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Actualité - Page 85

  • Combien de calories dans les viennoiseries?

    On nomme viennoiseries les croissants, chocolatines, chaussons aux pommes, brioches. Bien que petites et certainement savoureuses, elles sont toutefois très caloriques.

    Avec leur goût riche et leur texture moelleuse, les viennoiseries se caractérisent par leur richesse
 en glucides (amidon), mais aussi en sucres et en matières grasses. En conséquence, les viennoiseries sont très caloriques sous un volume relativement faible, le tout en procurant peu de protéines et de fibres. Évitez de commettre ces erreurs pour que votre déjeuner soit équilibré.

    Alors qu’on les achetait autrefois surtout en boulangerie, on les trouve aujourd’hui couramment proposées dans les grandes surfaces et les cafés.

    Ainsi, une chocolatine, qui pèse en moyenne 70 g, apporte 280 calories et près de 15 g de graisses.

    Un croissant, fournit de 170 à 190 calories, on trouve 7 à 8 g de graisses.

    Il est à noter que les viennoiseries que l’on retrouve dans les dépanneurs, cafés et autres supermarchés peuvent être vendues en format géant, ou encore compter beaucoup plus de matières grasses et de calories.

    Les corps gras utilisés pour leur fabrication sont soit du beurre, soit des matières grasses solides à température ambiante et pas recommandable. Dans les deux cas, il s’agit de graisses en majorité saturées.

    Leur consommation a beaucoup augmenté depuis une quinzaine d’années: certaines personnes en mangent chaque matin, tandis des adultes en font leur repas de midi.

    Consommées occasionnellement, les viennoiseries restent des aliments de plaisir, utiles d’ailleurs quand l’appétit fait défaut ou lorsque des problèmes de mastication existent. Toutefois, prises quotidiennement et en remplacement du pain, elles apportent des graisses cachées dont 
on ne maîtrise pas la nature ni la quantité, et qui peuvent nuire au bon équilibre alimentaire.

    Préférez plutôt les déjeuners simples -à la française- pain, beurre, confiture, qui donnent l’énergie nécessaire pour commencer la journée.

     

  • Le melon

    Fruit de l’été par excellence, le melon est à son meilleur de juin à septembre.

    Consommé en hors-d'œuvre, il possède des vertus apéritives, et en dessert, il constitue une fin de repas légère et digeste. On évitera de le consommer glacé, ou accompagné de grandes quantités de boisson, plus ou moins froide, pour une meilleure tolérance intestinale.

    L'huile tirées des des graines de melon est comestible: les propriétés seraient pectorales et calmantes.

    Un melon est d’autant plus apprécié qu’il est mûr à point, et que son taux de sucre est optimal (aux alentours de 12%). Quand ce taux est inférieur à 8 ou 9%, il est jugé de qualité gustative médiocre. Un melon cueilli trop tôt ne s’enrichit plus en sucre, et ne sera jamais "à point".

    Pas facile, le choix d’un melon! Et surtout en fin de saison, il arrive que le meilleur côtoie le... moins bon. Certains melons possèdent une petite étiquette "teneur en sucre contrôlée" (ou l’équivalent).

    Dans tous les cas, un bon melon est lourd, avec une consistance encore un peu ferme (surtout jamais molle), et son arôme est bien développé.

    Personnellement, je me fie au “sexe“ du melon: vous regardez à l'opposé du pédoncule… pour un melon “femelle“, l'aréole est très large -et c'est celui qu'il faut choisir pour qu'il soit assez sucré-; si l'aréole est petite, c'est un melon “mâle“ et donc, il est, en général, moins sucré et donc moins bon. (le mot “sexe“, “femelle“ et “mâle“ sont des mots que j'utilise parce que je n'en connais pas les autres termes).

    Sachez qu'il existe un label Rouge. Ce label français désigne des produits qui, par leurs conditions de production ou de fabrication, ont un niveau de qualité supérieure par rapport aux autres produits similaires.

    Les melons du Haut-Poitou, du Quercy et de la Guadeloupe bénéficient quant à eux d’une Indication Géographique Protégée (IGP). Mais, vous allez avoir autant de difficultés à bien choisir que pour d'autres.

    Le melon se conserve au frais (cave, cellier) entre 8 et 12°C. Il peut aussi être mis dans le bac à légumes du réfrigérateur (ne pas dépasser 6 jours). Dans ce cas, emballez-le de manière hermétique afin que son parfum ne se propage pas aux autres aliments.

