Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Du l'art(d), du cochon, poil au menton!

    Des chercheurs toulousains feront se mouvoir des arbres au rythme de leur sève lors de la Biennale de Venise 2015

    Des arbres évoluant au milieu du public, au rythme de leur physiologie et des conditions météorologiques: c’est l’étonnant projet auquel ont participé des chercheurs du CNRS et de l’université de Toulouse dans le cadre de "Révolutions", une installation de l’artiste Céleste Boursier-Mougenot. Jean-Paul Laumond, Directeur de recherche CNRS au LAAS-CNRS et spécialiste en robotique revient sur cette incroyable participation.

    Toulouse Infos: Comment a débuté cette collaboration avec l’artiste Céleste Boursier-Mougenot?

    Jean-Paul Laumond: J’ai rencontré Céleste Boursier-Mougenot à l’automne dernier lors de l’exposition qu’il a donné au musée des abattoirs, à cette occasion il avait mis en mouvement des pianos. J’ai été très sensible à son travail car le cadre de recherche en robotique sur lequel je travaille depuis des années s’intitule "le problème du déménageur de piano". J’ai été interpellé par ces pianos qui réagissaient en fonction du public et des variations atmosphériques.

    TI: En quoi consiste votre projet pour la Biennale 2015?

    JPL: Nous sommes partis sur le projet de faire évoluer 3 arbres au gré de leur métabolisme au sein du pavillon français. C’est une très belle ambition avec une connotation poétique dont la réalisation passait par la possibilité d’établir un lien entre des informations sensorielles propres à l’arbre et comment les faire se déplacer au milieu du public.

    TI: Ces arbres vont se mouvoir au rythme de la montée de leur sève, avec qui l’artiste a-t-il collaboré dans ce domaine?

    JPL: Pour quantifier la physiologie des arbres, l’artiste a collaboré avec Jérôme Chave du laboratoire Évolution et diversité biologique (CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier) et Valérie Le Dantec du Centre d’études spatiales de la biosphère (CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier/IRD/CNES). En fonction de la journée, un passage de nuages qui va masquer le soleil par exemple va avoir une influence sur la vitesse de la montée de la sève, grâce à des sondes placées sur les arbres ces chercheurs en biodiversité restituent le rythme de la nature on va dire.

    TI: Quelles ont été les contraintes techniques pour motoriser ces 3 arbres?

    JPL: Les arbres sont de vrais pins qui mesurent 4 mètres de haut et ils sont dans un grand pot qui fait 4 mètres de diamètre, donc pour trouver un système mécanique capable de transporter ces pots il fallait concevoir un robot approprié. Pour trouver l’entreprise capable de concevoir un tel robot, avec mon collègue Michel Taix nous avons organisé un appel d’offres qui a permis de toucher plusieurs industriels de la robotique. C’est une entreprise Rennaise qui a été choisi pour concevoir ces 3 robots capables de porter des charges de plusieurs tonnes.

    TI: A quoi ressemblera l’installation au final?

    JPL: Au sein du pavillon France de la Biennale de Venise qui date du 19 e siècle, les spectateurs pourront voir 1 arbre motorisé dans l’espace central et à l’extérieur du pavillon dans les jardins du pavillon il y aura les 2 autres arbres qui seront en mouvement. Ce sont ces 2 derniers qui vont transmettre des informations et des commandes à celui qui est à l’intérieur pour que lui aussi soit en mouvement.

    www.toulouseinfos.fr

     

  • Purée de pois cassés à l’ancienne

    Cuisson: 1 h environ

    Pour 4 à 6 personnes

    500 g de pois cassés

    1 tranche large et épaisse de cansalade par personne, une cuillère à soupe de graisse de canard. 1 oignon jaune, 1 carotte

    1 bouquet garni (persil, thym, laurier) et sel, poivre et persil ciselé ou coriandre fraiche pour la présentation.

    Faites tremper les pois cassés 1 heure dans de l’eau froide ou bien, faites les blanchir durant 5 m dans de l'eau bouillante, égouttez et passez sous l'eau froide.

    Pendant ce temps, pelez et coupez la carotte en rondelles, et pelez et émincez finement l’oignon.

    Faites rissoler dans de la graisse de canard les légumes (vous pouvez en profiter pour faire rissoler les tranches de cansalade et les maintenir au chaud pour le service) puis ajoutez une grande casserole d’eau à ébullition. Salez-la et plongez-y les pois cassés égouttés, le bouquet garni. Laissez cuire 1 h à feu moyen.

    Les pois cassés débordent facilement, surveillez la cuisson et écumez si nécessaire.

    Egouttez les légumes en conservant l’eau de cuisson et écrasez-les avec un moulin à légumes ou dans un mixeur. Incorporez selon votre goût de l’eau de cuisson. Cette purée doit rester assez épaisse.

    Servez arrosé d'un filet d'huile d'olive, saupoudré de persil frais haché; disposez la tranche grillée de cansalade sur le dessus, pour chaque personne. Ou remplacez l'huile d'olive par des morceaux de bon beurre fermier.

    Accompagnez-la de poissons, de viandes blanches ou de saucisse de Toulouse grillée.

