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occitanie - Page 5

  • Filet mignon de porc à la crème aux champignons

    Vite fait!

    Pour 4 personnes

    300g de filet mignon de porc; 200g de champignons; 1 échalote

    5cl de vin blanc; 70cl de crème fraîche; 3 gousses d'ail

    1 bouquet d'aneth

    Faites revenir l'échalote, l'ail haché, les champignons émincés et la viande dans un wok ou une poêle noire huilée. Déglacez avec le vin blanc.

    Versez ensuite la crème fraîche et remuez.

    Puis déposez des feuilles d'aneth hors du feu.

  • La renaissance des "Bouillons"

    la redécouverte des plats de tradition française

    Ce n’est pas qu’un effet de mode, c’est aussi le retour à certaines valeurs culinaires de la gastronomie française: le besoin d’authenticité, de redécouvrir aussi des plats de tradition française. Les restaurants "Bouillons" connaissent un engouement monstre. Jarret, langue de bœuf, tête de veau, bœuf bourguignon, …

    En Lorraine et en Franche-Comté, ils se multiplient. Nous sommes allés à la rencontre de celles et ceux qui réinventent le concept. Le chef béarnais Yves Camdeborde, figure de la bistronomie, décrypte ce renouveau et revient sur l’héritage toujours actuel de l’une des figures de proue des "Bouillons", Auguste Escoffier.

    Au début des années 1900, on comptait plus de 300 "Bouillons" à Paris. C’est dans la capitale que ces restaurants ont vu le jour. L’histoire veut qu’en 1854, un boucher, Pierre-Louis Duval, imagine créer un lieu à la fois convivial et pas cher où l’on peut manger une cuisine populaire et traditionnelle.

    Il avait remarqué que ses clients aisés délaissaient les morceaux les moins nobles, les "bas morceaux". Il décide donc de proposer ces restes dans une version plus populaire, plus accessible, moins haut de gamme, en concoctant un bouillon qui donnera naissance aux restaurants éponymes.

    Cette cuisine de nos grands-mères rencontrera un énorme succès avant de perdre peu à peu de son attrait. Mais depuis quelques années, "sous l’impulsion de jeunes chefs talentueux", insiste Yves Camdeborde, le chef béarnais que l’on ne présente plus, ils connaissent un renouveau fulgurant.

    Chaque mois, il y aurait ainsi un nouveau "Bouillon" qui s’ouvre en France. La Lorraine et la Franche-Comté n’y échappent pas.

    Pour Yves Camdeborde, cette renaissance n’est pas qu’un effet de mode. "Il y a un réel besoin de retrouver une forme d’authenticité, de redécouvrir l’identité des plats de la cuisine traditionnelle française".

     

    P.S. Pauvres zaisés! Ils ne comprendront jamais ce qu'est la vraie France car l'argent leur fait perdre tout contact avec la réalité!

  • Comment la soupe guérit le rhume

    Par Marie-Céline Ray - Journaliste scientifique

    Une bonne soupe chaude: voilà un traitement réconfortant prôné depuis des siècles pour soigner les infections de l'hiver. Une analyse récente de quatre essais cliniques apporte aujourd'hui une validation scientifique à ce "remède de grand-mère".

    LE PROBLEME DES INFECTIONS RESPIRATOIRES

    Les infections respiratoires aiguës constituent un problème de santé majeur à l'échelle mondiale, contribuant de manière significative à la morbidité, aux coûts des soins de santé et à la mortalité. En 2019, elles ont représenté 17,2 milliards de cas. Les populations vulnérables, en particulier les personnes âgées et les enfants de moins de cinq ans, sont les plus exposées à des issues graves, voire mortelles.

    Actuellement, les stratégies de prise en charge des infections respiratoires aiguës reposent principalement sur des médicaments contre la fièvre (antipyrétiques), la douleur (analgésiques) ou pour libérer les voies respiratoires (décongestionnants). Bien que ces interventions soient largement utilisées, leur efficacité reste parfois limitée et les inquiétudes concernant leurs effets secondaires potentiels, en particulier chez les enfants, suscitent un intérêt pour des approches alternatives.

    C'est dans ce contexte que la soupe apparaît comme une option particulièrement intéressante: simple, accessible au plus grand nombre, ancrée dans les traditions populaires et sans danger.

    LA SOUPE, UN "MEDICAMENT" TRADITIONNEL ENFIN ETUDIE SCIENTIFIQUEMENT

    Utilisée depuis des générations contre les maladies respiratoires, la soupe est adoptée par les familles du monde entier. Elle est considérée comme un "aliment médicinal", censé apporter hydratation et nutriments essentiels bénéfiques au rétablissement du patient.

