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Actualité - Page 85

  • Le paracétamol toxique pour le foie et les reins:

    comment se prémunir

    Antidouleur peu coûteux et disponible sans ordonnance, le paracétamol doit cependant être pris avec une grande modération. Il peut en effet conduire à des lésions du foie, parfois fatales, et du rein. Conseils pour réduire la toxicité du paracétamol.

    Le paracétamol est un ingrédient fréquent des médicaments antidouleur. Sa grande accessibilité fait que les patients sujets à des douleurs chroniques ou aiguës en prennent souvent des doses trop élevées. Les migraineux sont par exemple sujets aux excès. Or le paracétamol, même s’il ne nécessite pas de prescription médicale, doit être pris avec précaution car il est nocif pour le foie et les reins.

    Il est démontré que prendre de hautes doses de paracétamol, au-delà des recommandations (4 g par 24 h), peut conduire à des lésions du foie, entraînant parfois un état hépatique si grave qu’il nécessite une greffe.

     Plus de 1000 médicaments sont toxiques pour le foie. Ce dernier aide à l’élimination des toxines, ce qui le rend particulièrement vulnérable en cas de surdose médicamenteuse car les toxines s’accumulent. Selon le niveau de dommage au foie, les patients avec des symptômes légers ou moyens peuvent récupérer leurs fonctions hépatiques si la substance en cause est identifiée et arrêtée. Mais des patients peuvent avoir des dommages plus graves, conduisant à une insuffisance hépatique aiguë.

    Selon un article paru dans AACN Advanced Critical Care, environ 46% des cas d’insuffisances hépatiques aiguës aux Etats-Unis sont liées au paracétamol. D’autres molécules conduisent à des problèmes hépatiques:

    • des anti-inflammatoires non-stéroïdiens comme l’ibuprofène, le naproxène,
    • des antibiotiques et antiviraux comme l’amoxicilline-clavulanate (augmentin), le sulfaméthoxazole-trimethoprim (Bactrim) et la nitrofurantoïne,
    • des anti-épileptiques comme l’acide valproïque et la carbamazépine,
    • des statines,
    • de nouveaux anti-coagulants,
    • des inhibiteurs de pompe à protons,
    • le méthotrexate (anticancéreux),
    • l’azathioprine (immunosuppresseur),
    • la sulfasalazine (anti-inflammatoire).

    Une étude parue dans le British Journal of Pharmacology indique qu’il existe de grandes disparités entre les pays européens en ce qui concerne les lésions du foie induite par le paracétamol: le risque de lésions hépatiques est six fois supérieur à la moyenne européenne en Irlande, avec un cas pour 286 000 habitants contre 1 cas par 180 millions d’habitants en Italie, le pays le moins touché.

    Ce qui est étonnant dans cette étude c’est que ce ne sont pas forcément les pays les plus consommateurs de paracétamol qui sont les plus touchés par ces lésions. La France est ainsi le pays qui consomme le plus de paracétamol mais le 3e pays le moins touché par les lésions hépatiques dues à la surdose de paracétamol. En Irlande, il y a une lésion hépatique pour 20,7 tonnes de paracétamol vendue contre 1 lésion pour 1074 tonnes vendues en Italie.

    “Les différences de dangerosité du paracétamol entre les pays européens ne sont pas marginales et suggèrent des causes sous-jacentes. Le surdosage du paracétamol est un problème de santé publique sérieux et nous devrions commencer à examiner la toxicité hépatique des doses normales de paracétamol" explique le Dr Sinem Ezgi Gulmez, responsable scientifique de l’Unité de pharmaco-épidémiologie de l’université de Bordeaux et auteur de l’étude.

    Le paracétamol peut aussi causer de graves problèmes aux reins.

    Un peu trop de paracétamol, un peu trop souvent peut vous tuer

    Plus grave que les dommages hépatiques et rénaux: la prise répétée de paracétamol, à des doses un peu trop élevées peut tuer, selon une grande étude publiée dans le British Journal of Clinical Pharmacology.

    Cette étude a duré 16 ans et a concerné 938 patients admis dans un service de transplantation hépatique pour une atteinte sévère du foie. 450 de ces patients avaient pris plus de 4 g de paracétamol en une seule prise dans la semaine précédente. 161 avaient surconsommé du paracétamol, non pas en une seule dose mais en plus de deux prises surdosées, espacées d’au moins 8 heures, avec au total plus de 4 g de paracétamol en moyenne par jour dans les 7 jours précédents.