    On le mange?

    • En soupe glacée : mixer la chair avec le jus d'un citron. Déguster bien frais.
    • En sorbet à partir d’une purée et d’un sirop de sucre parfumé. C'est une manière idéale de le déguster hors saison.
    • En salade de fruits : avec des bananes, des fraises, des pêches, des abricots… et des herbes fraîches (menthe, basilic, verveine...)
    • En entrée ou en apéritif, en petites brochettes décoratives composées aussi de tomates cerises, de dés de fromage, de jambon… Son alliance avec le jambon sec en fait l’une des entrées les plus appréciées en été.
    • Dans des salades salées, il s’accompagnera de légumes frais: concombre, laitue, carottes râpées, etc.

     

  • Faux steaks:

     bienvenue au pays de l’irresponsabilité organisée

    Il semblerait que les vérifications de conformité entre ce qui est commandé et ce qui est livré n’aient pas été conduites avec toute la diligence non seulement nécessaire, mais requise par Bruxelles.

    Par Nathalie MP.

    Vendredi 7 juin dernier, RTL nous révélait le scandale des 780 tonnes de faux steaks hachés livrés depuis juillet 2018 à quatre associations humanitaires qui avaient commencé à les distribuer à des familles très démunies. En cause, une entreprise française qui a fraudé sur la composition de ses produits pour baisser ses coûts et augmenter ses marges. Pour le dire comme RTL: " Pour se faire de l’argent sur le dos des plus démunis". Une preuve de plus qu’on ne peut décidément pas " laisser faire " les entrepreneurs! Si ce n’est que le choix du fournisseur avait été validé par une agence de l’État…

    Dans le cas qui nous occupe, l’entreprise bretonne Voldis SAS qui devait fournir aux Restos du Cœur, à la Croix-Rouge, au Secours populaire et à la Fédération française des banques alimentaires des steaks hachés surgelés composés de viande de bœuf à 15% de matière grasse pour un total de 5,2 millions d’euros a en fait livré une sorte de pâté à base de peau et de graisse mélangées à de l’amidon et du soja.

    Selon le secrétaire national du Secours populaire, c’est seulement début 2019, lorsque la distribution effective des steaks a démarré, que les bénévoles ont commencé à avoir des doutes. Ils ont en effet repéré des traces de moisissure sur le produit:

    Il n’y en avait pas sur tous les lots et sur un plan gustatif, la différence n’était pas assez forte. Mais c’est ce qui a déclenché une alerte au niveau des pouvoirs publics et qui a permis de vérifier la composition des steaks.

    La santé des consommateurs n’est pas affectée, mais il est clair que la qualité nutritionnelle n’y est pas et qu’il y a tromperie sur la marchandise.

    Des fraudeurs, des incapables et des enfoirés, il y a en a partout et le monde de l’entreprise ne fait certainement pas exception. En plus de Voldis SAS, une autre entreprise intermédiaire et un fournisseur polonais seraient également de la partie. Tous encourent deux ans de prison et 1,5 million d’euros d’amende pour tromperie et fraude en bande organisée.

    Agnès Pannier-Runacher qui officie comme secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie Bruno Le Maire l’a martelé sur RTL (vidéo ci-dessous, six premières minutes):

    “Il est hors de question que ce type d’attitude se reproduise. C’est un message envoyé aux entreprises: c’est du pénal […] On va transmettre au procureur“.

    Et, ajoute-t-elle:

    “ Aujourd’hui, notre rôle, c’est la protection des consommateurs, c’est la lutte contre la fraude et c’est le fait de poursuivre toutes les entreprises qui ne jouent pas le jeu“…

    Comme il est rassurant de savoir que l’État a à cœur de défendre nos intérêts et que les profiteurs et les méchants seront punis!

    Mais l’histoire telle que je viens de la raconter et telle qu’elle a été rapportée d’abord par RTL n’est que la partie émergée d’un iceberg beaucoup plus complexe et beaucoup moins à l’honneur de la vigilance de l’État français que Mme Pannier-Runacher veut bien le dire.

    Au départ était le Fonds européen d’aide aux plus démunis ou FEAD. Si les dotations nationales sont décidées par la Commission européenne, il revient à chaque pays de gérer son enveloppe:

    Les pays de l’UE sont libres de choisir, en fonction de leur situation, le type d’aide qu’ils souhaitent apporter (aide alimentaire ou aide matérielle de base, ou une combinaison des deux), et comment ils se procurent et distribuent les produits.

