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Blog - Page 134

  • La joie de vivre vous abandonne.

    Il existe quatre substances naturelles, dans notre corps, qui sont définies comme le “quatuor du bonheur”: l’endorphine, la sérotonine, la dopamine et l’ocytocine.

    Ces aliments qui, en raison de leurs composants nutritionnels, favorisent et renforcent cette chimie cérébrale capable de soulager la symptomatologie associée à la dépression et d’améliorer notre humeur. Cependant, de nombreuses études nous indiquent qu’il n’existe aucun aliment capable de traiter complètement un trouble dépressif.

    Il est recommandé de consommer ces éléments nutritionnels en raison des bénéfices qu’on leur associe.

    Aliments qui augmentent la sérotonine et la dopamine

    Les niveaux de sérotonine et de dopamine oscillent dans notre organisme pour diverses raisons. La dépression est l’une de ces explications, mais il y en a beaucoup d’autres:

    Les grandes périodes de stress.

    Un régime riche en graisses saturées, en sucres, en aliments d’origine industrielle, etc.

    Les maladies thyroïdiennes.

    La consommation de médicaments qui réduisent la production de sérotonine et de dopamine.

    Voyons donc quels aliments qui se trouvent à notre portée peuvent favoriser la production de deux des neurotransmetteurs les plus précieux: la sérotonine et la dopamine.

    1. L’avoine

    L’avoine fait partie de ce que l’on appelle les hydrates de carbone “intelligents”. Mais que signifie cela? Tout simplement qu’il existe des éléments qui ont un effet tranquillisant pour le cerveau. Parmi eux, on retrouve les hydrates de carbone (aliments d’origine intégrale dans leur majorité), qui ont en plus une autre propriété merveilleuse: ils favorisent la production de tryptophane, un aminoacide essentiel à partir duquel on synthétise la sérotonine.

    1. La banane

    Parmi les aliments qui font augmenter la sérotonine et la dopamine, la banane est sans aucun doute l’un des plus importants. Elle ne permet pas de combattre la dépression mais elle nous donne une injection naturelle d’énergie, d’optimisme et de santé. Elle réussit à faire cela car l’effet de la banane sur notre cerveau est tout simplement sensationnel:

    Elle favorise la production de tryptophane.

    Elle nous apporte de grandes doses de vitamines A, C, K et B6, qui sont les composants basiques pour favoriser la synthèse et le métabolisme de multiples neurotransmetteurs comme la sérotonine et la dopamine.

    La banane est riche en sucres naturels qui, combinés à ses fibres naturelles, nous offrent un apport incroyable de force et d’énergie pour vaincre les états de négativité.

    1. Les œufs (vu précédemment: le tourin toulousain est bon pour le cerveau!)

    Il est possible qu’aujourd’hui, beaucoup de personnes évitent de consommer des œufs parce qu’elles ont peur de voir leur niveau de cholestérol augmenter. Cependant, la science a confirmé que les œufs sont bons pour notre santé parce qu’ils apportent du bon cholestérol ou HDL. Il faut juste les consommer de façon équilibrée. Le mauvais, c'est le laid: LDL

    Par ailleurs, les œufs, tout comme les produits laitiers, nous aident à produire du tryptophane et de la vitamine B6, des substances nécessaires à la production de sérotonine et de dopamine.

    1. Le chocolat

    Vous attendiez certainement avec impatience l’apparition du chocolat dans cette liste! Effectivement, il en fait bien partie et nous pouvons nous en “offrir” au quotidien, surtout le matin. Même s’il ne faut pas manger plus d’un carré de chocolat noir par jour, le plus pur et sans sucre.

    Le chocolat, en plus d’être l’un des aliments les plus connus pour favoriser l’augmentation de sérotonine et de dopamine, nous fournit de l’exorphine, un analgésique naturel qui réduit la douleur et de la théobromine, une substance similaire au café qui nous offre de l’énergie.