    Pourtant, malgré son utilisation répandue, les preuves scientifiques validant ces affirmations restent limitées. C'est cette lacune que des chercheurs de l'université de l'Écosse de l'Ouest ont voulu combler, grâce à une revue systématique évaluant les bienfaits de la soupe dans la prise en charge des infections respiratoires aiguës chez les adultes

    UNE GUERISON PLUS RAPIDE ET MOINS D’INFLAMMATION

    Quatre études portant sur 342 patients atteints d'infections respiratoires (rhume, grippe, Covid-19) répondaient aux critères d'inclusion. Les résultats ont montré une légère réduction de la gravité des symptômes et de la durée de la maladie (de 1 à 2,5 jours). Une étude a trouvé que ceux qui consomment de la soupe (bouillon de poulet, orge, ou légumes) se rétablissent jusqu’à 2,5 jours plus vite. Les symptômes typiques - congestion nasale, fatigue, mal de gorge - sont également atténués.

    Deux études ont fait état d'une réduction des marqueurs de l'inflammation (IL-6, TNF-α, CRP), ce qui suggère que la soupe pourrait calmer une réponse immunitaire excessive.

    "Il existe plusieurs raisons pour lesquelles la soupe peut être bénéfique, explique Sandra Lucas, principale auteure de cette analyse.

    Elle est chaude, hydratante et généralement riche en nutriments. Des ingrédients tels que l'ail, l'oignon, le gingembre et les légumes verts à feuilles ont des propriétés anti-inflammatoires, antimicrobiennes et immunitaires. La chaleur peut également aider à fluidifier le mucus, apaiser les maux de gorge et favoriser le confort général pendant la maladie".

    COMMENT CHOISIR UNE SOUPE

    Le mieux, c’est évidemment "les soupes maison" pour en maîtriser la composition.

    Velouté, potage, soupe, quelles différences?

    Autrefois la soupe était un repas constitué de pain trempé dans un liquide chaud; aujourd’hui elle désigne toutes les préparations liquides chaudes ou froides contenant des légumes, des légumineuses, des féculents, du fromage... Les veloutés et les potages sont des soupes. Si le potage est plutôt liquide, le velouté est, lui, bien plus onctueux et contient généralement de la crème et de la farine.

     

    Si vous manquez de temps, le recours aux soupes du supermarché peut s’avérer pratique. Mais attention, dans ce rayon, toutes les soupes ne se valent pas. Votre premier réflexe doit être de lire la liste des ingrédients pour vérifier que la soupe a une teneur en légumes suffisante: oubliez les soupes qui contiennent moins de 40% de légumes (la pomme de terre ne compte pas!) et préférez celles qui en contiennent au moins 50%. Dans une soupe, les aliments prépondérants doivent être les légumes; ça peut paraître logique mais ce n’est pas forcément ce que vous proposent les industriels.

    MON ASTUCE: pour une soupe maison, très facile et rapide

    Ouvrir une boîte de conserve (ou pot de verre) de légumes, placer dans une grande casserole avec un litre ou plus d'eau en bouteille, ajouter des épices diverses, comme la cannelle pour lutter contre la fièvre, gingembre (contre les nausées) du thym –vieux de préférence, soit séché depuis longtemps…. Et du poivre, curcuma ou ail en poudre pour lutter contre les douleurs et la fatigue.

    Passez au robot… si vous ajoutez de la crème fraîche et/ou une peu de lait, un œuf battu en omelette ou un peu de fromage râpé, vous avez une bonne soupe bien protéinée!

  • Tournedos de canard et petits légumes

    Pour 4 personnes

    4 tournedos de canard; 300 g de pois gourmands

    300 g de brocolis; 100 g de tomates cerises

    1 poivron jaune; 1 oignon; 1 branche de thym

    3 cuillerées à soupe d’huile; Sel et poivre du moulin

    Lavez soigneusement tous les légumes. Ôtez les extrémités des pois gourmands et retirez le fil central, séparez les brocolis en petits bouquets, coupez les tomates cerises en deux, évidez le poivron et détaillez-le en lanières. Pelez et hachez l’oignon.

    Dans un wok ou bien une grande poêle en céramique, mettez à chauffer 2 cuillerées à soupe d’huile et faites sauter les légumes et le thym à feu vif pendant 10 min en les remuant souvent. Salez et poivrez.