    Et c’est là que tout a commencé à déraper.

    En France, c’est l’agence FranceAgriMer, un établissement public rattaché au ministère de l’Agriculture, qui a la charge de dépenser les fonds selon la procédure des appels d’offres puis de faire parvenir les produits aux associations caritatives. Ces dernières assurent le stockage puis la distribution finale en direction des populations concernées auprès desquelles elles agissent au quotidien.

    Le site Marianne qui a eu l’occasion de jeter un œil sur les appels d’offres a repéré plusieurs choses étonnantes. Tout d’abord, seul le prix semble avoir joué dans la sélection de l’entreprise Voldis SAS, alors que le FEAD exige en principe que des critères de qualité nutritionnelle soient respectés. Et de fait, le prix obtenu défiait toute concurrence pour ne pas dire tout bon sens: 3,46 euros HT par kg quand les produits similaires les moins chers atteignent presque le double de ce prix.

    Ensuite, Voldis SAS fait figure d’entreprise connue dans le milieu de l’attribution des fonds FEAD puisqu’elle avait déjà été sélectionnée de cette façon deux fois auparavant.

    Enfin, il semblerait que les vérifications de conformité entre ce qui est commandé et ce qui est livré n’aient pas été conduites avec toute la diligence non seulement nécessaire, mais requise par Bruxelles.

    Il se trouve qu’un audit réalisé en 2017 par la Direction générale de la cohésion sociale sur la gestion des fonds FEAD pointait une jolie palanquée d’à-peu-près dans les activités de FranceAgriMer. En 2016, la Commission européenne avait d’ailleurs placé la France en interruption de paiement tant les irrégularités étaient nombreuses. En cause, l’absence de transparence dans l’attribution des marchés publics, l’absence de lignes directrices relatives à l’éligibilité des bénéficiaires finaux et l’absence de procédures de contrôle interne et de prévention des risques. Entre autres.

    Résumons sans nous abriter derrière la relative opacité lénifiante des tournures de phrases technocratiques: FranceAgriMer fait un peu n’importe quoi, au petit bonheur la chance, dans un invraisemblable méli-mélo de connivences par-ci et d’approximations par-là.

    Et regardons les choses en face. D’après les premiers éléments de l’enquête, la fraude de Voldis SAS semble avérée et les poursuites que cette société encourt sont dès lors parfaitement justifiées. Mais ce serait survoler le problème que de ne pas voir combien l’ensemble du système des subventions dispatchées via une cascade d’autorités étatiques et d’intermédiaires qui ne prennent aucun risque personnel dans l’affaire est facteur d’irresponsabilité d’un bout à l’autre de la chaîne humanitaire en question.

    Car qui est le payeur, finalement? C’est le contribuable européen. Une partie de ses impôts arrive dans la grande lessiveuse indistincte des fonds européens, lesquels repartent vers les pays en fonction des politiques publiques européennes. Dans cette affaire, comme dans trop d’affaires où l’État sert de redistributeur, l’agence FranceAgriMer a pour seule finalité de distribuer de l’argent qu’elle n’a évidemment jamais eu le souci de gagner.

    Quant aux associations humanitaires, elles se contentent aussi de recevoir des produits alimentaires qu’elles n’ont nul besoin de financer par la recherche de dons ou le mécénat (sauf éventuellement le coût du stockage).

    Tout ceci contribue inéluctablement à diluer les responsabilités et émousser les exigences de qualité. Quand une personne a la charge de dépenser de l’argent qui ne lui appartient pas pour des bénéficiaires autres qu’elle-même, elle tend systématiquement à faire peu de cas du rapport qualité-prix. Or c’est exactement la position dans laquelle se retrouvent toutes les administrations publiques et c’est également la position des associations humanitaires dans ce cas précis.

    Ajoutons que l’administration française n’en est pas à son coup d’essai dans le je-m’en-foutisme le plus absolu qui règne dans sa gestion des fonds européens. Récemment, on apprenait par exemple que les fonds Leader attribués à la France et censés être distribués dans le monde rural dormaient depuis des années dans les ministères et autres organismes étatiques parisiens pour de scandaleuses mais récurrentes questions de nullité informatique et d’organisation foireuse des services de l’État.