    1. L’ananas

    Parfois, nous oublions les bénéfices que nous apportent de nombreux fruits se trouvant à notre portée. L’ananas est sans aucun doute l’un de ces aliments qui ne devrait jamais manquer dans notre régime. Quelle en est la raison? En voici plusieurs:

    L’ananas soulage l’anxiété et est anti-inflammatoire.

    Il est riche en vitamine C, favorise la circulation, la concentration et la motivation.

    Il est recommandé au cours du dîner car il nous aide à produire de la mélatonine, l’hormone du sommeil.

    1. Le saumon

    Des poissons comme le saumon ou le maquereau sont riches en vitamines du complexe B. Ce type de nutriments essentiels est nécessaire pour favoriser la production de sérotonine et de dopamine. Par ailleurs, comme nous l’avons indiqué dans d’autres articles, notre cerveau a besoin d’un apport d’oméga-3 régulier et celui-ci est présent dans le saumon. Cela permet d’améliorer des processus comme l’attention, la mémoire ou l’humeur.

    Bien sûr, le saumon est un peu cher. Mais vous ferez grand profit -pour pas trop cher- d'une boîte de maquereaux à la tomate, appelée Pilchard… c'est vraiment économique. Pour deux à trois personnes. A consommer tiède ou froid en période de canicule; en hiver, réchauffez la boîte en la posant dans une casserole, couverte d'eau entièrement et en faisant bouillir au moins 10 mn cette eau. Attention de ne pas vous brûler en ouvrant la boîte!

    Les pois chiches

    On dit des pois chiches qu’ils sont l’ingrédient de base de la vie. C’est surement très juste car, parmi les aliments qui augmentent la sérotonine et la dopamine, ce type de légume sec est l’un des plus appréciés depuis de nombreux siècles.

    En fait, beaucoup de pays connaissent leurs vertus depuis l’Antiquité: ils permettent d’améliorer l’humeur et de conférer de l’énergie.

    C’est pour cela qu’une bonne assiette d’humus accompagné d’huile d’olive, d’ail et de piment est l’un des repas les plus communs et appréciés au Proche-Orient.

    Mais, (lisez la rubrique “cassoulet“) avant que les haricots blancs ne soient cultivés en France, contrairement à ce que racontent des tas de toqués cuisiniers (sic) d'Occitanie, il n'y a aucune raison de croire que le cassoulet était réalisé avec des fèves plutôt qu'avec des lentilles ou des pois chiches!

     

     

  • C'est très chou!

    Les variétés de choux se succèdent au fil des saisons, pendant toute l'année. Le chou se cultive sous pratiquement tous les climats et il est originaire de diverses régions de France.

    La présence de dérivés soufrés (responsables de flatulences) et de fibres (plus ou moins fermes) rend parfois les choux difficiles à supporter pour les intestins sensibles. Pour une meilleure tolérance, il faut effectuer d’abord une première cuisson de quelques instants, à grande eau, casserole non couverte. Cela permet aux dérivés soufrés volatiles d’être en grande partie éliminés. On poursuit ensuite la cuisson dans une autre eau, ou à la vapeur;

    Ou bien, râper les choux aussi finement que possible quand on les consomme crus. On peut aussi les blanchir quelques secondes dans l’eau bouillante salée, ce qui attendrit la cellulose; ou encore les assaisonner quelques minutes avant de les consommer;

    Il faut choisir dans tous les cas des choux suffisamment jeunes, dont on ôtera les feuilles extérieures trop coriaces et le "trognon" souvent trop fibreux.

    Le chou doit être lourd et dense, les feuilles doivent être craquantes et bien serrées entre elles avec une couleur brillante et franche. Le chou est un légume dit rustique, il se conserve très bien au frais, dans le bac à légumes du réfrigérateur, pendant 1 semaine environ.

    Sa préparation est assez simple: En fonction de sa taille, le couper en deux ou en quatre.

