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société - Page 127

  • J'ai encore des choses à dire sur Pâques, monsieur le bourreau...

    Des traditions de Pâques et des hommes: les œufs de Pâques

    Parmi ces traditions les œufs de Pâques est la plus importante. Il y a des œufs de Pâques décorés et des œufs de Pâques en chocolat. Pour les curés, le symbolisme chrétien des œufs de Pâques: c'est la vie nouvelle de la résurrection.

    1. Les œufs de Pâques décorés

    La tradition d’offrir des œufs décorés est bien antérieure au christianisme. L’œuf est symbole de vie et de renouveau; c’est l’image d’une vie nouvelle. Il était tout désigné pour devenir un symbole de Pâques et exprimer le renouveau inauguré par la résurrection.

    Comme il était interdit de manger des œufs pendant le carême, on se trouvait à Pâques devant une grande quantité d’œufs. Alors à partir du moyen-âge on a pris l’habitude de s’offrir des œufs décorés. L’œuf de Pâques a donné naissance à beaucoup de coutumes très diverses selon les pays. Les Églises Orthodoxes Russe, Grecque, Roumaine connaissent une tradition qui remonte au Haut moyen-âge, d’une bénédiction et d’une distribution d’œufs teints au début ou à la fin de la grande célébration pascale. En occident, la tradition chrétienne remonte aux XII° et XIII° siècles.

    2. Les œufs précieux de Pâques

    Le roi Louis XIV, distribuait en personne des œufs peints à la feuille d’or à ses courtisans.

    À la cour des rois d’Angleterre et des rois de France on offrait des œufs magnifiques. La surprise contenue dans l’œuf est une tradition qui remonte au XVI° siècle, et certaines sont même passées à l’histoire tant elles étaient exceptionnelles: c’est le cas de la statuette de Cupidon renfermée dans un énorme œuf de Pâques offert par Louis XV à Madame du Barry.

    Puis, vint Fabergé

    Pierre-Karl Fabergé est le créateur d’œuf précieux des Tzars. Toute l’histoire débuta en 1884 alors que Fabergé fabriqua un œuf de Pâques commandé par le Tzar Alexandre III pour son épouse bien-aimée, la tzarine Maria. Au total il en aura réalisé 50 et ceux-ci sont encore aujourd’hui considérés comme des chefs-d’œuvre de joaillerie.

    3. Les œufs de Pâques en chocolat

    Ce n’est qu’au XVIII° siècle, en France, qu’on décide de vider un œuf frais et de le remplir de chocolat. Puis, on a fait des œufs en chocolat. On cache les œufs dans le jardin et les enfants doivent les trouver. Dans les pays catholiques, ce sont les cloches de Pâques qui ramènent les œufs de Rome. Dans les pays germaniques, c’est le lièvre ou le lapin qui les dépose dans les jardins. Si le lapin et le lièvre sont les cacheurs d’œufs de Pâques privilégiés, d’autres animaux peuvent tenir ce rôle: la poule (au Tyrol), le coucou (en Suisse), la cigogne (en Alsace et dans la région de Thuringe en Allemagne), le renard (en Westphalie en Allemagne).

    Dans ma très petite enfance, on disait que les cloches étaient parties à Rome, voir le pape et quand elles reviendraient, elles laisseraient tomber des œufs en chocolat pour les enfants. Il fallait courir dans le jardin et les trouver vite… avant les autres!

    L'ennui, c'est que les cloches de Pâques ne sonnent pas et donc, on était toujours en train de guetter le retour invisible; c'était assez casse-pied; nous voulions nos chocolats, tout de suite, maintenant. Des friandises, nous n'en avions pratiquement jamais donc, nous étions pressés. Ce que nous préférions, le chocolat au lait, bien sûr. Pour le voyage, les cloches se munissent d’une paire d’ailes, de rubans ou bien sont transportées sur un char. Pieuse bondieuserie mais nous, on voulait le chocolat, c'est tout!

