leur nuire, la douleur n'est donc pas nécessaire aux plantes; et, par conséquent, quand on les coupe elles ne souffrent pas comme les animaux".

    Ce n'est parce que les plantes ne bougent pas, qu'elles ne ressentent pas la douleur.

    Informations issues d'un article de Science et Vie.

    Bon, maintenant, vous pouvez commander un cassoulet toulousain ou un magret de canard, non mais!

    Et faites passer à tous les bobos de pacotille!

     

     

  • BON A SAVOIR: retraités, réveillez-vous!!!

    17 millions de retraités sont politiquement transparents, syndicalement hors jeu, médiatiquement inoffensifs, largement négligés par une campagne présidentielle.

    Par Thierry Benne.

    Un article de l’Iref-Europe

    Savez-vous que le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) œuvre depuis plus de quinze ans sans jamais avoir admis parmi ses 40 membres un seul représentant " ès qualités " des 17 millions de retraités ?

    Savez-vous que parmi les 233 membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE), il n’y a pas un seul représentant des retraités ? Savez-vous que le Comité de Suivi des Retraites (CSR) ne compte parmi ses membres absolument aucun retraité ?

    Le mur de l’indifférence nationale

    Début 2016, quelques milliers d’intermittents du spectacle s’opposent par des grèves bien ciblées à toute réforme de leur régime dérogatoire, qui ne sera remis en cause qu’à la marge bien qu’il accroisse chaque année d’un milliard d’euros le déficit de l’assurance-chômage.

    Ces derniers temps, ils ne sont pas 300 milliers en Guyane à se faire entendre, mais ils contraignent Paris à envoyer d’urgence une délégation interministérielle, laquelle fait acte de repentance avant d’ajouter de nouvelles et coûteuses promesses à celles déjà nombreuses non tenues par le passé.

    De même voici quelques jours, il a suffi d’une poignée d’assureurs influents, relayés par quelques associations de titulaires de contrats d’assurance-vie, pour faire plier en une seule journée ceux des candidats qui voulaient augmenter encore la fiscalité sur l’assurance-vie sur les contrats déjà souscrits.

    Or, le sait-on, ils sont 17 millions à n’avoir depuis des lustres rien obtenu, alors que leur sort est largement aussi digne d’intérêt que celui de professions qui font porter les plus ordinaires de leurs revendications par la grève, le chantage ou les groupes de pression.

    17 millions de retraités (pensionnés directs + par réversion) politiquement transparents, syndicalement hors jeu, médiatiquement inoffensifs, largement négligés par une campagne présidentielle dont on ne sait encore si elle a atteint son étiage, tellement la médiocrité et les coups bas s’y étalent avec une morne complaisance.

    17 millions de retraités tous victimes du parfait désintérêt de la quasi-totalité des candidats, qui certes parlent à l’occasion des retraites, mais quasiment jamais des retraités et qui, jusqu’à présent, sont bien trop occupés à s’étriper dans de vaines querelles pour se soucier de ce que peuvent bien vouloir ceux qui représentent quand même un bon tiers du corps électoral.

    La garantie du maintien d’un juste pouvoir d’achat

    Pourtant, lorsqu’on prend la peine de les écouter, les retraités ne demandent pas la lune. Ils veulent simplement que, comme on le leur avait solennellement promis à plusieurs reprises, leur pouvoir d’achat soit préservé et qu’ils ne constatent plus au fil des ans l’érosion continue et angoissante de leurs retraites :

    en face d’indices officiels jamais audités et qui, à force d’avoir été manipulés et de ne couvrir qu’une partie sans cesse plus restreinte de leurs dépenses, ne signifient plus grand chose ;

    en face aussi de prélèvements fiscaux qui ont depuis longtemps dépassé le seuil du raisonnable, sans que les pensions, ni les indices n’en tiennent le moindre compte ;

    en face enfin de restes à charge en matière de santé qui ne cessent de croître (directement ou indirectement au travers des cotisations des mutuelles qui s’aggravent avec l’âge), comme au fur et à mesure des déremboursements dont la liste ne cesse de s’allonger.

     

    Or voici quelques jours, le sondage Ipsos Sopra Steria vient de confirmer qu’on est hélas encore bien loin du compte puisque 88% des retraités français s’y plaignent sur ces dix dernières années de la baisse continue de leur pouvoir d’achat.

    Les retraités veulent aussi que leur conjoint survivant ne soit plus en butte à des tracasseries sans fin lorsque sont opposées à ses demandes de réversion des conditions disparates, ubuesques et parfaitement injustes, alors que, le plus souvent, au regard des montants en cause le conjoint survivant n’aura presque que sa dignité à opposer à la misère.