    Enlever les feuilles abimées ainsi que le trognon dur et blanc de chaque partie découpée.

    Le laver rapidement à l’aide d’eau et de vinaigre blanc puis l’égoutter.

    Dans la mesure où l'on cuit le chou, il se produit obligatoirement des pertes vitaminiques et minérales. Ces pertes sont habituellement plus abondantes avec une cuisson à l'eau qu'avec une cuisson à la vapeur. Elles dépendent aussi, bien entendu, de la durée totale de la cuisson, et du "taillage" plus ou moins important du légume (les pertes sont plus élevées si la cuisson se prolonge, et si le légume est coupé en plus petits morceaux).

    Par exemple, pertes de

    pour la cuisson à l'eau:

    50 à 60% de vitamine C, 45% de vitamine B1, 35% de vitamine B2, 15% de provitamine. A

    pour la cuisson en autocuiseur:

    20 à 30% de vitamine C, 15 à 20% de vitamine B1, 15% de vitamine B2, 25% de provitamine. A

    Si possible, cuire le moins longtemps possible car il perd beaucoup de ses vitamines à la cuisson. Utilisez le mode vapeur ou en crudités (choux râpés).

    Il existe des tas de petites astuces afin qu'il ne “parfume“ pas trop la maison.

    www.nos18ansenmai68.com

    www.tradi-cuisine.com

    Personnellement, j'utilise plutôt du chou chinois: il n'a pas d'odeur et on n'a pas l'impression de manger du chou mais un simple légume vert sans saveur ni odeur: pourtant, on bénéficie de ses vertus.

    Dans mon enfance, nous avions très souvent la fameuse soupe au chou avec un morceau de plat de côte de bœuf. (c'est une viande riche, moelleuse et goûteuse, à essayer d'urgence et surtout, elle n'est pas chère du tout). Ne jamais oublier l'os à moelle, bien sûr!

     Quand on y mettait le farci, il n'était JAMAIS enveloppé dans des feuilles. On le cuisait comme une omelette dans une poêle, une dizaine de minutes des deux côtés, on ajoutait une grosse louche de bouillon et ensuite, il était glissé dans le saladier (ou la soupière), posé dessus… ou bien, on le mettait sur un plat à gâteaux et on coupait ce dernier comme on le fait d'une galette.

    Quand au plat-de-côte, on le coupait en gros cubes, arrosé d'une bonne vinaigrette et d'un hachis d'ail, persil, poivre et sel et des câpres et cornichons. Une anthologie orgiaque à lui tout seul… le plat-de-côte de bœuf cuit dans la soupe au chou.

    Quand au bouillon, faites en le plus possible pour en garder au congélateur pour une autre préparation ou à utiliser pour tremper la soupe (avec du fromage râpé) et ainsi récupérer le pain dur ou pour faire un excellent vermicelle!

     

  • Je suis envahie de mites alimentaires, parce que:

    Depuis que j'ai déménagé dans le Nord de Toulouse, je vais faire mes courses dans un hypermarché. J'achète, comme vous le savez, pas mal de produits bio de la marque de cet hypermarché, tout en vérifiant que les produits sont fabriqués en France, uniquement; on est patriote ou on ne l'est pas! Entre parenthèse, des produits bio mis sous cellophane, cela me hérisse beaucoup -à cause des bisphénols, divers, utilisés. Il n'y a pas de bisphénol heureux (la chimie pétrolière, c'est de la chimie pétrolière et ce n'est pas bon pour notre longévité en bonne santé….

    Cela fait 7 ans que je suis dans ma nouvelle maison. Cela fait 7 ans que je suis envahie de mites alimentaires. J'ai dû coller des anti-mites dans tous mes placards et je dois les changer souvent.