    La tradition du silence des cloches prit naissance lorsque, vers le VII° siècle, l’Église interdit de sonner les cloches en signe de deuil entre le Jeudi Saint et le Dimanche de Pâques pour commémorer le temps qui s’écoula entre la mort du Christ et sa résurrection. Les cloches ne sonnent donc pas du Vendredi Saint au Dimanche de Pâques, elles restent muettes pendant la mort du Christ. Aux offices, on remplace la clochette par une crécelle. C'est resté très longtemps. Je l'ai vu faire à la messe… pour faire sa solennelle, il fallait être aux Rameaux, aux Cendres, au Chemin de Croix. Enfin, tout le tralala.

    Donc, les cloches partent à Rome le soir du Jeudi saint, les cloches partent à Rome où le Pape les bénit. Le matin de Pâques, les cloches reviennent en carillonnant pour annoncer la joie de la résurrection du Christ.

    Le lièvre ou le lapin de Pâques, j'avais pas entendu parler, c'est pour les germaniques et nordiques. Il était l’animal emblématique de la déesse Astre que les saxons honoraient au printemps et de la déesse de la fertilité et du printemps Ost ara en pays germanique. Elle a donné son nom à Ester (Pâques en anglais) et est resté associé aux fêtes de Pâques. De manière similaire, dans les traditions celtiques et scandinaves, le lièvre était le symbole de la déesse mère. Bon, c'est leur histoire et pas la nôtre, mais, comme je suis gentille, je vous en parle un peu…

    C’est en Allemagne et en Alsace, qu’on associa pour la première fois le lièvre et le lapin et de Pâques avec les œufs de Pâques pour célébrer le printemps. Ce ne sont pas les cloches, mais le lièvre et le lapin qui apportent les œufs. Les enfants confectionnent des nids avec des feuilles, de la mousse ou de l’herbe qu’ils installaient dans le jardin, espérant que durant la nuit de Pâques, le lapin garnirait les nids d’œufs multicolores. Le lapin et le lièvre ont peu de place dans les pays catholiques, car ce sont les cloches qui apportent les œufs. Le lièvre n’est arrivé en Pologne qu’au début du XX° siècle.

    5. L’agneau de Pâques du repas du dimanche de Pâques

    L’agneau de Pâques au repas du dimanche, l’agneau de Pâques est l’une des pièces maîtresses du repas du dimanche de Pâques. On mange un gigot d’agneau et des côtelettes d’agneau. L’agneau de Pâques est un met indispensable pour ceux qui ont les moyens d'acheter de l'agneau. Ce n'était pas notre cas.

    Pour les cathos, l’agneau de Pâques rappelle l’agneau de Dieu qui a donné sa vie pour le Salut du monde. L’agneau de Pâques au sens figuré, c’est Jésus sacrifié. L’agneau de Pâques est aussi le symbole du Christ ressuscité.

    6. Le chocolat de Pâques

    Manger du chocolat sous différentes formes est une tradition importante en France: œufs en chocolat, poules en chocolat, cloches en chocolat. La tradition en Espagne veut que l’on échange des présents, notamment du chocolat. Mais, ma mère n'en voulait pas de la tradition espagnole, donc, pas de cadeau.

    Traditions locales de Pâques, trouvées sur le net

    On mange des gâteaux en forme de colombes (en Italie).

    On décore les maisons pour la fête de Pâques (en Allemagne).

    On accroche des œufs aux branches d’un arbuste (en Allemagne).

    On mange du jambon (en Angleterre et en Allemagne).

    On danse dans les rues (en Angleterre).

    On fait les décorations en jaune (dans les pays scandinaves).

    Les enfants se déguisent en sorcières la veille de Pâques (en Finlande et en Suède).

    On asperge d’eau la famille et les amis et on asperge les champs d’eau bénite (en Pologne).