    Simultanément, faites chauffer un filet d’huile dans une autre poêle, et mettez-y à cuire et à dorer les tournedos pendant 3 min de chaque côté (pour une cuisson rosée). Adaptez le temps en fonction du résultat désiré. Salez et poivrez.

    Répartissez les légumes sautés et les tournedos sur des assiettes préchauffées.

  • Clafoutis à la poêle

    4 à 6 personnes

    400g de fruits: pomme, poires, etc

    100g Farine; 1 Paquet de levure; 90g Sucre

    17cl Lait; 2 Œufs: 3 Cuillères d'huile; 6 cuil. confiture ou marmelade

    1 Pincée de sel

    Versez la farine dans un saladier et mélangez avec le sel, la levure et le sucre.

    Délayez avec le lait, les œufs et 2 cuillères à soupe l'huile et mélangez bien pour obtenir une pâte homogène.

     Épluchez les fruits, coupez-les en lamelles et incorporez-les dans la pâte. Versez le reste d’huile dans une grande poêle et faites chauffer.

    Lorsque l’huile est bien chaude, versez la pâte dans la poêle et faites cuire environ 15 min environ, à petit feu.

    Retournez en vous aidant d'une assiette, et faites cuire le deuxième côté pendant 10 à 15 min.

    Servez avec la confiture de cerises ou autre; c'est délicieux encore tiède.

  • Gâteau aux figues sans cuisson

    8 personnes

    Pour la base:

    200 g de biscuits type petit-beurre; 80 g de beurre fondu

    Pour la crème:

    400 g de fromage frais type Philadelphia

    200 g de mascarpone;  100 g de sucre glace; 3 feuilles de gélatine

    200 ml de crème liquide entière; 1 c. à café d'extrait de vanille

    Pour la décoration: 6 figues fraiches;  2 c. à soupe de miel liquide

    pistaches concassées (facultatif)

    Pour la base : réduire les biscuits en miettes puis mélanger avec le beurre fondu. Tasser la préparation dans un moule à charnière de 22 cm. Réserver au frais.

    Faire tremper les feuilles de gélatine dans de l'eau froide pendant 5 minutes. Les faire fondre ensuite dans 3 cuillères à soupe de crème liquide chaude (fouetter vivement).

    Battre le fromage frais avec le mascarpone et le sucre glace. Incorporer la gélatine fondue dans la crème et l'extrait de vanille.

    Monter le reste de crème liquide en chantilly bien ferme puis l'ajouter délicatement dans la préparation précédente à l'aide d'une spatule.

    Verser la crème sur les biscuits et bien lisser la surface. Réfrigérer pendant au moins 4 heures (idéalement une nuit).

    Avant de servir, disposer les figues coupées en lamelles et arroser de miel. Parsemer de pistaches concassées

  • Le vin sans alcool est-il vraiment du vin?

    Selon la loi française, un produit est considéré comme du vin s’il présente un titre alcoométrique supérieur à 8,5% en volume.

    Selon une étude récente menée dans 11 grands pays de l’OCDE, 36% des sondés déclarent avoir augmenté leur consommation d’alcool pendant les confinements. Plus particulièrement, ce sont "les femmes, les parents de jeunes enfants et les personnes à revenu élevé" qui ont vu leur consommation d’alcool le plus augmenter.

    Pour contrecarrer ces dérives, l’organisation internationale prône certaines solutions, comme "limiter la promotion de l’alcool auprès des jeunes publics", "renforcer les contrôles de police pour prévenir les accidents de la route dus à l’alcool" ou encore "fixer des politiques de prix pour limiter l’accessibilité financière de l’alcool".

    Une autre piste pourrait être envisagée: promouvoir le vin à faible teneur en alcool, voire du vin sans alcool (ou dés-alcoolisé), comme cela est déjà le cas avec la bière et certains spiritueux sans alcool (le whisky et le gin par exemple), qui connaissent un succès grandissant, surtout auprès des millennials.

    Les vins dés-alcoolisés s’obtiennent pas une élimination progressive, voire totale, de l’alcool qui s’effectue grâce à des techniques diverses, comme l’évaporation, l’osmose inverse ou l’arrêt de la fermentation alcoolique, le souci étant d’éliminer l’alcool du vin sans trop en altérer son goût. De grands progrès ont été réalisés dans ce sens, mais beaucoup reste encore à faire car, il faut l’admettre, un vin dés-alcoolisé n’a pas le même goût d’un vin traditionnel.

