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femme - Page 8

  • RAGOUT

    Un ragoût, ou ragout depuis 1990, désigne un type de préparation culinaire dont le nom vient de l'ancien français "ragoûter", de raviver le goût. On désigne généralement par ragoût un mélange de viande, de légumes et de pommes de terre ou de légumineuses cuit à feu doux dans une sauce, cette dernière étant ce qui distingue le ragoût de la potée, cuite dans le bouillon. En outre, la potée utilise souvent des salaisons (lard, jambon, saucisses…), tandis que le ragoût utilise plus souvent de la viande fraîche, ce qui conditionne sa cuisson.

    Le ragoût suppose souvent de faire rissoler la viande par exemple avec des oignons avant de la mettre dans la casserole ou la cocotte avec les légumes et les pommes de terre, ce qui permet de constituer la base de la sauce qui sera ensuite complétée par adjonction d'eau ou d'une boisson locale typique, telle que du vin ou de la bière, dans laquelle fondront certains des ingrédients (telle que la tomate) et éventuellement d'un épaississant tel que le pain ou de la farine.

    Le plat est traditionnellement longuement cuit à feu doux et servi en plat unique. C'est un plat ancien et populaire et que l'on trouve avec diverses variations locales dans toutes les régions d'Europe. Bien sûr, il change de nom selon le parlé local. Chez nous, on disait quelquefois: le “rata“, nom donné par les militaires pour parler de la cuisine des armées.

    La viande utilisée peut être du porc, du bœuf ou du veau, du mouton ou de l'agneau. Les légumes utilisés sont par exemple les carottes, navets, céleris, oignons, pommes de terre. On trouve aussi des légumineuses tels que les haricots, les pois chiche ou des fèves.

    Par ailleurs, la préparation en ragoût peut également s'appliquer à des recettes végétariennes telle que le Ragoût de soja. Mais, ce n'est pas du tout mon truc.

    Bien sûr, la longue cuisson suppose d'avoir choisi des viandes peu nobles. Mais, c'est économique. Le ragoût, le plus souvent est meilleur réchauffé.

    Même si vous travaillez et rentrez tard, vous pouvez faire du ragoût. J'ai travaillé des dizaines d'années en entreprise: je faisais mon ragoût ou tout autre plat mijoté, la veille, à la cocotte-minute, tandis que je me détendais en regardant la télévision. Avant d'aller au lit, je l'entreposais sur la fenêtre, en hiver et s'il ne gelait pas ou déposé dans le réfrigérateur. Bien sûr, pour l'installer sur la fenêtre, il vaut mieux habiter au minimum au 1er étage. De même, si la journée devenait plus chaude que 10°, je sortais mon plat pour l'entreposer au réfrigérateur, voire sur le comptoir. On n'est pas obligé de toujours tout mettre au réfrigérateur: cela dépend de la température de la pièce mais un ragoût peut se conserver au moins un jour dans la cuisine mais, dans un plat de céramique, porcelaine ou inox. Vous n'agissait ainsi que si vous n'avez qu'une seule portion; sinon, vous devez le mettre au réfrigérateur si vous le consommait en plus de 24 h.

    Le lendemain, je n'avais plus qu'à faire réchauffer et me délecter.

  • Donc, vous avez compris....

    que toutes les notes de ce blog doivent être lues

    OUI, TOUTES!

    depuis l'ouverture du blog!

    sinon vous perdrez des tas d'informations importantes à savoir sur la cuisine ancienne et traditionnelle!

     

    Post scriptum: cette note reviendra régulièrement sur le blog et j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop du rabâchage... mais, les nouveaux doivent être informés....

    BONNE LECTURE!

  • Votre horoscope insolite et déjanté

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  • Le sel de Salies-de-Béarn

    "croque-au-sel"

    Pour nous, c'étaient les tomates, oignons nouveaux et les radis, toujours dégustés à la croque au sel.

    Et puis, personnellement j'adorais les tartines. Je sais, je vais faire hurler les nutritionnistes (dont je suis) en vous racontant ceci:

    Très souvent, enfant, au goûter, je passais une gousse d'ail sur une belle tranche de pain de campagne, puis je tartinais à la graisse de canard et je saupoudrais chichement de gros sel.

    Je faisais cela parce que j'avais vu mon papa le faire; ce genre de tartines étaient courantes dans les années 50… faut dire, qu'en ce temps-là, il n'y avait pas d'eau chaude au robinet et l'on se chauffait à la cuisinière à bois. Il fallait des calories pour se réchauffer dans l'air glacial des maisons sans confort… quand on avait une maison, n'oubliez pas, nous étions juste après la guerre de 39-45.

    Pour le goûter, nous avions toujours un café au lait avec des tartines à la margarine ou confiture maison, du pain et 2 morceaux de sucre, des tartines ci-dessus, du pain tchintché (tartine frottée à l'ail et huile, avec 3 ou 4 grains de gros sel). Quelques rares fois, nous avions droit à une demi-bille de chocolat ou une pêche, deux abricots, 3 noix, un peu de raisin…

    On n'en demandait pas plus: c'était comme cela, en fait. Cela nous a pas si mal réussit: pour l'instant, j'ai passé la soixantaine... qui peu en dire autant? mais, je vous souhaite la même chose.... on ne sait jamais de quoi la vie est faite!!!