    On dépose des œufs sur les tombes des parents au cimetière (en Russie).

     

    Toulouse, toulousain, société, cuisine, gastronomie, recette, Occitanie

     

     

     

     

     

     

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  • Allez à Bessières: je vous offre le transport!

     

     

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    Joyeuses Pâques et tout le tintouin!

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • A Pâques, l'omelette pascale, bien sûr!

    La tradition pascale par chez les Toulousains, c'est aussi de chercher des œufs en chocolat dans les jardins...

    (Dans notre famille, on l'a fait un peu et puis, chercher des œufs, ça ne dure que le temps où  la fratrie a cru au Père Eternel et à toutes ces bondieuseries... le 10 avril 1958, la famille à stoppé tout ça... mais, c'était notre problème à nous.) N'empêche, l'omelette sucrée, il n'y a pas à déroger à Pâques comme le restant de l'année.

    Il y a près de Toulouse, un village qui s'appelle Bessières et où les habitants réalisent une omelette géante pour plusieurs milliers de personnes. Ils ont été dans le Livre des Records.

    Il faut se battre pour en avoir un bout d'environ 6 cm dans une assiette en carton!

    Mais, c'est tout un travail qui s'étale de longues heures durant.Comme d'habitude, les bénévoles sont à féliciter pour leur courage.

    Pendant tout ce temps,  la fête et les forains vont vous soulager de quelques piécettes pour la barba à papa, les churros, oreillettes et crêpes en tout genres

    Omelette Pascale soufflée

    Ingrédients (pour 4 personnes)

    5 œufs

    3 ou plus cuillères à soupe de sucre en poudre

    1 bouteille d'eau de Vichy (à défaut, une eau gazeuse d'une autre marque)

    1 c à café de bicarbonate de sodium (pas trop, sinon c'est salé)

    1 lichette d'eau de fleurs d'oranger ou quelques gouttes d'amandes amères

    Le bicarbonate de sodium apporte, avec l'eau de Vichy, beaucoup de légèreté.

    Bien mélanger le tout et cuire dans une poêle chaude avec un morceau de beurre.

    Pour la rendre mousseuse, il suffit à mi-cuisson de stopper le feu et de servir aussitôt.

    Vous pouvez y couler par-dessus du beurre fondu (dans lequel vous pouvez ajouter de la cannelle en poudre)

    ATTENTION: chez moi, on ne pliait pas l'omelette: on la laissait entière, bien ronde. Nos omelettes contenaient souvent des bonnes choses, dont, inutile de songer à la plier!

    Pour les gourmands, n'oubliez pas de faire une grosse jatte de crème Chantilly!

    (attention aux calories!)

     

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  • Henri II de Montmorency, exécuté à Toulouse:

     né le 30 avril 1595 au château de Chantilly, exécuté à Toulouse le 30 octobre 1632, fils d’Henri Ier de Montmorency.

    Il est filleul du roi de France Henri IV, amiral de France à 17 ans, vice-roi de la Nouvelle-France et gouverneur du Languedoc. Il est l’époux de Marie-Félicie des Ursins. Au début du XVIe siècle, la Maison de Montmorency était la famille la plus puissante du Royaume. Cependant les guerres de religion ont affaibli les ducs de Montmorency, partagés entre les deux camps et ont permis l'ascension des Guise, rivaux des Montmorency. Henri II de Montmorency hérite néanmoins de ses prédécesseurs un grand nombre de titres, de domaines et de châteaux (dont les châteaux d'Écouen et de la Grange-des-Près à Pézenas).

    Il participe aux guerres contre les protestants, et bat la flotte de Benjamin de Rohan, duc de Soubise devant La Rochelle en 1625. Maréchal de France en 1630, il intrigue avec Gaston d'Orléans, frère du roi, contre le cardinal de Richelieu. Condamné à mort pour crime de lèse-majesté, il est exécuté à Toulouse le 30 octobre 1632 (une plaque commémorative est visible dans la cour de la mairie de Toulouse, place du Capitole). Ses biens confisqués passent à la maison de Condé. Avec lui s’éteint la branche aînée des Montmorency.

