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gastronomie - Page 18

  • Tarte rustique à la farine de seigle et aux poireaux

    Pour changer de votre éternelle pizza, à faire vous-même ce plat bien français! A dévorer tiède ou emporter pour le pique-nique. Le poireau est l'asperge des pauvres! Avec des poireaux sauvages, un régal digne de gastronomie!

    Pour: 4 personnes 

    Pâte sablée: 120 g de farine de blé T65, 70 g de farine de seigle T130

    80 g de beurre, coupé en dès, 5 cl d’eau; 4 poireaux (environ 700 g); 3 cuillerées à soupe d’huile pépins de raisin, 2 gros œufs

    8 cl de lait d’avoine (ou de vache); 2 tranches de truite fumée, de jambon de pays ou de magret séché, sel, poivre

    Mélangez les deux farines et le beurre. Emiettez du bout des doigts pour avoir une consistance sableuse. Ajoutez l’eau, bien malaxer et ramassez la pâte en boule. Entourez-la d’un  linge propre et laissez-la 1h au réfrigérateur.

    Lavez les poireaux, coupez les feuilles dans le sens de la longueur, jusqu'au blanc pour les écarter et retirer la terre si vous avez des poireaux du jardin; retirez l’excédent de vert et émincez, le vert et le blanc en fines rondelles ou lanières. Faites-les cuire dans une sauteuse environ 20 min, avec l’huile, jusqu’à ce qu’elles soient fondantes. Feu moyen à chaud mais en remuant constamment.

    Dans un saladier, battez les œufs en omelette. Ajoutez le lait, le sel, le poivre, la truite, le jambon ou le magret coupé en lamelles et les poireaux.

    Etalez la pâte sur une plaque de cuisson largement beurrée et farinée. (pas de papier cuisson qui est bisphénolé). Déposez la garniture au centre et rabattez les bords. Faites cuire 30 à 35 min dans le four préchauffé à 180°C.

    Décollez votre tarte délicatement à l'aide de deux spatules et glissez dans le plat de service. Servez avec fromages et pain de seigle, du foie gras, un entremet, des fruits...

    Votre repas simple, rapide et sain! (et oui, même le foie gras! -petite quantité posée sur un pain de seigle grillé à la cheminée ouverte, l'enfer du bonheur sur terre!

     

     

  • BEURRE DE FOIE GRAS

    Insolite mais nectar! Beurre de foie gras

    C'est un beurre froid particulièrement gourmand et que vous pourrez préparer aussi avec les restes de foie gras, en canapé, en accompagnement de viandes, de poisson....un beurre presque passe partout

    100 g de beurre demi-sel (ou non) ramolli à température ambiante; 70 à 80 g de foie gras de canard cuit, en bloc ou en terrine; poivre et brisure de truffe (facultatif)

    Découpez le foie gras en petits morceaux, (c'est plus facile avec un couteau à pain) puis disposez ceux-ci dans une passoire fine en inox posée sur un saladier. Ecrasez ensuite les morceaux de foie gras à l’aide du dos d’une cuillère à soupe à travers la passoire. (comme vous forcez, prenez une passoire très solide).

    Ajoutez au beurre ramolli le foie gras filtré, rendre la préparation bien homogène en remuant très soigneusement. Poivrez en même temps et rajoutez vos brisures de truffes qui doivent être ultra-fines.

    Réservez ensuite au frais pendant au moins 30 mn; étalez, dégustez.

     

  • Rapide, facile à faire, pas cher.... ne vous en passez pas, c'est trop bon!

    Gésiers de poulet confits en bocaux

    1 kg de Gésiers et cœurs, Graisse de canard ou d’oie,

    Aromates (thym, laurier, ail...), 1 kg de gros sel.