    Les premières fois où je me suis rendue compte de l'infestation, j'ai fais ce que tout le monde fait: j'ai jeté tous mes paquets entamés ou non, renouvelé les paquets

    (toujours avoir de l'avance alimentaire, on ne sait jamais, vieux réflexe de soixante-huit-tôt-de (les soixante-huitards, sont ceux qui étaient à l'université alors que perso, j'étais à l'usine à 14 ans et je me levais très tôt!!!!),

    mis dans des bocaux de verre, j'en ai pas mal puisque je n'achète plus des conserves laquées au vernis chimique, acheté des anti-mites, lavé tout à la javel, etc…

    Une année, puis une seconde et une troisième. Malgré toutes mes précautions et lessivages, les mites alimentaires sont toujours renaissantes.

    Depuis, j'ai renoncé à tout nettoyage complet et à tout jeter: avant de cuisiner, je regarde  le paquet et s'il me parait un peu “brouillon“, je jette car j'ai toujours un paquet entier qui attend.

    Ben oui, ce n'est pas économique.

    Mais, ce mercredi, comme de nouveaux des objets volants identifiés se remettent à voleter dans la cuisine-salle-à manger, je décide de regarder tous mes paquets. Certains étaient très infectés. Je jette, bien sûr…

    Mais, voilà ce qui motive cette note: je me suis aperçue que ce sont des paquets de pâtes bio et complètes de la marque -non évoquée pour ne pas me retrouver au tribunal, on ne sait jamais- étaient les responsables de mes problèmes domestiques: en effet, c'est dans le bio que se trouvaient le maximum de bébêtes. Certains parquets étant tout récents, plus de doutes.

    J'avais vu voler une de ces bestioles dans le magasin, mais je n'avais pas fait le rapprochement: donc, voilà; méfiez-vous des produits bio… c'est ce que je vais faire à partir d'aujourd'hui, chaque fois que je vais en acheter.

    Vous fatiguez pas à laver à grandes eaux vos placards, avec la canicule, ces mites seront toujours-là… ou alors, vous n'aurez jamais un ravitaillement d'avance. Et si les produits sont infestés dans le supermarché, cela ne sert à rien de mettre dans des bocaux… un moment ou l'autre, ils seront truffés de “cuçous“ ou "cussous", nom toulousain des bestioles…

    Dans ce magasin, je trouve du pain réalisé avec des farines faites avec des grains qui n'ont pas subis d'épandage insecticide dans les silos. C'est très bien, il faut vérifier les étiquettes, c'est bon pour la santé…

    Mais, ce pain, il est consommé rapidement ou bien coupé en tranches, mises au congélo pour le petit-déjeuner, une fois passé dans le grille-pain. On obtient un pain très croustillant, presque aussi parfait que celui que l'on sort, tout chaud, de la boulangerie classique. J'ai dit: presque! faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages, quand même!

     

  • La tisane de camomille, potion de longue vie?

    Les femmes qui boivent régulièrement de la tisane à la camomille réduiraient leur risque de mortalité toutes causes confondues de 29% après 65 ans.

    La voici enfin, la fontaine de jouvence 100% naturelle: la camomille, dont la tisane permettrait aux femmes de vivre plus longtemps! C’est en tous cas ce que suggère une étude américaine parue dans The Gerontologist et qui porte sur plus de 1600 personnes âgées.

    La camomille (Matricaria chamomilla L.) est une plante qui est souvent utilisée au Mexique pour les problèmes digestifs comme la colite, la gastrite, les spasmes et la diarrhée. Elle est connue dans tous les pays pour avoir de nombreux bénéfices pour la santé grâce à ses composants actifs majeurs (terpénoïdes alpha-bisabolol et azulènes, flavonoïdes). Les bienfaits concernent des activités anti-oxydantes, antimicrobiennes, antiplaquettaires et anti-inflammatoires.