    Idéalement, ces fonds et subventions ne devraient pas exister et les impôts qui les couvrent actuellement devraient disparaître, de même que les administrations qui s’occupent si mal de les gérer. Les associations humanitaires telles que les Restos du Cœur ou le Secours populaire ne devraient compter que sur leur capacité à intéresser des donateurs et des mécènes, qui seraient dès lors moins ponctionnés fiscalement et se retrouveraient donc avec une plus grande capacité de don. Elles devraient ensuite avoir le choix direct et le contrôle direct de leurs fournisseurs, afin d’utiliser leurs ressources au mieux et dans le meilleur intérêt des personnes qu’elles aident, condition indispensable pour maintenir l’intérêt de leurs donateurs.

    Bref, il faudrait remettre de la responsabilité dans le système. Mais comme je le disais au début, l’esprit puissamment étatique qui prévaut en France juge hautement impensable de " laisser faire " quiconque à sa guise. Nous sommes tous des fraudeurs potentiels et il convient que l’État se place systématiquement entre nous et toutes nos actions pour assurer justice, bonheur, égalité et lendemains qui chantent.

    Qu’il en résulte gaspillages et échecs retentissants avec une régularité d’horloge n’entre jamais en ligne de compte, car c’est toujours l’intention – forcément belle et généreuse – qui compte, jamais le résultat – même s’il laisse beaucoup à désirer. Ça promet.

    Si seulement il n'y avait que cela de gaspillage à la Commission Européenne!

  • Gélifié de yaourt à la framboise

    Ne se consomme que le lendemain, quand la gélatine a prit.

    1 bouteille de yaourt liquide à la framboise

    120 g de framboises fraîches

    1 bouteille de crème fraîche liquide

    moitié de cette bouteille de lait entier

    7 feuilles de gélatine

    Mettre les feuilles de gélatine à tremper dans un saladier d'eau température du comptoir.

    Dans une grande casserole inox, versez le yaourt liquide, la bouteille de crème fraîche et le lait entier et remuez; faire chauffer à feu moyen

    Rajoutez les feuilles de gélatine bien fondues et essorées et remuez sans cesse durant 5 minutes. Eteindre le feu: on ne fait bouillir que le lait entier frais.

    Versez dans des bols ou des pots à yaourt. Rajoutez deux framboises dans chaque pot en verre. Quand le mélange à bien refroidi, mettre au réfrigérateur.

    La gélatine est “prise“ le lendemain.

    Perso, dans tous mes gélifiants, je rajoute des graines de goji (anti-oxydant) ou des graines de bourrache (oméga-3, puissant anti-rides).

    Vous les trouverez ici:

     Nous avions acheté (parce qu'il y avait une sacrée promo) un pot de glace macadamia mais, ces pots sont tellement énormes qu'à nous deux, nous ne les finissons pas. Je remet ce pot entamé au réfrigérateur et le laisse se déliter en lait.

    J'ai mélangé ce reste de glace fondu avec la recette ci-dessus. C'était impeccablement bon!

  • ENFIN!!!! Vive la langue française

    MANIFESTE ADRESSÉ AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

    Dans sa qualité, dans son usage même, la langue française sombre en déshérence. Comme tant d’autres langues, et avec trop d’autres cultures, elle se trouve de fait colonisée par l’hégémonie anglo-américaine.

    À l’occasion du soixante-dix-neuvième anniversaire de l’appel à la résistance du Général de Gaulle, un collectif composé de représentants de vingt-cinq nations s’adresse au Président de la République française.

    Au chef de l’État premier contributeur de la Francophonie, ce collectif demande de montrer l’exemple de la résistance, plutôt que de collaborer à la colonisation de notre pays.

    Monsieur le Président de la République,

     La langue française va mal. Non plus étoffée mais étouffée par l’anglo-américain, elle voit désormais son usage même évincé par cette dernière langue devenue si peu étrangère. Confrontée à cette invasion, notre mémoire renvoie en écho un passé douloureux de soumission et d’oubli de soi. Une majorité capitulatrice plaidera le réalisme, hermétique aux cris sourds d’une identité enchaînée par une pseudo « langue universelle », en réalité servante d’un maître particulier.

     Le français outragé, le français brisé, le français martyrisé. Mais le français rendu à la dignité si, Monsieur le Président, vous choisissez de suivre enfin la trace laissée par l’esprit de résistance.