    La veille nettoyer les gésiers si ce n'est pas déjà fait quand vous les achetez,

    Déposez les dans une terrine et saupoudrez les de gros sel, laissez-les dégorger toute la nuit

    Le lendemain, rincez les gésiers en prenant soin de bien les sécher ou les essuyer au torchon, (je les coupe en morceaux prêts pour la salade)

    Placez les gésiers dans une grande casserole avec les aromates (si vous souhaitez en mettre), Versez la graisse de canard par-dessus,

    Porter à ébullition pendant 1h,

    Répartissez dans les bocaux (gésiers + graisse) en les remplissant jusqu'à 2 cm du bord,

    Fermez les bocaux hermétiquement et stériliser pendant 1h à 90°

    Conservez dans un placard ou une pièce noire à l'abri de la lumière.

     

  • Micro-ondes: vrai ou faux

    L'usage du micro-ondes s'accompagne de nombreuses rumeurs et idées reçues. Lisez cet article pour savoir si elles sont fondées.

    Cuits au micro-ondes, les aliments perdent leurs qualités nutritionnelles

    VRAI et FAUX

    Tous les aliments chauffés perdent une partie de leurs qualités, surtout quand ils sont bouillis parce que les vitamines passent dans l’eau de cuisson. Les hautes températures peuvent dénaturer graisses et protéines. Globalement, la cuisson au micro-ondes ne détruit pas plus de vitamines que la cuisson à l’eau – sauf peut-être pour la vitamine C. Les pertes sont surtout importantes lorsque les légumes sont placés dans de l’eau. Les autres composés nutritionnels sont assez bien préservés comme le montrent des essais faits sur les flavonoïdes de l’oignon et les polyphénols de l’huile d’olive vierge. L'avantage du micro-ondes tient aussi à la brièveté de la cuisson; or plus la cuisson est courte, moins il y a de risque de destruction des nutriments. 

    A noter que le lait maternel conserve intacts ses anticorps si la température ne dépasse pas 60 °C.

    Khatoon N : Nutritional quality of microwave-cooked and pressure-cooked legumes. Int J Food Sci Nutr. 2004 Sep;55(6):441-8.

    Les protéines cuites au micro-ondes sont "dénaturées"

    FAUX

    Cette rumeur fait référence à l'isomérisation potentielle des acides aminés, constituants des protéines. Ces acides aminés (sauf la glycine) peuvent exister sous deux configurations : en L- ou en D-, qu'on appelle énantiomères ou stéréoisomères, l'une étant le miroir de l'autre. L'organisme utilise essentiellement les acides aminés en L-, mais la cuisson peut, dans certaines conditions, conduire à l'isomérisation d'acides aminés sous leur forme en D-. Une étude ancienne (1) avait trouvé plus d'acides aminés en D- avec une cuisson au micro-ondes, mais des travaux plus récents (2) n'ont pas trouvé de différences avec d'autres méthodes de cuisson.

    Lubec G, Wolf C, Bartosch B. Aminoacid isomerisation and microwave exposure. Lancet. 1989 Dec 9;2(8676):1392-3.

    Lassen A. (1995) Nutritional effects of microwave cooking, Nutrition & Food Science, Vol. 95 Issue: 4, pp.8-10.

    La cuisson au four à micro-ondes entraîne l'apparition de sous-produits toxiques

    FAUX

    "Il n'a jamais été mis en évidence de transformation biochimique des constituants des aliments par ce type de cuisson " affirme le Pr Maurice Rabache (Cnam, Paris). Par rapport aux rats qui reçoivent des aliments cuits conventionnellement, ceux nourris avec des aliments cuits au micro-ondes se développent normalement, sans lésions particulières. Mais comme la plupart des modes de cuisson, celui au micro-ondes génère des produits de glycation avancés (AGE) qui peuvent aggraver certaines maladies (diabète).

    Jonker D : Human diets cooked by microwave or conventionally: comparative sub-chronic (13-wk) toxicity study in rats. Food Chem Toxicol. 1995 Apr;33(4):245-56.