    Par rapport aux patients ayant pris une seule surdose, ceux ayant consommé chaque jour un peu trop de paracétamol avaient plus de risques de mourir, d’être placés sous dialyse, et d’encéphalopathie hépatique. Près de 60% de ces patients prenaient des doses élevées de paracétamol contre la douleur.

    Après ingestion le paracétamol est rapidement assimilé via le tube digestif et redistribué dans tout le corps. Le pic de concentration sanguin arrive entre 30 et 60 minutes suivant la prise du médicament.

     Le paracétamol est métabolisé par le foie via trois voies métaboliques: la glucuronidation, la sulfatation et l’oxydation via le cytochrome P450 2 E1 (CYP450). Environ 90% du paracétamol se lient avec les métabolites des voies de glucuronidation et sulfatation qui sont ensuite éliminés par les reins. Le paracétamol restant est soit excrété directement dans les urines (2%) et le reste suit la voie d’oxydation médiée par le CYP450 pour former un métabolite toxique: la N-acétyl-p-benzoquinone imine (NAPQI). Quand tout va bien, dans des circonstances normales, la NAPQI réagit avec un antioxydant de l’organisme, le glutathion, pour former des substances non toxiques qui seront éliminées ensuite dans les urines.

    La toxicité du paracétamol est ainsi liée à la production de NAPQI. En cas de surdose ou d’utilisation chronique, les voies métaboliques préférentielles du paracétamol saturent et l’excès est métabolisé via le système CYP450 qui entraîne une production accrue de NAPQI. Quand le taux de glutathion diminue trop, la NAPQI commence à s’accumuler dans le foie et à y provoquer des lésions. C’est pour cela qu’utiliser des substances ayant une action semblable à celle du glutathion comme la N-acétylcystéine peut s’avérer un antidote utile à la toxicité du paracétamol.

    Les signes et symptômes d’une intoxication au paracétamol

    La plupart des personnes en surdose de paracétamol ne présentent aucun signe au début car les symptômes de la toxicité n’apparaissent que 24 à 48 h après la prise d’une dose trop élevée. Les surdoses de paracétamol en une seule ingestion, entraînant des problèmes hépatiques sévères sont:

    • 7,5-10 g pour les adultes (normalement un adulte ne doit pas dépasser 4 g par jour en 4 prises)
    • 150-200 mg/kg pour les enfants de 1 à 6 ans.

    L’intoxication au paracétamol suit en général 4 phases qui peuvent varier, selon le degré d’hépatotoxicité:

    • Phase 1, ½ h à 24 h après l’ingestion: pas de symptômes ou malaise général, pâleur, nausée, diarrhée, absence d’appétit.
    • Phase 2, 18-72 h après ingestion: douleurs abdominales dans le haut du ventre, nausées, vomissements, tachycardie, hypotension…
    • Phase 3, hépatique, 72-96 h après ingestion: douleurs abdominales dans le haut du ventre, nausées, vomissements toujours + jaunisse, hypoglycémie, lésions hépatiques, voire dans les cas les plus graves, insuffisance rénale ou défaillance de tous les organes conduisant au décès.
    • Phase 4, récupération, 4 jours à 3 semaines après ingestion: retour à la normale des symptômes et des organes lésés pour ceux qui ont survécu à la phase 3.

    Il est cependant possible de prévenir les effets secondaires néfastes du paracétamol. Voici les conseils de  en cas de prise régulière de paracétamol:

    • Boire beaucoup.
    • Prendre de la N-acétylcystéine (NAC), un acide aminé non essentiel, qui stimule la production de glutathion, un antioxydant. La NAC est considérée comme l’antidote du paracétamol puisque les lésions hépatiques induites par le paracétamol sont liées à un manque de glutathion. En cas de surdosage, la NAC est plus efficace lorsqu’elle est prise dans les 8 h. Il est recommandé en cas d’intoxication au paracétamol de prendre une première dose orale de NAC massive de 140 mg/kg suivie de 17 doses de 70 mg/kg toutes les 4 h pendant 72 h.
    • En cas d'insuffisance hépatique ou rénale, il faut prendre la NAC par voie intraveineuse.
    • Au long cours, de fortes doses sont nécessaires de manière continue, ce qui pousse certains chercheurs à explorer les effets de dérivés comme le N-acétylcystéinamide mieux assimilé par l’organisme.
    • On trouve de la NAC en compléments alimentaires et dans certains médicaments prescrits pour fluidifier les sécrétions bronchiques (Exomuc, Fluimicil, Mucomyst…).