     – Il est demandé au chef de l’État premier contributeur à l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), de montrer l’exemple : en renonçant à l’emploi de l’anglo-américain à l’étranger, quand le français demeure l’une des deux premières langues d’usage d’une majorité d’organes internationaux ; en renonçant à l’utilisation peu digne de l’anglo-américain en France même, décourageant ainsi nos visiteurs de pratiquer une langue désertée par ses locuteurs naturels.

     – Il est demandé au chef de l’État : De faire étudier une loi renforçant le dispositif linguistique présent en en rendant notamment l’application contraignante. De rappeler aux autorités judiciaires leur pouvoir de poursuivre les contrevenants à une loi constamment bafouée. De rappeler, immédiatement, les préfets à leur obligation de contrôle de légalité pour les collectivités en infraction, par défaut, avec l’article 15 de la Loi du 4 août 1994.

     – Il est demandé au garant de la Constitution d’interrompre la marche suicidaire vers l’intronisation de la langue anglo-américaine comme seconde langue officielle de la nation ; ainsi devrez-vous mettre un terme au projet sacrilège prétendant dispenser dans les établissements scolaires des cours de matières générales en anglo-américain.

    Ce manifeste reçoit des signatures venues de France, mais aussi des francophones du monde entier. Du pays source de la langue commune, la Francophonie attend légitimement le signal fort d’une résistance enfin consciente de l’enjeu.

    – Il est donc attendu du chef de file de l’OIF qu’il mette la politique étrangère de la France en accord avec les revendications humanistes de l’organisation, fidèle à la langue des Lumières, celle de l’égalité et du partage. À cet égard, nous déplorons l’installation au poste de secrétaire générale de l’OIF d’une personnalité rouandaise membre actif d’un régime politique détestable.

    – Il est attendu du chef de file de l’OIF qu’il défende l’usage de la langue française, non qu’il le rétrécisse. Les francophones se sont particulièrement émus de votre adoubement, lors du dernier Sommet de la Francophonie, de l’anglo-américain comme « langue d’usage » pour le monde. À en juger par le dynamisme économique d’une majeure partie de l’Afrique francophone, comme par la vitalité économique du Canada francophone, terre de créativité et de haute technologie, leur « langue d’usage » – le français – en vaudrait pourtant d’autres.

     Lors de ce Sommet, nous vous avons également entendu ceindre la langue française du titre de « langue de la création ». Conviendrait-il déjà que l’État encourageât les appellations françaises pour baptiser nouveaux produits et services créés par toute entreprise revendiquant son aide ; mieux, par toute entreprise où entrent des capitaux d’État. Or il se produit très exactement l’inverse.

    Faute d’avoir su précéder le Québec comme référence mondiale pour la défense du français, du moins sachons nous inspirer de sa pugnacité et abandonner nos comportements serviles. Il y va de notre identité nationale et de l’avenir de la Francophonie.

     Nous vous remercions de l’attention que vous voudrez bien porter à notre requête.

    Veuillez croire, Monsieur le Président de la République, à notre haute considération.

    Signataires

    Associations du collectif LANGUE FRANÇAISE

    Louis Maisonneuve et Dr Pauline Belenotti, Président et secrétaire d’Observatoire des Libertés, France. Philippe Carron et Jacques Badoux, responsables de l’antenne Suisse romande pour le collectif, Suisse. Jean-Paul Perreault, Président du Mouvement Impératif français, Montréal, Canada.

    Associations partenaires

    Philippe Reynaud et Lucien Berthet, Président et secrétaire de Défense de la Langue Française-Savoie, France. Pierrette Vachon L’Heureux, Présidente de l’Association pour le soutien et l’usage de la langue française, Québec-ville, Canada. Albert Salon, docteur d’État, ancien ambassadeur, Président d’Avenir de la langue française (ALF), Paris, France. Régis Ravat Président de l’Association Francophonie Avenir (AFRAV), Nîmes, France. Edgar Fonck, directeur de l’Association pour la Promotion de la Francophonie en Flandre, De Haan, Belgique. Alain Ripaux, Président de Francophonie Force Oblige, Appilly, France. Catalina Hadra, secrétaire générale de Dicifran (Association pour la diffusion de la Civilisation Française en Argentine), Buenos Aires, Argentine.