    Pour un peu de mâche, vous pouvez mélanger une poignée de cacahouètes, de noix de cajou ou autres grillés à la poêle sèche et brisés menu.

    Autre chose, quand vous réchauffez la purée, elle risque d'attacher au fond: il faut mieux la chauffer sur un bain-marie plutôt que direct sur le feu.

     

  • La cassole à cassoulet

    Toujours les grandes toques toquées, expliquent que le cassoulet se fait dans une cassole. Total dac!

    Même que la vraie de vraie, est UNIQUEMENT fabriquée dans un village tout à coté de Castelnaudary.

    Si vous vous lancez dans la cuisine du cassoulet, je ne vous conseille la cassole QUE si vous avez une cheminée… parce que, ce n'est pas commode, du tout, à utiliser sur une cuisinière moderne.

    Pour faire rôtir une à une les viandes, c'est dans la poêle que cela se fait. Les haricots, dans une grande marmite car il faudra beaucoup de liquide. Puis, verser dans le plat qui ira au four.

    Je vous conseille d'utiliser un plat en céramique carré ou rectangle, et rebords d'au moins une dizaine de cm à plus. Pendant que vos haricots ont cuit dans la marmite, versez ensuite dans le plat en terre cuite ou céramique, genre saladier à fond large, cité plus haut.

    Vous verserez vos viandes au fur et à mesure et c'est cette grosse terrine ronde et haute qu'il vous faudra mettre dans le four, à feu très doux. La saucisse et les cuisses confites, à la fin, en dernier, en haut du montage.

    QUAND A LA CROUTE, ELLE N'A JAMAIS ETE FAITE AVEC DE LA CHAPELURE. En fait, quand le cassoulet cuit à feu très doux, il ne bout pas, le bouillon, mais une sorte de voile léger se forme, une sorte de peau fine; c'est elle, qu'il faut casser… si vous comptez la casser 7 fois comme racontent les crétins, je vous conseille de mettre à cuire votre cassoulet dans le four au moins pendant 4 ou 5 jours AVANT votre repas; comme cela, vous aurez votre compte de 7.

    Pour casser le voile, on ne plante rien dans la terrine, on prend un torchon et on agrippe un bord de la terrine et on secoue. On secoue. Un cassoulet ne se remue plus, ON NE LE TOUCHE PLUS à partir du moment ou l'on a glissé la terrine pleine de viande et de fayots dans le four pour que tout se confise, doucement, doucement, doucètement…. patience, patience, patiennncceeeeeeee!!!

    Le cassoulet est meilleur le lendemain. Vous arrosez d'eau -au moins deux verres- et vous mettez à chauffer doucement. Les graisses vont se dissoudre et petit à petit, votre cassoulet va se ranimer et retrouver toute sa force et sa volonté d'exister.

    ON NE REMUE PAS AVEC UNE CUILLERE, qu'elle soit en bois ou autre. ON SECOUE, ON SECOUE. Mais, bon, pour ce réchauffage, ne soyez pas plus puriste que moi. Vous pourrez utiliser la grosse cuillère: de toute façon, à ce stade, les coco sont en bouillie depuis longtemps!

    cassouleteeeeee.jpg

     

     

     

     

     

     

    La cassole, comme ils disent: nous, on disait "le toupin"

     

     

  • Joue de bœuf au vin rouge du coin

    Oh put.... que c'est bon!

    Le mieux et le bon, c'est de cuire la veille pour consommer lendemain

    1,5 kg de joue de bœuf, 2 cuillères à soupe de graisse de canard, 150 g d'oignons grelots (ce sont de très petits oignons blancs, Yoshi) 1 cuillère à soupe de farine, 1 petite boîte de purée de tomate concentrée, 150 g de cansalade en cubes, sel, poivre.

    Marinade: ½ litre de bon vin rouge de chez nous: Cahors, Gaillac rouge, Corbière, St Chinian… du rouge bien costaud, SVP;

    3 gousses d'ail, 1 citron jaune, 1 carotte en rondelle et poivres en grain.

    Faites une marinade avec les légumes et laissez toute la nuit; si vous pouvez, remuez de temps en temps pour que la viande s'imprègne bien.

    Le lendemain, sortez la viande et ficelez-la en rôti; faites-la dorer dans la graisse de canard de tous côtés; retirez les légumes de la marinade et ajoutez dans la cocotte. Mélangez sur feu moyen et laissez 2 mn, ajoutez la marinade, la tomate concentrée que vous avez diluée dans un verre d'eau chaude, le bouquet garni, poivre et ne salez pas encore. Mélangez bien et faites monter en ébullition quelques minutes, pour retirer l'acidité du vin.

    Couvrez à feu moyen et laissez cuire 1 h 30.

    Vérifiez que c'est bien cuit et faites de belles tranches une fois la viande refroidie. Filtrez et nappez la viande de la sauce au vin.

    Au moment du repas, faites sauter les oignons avec les cubes de cansalade et la graisse de canard que vous rajouterez au moment de servir.

    Vous pouvez aussi faire sauter des cèpes avec oignons et lardons.

    Servez avec pomme de terre vapeur ou purée maison, des pâtes fraiches, du riz….