    DEFICIT DE LEGITIMITE

    C’est là toute la difficulté et l’enjeu de ces nouveaux vins. Peut-on encore appeler vin un produit partiellement ou totalement dés-alcoolisé? L’enjeu est de taille. En effet, comme nous l’avions montré en 2019 dans un article de recherche, la modification de la teneur en alcool impacte la catégorisation, car peu de répondants identifient aujourd’hui le vin allégé en alcool comme un vin.

    Dans une nouvelle étude (à paraître), nous identifions les limites de l’acceptabilité de ce nouveau produit. Certains consommateurs potentiels considèrent que l’alcool reste un attribut central et que cette innovation n’appartient pas à la catégorie de "vin", conduisant ainsi à la création d’une "nouvelle catégorie de produit".

    De manière générale, le vin dés-alcoolisé souffre autant d’un déficit de légitimité de marché (le marché reste marginal), et de légitimité émotionnelle (les consommateurs manifestent moins d’intérêt). La définition de la catégorie d’appartenance d’un nouveau produit est donc primordiale pour renforcer la légitimité des nouveaux "vins" dés-alcoolisés.

    La réglementation française pèse également sur cette légitimité. En effet, les textes considèrent que le vin est "exclusivement la boisson résultant de la fermentation alcoolique complète ou partielle du raisin frais foulé ou non ou du moût de raisin", avec un titre alcoométrique devant être supérieur à 8,5% en volume. Ainsi, la réglementation a précisément fixé le degré d’alcool comme un élément constituant de ce produit.

    Plusieurs éléments pourraient toutefois venir modifier cette perception.

    Tout d’abord, bien qu’encore marginale, la consommation de boissons issues de la dés-alcoolisation représente une tendance émergente dans les pratiques de consommation. En 2018, le segment des vins sans alcool a représenté un chiffre d’affaires de 23,3 millions d’euros en France, ce qui représente une croissance de 12,7% en valeur et de 10% en volume par rapport à 2017.

    DEBAT A BRUXELLES

    De plus en plus de producteurs, grands et petits, ont commencé à produire des produits dés-alcoolisés. Ils réclament aujourd’hui le droit d’utiliser le terme "vin" pour ces nouvelles boissons.

    Le débat fait en ce moment rage à Bruxelles, où la Commission européenne est en train de discuter la réforme de la politique agricole commune (PAC) et l’harmonisation des règles communautaires, dont la réforme de l’article 180 relative aux vins sans alcool ou à faible teneur en alcool.

    Le cours des négociations semble indiquer que la décision d’appliquer le terme vin aux produits dés-alcoolisés devrait être rendue opérationnelle dans un futur proche, bien que strictement encadrée et réglementée dans le respect de la production vinicole et des consommateurs.

    L’application d’une réglementation qui rattache ces produits à l’univers du vin, probablement sous la forme d’une sous-catégorie, devrait permettre aux consommateurs de mieux identifier ces boissons et les bénéfices rattachés. Le fait de pouvoir utiliser encore le mot "vin" pour indiquer une boisson issue de la dés-alcoolisation faciliterait en effet cette identification et permettrait ainsi aux produits de bénéficier d’un positionnement clairement perçu.

    En parallèle de ces éléments de contexte favorables, des efforts en matière d’information et de communication sont requis de la part des producteurs et distributeurs de vin pour légitimer le vin dés-alcoolisé. Une telle légitimité œuvrerait à rendre la teneur d’alcool des vins, un critère déterminant dans le processus d’achat et de consommation de vins des individus.

    Dans la mesure où les professionnels travailleront sur cette légitimité, le vin désalcoolisé pourra connaître une consommation plus diffuse, venant ainsi réduire les barrières psychologiques liées à son adoption.

    Parallèlement, le défi principal reste l’amélioration du goût des vins dés-alcoolisés. Il est possible que, dans un futur proche, le progrès des techniques de dés-alcoolisation réduise la différence gustative entre un vin traditionnel et un vin dé-alcoolisé, comme c’est actuellement le cas avec la bière et les spiritueux sans alcool. Les producteurs de vins parviendront-ils à réduire ce gap gustatif? Le futur de ces nouveaux produits se jouera également à ce niveau.

    Auteurs: Sylvaine Castellano, Directrice de la recherche, EM Normandie

    Insaf Khelladi, Professeur Associé en Marketing, Pôle Léonard de Vinci

    Rossella Sorio, Professeure Associée, Département Marketing ICN BS, ICN Business School

    The Conversation - CC BY ND