    Personnes privées

    Ilyes Zouari Président du Centre d’étude et de réflexion sur le monde francophone, France.Jean-Pierre Luminet, astrophysicien, directeur de recherche au CNRS, Marseille, France. Tahar Ben Jelloun, écrivain, Prix Goncourt, France, Maroc. Michel Bühler, auteur-compositeur et chanteur. Sainte- Croix, Suisse. Vladimir Fédorovski, écrivain, Neuilly, France. Rémy Pagani, Maire honoraire de la ville de Genève, Suisse. Zachary Richard,auteur-compositeur et chanteur (« Travailler c’est trop dur »), Louisiane, États Unis d’Amérique. Jean-Marie Rouart, écrivain, membre de l’Académie française, Paris, France.Jean Ziegler, homme politique, écrivain, vice-président du comité consultatif du « conseil des droits de l’homme » de l’ONU, Suisse. Pierre Perret, chanteur, Seine-et-Marne, France. Jeannie Longo, cycliste, championne olympique et du monde, Savoie, France. Boris Cyrulnik, neuro-psychiatre, Toulon, France. Guimba Konate, ingénieur, ex-conseiller au Ministère des Télécommunications du Sénégal, Sénégal. Didier Van Cauwelaert, écrivain, Prix Goncourt, France. Jacques Drillon, journaliste-écrivain, Paris, France. Lakhdar Amrani, professeur de français, Algérie. Benoit Bergeron, enseignant en biologie, Montréal, Canada. Anna Maria Campogrande, fonctionnaire européenne, président d’Athena, Association pour la défense et la promotion des langues officielles de la Communauté européenne, résident à Bruxelles, Belgique. Huguette Lemieux, interprète, Ottawa, Canada.Michel Feltin-Palas, journaliste, Paris, France Marianne Périllard, traductrice, Lausanne, Suisse. Erasmia Boutsikari, avocate, Gytheion Grèce. Agnès Rosenstiehl, auteur, illustratrice (« Mimi Cracra »), Paris, France. Ingrid Stromman, professeur de français et d’anglais, Trondheim, Norvège. François Delarue, cardiologue, Paris, France. Jean-Pierre Siméon, poète et dramaturge, directeur de la collection poésie, éditions Gallimard, Clermont-Ferrand, France. Paul Miédan-Gros, pilote de ligne, ancien Président de la du Syndicat National des Pilotes de Ligne, Santeny, France. Rosana Pasquale, professeur de français, université nationale de Lujan-Buenos Aires, Argentine. Fernand Melgar, cinéaste, Lausanne, Suisse. Yvan Lepère, journaliste, Bruxelles, Belgique. Alexandre Riblet, professeur de français, Mexico, Mexique. Angel Viñas, enseignant, ancien directeur à la Commission européenne, Bruxelles, Belgique. Miltiades Vassilatos, ingénieur, Montréal, Canada.Renato Corsetti, enseignant, Londres. Royaume Uni. Thierry Saladin, médecin, secrétaire de l’AFRAV, Montpellier, France. Paolo Monaco, expert de l’organisation internationale pour la sécurité de la navigation aérienne, Bruxelles, Belgique. Jean-Louis Carpe, professeur de philosophie, Orléans, France. Pia Sylvie Marquart, enseignante, Hurghada Égypte. Monique Phuoeng, directrice de société, Phnom Penh, Cambodge. Rodolphe Clivaz,artiste, directeur de théâtre, Lausanne, Suisse. Alain Borer, écrivain, poète, Los-Angeles (E.U.A.) et Paris, France. Olivier Belle, auteur-compositeur et chanteur, Neuilly, France. Étienne Guilloud, pasteur, Bière, Suisse. Yves Montenay, Président de l’Institut culture, économie et géopolitique, vice-président de l’ALF, France Bérénice Franca Vilardo Irlando, ex fonctionnaire du Ministère des Affaires Étrangères d’Italie, Rome, Italie. Valeria Pancrazzi, professeur de français, Tigre-Buenos Aires, Argentine. Philippe Mougel, conseiller artistique, Clermont-Ferrand, France. René Fournier, maire honoraire de Carignan, Québec, Canada. Louise Chevrier, romancière, Chambly, Québec, Canada. Micheline Khemissa, enseignante, Écublens, Suisse. Daniel Perrenoud, médecin, Lausanne, Suisse. Gérard Laurin, professeur de français, Gatineau, Québec, Canada.Ralph Stehly, professeur émérite de l’Université de Strasbourg, France. Claude Filatrault,conseiller à Hydro-Québec, Québec-ville, Canada. Françoise Carré, enseignante, Landevieille, France. Philippe Prudhomme, professeur de français, Président de l’association « Les amis de Bougainville », Papeete. Tahiti, France. Benoît Cazabon, linguiste, enseignant en biologie, co-fondateur et ex-directeur de l’Institut franco-ontarien, Vernet, Ontario, Canada. Claude Sybers, auteur littéraire, dramaturge Saly, Sénégal. Jean-Louis Brion, ingénieur, Nouvain-la-Neuve, Belgique. Veronica Gebauer, professeur de français, Université nationale de Cordoba, Argentine. Luc Charrette, pédiatre, Gatineau, Québec, Canada. Cyril R. Vergnaud, professeur de langues, Pingtung, Taiwan. Nicolae Dragulanescu, professeur d’université, Président de la Ligue de coopération culturelle et scientifique Roumanie France, Bucarest, Roumanie. Bert Schumann, ingénieur, Rennes, France. Michel Donceel, violoneux, Bertirx, Belgique. Gérard Cartier, ingénieur et auteur, L’Étang-la-Ville, France. Laurent Martin, pianiste, Vollore, France. Madana Gobalane, Président de l’association indienne des professeurs de français, Chennai, Inde. Fara Nume, professeur de français, Temara, Maroc. Alicia Santana, professeur de français, Tigre-Buenos Aires, Argentine. Jean Maisonneuve, pilote de ligne, Billom, France. Évelyne Raimbault, secrétaire, Fontenay sous Bois, France. Daniela L. Martinez, professeur de français, Buenos-Aires, Argentine. Nicolas Bitterlin, ouvrier du livre, Québec-ville, Canada. Bernard Joss, dessinateur, Lausanne, Suisse. Geneviève Despinoy, professeur d’espagnol, Agen, France. Emilie Szczukiecka,enseignante, Wroclaw Pologne. Damien Feron, photographe. Madrid, Espagne. Ines Mensi, enseignante, Tunis, Tunisie. Dominique Lambilotte, fonctionnaire de police, Bertrix, Belgique.Kader Ali Lahmar, inspecteur d’enseignement du français, Oran, Algérie. Johan Nijp, professeur de français, Groningen, Pays-Bas. Mohamed Farhat, enseignant, Joub Jenin, Liban. Nathalie Pacico, technicienne, Courcelles, Belgique. Didier Catineau, journaliste, écrivain, Plassay, France. Jean-Pierre Roy, réalisateur, Montréal, Canada. Roger Rochat, ingénieur, Cottens, Suisse. André Creusot, administrateur, Ottawa, Canada.