    Sources

    A. Hamilton, A. Collins-Yoder, R. E. Collins. Drug-Induced Liver Injury. AACN Advanced Critical Care, 2016; 27 (4): 430 DOI: 10.4037/aacnacc2016953

    Craig DG, Bates CM, Davidson JS, Martin KG, Hayes PC, Simpson KJ. Staggered overdose pattern and delay to hospital presentation are associated with adverse outcomes following paracetamol-induced hepatotoxicity. Br J Clin Pharmacol. 2012 Feb;73(2):285-94. doi: 10.1111/j.1365-2125.2011.04067.

    Sinem Ezgi Gulmez: Liver transplant associated with paracetamol overdose: results from the seven-country SALT study. British Journal of Clinical Pharmacology. DOI: 10.1111/bcp.12635.

    Tobwala S, Khayyat A, Fan W, Ercal N. Comparative evaluation of N-acetylcysteine and N-acetylcysteineamide in acetaminophen-induced hepatotoxicity in human hepatoma HepaRG cells. Exp Biol Med (Maywood). 2015 Feb;240(2):261-72. doi: 10.1177/1535370214549520. Epub 2014 Sep 21.

    Erica Dimitropoulos,Emily M. Ambizas: Acetaminophen Toxicity: What Pharmacists Need to Know. US Pharm. 2014;39(3):HS2

  • Je suis envahie de mites alimentaires, parce que:

    Depuis que j'ai déménagé dans le Nord de Toulouse, je vais faire mes courses dans un hypermarché. J'achète, comme vous le savez, pas mal de produits bio de la marque de cet hypermarché, tout en vérifiant que les produits sont fabriqués en France, uniquement; on est patriote ou on ne l'est pas! Entre parenthèse, des produits bio mis sous cellophane, cela me hérisse beaucoup -à cause des bisphénols, divers, utilisés. Il n'y a pas de bisphénol heureux (la chimie pétrolière, c'est de la chimie pétrolière et ce n'est pas bon pour notre longévité en bonne santé….

    Cela fait 7 ans que je suis dans ma nouvelle maison. Cela fait 7 ans que je suis envahie de mites alimentaires. J'ai dû coller des anti-mites dans tous mes placards et je dois les changer souvent.

    Les premières fois où je me suis rendue compte de l'infestation, j'ai fais ce que tout le monde fait: j'ai jeté tous mes paquets entamés ou non, renouvelé les paquets

    (toujours avoir de l'avance alimentaire, on ne sait jamais, vieux réflexe de soixante-huit-tôt-de (les soixante-huitards, sont ceux qui étaient à l'université alors que perso, j'étais à l'usine à 14 ans et je me levais très tôt!!!!),

    mis dans des bocaux de verre, j'en ai pas mal puisque je n'achète plus des conserves laquées au vernis chimique, acheté des anti-mites, lavé tout à la javel, etc…

    Une année, puis une seconde et une troisième. Malgré toutes mes précautions et lessivages, les mites alimentaires sont toujours renaissantes.

    Depuis, j'ai renoncé à tout nettoyage complet et à tout jeter: avant de cuisiner, je regarde  le paquet et s'il me parait un peu “brouillon“, je jette car j'ai toujours un paquet entier qui attend.

    Ben oui, ce n'est pas économique.

    Mais, ce mercredi, comme de nouveaux des objets volants identifiés se remettent à voleter dans la cuisine-salle-à manger, je décide de regarder tous mes paquets. Certains étaient très infectés. Je jette, bien sûr…

    Mais, voilà ce qui motive cette note: je me suis aperçue que ce sont des paquets de pâtes bio et complètes de la marque -non évoquée pour ne pas me retrouver au tribunal, on ne sait jamais- étaient les responsables de mes problèmes domestiques: en effet, c'est dans le bio que se trouvaient le maximum de bébêtes. Certains parquets étant tout récents, plus de doutes.