    Les aliments cuits au four à micro-ondes sont cancérogènes

    FAUX

    Précuire une viande au micro-ondes avant de la poêler permet de diminuer significativement la quantité de composés cancérogènes (lire entretien). La cuisson au micro-ondes (température modérée, puissance moyenne) préserve aussi les enzymes qui donnent naissance aux composés protecteurs des crucifères et qui sont détruits par les cuissons conventionnelles. Mais les enzymes de l’ail, elles, disparaissent.

    Verkerk R Glucosinolates and myrosinase activity in red cabbage (Brassica oleracea L. var. Capitata f. rubra DC.) after various microwave treatments. J Agric Food Chem. 2004 Dec 1;52(24):7318-23.

    Il tue systématiquement les bactéries

    FAUX

    La distribution irrégulière de la température dans le produit chauffé ne permet pas toujours d'inactiver certaines bactéries. Ainsi, les salmonelles survivent dans des œufs pochés au micro-ondes. Lorsqu’ils ne sont pas chauffés assez longtemps, des morceaux de poulet contiennent encore des bactéries du type Escherichia coli.

    Apostolou I : The effect of short-time microwave exposures on Escherichia coli O157:H7 inoculated onto chicken meat portions and whole chickens. Int J Food Microbiol. 2005 May 1;101(1):105-10.

    On ne devrait pas chauffer des récipients en plastique au four à micro-ondes

    VRAI

    Certains composants des plastiques peuvent migrer dans l'aliment chauffé. C'est le cas des adipates, qui jouent le rôle de plastifiants dans de nombreux emballages; des phtalates et de la benzophénone, ajoutés aux encres d'impression; des filtres UV incorporés dans les emballages transparents; du bisphénol A (BPA), présent dans les polycarbonates (plastiques durs, biberons…). Même si les taux de migration sont faibles, ils alourdissent la charge qui pèse sur l’organisme. " Les fabricants disent que leurs plastiques sont conçus pour le micro-ondes, mais quand vous les chauffez, ils laissent fuir du bisphénol A " insiste le Pr Frederick vom Saal (université du Missouri). Ses travaux chez le rat montrant que le BPA se comporte comme une hormone ont conduit en mai 2006 la ville de San Francisco à en interdire la présence dans les plastiques.

    Nerin C : Determination of potential migrants in polycarbonate containers used for microwave ovens by high-performance liquid chromatography with ultraviolet and fluorescence detection. J Agric Food Chem. 2003 Sep 10;51(19):5647-53.

    La cuisson au micro-ondes nous expose à un rayonnement toxique

    FAUX

    Selon l'Organisation mondiale de la santé, un micro-ondes en bon état, utilisé correctement, est sans danger. Il faut simplement s'assurer régulièrement que l'appareil qu'on utilise n'est pas endommagé, que la porte se ferme correctement, que les joints sont propres et en bon état. Un appareil dégradé ne doit pas être utilisé.

    Cuisson au four conventionnel et au micro-ondes : ce qui change

    Un four à micro-ondes utilise des ondes d’une fréquence de 2,5 gigahertz environ. Ces ondes sont absorbées par l’eau, les graisses, les sucres et converties en mouvement atomique, c’est-à-dire en chaleur. Mais elles ne sont pas absorbées par les plastiques, le verre, la céramique. Dans un four conventionnel, la chaleur migre de l’extérieur vers l’intérieur de l’aliment alors que dans un micro-ondes, les ondes pénètrent l’aliment et excitent les molécules d’eau et de graisses : la chaleur est présente à peu près partout au même moment. Les zones froides correspondent aux endroits où les ondes n’ont pas pénétré; les zones brûlantes aux régions d’interférence. Pour éviter cela, les fours sont équipés d’un plateau tournant. Dans un four conventionnel, des croûtes appétissantes se forment parce que l’air intérieur est brûlant et débarrassé de toute humidité. Dans un micro-ondes, c’est impossible parce que l’air reste à température ambiante.