    Avis au lecteur: il lui est proposé ici, donc sur Agora Vox, la version initiale de ce manifeste, accompagnée de l’ensemble des signataires. Ce manifeste est paru ce jour, le dimanche 16 juin 2019, dans Le Parisien / Aujourd’hui en France mais sous une version quelque peu raccourcie du seul fait de la rédaction du quotidien.

    http://www.leparisien.fr/societe/defense-de-la-langue-francaise-100-signatures-pour-refuser-la-dictature-du-tout-anglais-16-06-2019-8094285.php

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/appel-des-100-pour-refuser-la-215939

    Pour tout contact : langue-francaise2018@laposte.net

    06 76 24 24 01

    plus Josyane JOYCE, moi-même

  • Johnny, Johnny de France!

    Voilà-ti pas qu'hier, en regardant l'inauguration de l'esplanade Johnny Halliday à la télé, j'entends Leaticia dire que NOTRE JOHNNY national adorait le cassoulet!

    Peut-être que des tas de media pipole en avait parlé, mais moi, même chez la coiffeuse, la pipolerie me fatigue!

    Donc, je ne savais pas cela. Donc, je le sais désormais et j'en suis bien aise.

    SAUF QUE

    Si Johnny ne consommait que du cassoulet mis en boîte et fait par un chef toulousain, un toqué de la toque, j'ai bien peur que notre chanteur adoré n'aie jamais goûte le vrai cassoulet!

    Il y a des tas de restaurateurs à Toulouse qui ont ce plat à la carte et ne sont pas foutus de connaître la vraie de vraie de recette, celle des femmes du Lauragais... que je suis, bien sûr!

    "Ho, Jacotte, je vati attacher les bœufs à la carriole pour aller chercher des zaricots à Tarbes pour le cassoulet. Fait chauffer la cassole et attends moi, je reviens dans six semaines!

    Si je reviens pas, ben, c'est qu'on m'aura occis sur le chemin.... t'aura qu'a épouser le Valentin de Bram, on agrandira la ferme!"...