    J'avais vu voler une de ces bestioles dans le magasin, mais je n'avais pas fait le rapprochement: donc, voilà; méfiez-vous des produits bio… c'est ce que je vais faire à partir d'aujourd'hui, chaque fois que je vais en acheter.

    Vous fatiguez pas à laver à grandes eaux vos placards, avec la canicule, ces mites seront toujours-là… ou alors, vous n'aurez jamais un ravitaillement d'avance. Et si les produits sont infestés dans le supermarché, cela ne sert à rien de mettre dans des bocaux… un moment ou l'autre, ils seront truffés de “cuçous“ ou "cussous", nom toulousain des bestioles…

    Dans ce magasin, je trouve du pain réalisé avec des farines faites avec des grains qui n'ont pas subis d'épandage insecticide dans les silos. C'est très bien, il faut vérifier les étiquettes, c'est bon pour la santé…

    Mais, ce pain, il est consommé rapidement ou bien coupé en tranches, mises au congélo pour le petit-déjeuner, une fois passé dans le grille-pain. On obtient un pain très croustillant, presque aussi parfait que celui que l'on sort, tout chaud, de la boulangerie classique. J'ai dit: presque! faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages, quand même!

     

  • La tisane de camomille, potion de longue vie?

    Les femmes qui boivent régulièrement de la tisane à la camomille réduiraient leur risque de mortalité toutes causes confondues de 29% après 65 ans.

    La voici enfin, la fontaine de jouvence 100% naturelle: la camomille, dont la tisane permettrait aux femmes de vivre plus longtemps! C’est en tous cas ce que suggère une étude américaine parue dans The Gerontologist et qui porte sur plus de 1600 personnes âgées.

    La camomille (Matricaria chamomilla L.) est une plante qui est souvent utilisée au Mexique pour les problèmes digestifs comme la colite, la gastrite, les spasmes et la diarrhée. Elle est connue dans tous les pays pour avoir de nombreux bénéfices pour la santé grâce à ses composants actifs majeurs (terpénoïdes alpha-bisabolol et azulènes, flavonoïdes). Les bienfaits concernent des activités anti-oxydantes, antimicrobiennes, antiplaquettaires et anti-inflammatoires.

    Etant donné toutes ces propriétés, on peut se demander si la camomille permet de rallonger l’espérance de vie. Des chercheurs de l’University of Texas Medical Branch à Galveston ont donc voulu examiner l’effet de la consommation de camomille sur la mortalité. Pour cela, ils ont analysé des données de 1677 hommes et femmes issues de l’étude Hispanic Established Populations for Epidemiologic Study of the Ederly sur une période de 7 ans (2000-2007). Cet échantillon comprend des adultes d’origine mexicaine, âgés de plus de 65 ans, provenant de 5 Etats du sud-ouest des Etats-Unis: Texas, Californie, Nouveau Mexique, Colorado et Arizona. 14% des participants buvaient régulièrement de la camomille.

    Résultats: la consommation de camomille diminuait le risque de décès toutes causes confondues chez les femmes de 29%. Mais malheureusement, les hommes ne semblaient pas bénéficier des mêmes effets. Dans les modèles ajustés pour différentes variables (statut sociodémographique, comportements santé, maladies), la camomille restait significativement associée à une réduction de la mortalité chez les femmes.

    Pour expliquer cette différence entre les hommes et les femmes, Bret Howrey, principale auteur de l’étude, pense qu’il est possible que ce soit lié au fait que les femmes sont plus adeptes de la camomille que les hommes. Traditionnellement, les femmes mexicaines s’occupent des activités quotidiennes, y compris celles liées à la santé familiale, et adhèrent plus à l’utilisation de remèdes traditionnels.

    Par conséquent, la consommation de tisane de camomille est associée à une diminution du risque de décès toutes causes chez les femmes. Ces résultats peuvent rappeler ceux constatés chez les buveurs de thé. Il s'agit d'une étude d'observation, ne permettant pas de conclure à une relation de cause à effet.