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    Quand on passe sur la plaque et que l'on connait l'histoire, on frémit quelque peu!

     

    La mort du duc de Montmorency, l’un des seigneurs les plus considérables de son temps, est un signe de l’affirmation du pouvoir royal sur la noblesse et sonne la fin de la féodalité. Les précédents Ducs de Montmorency avaient en effet été extrêmement puissants : Maréchaux, Connétables, Grands maîtres de France, gouverneurs de différentes provinces… Anne de Montmorency possédait 600 places fortes, dont Chantilly et Écouen.

    Le Roi Louis XIII en personne fait le déplacement pour punir les révoltés et réglemente la tenue des États. Ils se réunissent désormais la plupart du temps à Montpellier. Ils ne peuvent plus désormais discuter de l’impôt.

    A suivre: la bataille de Castelnaudary

  • additifs alimentaires: DANGER

    Liste complète

    Voici la liste qui se veut exhaustive (mais qui ne l'est pas) de tous les colorants, conservateurs, antioxydants, émulsifiants et additifs que l'on peut trouver sur le marché alimentaire Français et Européen. Ils sont au nombre de 150.

    E100

     Type: Colorant.

     Nom: Curcumine.

     Couleur: Jaune.

     Remarque: Produit naturel (curcuma) ou produit chimique. Innocuité toxicologique.

    E101

     Type: Colorant.

     Nom: Lactoflavine (Riboflavine).

     Couleur: Jaune.

     Remarque: Produit naturel (lait, foie, jaune d'œuf) ou produit chimique. Innocuité toxicologique.

    E102

     Type: Colorant.

     Nom: Tartrazine.

     Couleur: Jaune.

     Remarque: Produit chimique dangereux pour la santé. Risque important  d'allergie.

    E103

     Type: Colorant.

     Nom: Chrysoïne S.

     Couleur: Jaune.

     Remarque: Produit chimique  dangereux pour les enfants. Interdit en France . Supprimé dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977.

    E104

     Type: Colorant.

     Nom: Jaune de quinoléine.

     Couleur: Jaune.

     Remarque: Produit chimique. Innocuité discutable. Suspect. Dans le doute, s'abstenir.

    E105

     Type: Colorant.

     Nom: Jaune solide.

     Couleur: Jaune.

     Remarque: Produit chimique dangereux. Risque d'allergie grave. Interdit en France.  Supprimé dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977

    E110

     Type: Colorant.

     Nom: Jaune orangé.

     Couleur: Orange.

     Remarque: Produit chimique dangereux . Risque d'allergie grave . A éviter absolument.

    E111

     Type: Colorant.

     Nom: Orangé GGN.

     Couleur: Orange.

     Remarque: Produit chimique dangereux . A ne pas consommer . Interdit en France.  Supprimé dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977.

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  • Contes, légendes ou Histoire de Toulouse

    Reine Pédauque dite

    Reine aux pieds d’oison de Toulouse, capitale du royaume wisigoth

    Les récits populaires ne manquent pas à Toulouse. La poésie y coule à pleins bords; on y reconnaît la patrie bien-aimée des troubadours et des jongleurs. Parmi ces récits, il en est un qui a été brodé de cent façons: c’est la légende de la reine Pédauque, la reine aux pieds d’oison, fille d’un prince païen, que saint Saturnin convertit à la foi, et qui mourut victime de la colère de son père.

    On la nomme Pédauque, soit parce qu’elle aimait beaucoup les plaisirs du bain, soit parce qu’elle était d’une haute sagesse. Les pieds d’oie sont ici un symbole. Quoi qu’il en soit, il existait des restes de bains que l’on nommait les Bains de la Reine. Un aqueduc, dont on pouvait voir les ruines jusqu’en 1834, portait aussi le nom de Pont de la reine Pédauque.