    Etant donné toutes ces propriétés, on peut se demander si la camomille permet de rallonger l’espérance de vie. Des chercheurs de l’University of Texas Medical Branch à Galveston ont donc voulu examiner l’effet de la consommation de camomille sur la mortalité. Pour cela, ils ont analysé des données de 1677 hommes et femmes issues de l’étude Hispanic Established Populations for Epidemiologic Study of the Ederly sur une période de 7 ans (2000-2007). Cet échantillon comprend des adultes d’origine mexicaine, âgés de plus de 65 ans, provenant de 5 Etats du sud-ouest des Etats-Unis: Texas, Californie, Nouveau Mexique, Colorado et Arizona. 14% des participants buvaient régulièrement de la camomille.

    Résultats: la consommation de camomille diminuait le risque de décès toutes causes confondues chez les femmes de 29%. Mais malheureusement, les hommes ne semblaient pas bénéficier des mêmes effets. Dans les modèles ajustés pour différentes variables (statut sociodémographique, comportements santé, maladies), la camomille restait significativement associée à une réduction de la mortalité chez les femmes.

    Pour expliquer cette différence entre les hommes et les femmes, Bret Howrey, principale auteur de l’étude, pense qu’il est possible que ce soit lié au fait que les femmes sont plus adeptes de la camomille que les hommes. Traditionnellement, les femmes mexicaines s’occupent des activités quotidiennes, y compris celles liées à la santé familiale, et adhèrent plus à l’utilisation de remèdes traditionnels.

    Par conséquent, la consommation de tisane de camomille est associée à une diminution du risque de décès toutes causes chez les femmes. Ces résultats peuvent rappeler ceux constatés chez les buveurs de thé. Il s'agit d'une étude d'observation, ne permettant pas de conclure à une relation de cause à effet.

    Une mine de composés favorables. Les fleurs de camomille renferment une huile essentielle  composée de  (E)-β-farnésène (4.9–8.1%), alcool terpénique (farnesol), chamazulène (2.3–10.9%), α-bisabolol (4.8–11.3%), and α-bisabolol oxydes A (25.5–28.7%) et α-bisabolol oxydes B (12.2–30.9%), qui sont anti-inflammatoires, antiseptiques et spasmolytiques. Les fleurs contiennent aussi des composés phénoliques, en particulier les  flavonoïdes  apigénine, quercétine, patulétine, lutéoline, et leurs glucosides. Les feuilles et tiges contiennent aussi une huile essentielle composée de (Z)-3-hexénol, (E)-β-farnésène, α-farnésène, germacrène D, (E)-nérolidol, spathulénol, hexadec-11-yn-11,13-diène, et (Z)- et (E)-en-yn-dicycloéthers. La racine contient une autre huile essentielle riche en linalool, nérol, géraniol, β-élémène, (E)-β-farnésène, α-farnésène, spathulénol, τ-cadinol, τ-muurolol, β-caryophyllène, cis-caryophyllène, caryophyllène oxyde, chamomillol, hexadec-11-yn-11,13-diène, cis- et trans-en-yn-dicycloéthers, et esters de camomille I et II.

    Sources

    Bret T. Howrey, M. Kristen Peek, Juliet M. McKee, Mukaila A. Raji, Kenneth J. Ottenbacher, and Kyriakos S. Markides Chamomile Consumption and Mortality: A Prospective Study of Mexican Origin Older Adults. The Gerontologist. 2015. doi:10.1093/geront/gnv051

     

    Tisanes Bio de cammomille ici:

    www.biotine-sep.com

     

  • Bientôt la saison des mitonnages...

    Les conseils pour faire un gratin dauphinois parfait

    La pomme de terre ne doit pas partir en miettes... Prenez de la Monalisa, de la Charlotte qui -elle- forme une liaison très moelleuse lors de la cuisson dans la crème.

    Evitez surtout les pommes de terre dites "à purée". Surtout, ne les lavez pas après les avoir épluchées, elles perdraient l'amidon qui sert à créer la cohésion du gratin. Mais, vous les frottez avec un torchon propre si vraiment elles sont très sales (du jardin?).