    Une mine de composés favorables. Les fleurs de camomille renferment une huile essentielle  composée de  (E)-β-farnésène (4.9–8.1%), alcool terpénique (farnesol), chamazulène (2.3–10.9%), α-bisabolol (4.8–11.3%), and α-bisabolol oxydes A (25.5–28.7%) et α-bisabolol oxydes B (12.2–30.9%), qui sont anti-inflammatoires, antiseptiques et spasmolytiques. Les fleurs contiennent aussi des composés phénoliques, en particulier les  flavonoïdes  apigénine, quercétine, patulétine, lutéoline, et leurs glucosides. Les feuilles et tiges contiennent aussi une huile essentielle composée de (Z)-3-hexénol, (E)-β-farnésène, α-farnésène, germacrène D, (E)-nérolidol, spathulénol, hexadec-11-yn-11,13-diène, et (Z)- et (E)-en-yn-dicycloéthers. La racine contient une autre huile essentielle riche en linalool, nérol, géraniol, β-élémène, (E)-β-farnésène, α-farnésène, spathulénol, τ-cadinol, τ-muurolol, β-caryophyllène, cis-caryophyllène, caryophyllène oxyde, chamomillol, hexadec-11-yn-11,13-diène, cis- et trans-en-yn-dicycloéthers, et esters de camomille I et II.

    Sources

    Bret T. Howrey, M. Kristen Peek, Juliet M. McKee, Mukaila A. Raji, Kenneth J. Ottenbacher, and Kyriakos S. Markides Chamomile Consumption and Mortality: A Prospective Study of Mexican Origin Older Adults. The Gerontologist. 2015. doi:10.1093/geront/gnv051

     

    Tisanes Bio de cammomille ici:

    www.biotine-sep.com

     

  • Dégueulasse!...

    Montpellier: cinquième razzia dans les Jardins familiaux, les Roms pointés du doigt

    […]

    " Mercredi matin, j’ai vu des retraités pleurer, ils ont craqué en découvrant une nouvelle fois ces scènes de vols, de pillages et d’actes de vandalisme commis dans la nuit. La cinquième intrusion dans leurs Jardins familiaux depuis le début de l’année"

     […]

    " Nous pensons que les visiteurs nocturnes ont chargé ce butin dans les brouettes, ça veut donc dire qu’ils ne sont pas allés bien loin, c’est une évidence ", analyse une des victimes, qui en est à la cinquième intrusion depuis janvier dernier. Qui n’hésite pas à montrer du doigt le campement de Roms de la Marbrerie, située à quelques centaines de mètres à peine…

     […]

    Metropolitain via Actu.fr

  • Dangers de certains végétaux

    On a vu que la peau des fruits et des légumes qui pouvait véhiculer de nombreux agents pathogènes mais il existe d’autres risques à prendre en considération.

    Tomates:

    les feuilles et branches sont très toxiques

    Les champignons:

    Attention, si vous les connaissez pas : DANGER ! Car de nombreux champignons toxiques ressemblent à leur voisin comestible.

    Comme par exemple, dans les champignons blancs à pied (amanite phalloïde ou amanite vireuse), la gyromitre (fausse morille), Galerina marginata qui est confondue avec la Pholiote qui pousse également sur le bois, plusieurs lépiotes sont toxiques voir mortelles, comme la lépiote brune alors que d’autres lépiotes comme la coulemelle sont parfaitement comestibles...

    Ramassez ceux que vous connaissez parfaitement mais dès que vous avez un doute, nous vous conseillons de les mettre dans des sacs séparés et d’aller à la pharmacie afin qu’un expert vous fasse le tri entre les comestibles, les mangeables mais pas très bons, ceux susceptibles de vous rendre malade et les MORTELS !

    Les baies ou petits fruits des arbres:

     Ils ont l’air d’être très appétissants mais ils ne sont pas tous comestibles. En effet certains fruits sont toxiques. Il est difficile de tous les nommer tellement la liste est longue. Il s’agit par exemple des baies de Laurier, Houx, Arum, Lierre, Chèvrefeuille, Fusain, Muguet de mai, Corroyère (mûres sauvages en forme d’étoile à 5 parties), Aucuba, Cornouiller, Tamier commun, Ginkgo biloba, Parisette, Cotonéaster, Belladone, Vigne vierge...

     Et de très nombreuses autres baies rouges ou noires. Si vous n’êtes pas certains que cela soit des mûres, myrtilles, cassis ou groseilles, abstenez-vous de les toucher ! Et si vous l’avez fait, lavez-vous bien les mains.