    Les premiers textes anciens qui l'évoquent, à l'époque de la Renaissance, font état d'une "fille de Marcellus, cinquième roi de Toulouse, nommée Austris". Selon Nicolas Bertrand (de Tolosanum Gestis publié en 1515)3, Austris était pleine de douceur, de modestie et de bonté. "Dieu ne voulut pas qu'une créature aussi vertueuse embrassât le culte païen, aussi lui envoya-t-il une lèpre hideuse".

    Cachant sa maladie, Austris se tourna vers l'enseignement des saints Saturnin, Martial et Antonin d'Apamée (ou Antonin de Pamiers). Baptisée, elle guérit, mais cacha aussi sa guérison. Bertrand raconte que le roi son père lui fit construire au quartier dit la Peyralade, un magnifique palais dont une salle, dite bains de la reine, était directement approvisionnée en eau par un aqueduc. Le personnage de la reine Pédauque était semble-t-il connu des Toulousains depuis très longtemps, en ce début du XVIe siècle.

    Ce souvenir ne date pas d’hier. Rabelais dit, en parlant de personnes aux larges pieds, qu’elles étaient "pattées comme des oies, et, comme jadis à Toulouse, portait les pieds la reine Pédauque".

    Antoine Noguier, un autre historien toulousain, ajoute aux récits de son prédécesseur une description des bains de la reine Pédauque. Il raconte que le roi Marcellus capta une source dans l'actuel quartier Saint-Cyprien, puis fit bâtir un aqueduc pour amener ses eaux jusqu'à son palais. Il conclut en disant que Marcellus et Austris, qui est probablement la régine Pedauco, sont des personnages mythiques. Aucun Marcellus ne figure parmi les rois wisigoths de Toulouse, mais il pourrait être antérieur à leur arrivée (la chronologie est extrêmement douteuse, les trois saints cités n'étant pas contemporains). La source et l'aqueduc, aujourd'hui disparus, sont bien connus: l'aqueduc de Lardenne et le Pont Aqueduc ou Pont-Vieux. Un ensemble hydraulique (captage de sources et thermes), non loin du trajet de l'aqueduc, mais vraisemblablement indépendant, dont des vestiges subsistèrent jusqu'en 1834, s'appelait les "bains de la Régine", et plus tard "bains de la Régine Pédauque " (banhs de la regina Pedauca). Le nom gagna l'ensemble du dispositif : on parla alors de l'aqueduc de la reine Pédauque, et le pont-aqueduc qui traversait la Garonne devint le pont de la Reine Pédauque.

    Eutrapel dit dans ses contes, publiés par La Herissaye, que de son temps on jurait à Toulouse par la quenouille de la reine Pédauque. Les savants se sont exercés avec acharnement sur cette reine, peu connue dans l’histoire, comme le roi d’Yvetot. Les ruines qui portaient son nom, et dont l’origine est évidemment romaine, ont donné lieu à mille conjectures et à mille dissertations. On en vint à gravement discuter sur l’existence de la reine Pédauque, et ces débats ne furent pas ce qu’il y a de moins curieux dans ce souvenir du peuple.

    Selon Renée Mussot-Goulard, Pédauque est une princesse wisigothe, de la dynastie des Balthes, fille d'Alaric Ier, sœur du roi des Wisigoths Wallia et de la princesse Pélagie (femme du Comte Boniface puis d'Aetius). Elle est l'épouse de Théodoric Ier, roi des Wisigoths et lui donne deux fils Thorismond et Théodoric II, à leur tour rois des Wisigoths.

    Il faut reconnaître dans le roi Marcellus des textes anciens, une allusion au dieu Mars qui est une constante des fondements de la royauté tervinge et que l'on retrouve jusque dans les champs des guerriers. Il s'agirait donc d'une allusion au roi Alaric Ier, identifié à Mars. Même si tous les rois balthes seront qualifiés par les chroniqueurs contemporains, de Mars, comme Euric par Sidoine Apollinaire.