    Ils trouvent scandaleux, alors qu’elles ne sont plus en état de travailler, que des veuves en soient réduites à une survie difficile, des sommes proprement ridicules de quelques centaines d’euros par mois leur étant versées dans le cadre de la réversion, malgré les cotisations payées, alors que de leur côté certains actifs dans la force de l’âge parviennent à cumuler, grâce à un assistanat particulièrement généreux, des allocations qui, mises bout à bout, passent facilement le millier d’euros par mois.

    Ils demandent notamment, qu’en dehors et par-delà les conditions du minimum vieillesse de l’allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA), on ne trouve plus dans nos campagnes de veuves d’agriculteurs qui, passées sous les radars de la protection sociale, s’éteignent doucement avec 300 euros par mois et même parfois moins.

    Il serait temps en effet que le bon sens corrige enfin notre étrange presbytie sociale nous incitant à nous précipiter au secours de toutes les misères accourues de la terre entière (un étranger retraité sans jamais avoir travaillé, ni cotisé en France peut – au titre de l’ASPA précitée et sous certaines conditions- percevoir individuellement environ 800€ par mois, et jusqu’à € 1 230 en couple), en oubliant toutes celles qui sont chez nous et dont nous nous détournons misérablement.

    Tout cela parce que nos retraités ne sont pas des agitateurs sociaux et qu’aucune de leurs associations, aucun mouvement ne dispose présentement ni des ressources nécessaires pour informer tous les ayants droit, ni du poids suffisant pour faire bouger les choses.

    Les sommes en cause sont probablement fort modestes, car les victimes de notre ingratitude ont appris depuis fort longtemps à se satisfaire de peu, mais leur pudeur, comme leur grande discrétion, ne peuvent en rien être un encouragement à continuer honteusement à ne rien faire.

    L’accès à une représentation officielle dans les institutions et les caisses de retraite

    En outre, à côté de ces réformes d’urgence, de solidarité et de dignité, il y a un double impératif de justice et de démocratie sociale que notre pays piétine depuis des décennies avec un bonne conscience consternante.

    Il s’agit tout simplement de la représentation officielle des retraités dans toutes les institutions ou les caisses de retraite les concernant. Ce n’est en effet certainement pas à la gloire de nos hommes et de nos penseurs politiques, de nos instituts d’études politiques, du Conseil d’Orientation des Retraites et des autres cercles d’influence qu’aucun d’eux ne se soit jamais soucié, sauf en matière d’impôts et de cotisations supplémentaires, d’accorder aux seniors la place qui leur revient dans la vie de la Nation.

    Notre monde politique tout entier peut être en effet particulièrement fier d’avoir, sans rien dire, sans rien faire, réussi à exclure fort discrètement 17 millions de retraités des débats et des choix qui les concernent. Ainsi, et sans prétendre du tout à la moindre exhaustivité :

    combien de gens savent que parmi les 233 membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE), pas un seul représentant des retraités ne siége ès qualités, alors qu’on a trouvé le moyen de réserver deux sièges à la protection des oiseaux ?

    combien de gens savent que le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) œuvre depuis plus de quinze ans sans jamais avoir ressenti la nécessité d’admettre parmi ses 40 membres un seul représentant " ès qualités " des 17 millions de retraités dont il " oriente " et indirectement commande pourtant le sort, sans jamais véritablement les consulter ?

    combien de gens savent que le Comité de Suivi des Retraites, (CSR) certes plus récemment mis en place, ne compte lui aussi parmi ses membres absolument aucun retraité, comme si les actifs étaient les mieux placés pour juger des retraites qu’ils ne touchent pas ?

    combien de gens se doutent qu’il n’y a pas le moindre ministère, pas le moindre secrétariat d’État pour s’occuper distinctement des retraités, alors qu’ils représentent un bon quart de la population du pays et que leurs pensions mobilisent près de 15% du PIB national ?

    Mais rassurons-nous pour les Caisses de retraite, ce n’est pas pire mais pratiquement pareil. Extrêmement rares sont les Caisses de retraite – qu’elles œuvrent au plan géographique ou au plan professionnel – qui admettent à leur Conseil d’administration un ou deux, exceptionnellement trois, administrateurs retraités ; et on doit célébrer comme un événement sans précédent l’accession toute récente dans une caisse libérale d’une administratrice représentant les intérêts des conjoints bénéficiaires d’une pension de réversion.