    Les pommes de terre devront ensuite être coupées en tranches très, très fines, appelées taillons comme disent les toqués de la toque. Il est très important d’avoir des tranches très fines. On doit -presque- voir à travers!

    Pour le reste, il n’y a en réalité pas des tonnes d’autres ingrédients: le lait, la crème et le sel. Voire le poivre et l’ail. Les recettes d'autrefois étaient sans muscade, ni d’ail, et pas de poivre non plus. Bref, la muscade ou l’ail font donc partie de la diversité des interprétations du gratin.

    Ceci dit, certains mettent une pointe d’ail. L’important, c’est de bien doser pour que le plat soit équilibré.

    Par contre, il est clair qu’on ne met ni fromage, ni œufs dans le vrai gratin dauphinois.  Les puristes du coin disent  que, surtout, n'ajoutez pas d'œufs ni de fromage. Sinon ce n'est plus le gratin dauphinois. Les œufs privent le gratin du moelleux et de l'onctueux qui sont ses caractéristiques, en y laissant des caillots qui en gâtent l'aspect et la finesse. Le fromage enlève la délicate saveur du lait crémeux.

    Avec du fromage, ce serait un gratin savoyard… peut-être excellent, mais ce n’est pas la vraie recette. Mais sûrement pas le saupoudrage de fromage râpé. Comme le disait Robuchon, “demandez à 100 dauphinois leur recette du gratin… Vous aurez 100 recettes différentes". Les variantes de la recette sont tout à fait acceptées, mais avec l'intransigeante constance des deux ingrédients interdits. (voir ci-dessus)

    Pour la cuisson, il y a plusieurs écoles. D’abord, la façon de faire typique du Vercors, qui consiste à faire cuire les pommes de terre avant la cuisson au four, pour un résultat extra-moelleux.

    Les gens du Dauphiné font un mélange de crème à 35% et de lait, moitié-moitié. Ils font bouillir ce mélange, et ajoutent les lamelles de pomme de terre. Laissez cuire sur le feu tout doucement, avec juste un frémissement, pendant 45 min. Ensuite, rajoutez un peu de crème dans le fond d’un plat à gratin, puis les pommes de terre avec la crème et le lait. Remettre alors encore un peu de crème par dessus et je mets au four à 180°C, pendant 30 minutes environ.

    Votre plat va colorer doucement. La crème, en cuisant, va gratiner et dorer bien joliment, et ce, sans un gramme de fromage. C’est ça le miracle du gratin dauphinois: cela reste hyper moelleux.

    En revanche, si l’huile se sépare du reste pour rester à la surface, c’est très mauvais signe. Votre crème devait avoir un petit problème…

    Ou bien, mettez directement les pommes de terre dans le plat à gratin en terre ou en grès ou en verre. Beurrez généreusement le plat. Frottez-le avec une gousse d’ail. Remplissez le plat avec les 1,5 kg de pommes de terre en lamelles, au fur et à mesure salez, poivrez, et ajoutez un peu d’ail. Recouvrez de 600 g de crème et 800 g de lait. Et faites cuire 1h30 à 140/150°C.

    Il faut cuire lentement, doucement, tranquillement, pour que la crème imprègne bien les patates et que le résultat soit fondant et doux au palais.

    Certains sont partisans du gratin cuisiné avec uniquement de la crème. D'autres, avec uniquement du lait sans une goutte de crème... On peut aussi le préparer la veille, et le faire saisir le lendemain. C’est valable pour beaucoup de recettes traditionnelles, cela permet d’avoir beaucoup plus de moelleux.

     

    Ma recette du gratin dauphinois

    Ingrédients (pour 4 personnes)

    1 kg de pommes de terre; 40 cl de crème entière

    40 cl de lait; Une gousse d’ail; Sel, poivre

    Préchauffez le four à 150°C.

    Épluchez les pommes de terre et coupez-les en très fines tranches, avec une mandoline de préférence.

    Beurrez un plat à gratin et frottez-le avec la gousse d’ail.