    Parallèlement, certaines baies comme celles d’épine-vinette ou vinetier sont toxiques (troubles digestifs) lorsqu'elles sont vertes mais parfaitement comestibles une fois mûres, elles sont alors rouge vif.

     De même, il faut se méfier du Sureau car ses baies sont délicieuses en jus ou en sirop mais ses branches, ses graines et ses racines contiennent du cyanure, tandis que ses fleurs et ses fruits, quand ils ne sont pas assez mûrs, peuvent contenir un alcaloïde toxique.

     

  • Bactérie tueuse: les oliviers et beaucoup d'autres encore

    Plusieurs oliviers atteints de la Xylella fastidiosa ont été recensés en France. Une bactérie qui contamine des branches entières de l'arbre. "La principale conséquence c'est que ces arbres positifs vont être arrachés bien sûr puisqu'il n'y a pas de traitement", décrit Laurent Lasne de la direction régionale de l'alimentation de l'agriculture et de la forêt de la région Paca. Pour les oléiculteurs des Alpes-Maritimes qui assurent près de 10% de la production française d'huile d'olive, l'arrachage systématique des arbres contaminés est une menace pour la filière.

    L'inquiétude des oléiculteurs

    "On est tout à fait conscients de la propagation par les insectes suceurs, il suffirait peut-être de mettre un système de volière avec un filet de protection autour et voir comment il va réagir", estime le responsable de la filière oléicole du département, Jean-Philippe Frère. Dès lundi 9 septembre, deux arbres malades devraient pourtant être abattus avec l'espoir de stopper la progression de la bactérie sur les oliviers français.

    C'est une bactérie potentiellement mortelle pour plus de 200 espèces végétales dans le monde, pour laquelle il n'existe pas de traitement curatif. Elle a été détectée pour la première fois en France en 2015 (en Corse-du-Sud), et fait l'objet d'une lutte internationale en Europe.

  • Manger du raisin c'est raisonnable!

    Riche en sucres et énergétique, le raisin est l’un des fruits les plus riches en glucides (sucres): il en renferme 15 à 18 g aux 100 g en moyenne, à sa pleine maturité, mais ce taux peut atteindre 20 g, voire 22 ou 25% (alors que dans la plupart des fruits frais, il ne dépasse pas 12%). Ces glucides sont constitués de sucres simples, glucose et fructose à parts égales (d’autres glucides, comme le saccharose, ne sont présents qu’en très petites proportions).

    Il y a très peu de protides et lipides, comme c’est le cas dans la majorité des fruits. Ce sont donc les glucides qui fournissent l’essentiel du total énergétique du raisin: environ 72 cal. aux 100 g net, avec des extrêmes variant entre 60 et 80 cal, selon la teneur en sucres.

    Le raisin se situe parmi les fruits les plus caloriques, au même rang que la figue fraîche (seule, la banane le surpasse, avec environ 90 cal aux 100 g).

    Dans l’eau de constitution du raisin, qui représente plus de 80% du fruit, sont présents de nombreux éléments dissous, qui confèrent à ce fruit des qualités gustatives et nutritionnelles originales.

    Les acides organiques

    Il s’agit d’un mélange d’acide tartrique (acide organique naturel caractéristique du raisin) et d’acide malique, en quantités à peu près équivalentes, et de traces d’acide citrique et de quelques autres acides organiques plus rares (succinique, fumarique, etc...). Lorsque le raisin atteint sa pleine maturité, un équilibre harmonieux s’établit entre les taux de glucides et d’acides organiques. Ce sont ces derniers qui donnent au raisin une saveur rafraîchissante, qui compense agréablement sa saveur bien sucrée. Ils possèdent également une action légèrement stimulante sur les sécrétions digestives, ce qui facilite la bonne assimilation.

    Les pigments donnent au raisin sa couleur (jaune doré ou jaune vert pour le raisin “blanc“, pourpre ou violet foncé pour le raisin “noir“). Ils appartiennent au groupe des chlorophylles et des anthocyanes (ces derniers pour le raisin noir essentiellement). D’autres substances du groupe des polyphénols, apparentées aux tanins, confèrent au raisin une certaine astringence. Ces polyphénols, concentrés dans la pellicule du grain, sont plus abondants dans le raisin noir que dans le blanc.