    Pourtant, de par son titre, l’Assurance-Vieillesse se répartit normalement entre une assurance donnant lieu à cotisation de la part des actifs et une pension de vieillesse allouée aux retraités. Les cotisations des uns et les pensions des autres sont indissolublement liées ; il n’y a absolument aucune légitimité à quasiment exclure les retraités des caisses de retraite, alors que le bon sens et la justice commanderaient une parité de bon aloi entre les cotisants et les allocataires.

    Certes sans doute n’en sommes-nous pas encore là, mais l’attribution aux retraités d’une représentation d’un tiers – et non pas seulement de quelques sièges de figuration chichement accordés – dans tous les conseils d’administration où leur sort se décide et se joue n’aurait rien d’une injustice.

    De plus, cette mesure d’application simple et immédiate ne coûterait pratiquement rien et enverrait à tous les retraités, en dehors même de leurs options politiques, un signe fort et positif que l’État commence à reconnaître leur véritable existence et ne les considère plus, presque à regret et en oubliant leurs cotisations passées, comme les prédateurs exagérément voraces de quelque 15% du PIB national.

    Mais comme jusqu’à présent, il ne s’est trouvé aucun candidat assez avisé pour ne plus considérer les retraités comme des pestiférés de la représentation sociale, aucun candidat assez habile pour saisir l’avantage électoral et moral qu’il aurait à faire progresser leurs droits, tous leurs droits, aucun candidat assez courageux pour prendre à bras le corps l’intégralité de ce problème et convaincre l’électorat à la fois de sa capacité et de sa volonté de le résoudre, c’est à tous les retraités qu’il appartient désormais de faire valoir leurs justes prétentions par tout moyen.

    Or, même s’il n’est pas négligeable, le droit de vote n’est qu’un de ces moyens, affaibli qu’il est par son intermittence, alors que la nécessité de la constitution d’un collectif extra-partisan permanent regroupant et dépassant les représentations en place apparaît inéluctable. Il faut en effet :

    que l’État consacre officiellement la garantie du pouvoir d’achat des retraités, dans des conditions telles que ces derniers recouvrent un minimum de sérénité sur leur avenir financier, alors que l’âge et la maladie accroissent inévitablement leur dépendance

    que la République inscrive enfin dans les textes la légitimité et la dignité des retraités en leur donnant le droit de s’exprimer officiellement et d’influer sur les choix fondamentaux qui les concernent

    qu’elle reconnaisse la spécificité des seniors en créant un ministère ou à tout le moins un Secrétariat d’État spécifiquement dédié aux retraites et aux retraités et qui ne soit plus noyé dans l’immense " machin " du ministère des Affaires sociales et de la Sécurité sociale, qui depuis des décennies les ignore largement

    et qu’elle établisse dans son effort de solidarité la priorité de ceux qui tirent leurs pensions d’un effort contributif antérieur – fût- il insuffisant – sur ceux qui, sans avoir jamais rien versé, ont actuellement tous les droits, ou presque.

    Conclusion : une nécessaire prise de conscience

    La nation ne peut, sur ces questions, continuer à marcher la tête à l’envers, au seul prétexte qu’elle a toujours fait comme cela. On a vu en effet où nous a mené cette mesquine politique de gribouille, qui cumule le mépris et la discrimination en retranchant indûment les seniors de notre démocratie sociale.

    Pourquoi donc ces élites qui ne cessent de brandir à tout bout de champ l’anathème arrogant de l’exclusion ne se sont–elles pas aperçues qu’elles-mêmes se trouvaient en plein déni vis-à-vis des droits les plus élémentaires de ceux à qui elles doivent leur existence, tout autant que leur éducation et même bien souvent une partie de leur propre réussite ?

    Au-delà d’une pitoyable arrogance, elles ajoutent ainsi bien tristement l’ingratitude à la cécité et à l’injustice. Le droit à une pension et à une réversion décente, une juste représentation dans les institutions et caisses de retraite, une entité ministérielle justement dédiée au quart de la population du pays, le maintien loyal et sans chausse-trappes du pouvoir d’achat, voilà en quelques mots les revendications des retraités.

    On peut certes continuer à les ignorer et même – comme France Stratégie – vouloir rogner leurs droits au profit d’une jeunesse qui attend sans doute autre chose pour s’affirmer, mais un jour ou l’autre quand l’élastique aura fini de se tendre, il ne faudra pas se plaindre des effets dévastateurs de sa rupture.

     

  • Vive la France! Vive la police et les soldats français!

    Vive la DÉMOCRATIE!

    VIVE LA RÉPUBLIQUE!

     

    FRANCE  ÉTERNELLE  VAINCRA!

     

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    Que la bête crève!