    Disposez une couche de pommes de terre, salez, poivrez. Puis une autre, salez et poivrez de nouveau. Après la dernière couche de pommes de terre, recouvrez tout ça avec la crème et le lait. Encore un peu de sel et de poivre, et c'est le moment d'enfourner votre gratin, pour environ 1h30 de cuisson.

    Vous pouvez plantez un couteau dans le gratin pour vérifier la texture des pommes de terre. Et le plat doit être parfaitement doré avant de sortir du four.

     

  • Le tourin vous fait un super cerveau!

    Ben, une preuve encore de notre French paradox, comme disent les angliches et autres amerloques….

    Après le vin (riche en anti-oxydants de toutes sortes, surtout le revestreratol) la graisse de canard (qui a les mêmes propriétés que l'huile d'olive (hé oui) voici quelques infos sur les ingrédients qui entrent dans notre Tourin toulousain:

    L’œuf

    Le jaune d'œuf est riche en choline, une quasi-vitamine qui est essentielle à la production d’acétylcholine, le neurotransmetteur associé à la mémoire. La plupart des habitants des pays occidentaux manqueraient de choline. Or une carence en acétylcholine est liée à la maladie d’Alzheimer et à la démence. Pendant la grossesse, la choline est essentielle au développement normal du cerveau du fœtus.

    Recommandé de manger 0 à 5 œufs par semaine. Rassurez-vous si vous en mangez plus: chez la plupart d’entre nous, le cholestérol sanguin ne varie pas lorsqu’on mange beaucoup d’œufs (jusqu’à trois par jour), mais dans 30 à 40% des cas, le cholestérol sanguin augmente. Ce cholestérol doit-il inquiéter? Non. Selon une méta-analyse de 2013, les personnes qui consomment 1 œuf et plus par jour n’ont pas plus de maladies cardiovasculaires que celles qui mangent un œuf au plus par semaine.

    L’ail

    L'ail est parfois considéré comme un "super-aliment" à cause des composés organosulfurés qu’il contient, comme l’allicine, qui ont des effets antioxydants et anti-inflammatoires. L'ail est traditionnellement utilisé pour ses effets sur le système cardiovasculaire mais il pourrait aussi être bénéfique au cerveau.

    Selon une étude américaine parue dans PLOS One, il permettrait ainsi de prévenir le vieillissement du cerveau et des maladies comme Alzheimer et Parkinson grâce à un composé appelé FruArg.

    Si vous consommez une petite gousse d'ail tous les jours pendant une semaine avant d'entrer à l'hôpital pour intervention chirurgicale, vous devriez être protégé-e d'une maladie nosocomiale…. prenez une petite gousse, pelez-là, bien sûr, et coupez-là en quatre pour l'avaler comme un cachet. En une ou deux fois dans la journée.

    N'oubliez pas que l'ail entre dans la composition de l'aïgo boulido: de l'eau, de l'ail et, parfois, une noisette de graisse de canard. Le petit déjeuner de nos ancêtres!

    De manière générale, les condiments, herbes aromatiques et épices semblent bénéfiques au cerveau (et à la santé générale). N'hésitez pas à en abuser.

    Dans les études ce sont surtout des extraits d'ail vieilli qui sont utilisés mais consommer chaque jour 1 à 2 gousses d'ail (écrasées ou coupées en morceaux) peut déjà avoir un effet protecteur.

    Vous trouvez des gélules d'ail noir BIO sur mon site

    www.biotine-sep.com

    On peut ajouter dans la recette du fromage râpé et vous connaissez les bienfaits du fromage, vitamine D, calcium, etc… du persil frais coupé au dernier moment avec un ciseau (vous mettez du persil dans un verre à moutarde et vous coupez avec le ciseau à bouts fins). Le persil est le légume qui contient le plus de vitamine C… oui, presque personne ne le sait…

     

    Je vous rappelle MA recette perso

    (que nous consommons une fois ou deux par mois). Voire plus: elle réchauffe le cœur et le corps!