    Un sel de légende et de tradition

    Le sel de Salies-de-Béarn est obtenu par simple évaporation des eaux souterraines selon une méthode ancienne : dans une poêle à sel. Il s’agit d’un sel 100% naturel, exceptionnellement riche en oligo-éléments.

    Présent naturellement sous les Pyrénées depuis des millions d’années, le Sel de

    Salies-de-Béarn est protégé en profondeur dans des eaux dix fois plus salées que l’eau de mer.

    Son mode de production authentique et traditionnel confère à ce sel 100% naturel et exceptionnellement riche en oligo-éléments, des qualités gustatives incomparables.

    Exploitation depuis plus de 3000 ans!

    Les fouilles les plus récentes attestent d’une exploitation du sel vieille de plus de 3000 ans. Au Moyen Age, les habitants de Salies de Béarn décident de s’organiser pour éviter l’anarchie et mieux répartir la richesse commune. C’est ainsi que naquit la Corporation des Part Prenants de la Fontaine Salée.

    Le Livre Noir de 1587 atteste de cette codification qui fait les Salisiens collectivement propriétaires de la fontaine salée.

    A cette époque, Salies possède en Béarn le monopole du commerce du sel qui, ne l’oublions pas est une denrée rare, précieuse et fort convoitée.

    Ainsi, Salies exporta sa richesse sur les routes du Royaume et sur le "Cami Salié" en particulier (la voie du sel).

    Ni Louis XIV, ni plus tard la Révolution, ne parvinrent à faire abolir les droits de la Corporation des Part Prenants. Napoléon 1er alla même jusqu’à les reconnaître.

    La suppression de l’impôt sur le sel: la gabelle, la concurrence du sel marin mettent en difficulté les artisans façonneurs locaux. Même si la production se modernise, avec la création des Salines, Salies doit impérativement diversifier ses activités.

    En s’orientant vers le thermalisme, la ville, sous l’impulsion en particulier du Docteur Nogaret,  offre à l’Or Blanc un débouché médical. En 1855, le premier établissement thermal voit le jour.

    En 1867 de solides voûtes de pierre recouvrent la source et son bassin : La Crypte du Bayaa protège désormais la précieuse fontaine. De belles demeures Béarnaises sont construites, de grands hôtels typiques de l’architecture thermale, en vogue à l’époque, sont mis en chantiers.

    Peu à peu, au cours des siècles, le commerce du sel s’est ainsi doublé d’une vocation thermale et touristique grandissante. Salies connaît alors ses heures de gloire en recevant de riches et très prestigieuses personnalités du monde de la Politique et du Spectacle en particulier.

    Aujourd’hui, la balnéothérapie vient compléter l’offre de soins et permet de toucher une clientèle grandissante à la recherche de ressourcement et de Bien être dans un cadre architectural et environnemental  que les Salisiens ont su et voulu préserver.

    Il est utilisé depuis des siècles sur les tables du Sud-Ouest de la France. Il est toujours préféré à tout autre sel par les professionnels de la salaison, notamment ceux du Jambon de Bayonne. En effet, le sel de Salies-de-Béarn est préconisé dans le cadre de l’IGP Jambon de Bayonne.

    Sel Gros et Fleur de Sel

    Reconnu pour son goût et ses bienfaits sur la santé, le Sel de Salies-de-Béarn est apprécié des gastronomes et des grandes toques de France.

    L'eau-mère: un concentré d'eau thermale

    Les eaux-mères sont obtenues par une lente évaporation de l’eau puisée en profondeur dans les sources salées de Salies-de-Béarn.

    Hydrothérapie des chevaux de sport

    Le concentré d’eau thermale est utilisé depuis le XIXème siècle pour l’hydrothérapie des chevaux de sport afin de soigner leurs membres. 

    Sel Gros de Salies-de-Béarn

    Sel de Salies de Béarn

    Traditionnellement utilisé pour les produits de salaison, le Sel Gros de Salies-de-Béarn est un élément essentiel de la cuisine du Sud-Ouest. Riche en éléments minéraux et oligo-éléments, il révèlera toutes les saveurs de vos plats. De plus, il est préconisé dans le cadre de l’IGP Jambon de Bayonne. Voir la note

    Conseils d’utilisation: cuisson de toutes préparations, cuisson en croûte de sel, court-bouillon

    Sous l’effet du soleil et du vent, des pétales fins et légers apparaissent à la surface de la poêle à sel et forment la Fleur de Sel de Salies-de-Béarn. Elle est issue de la première cristallisation du sel et récoltée à la main.

    Naturellement blanche et fragile, la Fleur de Sel de Salies-de-Béarn est prisée par les gourmets et les chefs étoilés pour son incroyable faculté à bonifier toutes vos recettes.

    Conseils d’utilisation: après la cuisson de vos préparations, sa légèreté incomparable fera merveille sur vos grillades, poissons, viandes, salades de saison et légumes à la "croque-au-sel".