    CONCLUSION: je n'ai pas de micro-ondes. Et je n'en veux pas

  • Pour les idiot-es qui mangent et vivent végan…

    Vous ne voulez pas faire souffrir les animaux en ne consommant rien de ce qu'ils donnent mais, savez-vous que votre salade à hurlé de douleur lorsque on la coupée?… Toutes les plantes de la nature et, par conséquent du potager, ont mal!

    Lorsqu'ils sont agressés par des insectes, certains arbres avertissent leurs congénères situés à proximité par des moyens subtils pas encore tous élucidés. En réaction à ces messages, les arbres contactés secrètent dans leurs feuilles ou dans leurs racines des substances toxiques destinées à mettre hors d'état de nuire leurs agresseurs. Certains émettent même des messages chimiques pour attirer des insectes prédateurs de leurs agresseurs.

    Peut-on dire alors que les plantes ressentent la douleur? OUI!

    Les stupéfiantes capacités des plantes

    Elles détectent des longueurs d'ondes invisibles à nos yeux et d'une intensité imperceptible.  

    Elles ont un sens du toucher très sensible. Elles sont notamment sensibles aux caresses.

    Elles détectent la moindre inclinaison des branches.

    Les racines captent des centaines de signaux chimiques

    Elles modifient constamment leur forme et leur composition chimique.

    Elles émettent des composés depuis le feuillage et des signaux chimiques depuis les racines.

    Elles convoquent les insectes prédateurs de leurs agresseurs.

    Elles ont un comportement social. Elles savent reconnaître les plantes de leur espèce siégeant à proximité.

    C'est la fixité des plantes qui est la cause de l'extrême complexité des végétaux. Ils sont obligés de trouver des réponses métaboliques aux dangers qui les menacent. C'est pourquoi elles ont davantage de gènes que les animaux.

    Les arbres ne poussent pas seulement. ils se meuvent en s'adaptant à leur environnement. Le tronc s'allonge et se ramasse pour corriger sa posture se servant de la pression qui règne en leur sein comme d'un moteur.

    Les arbres possèdent des capteurs de courbure qui leur permettent de pousser droit, et pas seulement des cellules qui contiennent des grains d'amidon qui se déplacent en fonction de la gravité et qui les informent de leur inclinaison (fait découvert en 1990).

    Les feuilles de tabac ingérées par les chenilles émettent des trichromes (sucre), un piège. Après ingestion, les chenilles émettent une odeur attirant la punaise et des fourmis qui remontent la piste odorante laissée par leurs déjections.

    Le tremble mémorise la pression à laquelle il est soumis.

    Le tabac génère également plus de 950 composés au rôle inconnu.

    Des plants de maïs ont le sens de l'ouie. Leurs racines s'inclinent vers un son d'une fréquence de 200Hz.

    On peut parler de neurobiologie végétale et de langage végétal.

    Darwin 1880, la puissance du mouvement chez les plantes:

    "C'est à peine une exagération de dire que la pointe de la radicelle ayant le pouvoir de diriger les mouvements des parties adjacentes agit comme le cerveau des animaux inférieurs."

    Six raisons de chercher le cerveau des plantes dans leurs racines:

    1 Les racines sont toutes interconnectées. Elles forment un réseau où circulent sans cesse information et nutriments.

    2 Elles intègrent les nombreux signaux reçus.

    3 Elles ont un pic d'activité électricité aux extrémités.

    4 Elles échangent des signaux électriques et chimiques.

    5 Elles adaptent leur croissance. Si la pointe de la racine est coupée, la croissance est uniforme.

    6 Elles sont très riches en capteurs de toute sorte. Elles distinguent le haut du bas, fuient la lumière et réagissent à certains sons.

    Une réponse nous est donnée par le grand Léonard de Vinci (1452-1519).