    Je fais chauffer dans une grande casserole inox un litre de bouillon maison (pour deux ou trois personnes), je monte en ébullition et je verse le blanc d'un œuf. On peu rajouter une ou deux gousse d'ail pelées et coupée en morceaux. Une lichette d'huile d'olive.

    Je coupe du pain sec dans un saladier (en verre non coloré) en croûtons, je mets le jaune de l'œuf (donc, il est cru).

    Quand le blanc est bien cuit, je trempe mon tourin avec le bon bouillon. Je rajoute le râpé et je mélange bien; je saupoudre de persil frais haché finement; parfois, je ne mets pas d'huile d'olive dans le bouillon maison (s'il est un peu gras) mais je rajoute une lichette d'huile de noix ou noisettes au moment de servir. Pour les oméga-3

    Pour encore plus diététique, saupoudrez de levure de bière en paillettes. (toujours rajouter au dernier moment et pas trop si vous avez acheté de la levure maltée, qui est amère).

    Le bouillon maison? quand je fais de la blanquette, du pot-au-feu, de la soupe au chou, bref les bons plat mitonnés à l'ancienne, je prévois toujours large en bouillon; ainsi, j'en récupère dans un pot en verre blanc à vis, et je congèle une fois refroidi… ainsi, j'ai toujours du bouillon d'avance (ne pas oublier, cependant, de le sortir du congélateur le matin pour le soir, au minimum).

     

  • Dangers de certains végétaux

    On a vu que la peau des fruits et des légumes qui pouvait véhiculer de nombreux agents pathogènes mais il existe d’autres risques à prendre en considération.

    Tomates:

    les feuilles et branches sont très toxiques

    Les champignons:

    Attention, si vous les connaissez pas : DANGER ! Car de nombreux champignons toxiques ressemblent à leur voisin comestible.

    Comme par exemple, dans les champignons blancs à pied (amanite phalloïde ou amanite vireuse), la gyromitre (fausse morille), Galerina marginata qui est confondue avec la Pholiote qui pousse également sur le bois, plusieurs lépiotes sont toxiques voir mortelles, comme la lépiote brune alors que d’autres lépiotes comme la coulemelle sont parfaitement comestibles...

    Ramassez ceux que vous connaissez parfaitement mais dès que vous avez un doute, nous vous conseillons de les mettre dans des sacs séparés et d’aller à la pharmacie afin qu’un expert vous fasse le tri entre les comestibles, les mangeables mais pas très bons, ceux susceptibles de vous rendre malade et les MORTELS !

    Les baies ou petits fruits des arbres:

     Ils ont l’air d’être très appétissants mais ils ne sont pas tous comestibles. En effet certains fruits sont toxiques. Il est difficile de tous les nommer tellement la liste est longue. Il s’agit par exemple des baies de Laurier, Houx, Arum, Lierre, Chèvrefeuille, Fusain, Muguet de mai, Corroyère (mûres sauvages en forme d’étoile à 5 parties), Aucuba, Cornouiller, Tamier commun, Ginkgo biloba, Parisette, Cotonéaster, Belladone, Vigne vierge...

     Et de très nombreuses autres baies rouges ou noires. Si vous n’êtes pas certains que cela soit des mûres, myrtilles, cassis ou groseilles, abstenez-vous de les toucher ! Et si vous l’avez fait, lavez-vous bien les mains.

    Parallèlement, certaines baies comme celles d’épine-vinette ou vinetier sont toxiques (troubles digestifs) lorsqu'elles sont vertes mais parfaitement comestibles une fois mûres, elles sont alors rouge vif.

     De même, il faut se méfier du Sureau car ses baies sont délicieuses en jus ou en sirop mais ses branches, ses graines et ses racines contiennent du cyanure, tandis que ses fleurs et ses fruits, quand ils ne sont pas assez mûrs, peuvent contenir un alcaloïde toxique.