    .....

    "Holà, le tavernier de mes deux! où tu va avec mon cabriolet? voleur!

    -Pardon, mon Lord, je dois faire du cassoulet et il faut que j'aille à Tarbes chercher des haricots! j'ai pensé emprunter votre calèche pour aller plus vite! Ne vous inquiétez pas, Monsieur, ma femme s'occupe de tout et vous aurez même pas visité tous les monuments de Toulouse, que je serai revenu... dans trois semaines, à peu près!"

    Voila, vous savez tout!

     

     

     

  • La chocolatine gagne le match!

    Après un débat séculaire, qui n'a eu de cesse de faire monter le bourrichon entre les partisans du pain au chocolat et ceux de la chocolatine, le pays du Soleil levant aurait enfin clos le gourmand débat.

    C'est en tous les cas ce qu'affirme un photographe toulousain, Antonin Vincent, après avoir relayé sur les réseaux sociaux une image de la viennoiserie bien nommée "chocolatine" dans une vitrine tokyoïte.

    Alors qu'il était en voyage au Japon, rapporte Toulouse FM, le jeune homme a expliqué à son amie Mariko, vivant sur place, qu'il se jouait depuis des années en France une "guerre" sur l'appellation de la viennoiserie. Notant l'information, celle-ci lui fit parvenir quelques jours plus tard un cliché de la fameuse douceur prise à Tokyo.

    Amusé, le jeune photographe décida alors de partager l'image sur Facebook. "J'ai décidé d'en faire un statut car je trouvais ça amusant. Un ami l'a partagé, alors je l'ai mis en accès public… Depuis, les partages n'ont pas cessé, je n'aurais jamais cru que cela prendrait une telle ampleur", a indiqué le Toulousain au média. Le cliché a pour l'heure été partagé plus de 7.800 fois. Un triomphe pour les partisans de la chocolatine!

    Après les soutiens linguistiques du Larousse (2007) et du Petit Robert (2011) qui ont tout deux fait entrer le mot gascon dans leurs colonnes, ceux des Québécois qui ont, selon un sondage réalisé par le site françaisdenosrégions.com en janvier dernier, démontré leur préférence pour le terme chantant et la lettre de six militants lycéens de Montauban, le choix de nos amis Japonais fait davantage pencher la balance du côté des partisans de la chocolatine. Les carottes semblent cuites pour le pain au chocolat...

     

     

    CHOCOLATINES A LA PATE CHOCOLATEE.

    2 pâtes feuilletées au beurre BIO

    1 œuf entier et 1 jaune d’œuf pour la dorure.

    1 pot d la pâte à tartiner de votre choix ou maison (recette? dans la boîte à outil “cherchez“).

    Coupez la pâte en 4. Divisez de nouveau les rectangles en 4: vous obtenez 16 rectangles en tout… . bien sûr.

    Ajoutez, pour chaque rectangle, une cuillère de pâte chocolat maison d’un côté, sur la largeur.

    Enroulez les rectangles sans serrer. Mettez les pâtes sur une plaque de cuisson recouverte de beurre et sucre en poudre et laissez reposer 1h.

    Badigeonnez ensuite le tout avec un jaune d’œuf battu et mettez au four à 200°c pendant 10-15 minutes.

    Vous pouvez rajouter pour le croquant quelques miettes de cacahouète, pistache, noix de cajou ou du pralin maison avant de rouler la pâte. Ou bien en parsemer le haut des chocolatines avant d'enfourner; elles se collent bien avec le jaune d'œuf

     Bon, râlez pas, voici la recette du

    CROISSANT A LA PATE CHOCOLATEE ET BANANE

    INGRÉDIENTS:

    1 pâte feuilletée. De la pâte à tartiner.

    Des bananes. 1 œuf.

    Du sucre de canne en poudre

    Coupez votre pâte feuilletée en petits triangles. Étalez une cuillère de pâte chocolat pour chaque triangle.

    Coupez vos bananes en morceaux et placez chaque morceau sur un coin des triangles de pâte feuilletée. Enroulez et, à l’aide de vos mains, modelez-les de sorte à former des croissants de lune.

    Placez vos croissants sur une plaque bien beurrée et recouverte de sucre fin. Badigeonnez-les d’œuf et parsemez de sucre de canne en poudre.

    Faites-les chauffer pendant 15 minutes à 180°c.