    "La nature a ordonné que les êtres vivants doués de mouvements connaissent la douleur pour préserver leurs membres que le mouvement pourrait entamer ou blessé. Les êtres vivants privés de mouvement ne risquent pas de heurter d'objets susceptibles de leur nuire, la douleur n'est donc pas nécessaire aux plantes; et, par conséquent, quand on les coupe elles ne souffrent pas comme les animaux".

    Ce n'est parce que les plantes ne bougent pas, qu'elles ne ressentent pas la douleur.

    Informations issues d'un article de Science et Vie.

    Bon, maintenant, vous pouvez commander un cassoulet toulousain ou un magret de canard, non mais!

    Et faites passer à tous les bobos de pacotille!

     

     

  • BON A SAVOIR: retraités, réveillez-vous!!!

    17 millions de retraités sont politiquement transparents, syndicalement hors jeu, médiatiquement inoffensifs, largement négligés par une campagne présidentielle.

    Par Thierry Benne.

    Un article de l’Iref-Europe

    Savez-vous que le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) œuvre depuis plus de quinze ans sans jamais avoir admis parmi ses 40 membres un seul représentant " ès qualités " des 17 millions de retraités ?

    Savez-vous que parmi les 233 membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE), il n’y a pas un seul représentant des retraités ? Savez-vous que le Comité de Suivi des Retraites (CSR) ne compte parmi ses membres absolument aucun retraité ?

    Le mur de l’indifférence nationale

    Début 2016, quelques milliers d’intermittents du spectacle s’opposent par des grèves bien ciblées à toute réforme de leur régime dérogatoire, qui ne sera remis en cause qu’à la marge bien qu’il accroisse chaque année d’un milliard d’euros le déficit de l’assurance-chômage.

    Ces derniers temps, ils ne sont pas 300 milliers en Guyane à se faire entendre, mais ils contraignent Paris à envoyer d’urgence une délégation interministérielle, laquelle fait acte de repentance avant d’ajouter de nouvelles et coûteuses promesses à celles déjà nombreuses non tenues par le passé.

    De même voici quelques jours, il a suffi d’une poignée d’assureurs influents, relayés par quelques associations de titulaires de contrats d’assurance-vie, pour faire plier en une seule journée ceux des candidats qui voulaient augmenter encore la fiscalité sur l’assurance-vie sur les contrats déjà souscrits.

    Or, le sait-on, ils sont 17 millions à n’avoir depuis des lustres rien obtenu, alors que leur sort est largement aussi digne d’intérêt que celui de professions qui font porter les plus ordinaires de leurs revendications par la grève, le chantage ou les groupes de pression.

    17 millions de retraités (pensionnés directs + par réversion) politiquement transparents, syndicalement hors jeu, médiatiquement inoffensifs, largement négligés par une campagne présidentielle dont on ne sait encore si elle a atteint son étiage, tellement la médiocrité et les coups bas s’y étalent avec une morne complaisance.

    17 millions de retraités tous victimes du parfait désintérêt de la quasi-totalité des candidats, qui certes parlent à l’occasion des retraites, mais quasiment jamais des retraités et qui, jusqu’à présent, sont bien trop occupés à s’étriper dans de vaines querelles pour se soucier de ce que peuvent bien vouloir ceux qui représentent quand même un bon tiers du corps électoral.

    La garantie du maintien d’un juste pouvoir d’achat

    Pourtant, lorsqu’on prend la peine de les écouter, les retraités ne demandent pas la lune. Ils veulent simplement que, comme on le leur avait solennellement promis à plusieurs reprises, leur pouvoir d’achat soit préservé et qu’ils ne constatent plus au fil des ans l’érosion continue et angoissante de leurs retraites :

    en face d’indices officiels jamais audités et qui, à force d’avoir été manipulés et de ne couvrir qu’une partie sans cesse plus restreinte de leurs dépenses, ne signifient plus grand chose ;

    en face aussi de prélèvements fiscaux qui ont depuis longtemps dépassé le seuil du raisonnable, sans que les pensions, ni les indices n’en tiennent le moindre compte ;

    en face enfin de restes à charge en matière de santé qui ne cessent de croître (directement ou indirectement au travers des cotisations des mutuelles qui s’aggravent avec l’âge), comme au fur et à mesure des déremboursements dont la liste ne cesse de s’allonger.