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  • La recette du cassoulet selon La Maison du Cassoulet.

    (Cassoulet de Castelnaudary)

    Celui-ci, me semble pas mal… sauf pour les lingots, ce n'est pas le bon haricot à mettre, lire toutes mes notes précédentes.

    Mais, BELLE SURPRISE! pour moi, il est bien expliqué comment se forme la croûte du cassoulet. Enfin, des gens se sont rendu compte que la croûte n'a rien à voir avec de la chapelure!

    MIRACLE! j'y croyais plus!

    Bon, c'est presque ma recette, mais CE N'EST PAS ma recette!

    Quant à tapisser le toupin de couennes, je n'y vois aucun inconvénient!

    Pour 4 personnes

     - 350g à 400g de haricots secs Lingots,

      - 2 cuisses de canard ou d’oie confites (coupées en deux),

      - 4 morceaux de 80g de saucisses de Toulouse pur porc,

      - 4 morceaux de 50g de viande de porc (jarret, épaule ou poitrine),

      - au moins 250g de couenne de porc (dont la moitié sera utilisée après cuisson pour le « montage » du cassoulet),

      - un peu de lard salé (et, selon les gouts, une cuillère à soupe de concentré de tomates),

      - pour le bouillon : une carcasse de volaille si on l’a d’avance, quelques os de porc, oignons carottes.

    La veille, faire tremper les haricots une nuit dans l’eau froide.

    Le lendemain, jeter cette eau et mettre les haricots dans une casserole avec 3 litres d’eau froide. Porter à ébullition pendant 5 minutes. Retirer du feu et jeter l’eau.

    Préparer le bouillon : mettez dans une casserole 3 litres d’eau non calcaire, les couennes coupées en larges lanières, la carcasse de volaille, les os de porc, les oignons et les carottes. Saler et poivrer. Cuire pendant une heure. Filtrer ce bouillon et récupérer les couennes.

    Dans ce bouillon filtré, mettre les haricots à cuire jusqu’à ce qu’ils soient souples mais restent entiers (environ 1 heure).

    Pendant la cuisson des haricots, préparer les viandes.

    Dans une grosse poêle sauteuse, faire dégraisser les morceaux de confit à feu doux puis les réserver.

    Dans la graisse restante, faire rissoler les morceaux de saucisses puis les réserver.

    Faire rissoler les morceaux de porc jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés et les réserver avec les autres viandes. Garder la graisse qui est au fond de la poêle.

    Egoutter les haricots mais conserver au chaud le bouillon de cuisson. Ajouter aux haricots quelques gousses d’ail et le lard broyés ensemble.

    A ce stade, certains ajoutent une cuillère à soupe de purée de tomates.

     Monter alors le cassoulet. Dans une cassole, tapisser le fond avec des morceaux de couenne, ajouter 1/3 des haricots, disposer dessus les viandes, et encore au dessus le reste des haricots. Enfoncer ensuite les morceaux de saucisses dans les haricots.

    Compléter en versant dans la cassole du bouillon chaud qui doit juste couvrir les haricots.

    Poivrer au moulin en surface et ajouter une cuillère à soupe de graisse (celle qui a servi à rissoler les viandes).

    Mettre au four à 150/160° (th 5 ou 6) et laisser cuire 2 à 3 heures.

    Pendant la cuisson, il se formera une croûte marron doré sur le dessus. Il faudra l’enfoncer plusieurs fois (7 fois disaient les anciens).

    Quand le dessus des haricots vient à sécher, on ajoute quelques cuillères de bouillon. Si le cassoulet a été préparé la veille, il devra être réchauffé au four à 150° pendant 1h30 environ. Ne pas oublier d’ajouter un peu de bouillon (à défaut quelques cuillères d’eau).

     

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