    Pigments anthocyaniques et polyphénols (vitamine P) sont d’un réel intérêt nutritionnel, puisqu’ils ont une “activité vitamine C“ élevée. Ils augmentent en effet la résistance des parois des petits vaisseaux capillaires sanguins, et protègent ainsi le système vasculaire. Ils potentialisent également l’action de la vitamine C.

    Parmi les minéraux, c’est le potassium (sous forme surtout de bitartrate) qui domine largement, avec un taux de 250 mg aux 100 g. Le taux de sodium restant très bas (2 mg), il en résulte un rapport potassium/sodium élevé, ce qui confère au raisin des propriétés diurétiques.

    La teneur en fer varie selon les origines du raisin de l’ordre de 0,3 mg aux 100 g en moyenne, elle peut atteindre 0,5 g, voire 0,7 mg. Le raisin apporte des quantités non négligeables de phosphore, de magnésium, de calcium, ainsi que de nombreux oligo-éléments (cuivre, manganèse, iode, fluor, etc.).

    Dans le raisin, les vitamines du groupe B sont toutes bien représentées, en particulier les B1, B3 et B5. Leur taux varie avec le degré de maturité du raisin.

    La teneur en vitamine C (plus abondante dans la partie externe du grain) varie entre 4 et 10 mg aux 100 g. Malgré ce niveau relativement modeste, l’activité “vitaminique C“ du raisin est importante. En effet, grâce aux pigments anthocyaniques et aux polyphénols, la vitamine C de ce fruit est très bien utilisée par l’organisme.

    Cœur, cerveau, cancer, longévité... Son secret de santé: les polyphénols!

    Fruit le plus largement cultivé dans le monde, le raisin doit ses vertus santé essentiellement à trois familles de substances présentes dans sa peau et ses grains: les acides phénoliques, le resvératrol et les flavonoïdes (anthocyanines). Dans de nombreuses études épidémiologiques, le raisin a été associé à un risque moindre de maladies chroniques.

    Comment choisir et consommer les raisins pour en retirer le maximum de plaisir et de bénéfices santé? Le raisin est un fruit fragile, il faut en prendre soin après cueillette. Il se consomme rapidement, le plus souvent cru.

    Pour sélectionner les meilleures grappes, bien regarder les raisins: il faut que les grains soient fermes, non ridés et non tachés. Il faut veiller à ce que le fruit soit mûr, car une fois coupé il ne mûrit plus.

    La tige peut aussi être un bon indicateur: elle doit être verte, souple et cassante mais pas sèche.

    Parfois, on peut retrouver un voile blanc sur le fruit, nommé pruine, sous forme de petites paillettes de cire. La pruine protège le fruit de la chaleur, c’est un gage de fraîcheur, mais s’il n’y pas de pruine sur votre fruit cela ne signifie pas qu’il n’est pas frais.

    Le mieux pour en retirer le maximum de plaisir et de bénéfices est de le consommer dans la journée. Mais vous pouvez conserver le raisin environ 5 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur emballé dans un sac en plastique. En revanche, pensez à sortir le raisin environ 30 minutes avant de le consommer afin d’optimiser ses saveurs.

    Pour manger du raisin cru, rien de plus facile, il vous suffit le laisser tremper quelques minutes dans de l'eau froide bicarbonatée et de l’égoutter. Si vous souhaitez prendre qu’une branche de la grappe, coupez celle-ci avec un ciseau pour que la coupe soit nette et éviter d’endommager le grain.

    Si vous souhaitez manger du raisin sans pépins, ouvrez le grain en deux et épépinez-le à l’aide d’un couteau pointu. Pour retirer la peau du raisin, il suffit de le passer quelques secondes dans de l’eau bouillante puis dans de l’eau froide, la peau s’enlèvera alors facilement avec un couteau. Mais, vous retirez de précieuses vitamines. Les graines peuvent aider un transit un peu aléatoire.

    Voir les gélules de marc de raisin dans mon site: www.biotine-sep.com

    En cuisine, raisin peut donner une touche sucrée à tous vos plats, crus ou cuits, sucrés ou salés. Il peut être poêlé, poché dans un sirop de sucre, de l’alcool ou tout simplement de l’eau, ou cuit au four entre 5 à 30 minutes en fonction de la texture désiré.

    Vous pouvez congeler quelques petits grains durant deux ou trois heures et les rajouter à un cocktail de fruits pour le rafraîchir