     

    Or voici quelques jours, le sondage Ipsos Sopra Steria vient de confirmer qu’on est hélas encore bien loin du compte puisque 88% des retraités français s’y plaignent sur ces dix dernières années de la baisse continue de leur pouvoir d’achat.

    Les retraités veulent aussi que leur conjoint survivant ne soit plus en butte à des tracasseries sans fin lorsque sont opposées à ses demandes de réversion des conditions disparates, ubuesques et parfaitement injustes, alors que, le plus souvent, au regard des montants en cause le conjoint survivant n’aura presque que sa dignité à opposer à la misère.

    Ils trouvent scandaleux, alors qu’elles ne sont plus en état de travailler, que des veuves en soient réduites à une survie difficile, des sommes proprement ridicules de quelques centaines d’euros par mois leur étant versées dans le cadre de la réversion, malgré les cotisations payées, alors que de leur côté certains actifs dans la force de l’âge parviennent à cumuler, grâce à un assistanat particulièrement généreux, des allocations qui, mises bout à bout, passent facilement le millier d’euros par mois.

    Ils demandent notamment, qu’en dehors et par-delà les conditions du minimum vieillesse de l’allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA), on ne trouve plus dans nos campagnes de veuves d’agriculteurs qui, passées sous les radars de la protection sociale, s’éteignent doucement avec 300 euros par mois et même parfois moins.

    Il serait temps en effet que le bon sens corrige enfin notre étrange presbytie sociale nous incitant à nous précipiter au secours de toutes les misères accourues de la terre entière (un étranger retraité sans jamais avoir travaillé, ni cotisé en France peut – au titre de l’ASPA précitée et sous certaines conditions- percevoir individuellement environ 800€ par mois, et jusqu’à € 1 230 en couple), en oubliant toutes celles qui sont chez nous et dont nous nous détournons misérablement.

    Tout cela parce que nos retraités ne sont pas des agitateurs sociaux et qu’aucune de leurs associations, aucun mouvement ne dispose présentement ni des ressources nécessaires pour informer tous les ayants droit, ni du poids suffisant pour faire bouger les choses.

    Les sommes en cause sont probablement fort modestes, car les victimes de notre ingratitude ont appris depuis fort longtemps à se satisfaire de peu, mais leur pudeur, comme leur grande discrétion, ne peuvent en rien être un encouragement à continuer honteusement à ne rien faire.

    L’accès à une représentation officielle dans les institutions et les caisses de retraite

    En outre, à côté de ces réformes d’urgence, de solidarité et de dignité, il y a un double impératif de justice et de démocratie sociale que notre pays piétine depuis des décennies avec un bonne conscience consternante.

    Il s’agit tout simplement de la représentation officielle des retraités dans toutes les institutions ou les caisses de retraite les concernant. Ce n’est en effet certainement pas à la gloire de nos hommes et de nos penseurs politiques, de nos instituts d’études politiques, du Conseil d’Orientation des Retraites et des autres cercles d’influence qu’aucun d’eux ne se soit jamais soucié, sauf en matière d’impôts et de cotisations supplémentaires, d’accorder aux seniors la place qui leur revient dans la vie de la Nation.

    Notre monde politique tout entier peut être en effet particulièrement fier d’avoir, sans rien dire, sans rien faire, réussi à exclure fort discrètement 17 millions de retraités des débats et des choix qui les concernent. Ainsi, et sans prétendre du tout à la moindre exhaustivité :

    combien de gens savent que parmi les 233 membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE), pas un seul représentant des retraités ne siége ès qualités, alors qu’on a trouvé le moyen de réserver deux sièges à la protection des oiseaux ?

    combien de gens savent que le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) œuvre depuis plus de quinze ans sans jamais avoir ressenti la nécessité d’admettre parmi ses 40 membres un seul représentant " ès qualités " des 17 millions de retraités dont il " oriente " et indirectement commande pourtant le sort, sans jamais véritablement les consulter ?

    combien de gens savent que le Comité de Suivi des Retraites, (CSR) certes plus récemment mis en place, ne compte lui aussi parmi ses membres absolument aucun retraité, comme si les actifs étaient les mieux placés pour juger des retraites qu’ils ne touchent pas ?

    combien de gens se doutent qu’il n’y a pas le moindre ministère, pas le moindre secrétariat d’État pour s’occuper distinctement des retraités, alors qu’ils représentent un bon quart de la population du pays et que leurs pensions mobilisent près de 15% du PIB national ?

    Mais rassurons-nous pour les Caisses de retraite, ce n’est pas pire mais pratiquement pareil. Extrêmement rares sont les Caisses de retraite – qu’elles œuvrent au plan géographique ou au plan professionnel – qui admettent à leur Conseil d’administration un ou deux, exceptionnellement trois, administrateurs retraités ; et on doit célébrer comme un événement sans précédent l’accession toute récente dans une caisse libérale d’une administratrice représentant les intérêts des conjoints bénéficiaires d’une pension de réversion.

    Pourtant, de par son titre, l’Assurance-Vieillesse se répartit normalement entre une assurance donnant lieu à cotisation de la part des actifs et une pension de vieillesse allouée aux retraités. Les cotisations des uns et les pensions des autres sont indissolublement liées ; il n’y a absolument aucune légitimité à quasiment exclure les retraités des caisses de retraite, alors que le bon sens et la justice commanderaient une parité de bon aloi entre les cotisants et les allocataires.

    Certes sans doute n’en sommes-nous pas encore là, mais l’attribution aux retraités d’une représentation d’un tiers – et non pas seulement de quelques sièges de figuration chichement accordés – dans tous les conseils d’administration où leur sort se décide et se joue n’aurait rien d’une injustice.

    De plus, cette mesure d’application simple et immédiate ne coûterait pratiquement rien et enverrait à tous les retraités, en dehors même de leurs options politiques, un signe fort et positif que l’État commence à reconnaître leur véritable existence et ne les considère plus, presque à regret et en oubliant leurs cotisations passées, comme les prédateurs exagérément voraces de quelque 15% du PIB national.

    Mais comme jusqu’à présent, il ne s’est trouvé aucun candidat assez avisé pour ne plus considérer les retraités comme des pestiférés de la représentation sociale, aucun candidat assez habile pour saisir l’avantage électoral et moral qu’il aurait à faire progresser leurs droits, tous leurs droits, aucun candidat assez courageux pour prendre à bras le corps l’intégralité de ce problème et convaincre l’électorat à la fois de sa capacité et de sa volonté de le résoudre, c’est à tous les retraités qu’il appartient désormais de faire valoir leurs justes prétentions par tout moyen.

    Or, même s’il n’est pas négligeable, le droit de vote n’est qu’un de ces moyens, affaibli qu’il est par son intermittence, alors que la nécessité de la constitution d’un collectif extra-partisan permanent regroupant et dépassant les représentations en place apparaît inéluctable. Il faut en effet :

    que l’État consacre officiellement la garantie du pouvoir d’achat des retraités, dans des conditions telles que ces derniers recouvrent un minimum de sérénité sur leur avenir financier, alors que l’âge et la maladie accroissent inévitablement leur dépendance

    que la République inscrive enfin dans les textes la légitimité et la dignité des retraités en leur donnant le droit de s’exprimer officiellement et d’influer sur les choix fondamentaux qui les concernent

    qu’elle reconnaisse la spécificité des seniors en créant un ministère ou à tout le moins un Secrétariat d’État spécifiquement dédié aux retraites et aux retraités et qui ne soit plus noyé dans l’immense " machin " du ministère des Affaires sociales et de la Sécurité sociale, qui depuis des décennies les ignore largement

    et qu’elle établisse dans son effort de solidarité la priorité de ceux qui tirent leurs pensions d’un effort contributif antérieur – fût- il insuffisant – sur ceux qui, sans avoir jamais rien versé, ont actuellement tous les droits, ou presque.

    Conclusion : une nécessaire prise de conscience

    La nation ne peut, sur ces questions, continuer à marcher la tête à l’envers, au seul prétexte qu’elle a toujours fait comme cela. On a vu en effet où nous a mené cette mesquine politique de gribouille, qui cumule le mépris et la discrimination en retranchant indûment les seniors de notre démocratie sociale.

    Pourquoi donc ces élites qui ne cessent de brandir à tout bout de champ l’anathème arrogant de l’exclusion ne se sont–elles pas aperçues qu’elles-mêmes se trouvaient en plein déni vis-à-vis des droits les plus élémentaires de ceux à qui elles doivent leur existence, tout autant que leur éducation et même bien souvent une partie de leur propre réussite ?

    Au-delà d’une pitoyable arrogance, elles ajoutent ainsi bien tristement l’ingratitude à la cécité et à l’injustice. Le droit à une pension et à une réversion décente, une juste représentation dans les institutions et caisses de retraite, une entité ministérielle justement dédiée au quart de la population du pays, le maintien loyal et sans chausse-trappes du pouvoir d’achat, voilà en quelques mots les revendications des retraités.

    On peut certes continuer à les ignorer et même – comme France Stratégie – vouloir rogner leurs droits au profit d’une jeunesse qui attend sans doute autre chose pour s’affirmer, mais un jour ou l’autre quand l’élastique aura fini de se tendre, il ne faudra pas se plaindre des effets dévastateurs de sa rupture.

     

  • Confiture Toulousaine

    Si vous voulez que vos aliments soient parfaitement sains, utilisez des ustensile en verre, inox, céramique. Jamais d'anti-adhérant, jamais d'aluminium, jamais de mélamine, jamais de silicone, jamais de boîtes plastiques, jamais de papier cuisson, jamais de film polypropylène, jamais de micro-ondes: c'est toxique, cela dénature le bon goût de la cuisine à l'ancienne.

    Plus d'infos sur mon site: Les poisons de la cuisine

    Confiture de violettes

    Il y a un temps de macération: 24 heures

    Environ 1 l de fleurs de violettes (celles qui sont odorantes), pour savoir combien font 1 litre: mettez vos violettes dans une tasse genre café-crème d'un bar

    le jus d'un citron; eau (juste ce qu'il faut pour couvrir le mélange, environ 250 Ml;

    675 g de sucre

    Cueillir les fleurs et les débarrasser de leurs calices, c'est-à-dire ce qui est à la base de la fleur. On ne garde que ce qui est violet, soit les pétales.

    Mélangez le jus de citron et l'eau. Placez les fleurs dans un plat de verre et écrasez légèrement les fleurs avec les doigts. Couvrir du mélange eau et jus de citron.

    Placez ensuite une assiette sur le plat de verre et laisser macérer toute une nuit.

    Le lendemain, égouttez et faites passer délicatement le liquide eau et citron au tamis. Réservez les violettes.

    Lorsque le liquide est passé au tamis, placez-le dans une marmite inox ou cuivre.

    Ajoutez le sucre et préparez un sirop léger en faisant fondre le sucre dans le liquide et en laissant mijoter à feu doux en remuant légèrement quelques minutes.

    Ajoutez les fleurs puis laisse cuire doucement pendant 30 minutes.

    Portez votre attention: il ne faut pas dépasser le temps de cuisson sinon la confiture pourrait se cristalliser. Mettre la confiture dans des pots stérilisés et sceller aussitôt d'un couvercle à vis. Rangez les pots la tête en bas.